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Iran : La semaine en images n°495
Une investiture sous de bien mauvais augures

24.09.2017

Dès le début de cette année 2017, les mollahs-agitateurs, qui étaient menacés par l’arrivée de Trump et la fin du projet islamiste du réseau Brzezinski, avaient renoué avec le terrorisme pour intimider ou désorganiser la région et empêcher Trump de créer une coalition globale à leur encontre. Mais, Trump et Poutine avaient bloqué leur élan en refusant d’admettre leur rôle dans ces attentats tout en les punissant en se rapprochant davantage en Syrie ou par un nouvel avis négatif du GAFI (FATF).

Le réseau Brzezinski, réduit à une influence médiatique et une nuisance parlementaire certaine pour diaboliser la Russie et toute alliance avec elle. Mais le rapprochement hors du commun entre Trump et Poutine avait finalement eu lieu en donnant naissance à une alliance Est-Ouest et un cessez-le-feu inattendu dans le sud de la Syrie (où se trouvent Damas et la frontière sensible avec Israël), privant les mollahs d’une zone indispensable pour leur nuisance vitale pour leur survie. La Chine, les G20 et la France avaient rejoint cette alliance à différents degrés. Les mollahs avaient tenté de rebondir grâce au terrorisme du réseau Haqqani. Washington avait profité de ce choix pour souligner leurs liens avec toutes les formes du terrorisme islamique. Ce constat avait mis fin à toute possibilité pour les mollahs de trouver un arrangement pour s’assurer une fuite sécurisée hors du pays.

La condamnation sans appel des mollahs avaient galvanisé les opposants internes. On avait assisté à 2 agressions remarquables des responsables du régime. Les experts de l’institut Aspen (du réseau Brzezinski) avaient cessé de justifier le dialogue avec les mollahs afin de ne pas couler avec les politiciens de leur réseau et avaient révélé les liens autorisés par ces derniers entre les mollahs et 33 grandes universités américaines ainsi que 3 fondations, dont celle des Clinton.

Les politiciens du réseau se voyant en danger avaient décidé de voter des sanctions contre les mollahs, mais en incluant un lourd volet russe pour empêcher Trump d’utiliser ces mesures pour renverser les mollahs et parachever son alliance Est-Ouest avec Poutine. Trump avait annoncé le remplacement des sanctions par l’inspection des bases militaires par l’AIEA, pour avancer avec ses alliés internationaux contre ses ennemis américains qui oeuvraient aussi pour les mollahs.

La semaine dernière (28 juillet-4 Août 2017 / 6-13 Mordad1396), les mollahs, désespérés par cette trouvaille de l’administration Trump, avaient renoué avec le terrorisme avec l’aide du réseau afghan Haqqani, mais ils n’avaient pas pu s’inviter dans le dernier conflit israélo-palestinien pour l’accès à la mosquée Al Aqsa. Ils avaient alors opté pour une résistance pacifique via l’OCI, mais ils n’avaient pas trouvé la formule pour cette approche très loin de leur habitude et leur échec avait davantage accentué la panique de leurs proches.

L’administration Trump avait posé un obstacle infranchissable à l’émigration des Iraniens (c.-à-d. la fuite des gens du régime de l’Iran) en leur demandant des justificatifs sur le passé et leur navigation internet sur 5 ans.

Les mollahs avaient alors bloqué les comptes bancaires de leurs proches pour contrarier les projets de fuite afin de rendre inutile leur trahison. Puis ils avaient tenté de se consolider la cérémonie de la validation du résultat des élections par leur chef, le Guide suprême de la révolution islamique !

Trump avait accentué son hostilité à leur égard en associant les autres grandes puissances à ses actions par une nouvelle résolution du Conseil de Sécurité de l’ONU contre le terrorisme islamique.

Les mollahs avaient alors changé de discours lors de la cérémonie de la validation de l’élection de leur pion, se montrant très bienveillants vis-à-vis du peuple en demandant de manière très opportuniste à leurs fidèles de ne guère contrarier ses attentes. Leurs collaborateurs avaient compris que les mollahs allaient les livrer au peuple pour obtenir leurs visas de sortie vers des pays d’accueil.

Un ancien négociateur nucléaire avait pris ses distances avec les mollahs en les accusant de corruption et en se posant comme l’avocat des pauvres kurdes contraints au larcin qu’ils condamnent sans pitié.

Les mollahs avaient alors continué leur virage en annonçant un certain Nahavandian, ex-patron de la chambre de commerce de Téhéran, comme futur ministre de l’Économie pour insinuer une braderie de toutes les richesses iraniennes pour se lancer dans un marathon de marchandages en vue d’obtention des visas auprès des représentants des pays étrangers qui devaient arriver dès le lendemain pour la cérémonie de l’investiture de Rohani qui devait avoir lieu le surlendemain (samedi) à 17h au Parlement iranien.



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Vendredi | 04 Août 2017 | 13 Mordad 1396 | Dernier jour de la semaine dernière, les mollahs devaient multiplier les rencontres pour trouver des clients et des alliés. Mais leur marathon de 24 ou 36h a été sévèrement perturbé par le Koweït qui a insisté sur leur terrorisme par l’affirmation qu’ils avaient donné refuge dans leur ambassade à des terroristes islamistes iraniens (des agents des Pasdaran) reconnus hostiles à ce pays. Il y avait des rumeurs que le Koweït pouvait ordonner un assaut de l’ambassade donc déclarer la guerre au terrorisme des mollahs.

Les mollahs avaient livré alors leurs agents pour s’éviter de permettre le début d’une guerre globale anti-terroriste à leur encontre et pour reprendre le marathon de trahison et de marchandages. Mais ils n’avaient reçu aucune offre, ce qui n’était guère rassurant. L’absence de résultat et aussi leur trahison pouvaient déclencher des ruptures et des trahisons en chaîne.

Pour éviter un tsunami de ruptures, les mollahs avaient insisté lors de leur sermon de vendredi sur leur accession sanglante au pouvoir face au Shah qui avait évité toute effusion de sang pour insinuer que la rupture avec le régime ne pouvait pas permettre aux traîtres d’effacer leur passif et sauver leur tête.

En l’absence d’applaudissement après ce discours, ils avaient accentué les rencontres avec les étrangers alors présents en Iran pour trouver des terres d’accueil pour leur projet de fuite ou au moins pour se dire moins isolés et empêcher le collapsus de leur régime.

Mais ils n’avaient trouvé aucun allié. Ils avaient même été sévèrement sermonnés par le n°2 de la diplomatie anglais à propos de l’application de l’accord de Vienne, leur attitude en Syrie et enfin la détention injustifiée d’une Irano-Anglaise nommée Nazanin Zaghari-Ratcliffe détenue pour espionnage depuis deux ans dans leurs geôles.

Le m-AE de l’Europe, Mogherini, devait selon elle-même, arriver avec un discours semblable. Les mollahs ont compris qu’ils devaient changer de discours et d’attitude, pour lui plaire et bloquer ses critiques. Ils ont cessé de communiquer et de lancer leurs slogans politiquement incorrects.

Cette semaine, les mollahs et les chefs Pasdaran devaient se montrer aussi politiquement corrects et pacifistes que possible pour espérer un arrangement pour sauver leur peau ou du moins quelques soutiens pour retarder leur chute. Cela allait à l’encontre des attentes de leurs derniers fidèles. Ils pouvaient les perdre en chemin et s’effondrer. Pour éviter ce collapsus, ils devaient revenir à une attitude agressive chère à leurs collaborateurs insolvables qui ne peuvent bénéficier d’aucun deal. On avait donc une semaine de tensions, de zigzag et d’improvisations qui devait montrer qui domine le régime : ses dirigeants désespérés ou leurs collaborateurs encore plus désespérés. On devait aussi voir qui ou quoi entraînerait in fine son collapsus annoncé !

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Samedi | 05 Août 2017 | 14 Mordad 1396 | C’était la seconde journée de marathon des marchandages pour des visas d’exil avant l’investiture du second mandat de Rohani. Ce dernier conscient de la nervosité des derniers collaborateurs du régime, quel que soit le résultat de ses marchandages (succès pour une fuite des chefs ou échec pour tout le monde) avait mis Téhéran en congé. La bourse où s’exprime la panique de leurs collaborateurs désespérés était également mise en congé. Enfin Tehran Times, porte-parole anglophone du régime, avait été mis en congé pour éviter tout impair susceptible de faire rater les marchandages de pétrole presque gratuit contre visas !

IRAN, organe du gouvernement boiteux du clergé, était autorisé à paraître et annonçait que le gouvernement était pleinement dédié à résoudre les problèmes du peuple. Le gouvernement flattait le peuple et ses collaborateurs populaires qui lui ont tourné le dos pour éviter de les voir manifester pendant la visite de nombreux étrangers en Iran. Par ailleurs, par son amabilité, il espérait se donner ainsi une image démocratique loin de ses projets d’agitations régionales pour plaire à Mogherini et obtenir des propos aimables qui seraient susceptibles de faciliter les marchandages avec les pays européens et autres.

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Tehran Times, organe anglophone du clergé condamné à mort, était en congé pour éviter tout propos susceptible de faire rater l’apaisement avec l’Europe et les marchandages avec tous les invités présents.

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Abrar, l’organe des lieutenants orphelins du défunt parrain du régime Rafsandjani, était aussi mis en congé par ses animateurs. Le clan en difficulté de Rafsandjani voulait aider les mollahs pour bénéficier d’un éventuel arrangement entre ces derniers et leurs interlocuteurs étrangers.

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Javan, organe des cadres miliciens prêts à trahir le régime, avait mis en avant les promesses bienveillantes de Rohani en signalant qu’il n’avait pas réussi à résoudre la hausse infernale des prix de médicaments pour donner un cadre difficile à ces promesses et en faire un moyen pour le déstabiliser dès la fin de son marathon qui ne devait pas être une réussite.

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Rohani et les mollahs avaient donc une petite marge pour agir et ils devaient réussir leur coup. Leur moral a pris un coup par la faute d’absence de Hanyieh, le patron de Hamas et Nasrallah, celui du Hezbollah et d’autres gens du même genre qu’ils décrivent comme étant des amis. Il n’y avait également pas le roi de l’Oman, intermédiaire arabe du clan Brzezinski avec les mollahs ou encore des représentants importants de pays susceptibles de les accueillir comme le Cuba le Venezuela, la Bolivie etc.

Avant la rencontre prévue entre Mogherini et Zarif, Rohani et Ali Larijani (associés aux marchandages grâce à son ami Nahavandian, futur ministre de l’Économie du régime) ont multiplié les rencontres politiquement correctes axées sur leur attachement à la paix, la stabilité, le nucléaire pacifique, la lutte contre le terrorisme et la pollution pour montrer un régime résolument pacifiste et coopératif.

En cette matinée de dernière chance, les deux hommes ont rencontré des représentants de trois pays musulmans la Malaisie (qui fut leur banquière), l’Irak (où ils ont des miliciens), l’Afghanistan (où ils ont des terroristes), pour les inciter à se révolter contre l’Arabie Saoudite et les États-Unis.

Les deux hommes du régime ont aussi aussi rencontré les représentants de deux pays européens, l’Autriche et la Moldavie (l’un pro-russe et l’autre anti-russe) pour faire pression sur l’Europe et la Russie (qui essayent de s’approcher dans le sillage de l’accord est-Ouest entre Trump et Poutine).

Ils ont enfin rencontré les représentants des deux Corée ennemis pour forcer l’une ou l’autre à les aider ou encore pour mettre mal à l’aise les Chinois, les Russes et les Américains et pour les forcer à leur accorder un exil bien tranquille.

Mais cette stratégie de nuisance (derrière des jolies idées politiquement correctes) n’a pas été couronnée de succès, car Mogherini a sèchement insisté sur l’application rigoureuse de l’accord de Vienne c’est-à-dire selon la dernière attente des 5+1 avec une totale soumission du régime à d’éventuelles demandes d’inspection de ses bases militaires. Elle a aussi exigé une attitude coopérative à propos de la Syrie, c’est-à-dire le reste du cessez-le-feu imposé au sud de la Syrie.

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Le régime a censuré les propos échangés que l’ont pouvait trouver du côté européen. Le m-AE du régime Zarif n’a pas organisé de conférence de presse après la rencontre, de peur de révéler ces exigences allant dans le sens de Trump et de peur que son hôte évoque aussi la désastreuse, essayant de donner l’impression d’un certain apaisement puisque Mogherini était restée à Téhéran pour assister à la cérémonie de l’investiture de Rohani pour éviter que ce dernier ne se lance par désespoir dans une plus forte nuisance avec des frappes terroristes de la nébuleuse Haqqani (HQN).

Le marathon des marchandages des mollahs a fini peu avant 17 heures sans aucun résultat. La Russie, fâchée par leur ingérence en Moldavie, a aussi puni les mollahs en se montrant encore plus distante et refusant d’afficher son représentant à leur côté. Elle a aussi oublié les négociations de ventes d’armes dont l’objectif était de démontrer les conséquences négatives des sanctions à son encontre. Elle a dû juger que les mollahs pouvaient en profiter plus qu’elle même et la mettre dans une fâcherie durable avec Trump.

Enfin, les mollahs n’ont même pas eu des soutiens de la part des petits pays ciblés qui pouvaient en profiter, car tout le monde avait compris que les mollahs étaient trop pressés de trouver une issue et ne pouvaient en conséquence pas être des partenaires d’une nuisance durable.

Pour ceux du régime opposés aux mollahs et leur ouverture opportuniste au monde, le constat était que leur apaisement avait échoué. Pour les acteurs plus avertis du régime, le constat était plus dur, car sous l’apparence d’un apaisement aux intonations très politiquement correctes, ils étaient revenus à une politique de nuisance diplomatique renforcée sans réussir à faire pencher la balance en leur valeur !

La cérémonie de l’investiture a été un nouveau choc pour les mollahs dirigeants, car ils n’ont pas pu remplir le Parlement à cette occasion. Ils devaient y accueillir près 110 invités étrangers de 90 pays, 75 membres cléricaux de leur Sénat, les 11 membres du conseil des gardiens de la constitution, une quarantaine de membres du Conseil de Discernement de l’intérêt du régime, les grands ayatollahs du clergé, les députés (officiellement 290, mais réellement une quarantaine), une douzaine de chefs Pasdaran, autant de gens de la direction du pouvoir judiciaire, et enfin, les anciens et les nouveaux ministres.

Le Parlement devait ainsi recueillir soit au moins 350 personnes dans son enceinte au niveau du sol, mais la salle était à peine remplie à 30% ! La majorité des mollahs du Sénat du régime et ses diverses institutions dont la milice était absente, dégoûté par l’échec des marchandages et des chantages de l’équipe dirigeante.

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On a également vu peu de parlementaires du régime, la quarantaine encore présente aux côtés des mollahs qui après plusieurs de conflit se sont alignés sur eux en échange d’une forte augmentation de leurs salaires et un droit de regard (une prime d’intéressement) sur les contrats pétroliers. Quelques-uns d’entre eux étaient présents. Ils ont interpelé Federica Mogherini pour des photos de groupe afin de détendre l’atmosphère pesante de cette cérémonie ratée après plusieurs heures de chantages inconvenantes et donner une image plaisante à la cérémonie dans l’espoir que leur hôte européen se montre plus indulgent à leur égard ou encore à l’égard du régime. Ils jouaient pour eux-mêmes et aussi un peu pour les mollahs pour améliorer leur place au sein de leur régime. Mogherini s’est laissée prendre en photo et ainsi a redonné un peu d’espoir aux mollahs !

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Après cet effort des derniers députés au service du régime, Ali et Sadegh Larijani, respectivement chef du pouvoir législatif et chef du pouvoir judiciaire, ont officiellement commencé la cérémonie devant les invités et en particulier Mogherini en continuant la posture politiquement correcte en espérant la création d’un gouvernement au service du peuple. Puis, Rohani a pris la parole. Il a parlé de l’anniversaire de la révolution constitutionnaliste de 1906 en ce jour sous la direction du clergé (inféodé aux Anglais) pour donner une légitimité historique au rôle du clergé et au régime. Il a promis plein de bonnes choses comme la liberté, la joie de vivre et le progrès pour les Iraniens. Puis concernant sa politique extérieure, il s’est dit partisan d’une politique pacifique, équilibrée & bienveillante en s’appuyant sur la coopération des chefs Pasdaran et du Parlement !

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Cela n’avait pas de sens. Il s’agissait seulement de plaire à tout le monde au sein du régime et aussi signaliser l’adhésion des chefs Pasdaran aux choix du gouvernement, quels qu’ils soient pour continuer la ligne du politiquement correct et de chantage autant de temps que nécessaire !

Rohani a terminé son discours en affirmant que le temps des menaces militaires et des sanctions (américaines et européennes) était révolu et qu’on pouvait tout résoudre par la négociation (leurs marchandages associés à leur chantage permanent). Mais il a dit qu’il ne comptait pas sur les novices en politiques (Trump) et voulait négocier avec les gens expérimentés, évoquant ainsi implicitement les gens du réseau Brzezinski aux États-Unis et à travers le monde comme Mogherini elle-même. En résumé, les mollahs refusaient la réalité d’une coalition mondiale à leur encontre et faisaient du pied à ses ennemis et leur demander de l’aider à l’éclater en échange de beaux contrats bien avantageux leur offrant toutes les richesses du pays.

Cette offre de négociations sans fin rappelait les manœuvres dilatoires du régime (dans les années 90) pour gagner du temps et diviser ses adversaires. Les mollahs acculés par les échecs et leur incapacité à riposter étaient revenus à leur ligne de base qui était indissociable d’un chantage permanent à la déstabilisation régionale et pouvait se voir compléter par la politique tordue menée depuis deux jours pour tous les conflits du monde. Cette perspective de nuisance globalisée des mollahs-bonimenteurs n’a évidemment pas adouci la position des invités, dont Mogherini. Cette dernière a quitté l’Iran sans perdre davantage son temps.

Le groupe Brzezinski, actuellement divisé après la reconnaissance des mollahs comme les nouveaux alliés de Daesh ne pouvaient aussi sauter sur leur offre. Les autres pays ont aussi préféré finir avec les mollahs et leurs chantages qui devaient rendre impossible la résolution de leur conflit avec les autres pays.

Ce choix de continuer les marchandages ne pouvait également pas plaire aux partisans d’une ligne forte, car il n’y avait aucune référence à une riposte et par ailleurs, le régime avait déjà perdu la guerre des sanctions avec cette politique alors que le monde politique était déjà divisé et bien désuni comme actuellement contre l’islamisme et les Brzezinskistes qui le lui avaient imposé. On devait donc s’attendre à une journée de panique à la bourse dès sa réouverture dimanche, 2nd jour de la semaine en Iran.

En résumé, les mollahs et leurs complices avaient raté leur marathon pour arriver à un arrangement pour fuir le pays, ils avaient déçu leurs alliés complices et leurs adversaires, ils étaient revenus à une politique très agressive, mais sans parvenir à faire pencher la balance en leur valeur ! Ils pouvaient perdre des alliés et sombrer dans une crise sans précédente.

Rohani a alors organisé une conférence de presse pour répéter sa position et plaider implicitement pour cette politique de chantage, pour plaire aux mécontents du régime et intimider les invités encore présents, mais aucun n’a parlé en faveur d’un deal avec le régime ou un soutien en sa faveur.

Les pays musulmans ont même marqué leur hostilité aux mollahs, agitateurs et diviseurs, en lui ordonnant via l’OCI de ne guère s’opposer à l’enquête sur leur attaque terroriste contre l’ambassade et le consulat saoudien en Iran en janvier 2016. Les mollahs ont simplement censuré l’avertissement qui montrait leur isolement et l’échec de leurs menaces molles, donc de la ligne tordue qu’ils proposaient de suivre pour leur salut et celui de leurs complices désespérés.

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Dimanche | 06 Août 2017 | 15 Mordad 1396 | Au lendemain de la déroute de la nouvelle diplomatie du régime, IRAN, organe du gouvernement boiteux du clergé, rappelait les promesses de Rohani (Liberté, Sécurité et Progrès) dans l’espoir de raisonner les mécontents du régime et plaire à ses amis déçus par l’absence de résultat de ses promesses et ses chantages de la veille.

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Tehran Times, organe anglophone du clergé condamné à mort, avait mis en avant le discours tordu de Rohani et il évoquait aussi d’un investissement sud coréen de 1,6 milliards de dollars pour la rénovation d’une raffinerie iranienne pour donner un coup de pouce à son projet de pression sur Trump par des conflits avec ses alliés.

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En fait, il n’y avait pas de quoi provoquer une brouille avec Washington, car les mollahs n’y gagnaient pas 1,6 MM$, mais allaient en payer cette somme aux Coréens, dont une partie, en nature pour la rénovation de la Raffinerie de Tabriz fondée par le Shah en 1976.

Abrar, l’organe des lieutenants orphelins du défunt parrain du régime Rafsandjani, avait choisi une ligne neutre quoiqu’un peu défavorable aux mollahs et leur pion, Rohani, en affirmant que le marché attendait la formation de son cabinet. Ils attendaient voir la tendance après leur échec pour se positionner.

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Javan, organe des cadres miliciens prêts à trahir le régime, avait comme la veille souligné les promesses faites par Rohani pour le coincer dans son discours et le déstabiliser grâce à l’absence très prévisible de résultat bénéfique au peuple dans ses projets.

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Hors Iran, le journal anglais Aawsat annonçait que le royaume de Bahrein accusait encore les mollahs d’ingérence terroriste dans son pays.

Sur la chaine américaine et grand public de MSNBC, l’administration Trump avait profité de la déroute des mollahs et leur condamnation par l’OCI pour les désigner via Mac Master, son secrétaire à la sécurité, comme les principaux facteurs de la déstabilisation de la région et aussi de leur accord sur le nucléaire. Enfin, Bloomberg parlait de nouvelles sanctions à venir en rappelant qu’elles seraient soutenues par les autres grandes puissances, car par exemple le géant pétrolier BP avait depuis quelque temps annoncé qu’il renonçait à tout investissement en Iran. L’annonce expliquait la déprime des mollahs et la panique de leurs associés, les encourageant à demeurer dans les mêmes états.

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Les mollahs craignant l’effondrement de leur bourse ont donné de l’espoir à leurs complices mécontents en annonçant de nombreuses nouvelles rencontres avec de nombreux invités qui étaient encore restés à Téhéran donc les Allemands, les Italiens, les Espagnoles et les Chinois qui avaient été de très bons partenaires pour le régime dans les années passées.

Mais il n’y eut aucun résultat positif à l’issue de ces rencontres. Les Allemands étaient restés pour ordonner aux mollahs d’appliquer l’accord de Vienne, afin que leurs deux pays puissent rester impliqués en Iran et puissent donner leur avis sur son avenir. Les Italiens étaient restés pour annoncer le report de la date d’exécution des projets signés avec les mollahs sous la houlette de l’Amérique de Brzezinski. Les Espagnols étaient restés sur l’invitation des mollahs et ont mis à leur espoir en retardant les visites indispensables à ce genre de visites.

Les mollahs conscients de l’impact négatif de ces rencontres les avaient précédées de près de 300 milliards de dollars d’injections de fonds en faveur de leurs associés économiques inquiets. Ils avaient ainsi boosté l’indice boursier qui est l’indice de confiance à la viabilité du régime et avait aussi baissé le dollar de 10 tomans pour orienter plutôt les inquiets vers le marché des divises pour éviter une baisse de l’indice boursier.

Les mécontents avaient cessé de vendre après ces cadeaux en attendant la rencontre avec les Chinois sur un fond de malaise avec la Corée du nord. Mais elle n’a rien donné et en plus les Chinois se sont payé le luxe de se moquer des progrès annoncés par Rohani !

Le gouvernement a censuré tous les détails de ces rencontres ratées pour éviter la crise qu’il avait contournée grâce à ses cadeaux à ses associés économiques désespérés. Mais l’absence de résultat surtout de la part des Chinois avait mis la bourse en état de panique peu avant sa fermeture, faisant diminuer la hausse artificielle de l’indice. In fine, la bourse a fermé avec un indice en hausse de 116 points (au lieu de 200 points) et la courbe avait fini en zigzag puis en baisse. Les pertes en injection de fonds et en achats à perte des actions proposées s’élevaient à 311 milliards de tomans pour les mollahs donnant accès à 84 à 95 millions de dollars (selon le taux de cette devise dans les banques du régime ou sur la place publique).

La panique tardive signalait un nouvel espoir trahi pour ceux du régime et laissait entrevoir la persistance de la crise dans les jours à venir. Le régime a opté pour la diversion en attaquant les députés qui pour le sauver avaient tenté de détendre Mogherini en lui demandant des selfies !

Ali Larijani a craint que cette diversion ne soit pas suffisante et la panique s’amplifie et entraîne des conséquences négatives de son clan et pour le clergé. Il a chargé l’inspection générale du régime qui est sous son autorité à nier l’existence de corruption au sein du régime et a clos l’enquête sur les bi-nationaux pour préserver son ami et pion Nahavandian !

Les chefs Pasdaran devaient alors affirmer leur puissance pour aider les mollahs, mais ils n’ont rien fait et ont même réduit leur risque d’intervention en posant comme condition une forte attaque des États-Unis et ont ainsi démontré qu’ils ne voyaient pas leur avenir du côté du régime, mais du côté de ses ennemis. La panique financière avait provoqué une grosse crise de fidélité au régime !

Selon des informations parues plus tard, au même moment, il y avait eu une nouvelle agression anti-régime en raison d’une fusillade mortelle dans une base militaire du régime. On pouvait supposer une confrontation entre un ou des soldats à un groupe d’officiers. Selon la BBC, le nombre des morts s’élevait à 8 personnes ou officiers, mais selon Spoutnik, il y avait eu 12 officiers tués. Pour nous, en raison de l’improbabilité de la présence d’autant de hauts gradés sur un champ d’entraînement de tirs, il ne s’agissait pas d’une action mortelle due à un soldat, mais d’une confrontation entre deux groupes d’officiers !

En raison de la passivité des chefs Pasdaran après la fusillade dans l’une de leurs bases entre leurs officiers, il y avait une forte potentielle de crise interne. Les mollahs qui se sentaient menacés ont alors repris les marchandages avec des pays africains en crise en leur promettant des investissements. Ils ont aussi démarché les Libanais pour se rapprocher du Hezbollah et leur apathie et la passivité des chefs Pasdaran après la fusillade dans l’une de leurs bases entre leurs officiers. Les chefs Pasdaran ont alors évoqué un incident dû à un fusil défaillant et un soldat sous pression pour minimiser les risques et nier la fragilité de leur milice et celle du régime.

Puis, ils ont annoncé une attaque réussie contre une cellule contre-révolutionnaire et la mort de 4 de ses membres dans le Nord-ouest iranien pour affirmer leur puissance et rassurer les éléments encore fidèles au régime pour éviter qu’ils ne paniquent ou qu’ils ne trahissent le régime à leur tour. Mais le récit était flou et il n’y avait aucune photo de ce succès. Chacun a compris qu’il s’agissait d’une fausse nouvelle pour nier la fragilisation de la milice et du régime pour éviter leur collapsus. On pouvait contraindre une plus forte crise lundi !

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Lundi | 07 Août 2017 | 16 Mordad 1396 | IRAN, organe du gouvernement boiteux du clergé, avait mis en avant des révélations du directeur de la banque centrale iranienne contre les compagnies de crédit alors qu’elles étaient créées sous sa propre autorité ! Le gouvernement cherchait à occuper ses complices financiers mécontents et les éloigner de la bourse pour y éviter une grosse crise et la chute de l’indice bousier, l’indice de confiance des agents du régime en sa viabilité.

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Tehran Times, organe anglophone du clergé condamné à mort, avait mis en avant des récits très positifs des rencontres de la veille de Rohani en espérant duper les grandes puissances ! Ce choix démontrait son attachement à sa politique de nuisance globale malgré les échecs répétitifs et déprimants de cet ambitieux plan destiné à le sauver. Son insistance montrait qu’il n’avait rien d’autre pour remplacer ce plan raté. Son insistance sur la poursuite d’un plan raté pouvait provoquer la crise qu’il devait éviter.

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Abrar, l’organe des lieutenants orphelins du défunt parrain du régime Rafsandjani, avait mis en avant la fausse affaire des Selfie pour occuper les gens et aider les mollahs à cacher leurs échecs. Les lieutenants orphelins du défunt parrain du régime Rafsandjani espéraient ainsi se rapprocher du clergé qui est de plus en plus seul pour profiter d’un éventuel arrangement à leur côté. Leur choix de demeurer avec les mollahs très en difficultés montrait qu’ils étaient certains de finir pendus en cas d’un changement de régime. Leur lucidité sur leur fin sanglante annonçait une forte crise de panique en ce jour à la bourse.

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Javan, organe des cadres miliciens prêts à trahir le régime, avait mis en avant cette fausse affaire en se moquant des gens tardivement offusqués par les selfies pour ramener les gens à la réalité autrement plus pesante du régime et amplifier leur panique.

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Hors Iran, les médias internationaux avaient une très mauvaise nouvelle pour les mollahs et leurs associés : Mogherini était en réunion avec ses homologues américain et russe, Tillerson et Lavrov, en marge de la conférence annuelle d’ASEAN pour parler des crises en cours, c’est-à-dire des mollahs qui voulaient amplifier les crises en cours dans leurs seuls intérêts. On pouvait se douter qu’ils n’y étaient pour faire des selfies mais pour s’unir et contrer le régime qui menaçait leurs intérêts. On avait une conférence de Guadeloupe bis en référence à la rencontre des présidents américain et européens contre le Shah !

L’info a été censurée par les mollahs, mais les cadres miliciens ont confirmé leur hostilité en la publiant sur le site de l’agence FARS, le site d’info le plus lu en Iran !

La bourse s’est effondrée dès son ouverture. Le gouvernement a alors renoncé à ses injections habituelles de fonds. La seule explication possible était qui avait peur d’alimenter leur terreur, d’amplifier la crise et y perdre au-delà des limites du raisonnable. Il a fait le choix d’acheter comme d’habitude les actions proposées à la vente pour permettre aux gens de décharger leur panique tout en rassurant qu’il avait la possibilité et la capacité de les payer malgré ses difficultés apparentes.

Dans le même temps, le m-AE Zarif a organisé une rencontre avec plusieurs journalistes à l’occasion de la journée de journaliste qui devait avoir lieu le lendemain pour insister sur la force du régime. Il a insisté sur la force du régime à chaque fois que les journalistes avaient été ses messagers et pleinement de son côté. Il entendait les inciter à contrer leurs collègues de Javan et du site Fars ou encore les convaincre de publier des articles en sa faveur, mais il n’eut aucun soutien de la part des journalistes officiellement fidèles qu’il avait sollicités !

Il a alors insisté via son porte-parole sur le refus de nouvelles négociations avec les 5+1 sur l’accord de Vienne pour dire qu’ils ne pouvaient pas le forcer à se soumettre à leurs exigences. En se focalisant sur cet accord-cadre, il voulait en fait limiter l’action des 5+1 et de les enfermer dans un système figé afin de contrer leur projet de virer le régime ! Il s’adressait donc aux gens désespérés du régime et non aux 5+1 !

Les chefs Pasdaran lui ont apporté leur soutien en s’opposant aux injections de leurs bases militaires pour rester dans le cadre figés de l’accord de Vienne alors que cet accord destiné à assurer la stabilité de la région était vu presque comme obsolète après leur effort pour agiter le monde entier dans leurs seuls intérêts.

On avait un régime qui niait ses erreurs et leurs conséquences et de plus un régime dont les officiers se faisaient la guerre, la bourse est restée en crise et a fini avec 300 milliards de pertes par la faute de sa politique risquée d’achats des actions proposées. Ainsi, malgré les apparences, le gouvernement avait un succès relatif, mais il devait cependant trouver un moyen de rebondir pour ne pas se retrouver dans un enchainement infernal d’achats de plus en plus d’actions sans intérêts pour rassurer ses paniqués en raison de son incapacité à trouver une action forte contre ses nombreux ennemis !

Le gouvernement a alors pris la décision inattendue de signer un très grand contrat avec la firme Renault et de valider le contrat avec Total pour impliquer la France à ses côtés et opposer son président à Trump ! Mais il n’a eu aucun soutien de Macron, car le régime ignorait que le président français était en guerre avec le patron de Renault et ce dernier avait signé le contrat pour le contrarier !

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Dépités par cette erreur, les mollahs ont triplé les chiffres de production évoqués par Renault (passant de 200,000 véhicules Dacia dans 3 ans en 2020 ans à 600,000 modèles de Renault à la même date) pour donner une valeur plus forte à l’accord et forcer les Français à les défendre, mais ils n’ont rien obtenu par ce mensonge sans valeur.

Après plusieurs heures d’attente, ils ont renoué avec le terrorisme par un attentat de HQN via un camion-citerne de carburant à proximité de la frontière entre l’Afghanistan et le Pakistan pour rappeler leur nuisance dans cette région du monde. En parallèle, ils ont annoncé l’arrestation de 27 membres de Daesh pour se dire victime du terrorisme. Personne n’a souligné leur rôle même en secret afin qu’ils ne puissent pas se poser en arbitre des conflits de cette région. Ils ont fini la semaine accablés de sanctions et d’échecs, incapables de faire pencher la balance en leur faveur. Condamnés à vivre une nouvelle crise et de voir diminuer leur maigre réserve vitale de devises.

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Mardi | 08 Août 2017 | 17 Mordad 1396 | IRAN, organe du gouvernement boiteux du clergé, et Tehran Times, organe anglophone du clergé condamné à mort, avaient mis en avant le contrat en joint-venture avec Renault comme un contrat stratégique historique pour faire croire que le régime avait une chance de survivre alors qu’il n’en était rien !

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Mais Abrar, l’organe des lieutenants orphelins du défunt parrain du régime Rafsandjani, contredisait cette promesse en affirmant que le projet n’était pas viable, car les deux partenaires iraniens du joint-venture à savoir IDRO, l’agence du développement industriel iranien actionnaire à 20% et la compagnie Nasseh, normalement chargée de la distribution des automobiles Renault en Iran, s’étaient engagés à produire près de 60% des pièces détachées des deux modèles Dacia que Renault devait monter en Iran alors qu’ils n’avaient aucune capacité technologique pour les concevoir ni les usines pour les fabriquer.

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Javan, organe des cadres miliciens prêts à trahir le régime, contredisait également les mollahs et leur gouvernement en faisant savoir que le contrat était un accord préliminaire d’une durée d’un an en raison des lacunes du côté iranien et la précipitation qui avait amené le régime à mettre de côté les discussions nécessaires pour assurer les fonds engagés par Renault en cas du blocage du contrat par l’administration Trump. La firme Renault pouvait exiger les 660 millions d’euros qu’elle avait engagés même si son patron pressé d’en découdre avec Macron avant que la loi qu’il avait mise en place comme ministre de l’Économie pour l’empêcher de s’octroyer un très grand salaire ne deviennent effective en 2018 et était de facto théoriquement responsable des pertes à venir.

Par ailleurs, Javan, révélait que ce contrat vite monté pour mettre sous pression Macron et l’éloigner de Trump, mais qui n’avait pas réussi cet objectif et pouvait exposer le régime à de grosses pertes, n’avait aucun intérêt pour le peuple, car le prix de vente était fixé au double des prix des modèles de Renault dans la région parce que cette société et le régime voulaient chacun réaliser des bénéfices sur ces productions. Au final, le contrat annoncé comme un outil stratégique contre Trump était un contrat frime qui n’apportait rien au régime !

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Ces révélations sur la non-viabilité technologique, juridique et commerciale du contrat devaient en principe amplifier la panique des collaborateurs économiques ou politiques du régime. Le gouvernement a vite injecté des fonds de manière saccadée pour simuler une reprise, désorienter et retarder les paniquer, afin de perdre moins que d’habitude (dans les injections et les achats) et enfin pour booster l’indice. Mais aussitôt cette manœuvre terminée, l’indice s’est mis à baisser, car les gens désespérés par le coup fumeux du contrat avec Renault vendaient leurs actions. Le gouvernement a alors augmenté le nombre des entreprises privées de vente normale (c.-à-d. sans perte de prix) et a aussi baissé le taux du dollar au Bazar pour inciter les gens à quitter la bourse et d’aller vers ses cambistes avant de se lancer d’une nouvelle série d’injections de fonds de manière saccadée.

En parallèle, les mollahs et les chefs Pasdaran se sont lancé dans des éloges sans fin des journalistes, au prétexte de cette journée qui leur était dédiée, pour qu’ils restent de leur côté. Mais les deux pôles du pouvoir du régime n’ont remarqué aucun élan de solidarité pour défendre le contrat avec Renault ou plus exactement avec Carlos Ghosn !

Ali Larijani a alors tenté d’aider les mollahs en rejoignant la diversion à propos des selfies avec les quelques députés qui lui sont proches ! Mais l’indice boursier était à nouveau en chute libre.

Rohani a alors rassuré les paniqués qu’il arrêtait la signature de contrats bénéfiques aux étrangers en publiant une liste de futurs ministrables, composant un cabinet politiquement neutre, sans y inclure Nahavandian, qui devait se charger de brader toutes les richesses iraniennes. Le gouvernement a mis en vedette le milicien Hatami comme futur ministre de la Défense en affirmant qu’il avait aussi rendu visite le matin même aux Parlementaires pour insister sur les progrès des capacités militaires du régime sous son prédécesseur et la poursuite de la même dynamique dans les 4 années à venir.

Le gouvernement a d’ailleurs annoncé que tous ses futurs ministrables avaient publié leur programme sur son site. Le programme du nouveau ministre de la Défense faisait 16 pages, celui du m-AE Zarif faisait 30 pages, mais presque 29 pages étaient dédiées à ses études, son passé et l’embellissement de ses échecs au cours des 4 dernières années. La chute de la bourse qui avait été ralentie après l’éviction de Nahavandian s’est accélérée à nouveau après l’annonce de ses programmes bidon pour les 4 années à venir ! Mais le gouvernement a lancé une nouvelle série d’injections de fonds saccadées au cours du dernier quart heure de la séance boursière et a pu éviter un indice en baisse par rapport à la veille en terminant à +28 points en misant à peine plus que la veille soit seulement 323 milliards de tomans (soit 85 à 98 millions de dollars).

En résumé, les mollahs avaient été pénalisés par leurs collaborateurs pour leur contrat bidon comme seule réponse à leur isolement et leur fragilisation. Ils avaient tenté de les duper par un changement de cabinet et des manoeuvres financières sans réussir à les rassurer et mettre fin à leur panique. Ils pouvaient être certains qu’ils auraient droit à une plus grande crise dans 24 heures, mercredi, lors de la dernière journée boursière de la semaine.

Les mollahs et les chefs Pasdaran unis dans le projet de chantage pour assurer leur survie ont envoyé un drone de surveillance vers le porte-avion Nimitz dans une proximité menaçante pour ses F18 pour engendrer une réaction forte potentiellement susceptible de provoquer une guerre avec Washington dans une zone sensible pour intimider les pays producteurs de pétrole dans cette zone ainsi que leurs clients européens et les forcer tous à les soutenir et à tourner le dos à Trump !

Mais les marines américains ont gardé leur sans froid et n’ont pas réagi comme la semaine dernière et les mollahs et leurs chefs miliciens n’ont pas osé aller plus loin en sacrifiant leur drone dans une approche kamikaze. Ils n’ont même pas osé parler de ce projet de provocation auto-avortée qui soulignait leur crainte de défier vraiment les Américains.

En parallèle, par peur que l’administration Trump en parle ou en profite pour accabler leur régime davantage, les mollahs ont fui la réalité de leur faiblesse et de leur isolement en affirmant par l’intermédiaire de leur m-AE qu’ils se portaient très bien après la belle participation étrangère à leur cérémonie de validation de leur président Rohani.

Par ailleurs, les mollahs ont mis en avant le directeur de leur programme nucléaire, Salehi, sur une chaîne arabophone pour nier la remise en cause de l’accord de Vienne en raison de leur agitation. Ils se sont dits fidèles à cet accord même si Trump décidait de le quitter. Ils ont minimisé ce départ en affirmant que l’accord avait 7 signataires (5+1+Iran) et pouvait très bien survivre dans une configuration de 7-1 !

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Les mollahs déliraient littéralement, s’inventant un monde parallèle pour nier leurs nombreux échecs depuis le début de la semaine. Il était clair que cette fuite de la réalité ne pouvait les préserver d’une autre crise. Ils ne pouvaient également pas limiter la casse en dupant encore les paniqués par la technique des injections de fonds saccadées !

Leur horizon s’est assombri encore, car l’ex-candidat républicain Ted Cruz a accusé de régime de terrorisme et de prise d’otages en dénonçant la détention arbitraire de nombreux Américains en Iran et en précisant qu’il travaillait sur des sanctions pour obtenir leur libération sans aucune contre-partie pour les mollahs !

Après cette annonce qui reliait les mollahs à leur prise d’otages des diplomates américains et devait ruiner toute chance d’un arrangement avec qui que ce soit aux États-Unis, on a assisté à une nouvelle rupture remarquable au sein du régime : l’ex-député Bahonar, ex-meilleur conseiller d’Ali Larijani, a pris la parole dans une télévision des cadres miliciens pour faire l’éloge de l’économie sous le Shah, qui avait une croissance à deux chiffres et une inflation bien inférieure au ce qu’une telle croissance suppose avant révéler que ce régime n’avait jamais eu plus de 3% de croissance depuis cette date et que cette croissance était nulle comparée à celle d’avant en raison de l’augmentation du nombre de la population et d’une inflation de 22% à 44% selon les années.

Bahonar a précisé que le régime avait toujours trafiqué ses chiffres et utilisé des méthodes de calculs tordues pour cacher ses échecs et si on se fier aux vrais chiffres et des méthodes comptables régulières presque toutes ses banques étaient en réalité déficitaires et en faillite !

Bahonar ne pouvait mieux inciter les gens à retirer leur argent des banques avant les mollahs ruinés par leurs larcins et leur mauvaise gestion s’enfuient avec ces fonds !

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Mercredi | 09 Août 2017 | 18 Mordad 1396 | IRAN, organe du gouvernement boiteux du clergé, et Tehran Times, organe anglophone du clergé condamné à mort, avait mis en avant le nouveau cabinet neutre pour dire qu’ils n’allaient pas jouer l’ouverture pour sauver leur peau sans se soucier des éléments insolvables du régime qui l’ont toujours servi. Il n’y avait rien de nouveau, car toutes improvisations pouvaient aggraver la panique et empêcher les mollahs et leur gouvernement de rassurer les gens désespérés par leurs échecs et les révélations de Bahonar ! Les mollahs et leur gouvernement devaient aussi continuer à éviter toute improvisation en cette journée pour cacher leur difficulté à gouverner, éviter de consolider leur image de régime indécis.

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Abrar, l’organe des lieutenants orphelins du défunt parrain du régime Rafsandjani, avait mis en avant la fausse affaire des selfies pour aider les dirigeants sans prendre ouvertement leur partie, car au cas où ils ne réussiraient pas à s’imposer à ses ennemis.

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En revanche, Javan, organe des cadres miliciens prêts à trahir le régime, avait mis en avant les propos hallucinants de Salehi et l’invention des 7-1 pour montrer la dépendance du régime aux pays étrangers et souligner la peur des mollahs et de leur pion de résister à leurs assauts.

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Les mollahs et les chefs Pasdaran et le clan Rafsandjani se sont donnés la main pour annoncer la conférence annuelle des procureurs religieux et miliciens afin de souligner leur capacité à faire arrêter et malmener leurs compagnons agités et paniqués pour s’éviter une nouvelle journée de crise voire une crise plus grave. Mais la mobilisation a été nulle et il a prouvé la faillite du régime.

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Les Larijani ont alors tenté de duper leurs camarades paniqués pour leur faire oublier la rencontre en marge d’Asean en annonçant que le régime était sur le point d’adhérer à cette alliance ! Leurs collaborateurs de la commission des AE du Parlement ont aussi annoncé d’excellentes relations avec le Hamas. Ils ont fini leur show en évoquant la finalisation d’une loi pour riposter aux hostilités de Trump.

En parallèle, le gouvernement des mollahs a débuté cette dernière journée d’activité à la bourse par un flot saccadé, mais incessant d’injections de fonds pour faire monter l’indice à un niveau très rassurant. La bourse a clôturé sa dernière séance avec 266 points de hausse grâce à 1241 milliards de tomans d’injections de fonds ou 325 à 375 millions dollars dans les poches de ses nantis paniqués et divers collaborateurs politiques et affairistes qui pouvaient être tentés par la fuite pour qu’ils restent avec le régime !

Après ce cadeau hors du commun de Rohani aux petits et gros poissons du régime, il a annoncé qu’il se rendrait le mardi suivant au Parlement pour obtenir un vote de confiance hors du commun pour son cabinet. Les Parlementaires affairistes qui avaient profité de son cadeau financier devaient lui accorder leur confiance pour avoir d’autres cadeaux et lui pouvait éviter de perdre ses derniers compagnons par la faute de ses échecs.

Dans l’après-midi, on n’a pas vu un tsunami d’éloges en faveur du cabinet composé par Rohani et on a compris que ses choix n’intéressaient personne, car ils étaient destinés à rassurer les inquiétudes internes et ne supposait rien qui puisse sauver le régime ! On constatait la même attitude du côté des Parlementaires du régime qui avaient pourtant aidé Rohani. Certains dans ce petit groupe se disaient aussi déçus par les choix de Rohani, mais sans expliquer pourquoi ou proposer une des solutions. Ils lui faisaient en fait la tête dans l’espoir d’obtenir d’autres cadeaux pour valider ses choix inintéressants.

Rohani ne pouvait gronder ces parlementaires sans provoquer leur colère et plus de résistance de leur part. Encore une fois, Rohani avait échoué et il exposait le régime à des dépenses inattendues sans savoir comment arrêter les dégâts ! Rohani dépité par la rapacité de ses alliés et ses adversaires a cessé de communiquer et a demandé à ses futurs ministrables d’en faire autant pour éviter des débats et des polémiques hostiles à leur encontre.

Dans la nuit, la Russie, fâchée par l’ingérence des mollahs en Moldavie, s’est encore vengée d’eux en affirmant que l’administration Trump s’opposait à la vente des avions civils russes SuperJet à leur régime en raison d’existence des nombreuses pièces électroniques d’origine américaine dans cet avion. Nous avions déjà signalé cela au moment de l’accord pour préciser que les Russes avaient signé le contrat pour perturber les plans de chantage commercial des mollahs avec Airbus, mais n’avaient pas l’intention de vendre en raison de l’impossibilité du contrat. Ils précisaient d’ailleurs qu’ils pouvaient produire les pièces électroniques eux-mêmes, mais ils étaient certains que les mollahs n’avaient pas le temps d’attendre !

Les Russes annulaient donc un contrat qu’ils ne pouvaient pas honorer en insultant au passage les mollahs ! Ils soulignaient aussi l’incapacité technologique des mollahs à produire des pièces technologiques pour souligner leur dépendance à tout le monde et aussi pour se moquer leur contrat mal ficelé avec Renault. Ils ont fini leur punition en réponse à l’ingérence des mollahs en Moldavie en parlant des achats d’un hélicoptère très rudimentaire par les mollahs pour démontrer que leur récente annonce de coopération technologique était une pure propagande et ces derniers n’avaient aucun moyen fiable pour se sauver !

Les mollahs n’ont pas répondu pour éviter de mettre en valeur leur isolement et leur impuissance espérant trouver un moyen pour rebondir ou une nouvelle propagande pour éviter de couler et continuer leur fuite en avant.

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Jeudi | 10 Août 2017 | 19 Mordad 1396 | IRAN, organe du gouvernement boiteux du clergé, annonçait 3 femmes ministres dans le futur cabinet. Mais c’était encore une propagande, car comme toujours elles étaient présentes à des postes secondaires. Au-delà de ce détail, l’annonce était une diversion politiquement correcte pour éviter d’évoquer un vrai problème rencontré par Rohani soit l’incapacité d’obtenir une très forte confiance à son cabinet.

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Tehran Times, organe anglophone du clergé condamné à mort, évoquait le tourisme médical en Iran ! On avait encore une diversion pour éviter d’évoquer les problèmes engendrés par Rohani... Le clergé était donc contrarié par le bilan très négatif de son pion depuis sa réélection.

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Abrar, l’organe des lieutenants orphelins du défunt parrain du régime Rafsandjani, signalait que le cabinet en difficulté de Rohani n’avait pas de ministre des Sciences, car la personne désignée avait refusé à la dernière minute, en jugeant qu’il n’y gagnerait rien. Les lieutenants orphelins du défunt parrain du régime Rafsandjani prenait enfin un peu leur distance avec Rohani et son gouvernement, car ils ne semblaient guère capables de gouverner le pays.

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Javan, organe des cadres miliciens prêts à trahir le régime, se moquait du nouveau cabinet en affirmant que sa première décision avant même sa validation avait été d’autoriser des importations d’oeufs en Iran aux dépens des producteurs iraniens. Les cadres miliciens prêts à trahir le régime, insistaient sur ces œufs pour montrer l’absence d’intérêt de nouveaux ministrables pour le pays et ses problèmes pour les entraîner dans un débat casse-gueule .

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Aussitôt, Rohani s’est mis en branle pour obtenir des soutiens à son cabinet. Seulement deux députés ont mollement soutenu ses choix. Ce qui était bien insuffisant pour Rohani.

Les autres députés ne disaient rien. Les réformateurs (affairistes politiquement corrects) qui avaient espéré dominer le cabinet et présider le virage politiquement correct du régime le critiquaient vertement en se montrant soudain très féministes. Rohani a fui les médias. Le clergé dépité par ce nouvel échec de son champion a également cessé de communiquer.

En cette mauvaise matinée pour Rohani, de fortes pluies ont été signalées dans 5 régions du nord d’Iran de Mazandaran à Khorassan avec le risque de très fortes crues susceptibles de provoquer beaucoup de dégâts et des dizaines de morts. Rohani a occulté ce problème en ordonnant le black out sur le sujet, car il avait déjà rencontré ce problème les années passées, mais n’avait apparemment pas fait les travaux nécessaires et mis en place les mécanismes de secours qu’il avait promis.

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Le clergé a eu peur de l’attitude irresponsable de son pion. En l’absence des secours, il pouvait appeler à une mobilisation, mais étant donné l’absence d’une telle possibilité en raison de l’impopularité du régime, il s’est seulement protégé en fin de l’après-midi -au moment du début des crues destructrices dans le nord du pays- en annonçant une belle rencontre récemment entre le Guide et les familles des miliciens morts en martyrs en Syrie pour la défense du régime, afin d’insinuer qu’il avait le soutien des gens refusant tout changement. Mais son affirmation n’était accompagnée d’aucune photo et on pouvait supposer que l’annonce était juste de la propagande.

Les députés ont été déçus que le clergé, si isolé et abandonné par ses soutiens habituels, ne vienne pas vers eux, dans un moment critique. Ils ont annoncé qu’ils voteraient leur loi de sanctions anti-américaines dimanche, laissant deux jours de réflexion aux mollahs pour les inclure dans leur équation !

Les cadres miliciens qui doivent renverser le régime pour se rapprocher du peuple et sauver ainsi leur peau ont publié le texte de cette loi pour démontrer qu’il ne contenait aucune riposte sérieuse, car au lieu de dénoncer les sanctions sur le nucléaire et la mise ne péril des intérêts du régime pour stipuler la suspension des engagements nucléaires du régime, elle dénonçait les crimes des États-Unis contre les afro-américains et stipulait la saisie irréaliste des avoirs américains partout dans le monde ! La loi ne proposait rien pour lutter et sauver le régime !

Cette révélation signifiait aussi qu’il n’y avait aucune velléité de lutter contre les Américains chez les députés et les mollahs qui les avaient aidés à rédiger cette loi inutile. Leur querelle n’était pas à propos du virage opportuniste des mollahs et savoir qui serait aux commandes de ce virage. Chaque groupe voulait juste la direction des affaires pour trouver in fine un deal avec les Américains. La révélation a de fait souligné que la semaine avait été entièrement dédiée à des manœuvres pour trouver un deal avec les Américains.

Les députés qui avaient cherché à s’inclure dans ses jeux ont été contraints de se taire. Les mollahs qui les avaient mis en place ont également été contraints de se taire. Mais ils n’ont pas dénoncé la loi. En fait, ils restaient convaincus par la nécessité d’un deal, car le monde leur restait hostile et ils n’avaient aucun allié en Iran. Ils devaient trouver un moyen d’avancer plus discrètement vers ce deal ce qui n’était pas facile, car leurs manœuvres ratées de la semaine étaient déjà une approche subtile et discrète vers un deal.

Alors que les mollahs cherchaient sans trouver une nouvelle démarche pour fuir leur régime, Trump a rappelé son hostilité à leur encontre en demandant la fin du mauvais accord sur le nucléaire qui ne les avaient pas assagis, fermant la porte à toute possibilité d’une entente avec eux.

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Vendredi | 11 Août 2017 | 20 Mordad 1396 | Les mollahs devaient parler à l’occasion de leur sermon de vendredi même s’ils n’avaient pas trouvé de solution pour fuir et sauver leur peau ! 5 régions iraniennes étaient aussi dans un état d’urgence.

Les réformateurs (affairistes politiquement corrects) ont zappé ce problème, mais ont opté pour le virage évoqué par les mollahs en organisant une « grande conférence » nommée Justice & Libertés. Ils y ont surtout parlé de leur féminisme pour se donner un bon genre ! Malgré de nombreux orateurs, on n’a pas vu d’image de cette grande conférence et on comprit qu’ils étaient peu et leur groupe était déserté. Ils restaient cependant une menace pour les mollahs et les chefs Pasdaran, car ils flirtaient avec les idées des vrais opposants au régime islamiques et pouvaient malgré eux devenir les catalyseurs d’un vrai changement, d’une contre-révolution laïque avec l’aide de l’administration Trump et les Européens.

Les chefs Pasdaran n’ont pas riposté à ce risque en insistant sur leurs convictions islamistes. Ils ont seulement évoqué la nécessité d’une étude pour connaître les ennemis du régime et savoir comment les combattre. Dans l’ordre de l’importante, le principal ennemi étant l’Amérique (par la faute de ses sanctions et son vœu d’un changement de régime), les chefs Pasdaran devaient le combattre, mais on ne voyait rien. On a compris qu’ils voulaient palabrer et gagner du temps pour éviter de s’engager dans un combat qu’ils jugeaient perdu d’avance.

Le clergé devait parler alors que ses pions se cachaient après leurs échecs pour parvenir à un deal avec les Américains, ses rivaux flirtaient avec les ennemis du régime et ses défenseurs refusaient de combattre ! Le clergé a zappé tous ces problèmes en parlant du coran et de dieu ! Il fuyait les sujets politiques et les polémiques sur Rohani, ses promesses, son cabinet et les révélations sur l’économie iranienne... pour calmer l’ambiance et donner plus de chance à sa priorité d’obtenir un bon vote de confiance, indispensable pour ses pions, pour garder le pouvoir et continuer les manœuvres pour arriver à un deal avec quelqu’un !

Selon une expression iranienne, prêcher est synonyme de ne rien dire, n’avoir rien à dire. Les mollahs n’avaient donc rien dit et n’avaient aucune solution. Tout le monde s’est tu après ce sermon qui signifiait qu’il n’y avait plus rien à faire. La priorité d’accéder au gouvernement pour pouvoir marchander sa fuite a cessé d’être un impératif vital. Le régime étant dans l’impasse, le seul impératif était de rompre, mais sans précipiter la chute du régime et sa propre chute, c’est pourquoi personne ne disait rien.

Les futurs ministres de Rohani ont alors sans cesse pris la parole pour rassurer les gens du régime, en parlant de leurs bons projets (mais sans parler des crues qui ravageaient le nord du pays), afin qu’ils ne prennent pas la fuite pour rejoindre la contre-révolution ! Mais ils n’ont eu aucun retour positif.

Voilà une fin de semaine terrible pour les mollahs. Après une semaine de manipulations politiques et de nuisances diplomatiques pour contenir leurs rivaux puis les sacrifier et en parallèle faire plier les ennemis étrangers, ils ont perdu sur les deux plans. Surtout, l’échec de leur offensive de la nuisance diplomatique généralisée a démontré qu’ils ne pourront pas gagner, ce qui les a davantage isolés.

On pourrait dire qu’en cherchant à garantir leur avenir, ils ont grillé leur avenir et celui de leurs compagnons. Ils ont eux-mêmes transformé l’option de la rupture avec leur régime en un impératif de survie pour chacun. Dès lors, dans une situation d’urgence, ils pourront même obtenir un bon vote de confiance pour leurs pions, mais cela n’aura aucune valeur car tout le monde songe à rompre et doit simuler la bonne entente pour duper les autres afin de mettre en place ses préparatifs pour sa rupture afin de garantir son propre succès. Rohani aura sans doute obtenir son bon vote de confiance pour parachever son investiture alors que le régime tout entier sera sur le point d’exploser.