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Iran : La semaine en images n°488
Tirs désespérés !

06.07.2017

Très récemment, les mollahs agitateurs se sont retrouvés enfin très en danger, car Trump avait réussi à surmonter les oppositions de l’establishment américain trilatéraliste pro-islamiste (engendré par Brzezinski depuis une cinquantaine d’années) et créer face à eux un front mondial hostile avec une OTAN Arabe anti-islamiste, anti-terroriste et anti-mollahs aidée par Israël l’Europe et la Russie, pour aboutir à un nouveau Moyen-Orient apaisé.

Les mollahs avaient alors oublié la modération feinte via un second mandat pour Rohani pour renouer avec la propagande balistique sans réussir à faire peur à leurs nouveaux adversaires. Leur échec avait amplifié les envies de trahison, de rupture et de fuite au sein du régime.

Les cadres miliciens qui entendent trahir le régime pour sauver leur peau avaient amplifié cette crise en révélant la faillite du système bancaire et du secteur pétroliers du régime. Les mollahs avaient alors renoué le terrorisme via le réseau afghan de Haqqani espérant intimider leurs très nombreux adversaires, mais ces derniers avaient esquivé pour les priver de toute possibilité de deal négligeant leurs intérêts.

Trump avait tout de même riposté en finalisant ses sanctions pour aboutir à un embargo air-mer-banque des mollahs. Ses alliés arabes avaient rejoint cette action en commençant l’embargo bancaire des mollahs et en annonçant un embargo contre le Qatar pour ses liens avec Daesh et les mollahs (qui depuis quelques mois aident aussi cette organisation émanant des Frères Musulmans).

Les mollahs avaient alors mis en scène deux attentats à Téhéran pour dire qu’ils étaient des victimes de Daesh et non ses amis, mais aucune grande puissance ne leur avait apporté son soutien. L’establishment de Brzezinski avait pleuré pour les mollahs pour forcer Trump à reconnaître leur statut de victimes, mais ce dernier avait insisté sur leur statut de terroriste tout en apportant son soutien aux Iraniens tués dans les attentats (sacrifiés par lui dans ce False Flag). Cette opération cynique avait in fine condamné les mollahs et facilité la poursuite du projet des sanctions avec embargo par le sénat américain majoritairement pro-Trump malgré des ilots de résistances de quelques ténors des deux partis membres de l’establishment Brzezinski, comme le républicain McCain.

Les mollahs avaient alors accusé les États-Unis et l’Arabie Saoudite d’être à l’origine de ces soi-disant attentats, pour amplifier les quelques internes américaines et malgré une bonne complicité des médias du réseau Brzezinski, ils n’avaient pas pu provoquer une crise régionale pour forcer Trump à abandonner sa lutte. Ce dernier avait tenu bon et avait riposté par des révélations de l’ex-PM du Qatar et des entretiens d’Oliver Stone avec Poutine sur le rôle de l’establishment de Brzezinski dans la promotion de l’islamisme. Il avait renforcé sa position pour avancer sans entrave contre les mollahs...

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La semaine dernière (09-16 juin 2017 / 20-26 Khordad 1396), les mollahs se retrouvaient ainsi dans l’antichambre des sanctions destinées à provoquer leur perte. Mais les membres de cet establishment qui étaient aussi menacés avaient dans leurs propres intérêts offert une opportunité d’apaisement avec l’aide de Boeing et en proposant une rencontre entre Zarif et Kerry lors du Forum de paix d’Oslo.

Mais les mollahs, ruinés et haïs par le peuple et par leurs propres employés, n’avaient pas jugé cette option viable et avaient privilégié le clash avec Trump. Ils avaient fâché les membres de l’establishment Brzezinski, anciens ennemis devenus des amis. Ces derniers avaient oublié cette amitié intéressée pour prendre parti pour les sanctions en ajoutant cependant par Mc Cain la condition de sanctions en parallèle contre les Russes pour casser la coalition anti-islamiste.

Trump n’avait pas accepté. Les députés démocrates de l’establishment Brzezinski avaient accusé Trump de corruption, lui promettant des jours difficiles avant d’inviter son ministre des AE, Tillerson, au sénat pour la questionner sur ses projets pour l’Iran et le voir abandonner ses projets.

Tillerson s’était montré très rusé renonçant à défendre son alliance avec Poutine. Il avait alors affirmé qu’il refusait tout apaisement avec les mollahs pour aider l’opposition interne et islamiste du régime qui a la faveur de l’establishment Brzezinski. Ces interlocuteurs ne pouvaient pas le critiquer. Ils avaient été obligés de lui donner raison et soutenir pleinement l’adoption des sanctions très pénalisantes contre les mollahs au motif de leur terrorisme, leurs ingérences régionales, leur programme balistique intimidante conçue pour garantir cette ingérence et enfin pour leur violation des droits de l’homme.

Après ce coup de maitre, grâce à un sénateur allié, Tillerson avait invité le prince Reza Pahlavi qui a le soutien du peuple au Sénat pour rencontrer Mc Cain et son alter ego démocrate afin de les coincer dans la vraie lutte contre les mollahs !

Les membres piégés de l’establishment Brzezinski avaient alors fait publier de faux documents soi-disant déclassés, pour donner une mauvaise image du Shah pour handicaper son fils et ils avaient inventé des schémas politiques inexistants pour offrir une légitimité politique certaine à l’un des adversaires de son modernisme et laïcisme, l’ayatollah Kashani, qui méprisait Khomeiny, se montrant prêt à soutenir la préservation du système religieux sans ceux actuellement au pouvoir qui n’avaient pas saisi son offre d’arrangement !

Une semaine qui pouvait sauver le régime se terminait ainsi sur des défaites lourdes avec l’adoption des sanctions très fortes et l’acquisition du principe du changement de régime par Trump et aussi par ses adversaires de l’establishment pro-islamiste ! Les mollahs étaient certains d’avoir une semaine de crises.

La semaine à venir, ils devaient gérer leur erreur d’avoir refoulé les avances des membres de l’establishment vaincu de Brzezinski, la panique de leurs compagnons due aux sanctions adoptées après cette erreur. Ils devaient aussi contenir les ambitions dissidentes que pouvait susciter l’offre de l’establishment Brzezinski pour un nouveau régime islamique sans eux. Ils devaient aussi trouver un moyen pour organiser correctement la journée anti-israélienne de Qods malgré leur manque d’effectif.

Enfin, les mollahs devaient trouver des partenaires commerciaux principalement en Europe pour éviter un avis contraire du FATF à propos de son financement de terrorisme. Les mollahs avaient une semaine difficile, car ils devaient avancer tout en évitant tout extrémisme susceptible d’alourdir les charges et les sanctions à leur encontre.

Les mollahs devaient se battre sur plusieurs fronts internes et étrangers puis qu’ils devaient tenir compte de leurs faux opposants, leurs vrais dissidents, Trump, mais aussi les émules de Brzezinski et enfin leurs partisans partout dans le monde.



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Vendredi | 16 Juin 2017 | 26 Khordad 1396 | Dernier jour de la semaine dernière | On a constaté une forte augmentation de demande de rupture de l’accord de Vienne ! Le clergé et y répondredevait s’exprimer à l’occasion du sermon de vendredi. Les mollahs ont seulement insisté sur la nécessité d’éviter les divisions (la dissidence pour une nouvelle République islamique). Ils ont aussi encouragé les optimistes de ne plus croire à la possibilité d’un arrangement avec Washington. Mais il n’y avait pas d’interdiction formelle. On a compris qu’ils voulaient éviter des dissidences et préserver l’option pour eux-mêmes et négocier un renouvellement à leurs conditions et avec des éléments de leurs choix.

Mais ce discours et ce qu’il sous-entendait n’ont pas été efficaces sur les gens du régime qui se voyaient très en danger en raison des nouvelles sanctions de Trump et son soutien sensible à la vraie opposition menée par prince Reza Pahlavi ou encore par le processus incertain proposé par les émules de Brzezinski. Tous ont jugé que la situation exigeait une action urgente. Ils ont continué à réclamer la rupture de l’accord de Vienne pour engendrer une crise bénéfique au régime au lieu de stagner au milieu de nulle part en attendant de nouveaux sursis qui pourraient s’avérer de faux sursis déprimants susceptibles de couler le régime !

Le gouvernement incapable de trouver une solution avait fait savoir qu’il étudiait la réponse à la violation de l’accord de Vienne par les Américains. Après les faux sursis offerts par le réseau Brzezinski, les mollahs cherchaient à nier l’urgence d’une solution, car ils n’en avaient aucune et ne savaient comment gérer leurs erreurs, les sanctions adoptées par le Sénat américain, les sanctions à venir de la part du FATF, les crises provoquées par ces défaites, dont le boycott certain de leur journée anti-israélienne...

En fin de la journée, Trump s’était exprimé en rejetant le deal d’Obama avec le Cuba (ou la solution du renouvellement interne du régime cubain), avant d’appuyer les sanctions dans le cas des mollahs. Ces derniers avaient compris que Trump allait aussi combattre le renouvellement interne soutenu par les derniers émules de Brzezinski qui malgré ses défauts étaient une option de secours pour les gens du régime.

Personne n’avait commenté, cette évolution qui réduisait les options à la capitulation ou une révolution contre le régime. Cela ne pouvait qu’amplifier la panique interne et engendrer des crises inattendues au sein du régime condamné des mollahs. Ils devaient vite trouver des formules pour gérer les sanctions votées ou à venir ainsi que les menaces de changement de régime (externe ou interne) pour éviter une semaine de crise, de panique et krachs financiers.

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Samedi | 17 Juin 2017 | 27 Khordad 1396 | IRAN, organe du gouvernement boiteux du clergé, n’évoquait pas les sanctions adoptées par le Sénat américain ni le soutien de Tillerson à un changement de régime. Via ce journal, le gouvernement évoquait de faux documents déclassifiés sans évoquer leurs faux détails pour accuser Washington d’ingérence. Il évoquait aussi une déclaration des réformateurs, dont l’ex-président Khatami refusant l’offre de Tillerson (en référence à son discours pour piéger les émules de Brzezinski et pour diviser le régime).

On avait un concentré de faux, car le gouvernement évitait le vrai sens des faux documents et se servait de ses choix pour faire oublier ses vrais problèmes à savoir les sanctions américaines, le soutien de Tillerson à un changement de régime et le soutien des émules de Brzezinski à un renouvellement du régime par de jeunes ambitieux du régime ! Il n’y avait donc aucune mesure pour contrer ces menaces !

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Le journal Tehran Times, organe anglophone du clergé condamné à mort, n’évoquait pas les sanctions adoptées par le Sénat américain ni le soutien de Tillerson à un changement de régime. En se référant à aux problèmes de Trump et à la plainte à son encontre, le clergé citait Zarif qui lui conseillait de sauver sa propre place au lieu de rêver d’un changement de régime en Iran. Via ce journal, le clergé entendait provoquer Trump et engendrer un combat verbal avec le président américain. Cela n’étant pas une solution contre les sanctions et les menaces de changement de régime, le clergé entendait cacher son impuissance derrière un écran de fumée ! Ce choix de diversion moqueuse et de fait « cheap » ne pouvait pas duper les gens du régime et les rassurer et éviter au régime les crises qu’il redoutait.

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Abrar, l’organe des lieutenants orphelins de Rafsandjani, le défunt parrain du régime mafieux, n’évoquait pas les sanctions adoptées par le Sénat américain ni le soutien de Tillerson à un changement de régime. Les lieutenants orphelins de Rafsandjani évoquaient la libération de Mossoul et la défaite de Daesh ! Ils étaient hors sujet pour ne pas se fâcher avec le clergé ni avec ses adversaires. Ils accompagnaient le clergé par nécessité sans y croire. Ils pouvaient le lâcher au cours de la semaine s’il restait dans la diversion au lieu de l’action.

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Le journal Javan, organe des cadres miliciens prêts à trahir le régime, restait fidèle à cet objectif en évoquant le changement de régime avec des composants du régime, frôlant le projet des émules de Brzezinski, pour créer des tensions du sein du clergé vaincu qui refusait les débats pour dissimuler son malaise.

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Hors Iran, il y avait deux mauvaises nouvelles pour les mollahs et leurs associés : le Premier ministre chiite irakien Ebadi a annoncé une visite chez les ennemis saoudiens des mollahs avant sa visite à ces derniers, ce qui signifiait qu’il n’était pas solidaire avec eux malgré ses promesses et allait demander des instructions avant toute chose. Il pouvait aussi servir d’émissaire pour un avertissement secret aux mollahs.

En parallèle, un rival d’Ebadi, l’ex-vice-président chiite, mais laïque, irakien Eyadi, très hostile aux mollahs, interrogé par les Anglais s’était insurgé contre les ingérences dangereuses des mollahs en Irak, laissant voir qu’il n’y avait aucune chance d’impliquer son pays dans une action favorable au régime !

Les cadres miliciens ont d’emblée renforcé leur action anti-mollahs en insistant sur l’échec définitif de Rohani, car il avait promis la fin de toutes les sanctions et faisant remarquer qu’il y en avait beaucoup de sanctions plus fortes et par ailleurs, les Européens se laisser mener dans le jeu. Les mollahs n’ont pas répondu et de fait, l’indice boursier (indice de confiance au régime) qui avait été artificiellement boosté par une injection de fonds a rapidement piqué du nez. Le gouvernement a baissé le dollar pour éloigner les gens de la bourse, mais il n’a pas réussi à calmer la panique.

À 11h, les médias saoudiens ont annoncé une tentative d’attaque kamikaze contre l’une de ses plateformes pétrolières par 3 bateaux du régime se faisant passer pour des bateaux de pêche. Les Saoudiens avaient tué « deux des marins et intercepté les bateaux dont l’un était armé ». Les mollahs n’ont pas répercuté cette nouvelle d’attentat raté qui pouvait souligner leur désespoir et aggraver la situation. La tentative pouvait encore être une action autonome de leurs chefs Pasdaran tout aussi désespérés et signaler la décomposition du régime et aggraver encore plus la situation de la panique au sein de leur régime !

Pour compenser une éventuelle révélation de cette affaire, le gouvernement a annoncé par l’intermédiaire de son ministre de pétrole Zanganeh la signature d’un contrat de 1 milliard de dollars sous peu avec Total qui est une compagnie à majorité américaine sous une direction française, insinuant le soutien des actionnaires américains et des gestionnaires français pour faire face à Trump et ses sanctions et des mesures restrictives lourdes de la part du GAFI (FATF) en fin de la semaine. La chute s’est stabilisée pour quelques minutes avant de reprendre à la même allure.

La bourse a fini avec 264 milliards d’actions vendues (achetées comme toujours par le gouvernement pour calmer la panique). Cela avait cependant entraîné une chute de 180 points à l’indice boursier (l’indice de confiance au régime). On avait une grosse chute de l’indice pour des ventes légèrement au-dessus du seuil de la crise. Cela signifiait que beaucoup de gens avaient vendu des actions clefs, mais en petit nombre. Les actionnaires du régime étaient désespérés, mais raisonnables. On pouvait estimer qu’ils avaient été informés que le régime tenterait une frappe d’où un certain panique sans que cela soit grave. Mais la panique devait certainement s’amplifier, car ils n’avaient pas eu droit à l’attentat qui aurait permis au régime de se maintenir ou négocier une porte de sortie sécurisée à ses dirigeants.

Dans l’après-midi, les médias des cadres de la milice ont continué à faire pression sur les mollahs qui ne proposaient rien en soulignant la passivité des Européens vis-à-vis des nouvelles sanctions américaines pour dire que le gouvernement n’avait aucune chance de parvenir à obtenir le soutien de ces derniers. `

Les chefs de la milice ont rejoint l’action contre les mollahs par des critiques écrites via la milice estudiantine qui a désormais peu de membres, mais beaucoup de médias et reste de fait un formidable outil de pressions contre les mollahs et leurs pions. Certains médias ont déploré la mort des pécheurs du régime qui devaient rétablir l’autorité du régime dans la région, signant la défaite du projet avant qu’il ne soit

Ces derniers ont tenté de calmer le jeu en insinuant des rémunérations possibles grâce à l’organisation d’une réunion par Rohani sur son budget. Ce dernier a aussi annoncé le départ de son ministre des AE Zarif le lendemain matin en Algérie, un des principaux intermédiaires de négociations pour l’establishment pro-islamiste américain, insinuant un arrangement secret pour parvenir à empêcher les sanctions et les menaces d’abattre le régime !

En espérant avoir rassuré ses serviteurs, le clergé a ordonné une nuit de gratitude, nuit de prière collective pour sonder l’ampleur de son succès, mais la faible mobilisation lui a démontré qu’il n’avait rien réussi et pouvait s’attendre à une panique plus forte après la révélation de son action anti-saoudienne.

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Dimanche | 18 Juin 2017 | 28 Khordad 1396 | IRAN, organe du gouvernement boiteux du clergé, annonçait le rejet de la proposition de Tillerson par l’opposition interne alors que le véritable problème pour le régime était l’absence d’une telle proposition et l’envie d’émules de Brzezinski de renouveler le régime par des dissidents inconnus issus du clergé ! Le gouvernement, qui avait projeté des négociations discrètes avec les Américains, faisait une diversion évoquant un succès n’attendant d’y parvenir au cours de la journée !

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Le journal Tehran Times, organe anglophone du clergé condamné à mort, annonçait que les sanctions américaines étaient le signe du désespoir de Trump face à la force du régime, anticipant un peu prématurément un succès de Zarif à Alger grâce à des cadeaux pétroliers aux compagnies américaines. Son choix nous parut dangereux. La seule explication possible était qu’il espérait exciter d’autres États pour les pousser à lui proposer des ponts d’or avant le deal projeté à Alger. En gros, le clergé bluffait sur un deal à venir pour assurer son avenir ! Il donnait l’impression d’être désespéré et désespérément pressé !

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Le supplément économique d’Abrar, l’organe des lieutenants orphelins de Rafsandjani, le défunt parrain du régime mafieux, avait choisi de défendre le clergé en mettant en avant l’offre des prêts en devise du régime pour l’année en cours en rappelant la souplesse des conditions pour obtenir ces devises bon marché.

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Le journal Javan, organe des cadres miliciens prêts à trahir le régime, soulignait le rejet de deal d’Obama sur Cuba par Trump pour signifier que Zarif n’avait aucune chance à Alger. Les cadres miliciens prêts à trahir le régime, estimant la situation comme étant de facto très grave, entendaient amplifier la crise interne et déstabiliser le régime mourant pour rejoindre vite le mouvement populaire hostile à son encontre et sauver leur peau avant qu’il ne soit trop tard pour eux.

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Hors Iran, le Jérusalem Post annonçait la présence des dirigeants de Hamas en Égypte pour se rapprocher de ce pays. L’annonce était une pression sur les mollahs, car ils n’avaient pas été sollicités par les dirigeants de Hamas ! Le journal israélien citait aussi le sénateur Graham pour annoncer aussi la fin de tout apaisement avec les mollahs pour leur signaler qu’ils n’auraient aucun succès à Alger et provoquer une panique prématurée et démontrer l’incapacité des mollahs à trouver une vraie solution à leurs problèmes de sanctions de menaces de changement de leur régime.

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Rohani sans cesse informé de l’échec de sa tentative de dialogue a envoyé un message verbal aux dirigeants du Qatar qui avait aligné sa position sur son ex-PM anti-mollahs. Il n’y eut aucune réponse du Qatar à son appel au secours de peur qu’il l’utilise pour poser ses propagandes intimidantes ou d’auto-victimisation. Il a révélé l’appel pour forcer une réponse, mais le roi du Qatar ne lui a pas répondu ! Il ne s’est pas adressé ailleurs. Ce qui signifiait qu’il admettait ne pouvoir trouver désormais d’interlocuteur complaisant pour ses manipulations diplomatiques.

Le clergé dépité par ce résultat a oublié la correspondance de son champion avec le Qatar pour faire sa propre propagande intimidante avec le concept de permis de feu (de tirer) aux jeunes révolutionnaires, tout en précisant qu’il s’agissait d’une image pour une action virtuelle sur internet, après des questions délibérément provocatrices des cadres Pasdaran. Le clergé a aussitôt publié ce permis de feu qui n’en était pas un et ne pouvait pas devenir faute d’un personnel adapté, pour s’inventer un tel personnel en annonçant le début de grandes manœuvres navales avec 700 miliciens de son côté et 700 marins chinois dans le détroit pétrolier et stratégique d’Ormuz. Mais il n’a publié aucune image de ces manœuvres. Ce qui laissait supposer des contre-vérités pour insinuer le soutien de la Chine à une ces menaces contre ses ennemis américains.

Intrigué par cette insinuation et le silence des Chinois, qui est une arme de persuasion puissante, n’arrangeait rien. Les Anglais ont interrogé les Chinois. Ces derniers ont finalement avoué que les manœuvres annoncées étaient une petite exercice pour montrer l’amitié entre Pékin et Téhéran, mais ont précisé que la Chine ne pouvait pas prendre parti dans les querelles existantes et resterait toujours neutre.

Au final, les mollahs n’avaient rien obtenu des Chinois. Ces derniers avaient profité du besoin du soutien du régime pour s’inviter dans la région et rouler un peu les mécaniques pour ne pas rester écartés et forcer Trump à l’intégrer à ses plans. Il a aussi pu montrer sa force aux mollahs et son intérêt pour le détroit stratégique d’Ormuz pour les dissuader de jouer avec la sécurité des pétroliers dans ce couloir vital pour son avenir d’où d’ailleurs la discrétion des mollahs après ces exercices sur leur propre rôle de maitre de ce couloir.

En résumé, les mollahs avaient échoué dans la recherche d’alliés, dans l’intimidation du peuple et des leurs voisins, c’est pourquoi l’indice de la bourse (l’indice de confiance au régime) a sans cesse chuté et a fini à -295. Le régime a perdu 324 milliards de tomans (presque 100 millions de dollars en cette journée d’échecs) et la facture aurait pu être plus lourde s’il n’avait pas encore diminué le taux du dollar pour éloigner les paniqués de la bourse.

Après cette claque, les clans adverses ont repris leurs critiques en affirmant que l’apaisement et le sourire ne donnaient rien pour désavouer les négociations prévues à Alger qui ne semblaient pas être vouées au succès.

Avant l’arrivée de Zarif à Alger et le début de ces négociations au mieux incertaines, le gouvernement a tenté de calmer ses adversaires en annonçant via son conseil collégial de sécurité (gérer en commun avec les Larijani et les chefs Pasdaran) qu’une riposte contre les sanctions était à l’étude. Dans ce groupe, les chefs Pasdaran ont aussi minimisé la gravité de la situation en affirmant qu’il leur était très simple de frapper le chien fou qu’est Daesh et ainsi que ses maitres.

Les chefs Pasdaran ont aussi annoncé la destruction d’une cellule de Daesh pour affirmer qu’ils tenaient bien en main la situation, mais on n’a vu aucune image de cette attaque, des cadavres et des dégâts infligés à leurs ennemis. On a compris qu’ils affabulaient pour se rendre plus crédibles et pour créer de faux sujets de débats pour faire diversion sur leur manque de riposte et leur adhésion aux négociations prévues à Alger.

En fin de l’après-midi, Zarif était arrivé à Alger, mais on n’a eu aucun écho de sa visite. Puis on l’a entendu défendre avec véhémence le principe de dialogue. On a vite compris qu’il n’avait rien obtenu de la part de ses interlocuteurs occultes américains ou même algériens. Il a annoncé son départ pour Tunis (pour tenter un apaisement via le président pro-anglais de ce pays).

Le clergé dépité par ce quatrième grand échec de la journée a réuni les professeurs (cadres miliciens et par ailleurs membres de la milice universitaire autour du Guide. Peu avaient accepté. C’est donc devant une petite assemblée que le Guide a qualifié Trump de voyou et lui promettre de grands échecs dans l’espoir de le provoquer et aboutir à un grand chantage même sans avoir pu glaner des soutiens diplomatiques qu’il espérait avec les Qataris et les Chinois et les Algériens.

À 23H30 à Téhéran, alors que la majorité des Iraniens dormaient et les Américains étaient en plein travail, les chefs Pasdaran ont surpris le monde entier en annonçant qu’ils avaient réussi à tirer 6 missiles par-dessus l’Irak, pour frapper avec une haute précision une petite maison,dans la région de Deir ez-Zor, siège de Daesh et du terrorisme régional, pour la détruire et tuer les principaux patrons en représailles aux (faux) attentats de la semaine passée !

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Officiellement, les mollahs ripostaient ainsi au Daesh tout en affirmant une grande capacité de pénétration des espaces aériens de pays voisins par leurs missiles tout en s’affirmant comme une puissance balistique pour menacer leurs ennemis et leurs adversaires dans la région, dont les Saoudiens, les Israéliens et les Américains !

Par ailleurs, étant donné que les dernières sanctions américaines interdisent aux mollahs de posséder des missiles qui menaceraient la stabilité de la région, par ce tir contre Daesh, les mollahs contraient l’argument hostile des Américains tout en leur faisant savoir qu’ils avaient les moyens de répondre militairement à leurs sanctions s’ils persistaient à les pénaliser !

On avait en quelques sortes un autodafé balistique à la gloire des mollahs ! Mais ils n’avaient aucun missile capable de l’exploit qu’ils prétendaient avoir accompli à savoir un tir échappant aux radars pour frapper une petite cible avec une très haute précision ! Ils ne donnaient également pas le nom de missile utilisé, car il n’y avait pas d’image au moment des tirs. Il n’y avait pas de confirmation de leur succès par les Russes, les Syriens ou par des images du site réalisé par un commando de combattants ou de super-drones que les mollahs affirment avoir dans la région. Ils n’y avaient aussi aucun nom des patrons de Daesh éliminés par ces frappes ! Et franchement, on ne pouvait pas imaginer que les chefs de cette organisation se réunissent dans une banale maisonnette au lieu de se retrouver dans un bunker à l’abri de ce genre d’attaque.

On avait donc beaucoup de revendications invraisemblables sans aucune preuve donc une belle opération de propagande d’intimidation, un bluff balistique digne du sketch de l’invasion du monde d’Orson Welles, pour provoquer Washington et obtenir le soutien des États opposés à ses sanctions afin d’exploser les coalitions contre le régime et par la menace des missiles du régime à imposer une paix en sa faveur !

Mais on n’a vu aucune réaction américaine à ces tirs ouvertement anti-américains ou des félicitations des Russes , des Syriens, des Turcs ou encore des Irakiens pour la soi-disant élimination des chefs de Daesh !

De fait, on avait une opération de mystification et de provocation ratée, un nouvel échec pour le régime cette fois du fait des chefs Pasdaran missionnés pour cette opération ou en action de leur propre chef après l’échec de Zarif à Alger. Au passage, les mollahs et les chefs Pasdaran ont compris qu’ils n’avaient aucun ami, même par intérêt, dans la région et dans le monde. Ils ont aussi compris que les autres pays étaient conscients de leur capacité de mystification et étaient préparés à les neutraliser par un silence surprenant qui faisait état d’une préparation préalable pour les isoler et ne pas les laisser s’échapper par leurs provocations.

Les mollahs, complices ou pas de l’opération de leurs chefs Pasdaran, ont compris qu’ils n’avaient réellement aucune chance de s’en sortir et le monde entier était préparé pour les épuiser et les anéantir. Ils ne pouvaient également pas rassurer leurs collaborateurs paniqués et risquaient de connaître une plus grande crise politique et financière et se voir rudement critiqués pour leur choix de riposte, trop ambitieux qui s’avérait finalement très improductif, voire nuisible, en raison de la réponse cinglante qu’elle avait reçue de la part de ceux qu’il devait terroriser.

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Lundi | 19 Juin 2017 | 29 Khordad 1396 | IRAN, organe du gouvernement boiteux du clergé, n’évoquait pas les tirs réalisés par les chefs Pasdaran, mais le discours du Guide sur la résistance aux voyous américains ! Étant donné que la mise à feu avait eu lieu bien avant la mise sous presse des journaux iraniens, l’absence d’info n’était pas normale. Le gouvernement avait refusé de parler de l’opération, car elle avait été décidée sans son approbation.

En guise de représailles, il avait aussi censuré les annonces des chefs miliciens sur leur possibilité de frapper Daesh et ses chefs ou encore leur revendication de destruction d’une grande cellule de Daesh dans le nord-ouest du pays. Ainsi, après l’échec des tirs à pulvériser les sanctions américaines, on avait aussi la colère du gouvernement d’avoir été exclu d’une opération qu’il avait jugée très productive au moment de son lancement !

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Le journal Tehran Times, organe anglophone du clergé condamné à mort, n’évoquait également pas les tirs réalisés par les chefs Pasdaran, il évoquait l’avertissement secret de Rohani à l’émir du Qatar ! Le clergé était aussi en colère d’avoir été exclu d’une opération forte et essayait de dire qu’il n’était pas handicapé, car il avait ses propres moyens de provoquer une crise forte dans la région pour imposer un arrangement en sa faveur.

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Abrar, l’organe des lieutenants orphelins de Rafsandjani, le défunt parrain du régime mafieux, n’évoquait également pas les tirs réalisés par les chefs Pasdaran sans l’accord du clergé. Mais les lieutenants orphelins de Rafsandjani faisaient de l’oeil à ces chefs Pasdaran en leur signalant que Zanjani, l’un des leurs condamné à mort pour détournement de fonds, avait avoué avoir placé ces fonds à Tokyo Bank, pour qu’ils récupèrent ces fonds et aussi exécutent rapidement le bonhomme avant qu’il ne dévoile d’autres secrets du clan !

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Le journal Javan, organe des cadres miliciens prêts à trahir le régime, n’évoquait également pas les tirs réalisés par les chefs Pasdaran pour sauver le régime ! Ces cadres qui désirent la chute du régime pour sauver leur peau confirmaient ainsi qu’ils ne voulaient pas sauver le régime. Ils avaient mis en avant les propos injurieux du Guide sur Trump, encourageant le clergé à continuer à défier la puissance américaine et ainsi creuse sa propre tombe.

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Hors Iran, il y avait des articles de presse sur les tirs revendiqués par les Chefs Pasdaran, mais aucune déclaration officielle par les dirigeants de ces pays. Aucun des États membres des 5+1 n’avait pas fait plaisir aux chefs Pasdaran en admettant ce qu’ils avaient affirmé ou en s’inquiétant de ce qu’ils avaient insinué. Les Russes avaient même puni les mollahs en annonçant des retards dans la fabrication des pièces pour la centrale nucléaire civile de Boushehr 2. Les membres de l’OTAN et coalition arabe de Trump avaient aussi gardé le silence sur la puissance militaire revendiquée par les mollahs !

Il y avait hélas une exception à l’omerta internationale pour écraser les chefs Pasdaran et leurs alter ego les mollahs ! Les officiels israéliens avaient largement commenté ces tirs, en affirmant que 3 des missiles étaient tombés en Irak et les 3 autres avaient rats leur cible de 100 à 200 mètres, mais qu’ils les considéreraient comme une menace. Netanyahou avait aussi averti les mollahs de ne pas s’aviser à menacer Israël. Le cavalier seul des Israéliens pouvait être dû à leur hésitation entre Trump et Clinton et à leur difficulté de s’intégrer à la coalition de Trump pour oeuvrer pour la sécurité de la région en renonçant à leur obsession pour seulement la sécurité d’Israël. Son intervention qui fissurait le mur de silence anti-mollahs était une petite victoire pour les chefs Pasdaran et il était certain qu’ils allaient l’exploiter pour réussir leur opération de chantage militaire !

Les mollahs qui par la faute du mur de silence international étaient privés des effets bénéfiques de l’opération bluff (qu’ils auraient aimée organisée) ont été ravis par la gaffe de Netanyahou. Ils ont regretté d’avoir ignoré par fierté l’opération bluff balistique des chefs Pasdaran ! Zarif alors chez les dirigeants tunisiens proches de Londres a associé le gouvernement et ses patrons à ces tirs chargés de revendications en affirmant le droit du régime à se défendre comme il l’entendait pour prendre la direction du chantage militaire des chefs Pasdaran !

Mais cette déclaration n’a pas entraîné une nouvelle réponse de Netanyahou sans doute sermonné par Trump. Ce dernier et les autres chefs d’État dans le monde y compris Assad qui entend obtenir leur reconnaissance ont gardé le silence évitant d’entrer dans le jeu de l’escalade verbale souhaitée par les mollahs !

Les chefs Pasdaran, désireux de garder la direction de leur chantage et surtout de le réussir ont alors diffusé une vidéo aérienne de la cible au moment de l’attaque pour authentifier leur frappe et engendrer des réactions pour relancer leur opération de chantage militaire. Cela supposait qu’ils avaient un drone sur place au moment des faits. Mais cela était impossible en raison de faibles portées de leur drone et la distance de la cible située à la ville de Deir ez-Zor qui se trouve à une grande distance supérieure à cette portée au nord de la région où se trouvent les chefs Pasdaran présents en Syrie pour coordonner des frappes par leurs mercenaires généralement irakiens. On avait donc probablement des images d’archives, ce qui était aussi confirmé par une seule explosion au lieu de 6 explosions consécutives ni aucune arrivée de secours pour les victimes VIP de cette supposée frappe.

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Par la suite, les chefs Pasdaran ont diffusé une seconde vidéo où on y voyait l’arrivée de plusieurs ambulances, mais cette vidéo avait les mêmes défauts que la première vidéo, mais aussi un nouveau défaut  : elle montrait un autre site ! Visiblement, critiqués par leur choix d’images, les miliciens mystificateurs du régime avaient diffusé de nouvelles images. On y voyait aussi des hélicoptères survoler le site et on pouvait supposer qu’il s’agissait d’image d’une ancienne frappe syrienne.

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Ces images incompatibles avec les faits annoncés ont confirmé qu’il y avait une supercherie. Les chefs d’État du monde entier se sont gardés de réagir et de permettre aux mollahs agitateurs et terroristes d’en profiter.

Les chefs Pasdaran ont alors multiplié les annonces provocatricesen affirmant qu’ils avaient fait du régime une super puissance balistique capable de faire abattre une pluie de missiles sur ses ennemis notamment l’Arabie Saoudite et Israël, mais personne n’a répondu pour ne pas leur permettre de surenchérir.

Le gouvernement Rohani a salué ces déclarations en ajoutant que les tirs annoncés étaient une réponse cinglante aux sanctions américaines, mais les pays concernés par ces slogans n’ont pas répondu pour ne pas leur permettre de surenchérir.

Ces échecs ont déprimé les nantis ripoux du régime issus des filières de terrorisme et de répression. Ils ont espéré une réponse, qui n’est jamais venue. Principalement cet espoir latent, mais aussi l’augmentation (32 à 45) du nombre des entreprises privées de vente normale de leur action (sans perte de prix) ont limité le volume des ventes à 200 milliards de tomans (env. 60 millions de dollars). Mais malgré l’espoir d’une nouvelle gaffe de Netanyahou ou d’un autre, tout de même l’indice boursier a encore chuté de 131 points. Le dollar a en revanche augmenté de 18 tomans, ce qui signifiait une hausse de la demande au point que le gouvernement ne pouvait et ne voulait pas la satisfaire.

Le gouvernement des mollahs dépité par l’échec de ses surenchères et la panique persistante chez ses collaborateurs a tenté de terroriser le monde et le faire réagir en affirmant que ces tris étaient un petit échantillon de la capacité de frappe du régime . Mais tout le monde s’est gardé d’entrer dans le chantage des mollahs !

Le gouvernement des mollahs dépité par ce nouvel échec qui confirmait son impuissance à gérer une faille dans la défense diplomatique de ses adversaires a parlé du silence de Trump comme la preuve de sa peur ! Mais le président américain que l’on qualifie un peu superficiellement d’impulsif n’a pas répondu à la provocation privant les mollahs de la surenchère qui espérer pour installer leur chantage diplomatico-militaire.

L’opération n’avait pas réussi à terroriser les ennemis du régime et à présent les efforts ratés pour les intriguer ridiculisaient les gouvernants du régime. Les mollahs ont craint que ces échecs ne finissent pas donner un avantage aux 2 principaux candidats présidentiels rivaux de leur champion : Rayissi et Ghalibaf qui était prêt à rejoindre la révolution anti-mollahs du prince Reza Pahlavi. Ils ont organisé un hommage à ces deux-là. Les deux intéressés n’y sont pas allés, se préservant la possibilité d’intervenir à leur guise si les mollahs perdaient le contrôle de la situation. Les mollahs dépités par cette réaction ont publié vers minuit une déclaration officielle de leur Assemblée des Experts pour insister sur la force et la légitimité électorale du régime pour éviter l’agitation de Rayissi et la rupture de Ghalibaf.

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Mardi | 20 Juin 2017 | 30 Khordad 1396 | IRAN, organe du gouvernement boiteux du clergé, annonçait un pays debout autoritairement après l’affirmation de sa puissance balistique. Le gouvernement continuait ses efforts ratés pour ne pas avouer son échec à ses rivaux.

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Le journal Tehran Times, organe anglophone du clergé condamné à mort, annonçait en revanche des missiles contre Daesh dans l’espoir d’engendrer des soutiens pour la lutte du régime contre le terrorisme. Voilà qui était mieux, mais aussi la preuve de l’échec de tout chantage, le principal atout du régime !

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Abrar, l’organe des lieutenants orphelins de Rafsandjani, le défunt parrain du régime mafieux, insistait sur la qualité des frappes annoncées pour se rapprocher encore plus des Chefs Pasdaran puisque les mollahs étaient réduits à suppliaient leurs adversaires à leurs rester fidèles.

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Le journal Javan, organe des cadres miliciens prêts à trahir le régime, se moquait des échecs de la veille et des missiles qui n’avaient pas atteint leur objectif diplomatique en évoquant un sommet de fierté nationale !

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Hors Iran, il n’y avait toujours aucune déclaration officielle sur les tirs qui auraient dû sauver le régime soulignant sa puissance balistique. Il y avait aussi une autre mauvaise nouvelle  : Reuters annonçait que le contrat promis avec Total ne pouvait se réaliser en raison des risques importants de sanctions par l’administration Trump. Cette annonce visait aussi à saboter un contrat que devaient signer le même jour quelques responsables d’ENI à Téhéran.

En parallèle, les médias américains annonçaient que la CIA avait eu des négociations secrètes avec le sultan Qabous du royaume d’Oman pour obtenir son adhésion à sa coalition anti-mollahs. Ce dont on ne pouvait douter, car ce pays impose depuis peu un embargo bancaire contre les mollahs. De fait, l’annonce de la CIA devait être vue comme un rappel de l’isolement grandissant des mollahs afin de paniquer ceux qui voulaient paniquer le monde.

Ces mauvaises nouvelles ont certainement eu un effet, car le régime n’a pu obtenir aucun soutien de la part d’ENI malgré la signature d’un protocole d’accord avec ses responsables.

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Les Chefs Pasdaran humiliés par leurs échecs et cette punition ont annoncé la capacité de viser les Saoudiens espérant dissuader Qabous de continuer à les isoler. En l’absence de réaction, le député modéré Motahhari, beau-frère d’Ali Larijani, a tenté de surenchérir en annonçant que le régime avait la capacité de frapper les Saoudiens par une action terroriste, mais il ne l’avait pas fait afin d’éviter la mort de gens innocents. Encore une fois, personne n’a répondu afin de ne pas laisser les mollahs profiter de ces surenchères.

Mais l’insinuation de recours au terrorisme a augmenté la panique des associés du régime. Ils ont commencé à vendre des actions pour acheter des dollars, mais aussi des passeports et de visas pour quitter le pays.

Le gouvernement a annoncé des mesures contre les trafiquants de visas. Il a aussi augmenté encore le nombre des entreprises privées de vente normale de 45 à 54 pour limiter la casse. Il est aussi intervenu pour booster l’indice. Il a évité l’indice négatif en finissant à +8 unités, mais en perdant en tout 466 milliards de tomans soit 2,3 plus que la veille et équivalent à 140 millions de dollars dans les poches de ses paniqués. Le dollar a aussi augmenté sur la pression des achats donnant une plus mauvaise image de la confiance des gens du régime en leur avenir.

Dans l’après-midi, le régime attendait la visite de PM chiite irakien Ebadi. C’était une bonne occasion d’avoir une déclaration officielle et fissurer le mur de silence qui privait les mollahs de provoquer une escalade bénéfique à leurs intérêts. Mais ce dernier a affirmé que son pays avait décidé de rester neutre dans les querelles entre les pays de la région !

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Les mollahs ont alors changé de direction en se focalisant sur la journée anti-israélienne de Qods (prévue pour vendredi) en annonçant 10 trajets de manifestations à Téhéran, enjoignant leurs collaborateurs d’en faire autant pour le succès de cette journée et pour rendre plus menaçant le chantage balistique qui peinait à démarrer afin de forcer Ebadi à prendre parti. Mais Ebadi n’a pas changé de ligne.

Les chefs Pasdaran ont rejoint le processus en ajoutant que le monde devait les craindre ! Ebadi n’a pas changé de ligne. Les grandes puissances ont en revanche annoncé une décision sur le régime vendredi à la fin de la réunion du GAFI (FATF) pour avertir ses dirigeants qu’ils pouvaient pâtir de leurs déclarations enflammées afin qu’ils renoncent à leur projet de chantage au terrorisme.

Les chefs Pasdaran qui sont la cible de toutes les sanctions ont alors annoncé l’arrestation de 40membres de Daesh dans le nord-ouest du pays pour se dire victime et adversaire du terrorisme ! Puis ils se sont tus pour se faire oublier !

Rohani a profité du vide pour revendiquer sa responsabilité de leurs tirs et d’éventuelles actions terroristes à venir de la part des chefs Pasdaran en affirmant qu’il leur avait donné la permission pour plus que des frappes par missiles !

Il y avait encore une insinuation terroriste ! Apparemment, il y aurait eu une plus forte ruée vers les trafiquants de visas, car le gouvernement a annoncé des mesures fortes contre tout individu s’avisant à fournir des visas à ses amis financiers !

En parallèle, le PM irakien a été amené chez le Guide pour une nouvelle séance de discours anti-israélien pour le forcer à apporter leur soutien au régime. Mais il n’a pas changé de ligne. Le Guide a alors crié que personne ne devait faire confiance aux Américains pour obtenir un acquiescement de l’Irakien, mais il n’a pas fait ce plaisir au Guide et à ses patrons les mollahs.

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Les mollahs ont fini la journée sur le constat de leur isolement déprimant avec la certitude de finir mercredi la semaine boursière sur un résultat bien déprimant !

Le réseau Brzezinski a alors encore volé au secours des mollahs en demandant une position officielle au porte-parole du département d’Etat. Ce dernier a seulement dit que l’administration Trump observait le programme balistique des mollahs évitant toute crise nuisible à la pertinence des sanctions contre les mollahs alors que la chambre des représentants (le House) devait aussi voter les sanctions approuvées à leur encontre par le Sénat leurs conférant un statut de loi applicable par le président Trump.

Le réseau Brzezinski a alors tenté de bloquer le vote par des critiques de ses députés républicains sur un détail du texte approuvé au sénat et en attribuant la faute aux députés proches de Trump qui auraient voulu obtenir le retrait des sanctions contre la Russie. Cela n’avait pas de sens, car le président peut lui-même appliquer la loi selon ses convenances. Mais cet obstacle a été vite contré par l’effort des sénateurs pro-Trump pour la reformulation du détail invoqué par bloquer le vote.

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Mercredi | 21 Juin 2017 | 31 Khordad 1396 | IRAN, organe du gouvernement boiteux du clergé, n’évoquait pas la radicalisation ratée du chantage balistique et le recours raté à Ebadi, mais le soutien du Guide à un Irak uni ! Le gouvernement espérait se réconcilier avec Ebadi qui était encore à Téhéran pour obtenir son soutien !

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Le journal Tehran Times, organe anglophone du clergé condamné à mort, avait mis en avant le cri de cœur du Guide contre les États-Unis pour provoquer une réaction chez Trump et engager Ebadi à prendre sa partie.

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Abrar, l’organe des lieutenants orphelins de Rafsandjani, le défunt parrain du régime mafieux, était franchement critique vis-à-vis du gouvernement de Rohani en affirmant que la direction de Total ne signerait de contrat que s’il n’y avait plus de sanctions !

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Le journal Javan, organe des cadres miliciens prêts à trahir le régime, avait décidé de bousculer les propagandes rassurantes des mollahs et des chefs Pasdaran en soulignant qu’il n’y avait eu aucune réaction officielle américaine (ou autres) aux tirs balistiques revendiqués par le régime !

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Les mollahs mis face à leur quête ridicule de reconnaissance de leur régime comme une puissance balistique ont fui la réalité et les critiques en se focalisant à 100% sur la journée anti-israélienne de Qods.

Rohani également remis en cause a aussi oublié les ambitions internationales des tirs pour les cantonner à une riposte contre Daesh et d’en faire un moyen de solidarité avec les paniqués. Les cadres miliciens ont contré la posture forte du président en lui demandant ce qu’il avait prévu de faire contre les sanctions qui allaient être adoptées et offertes à Trump  ? Il a dit que la commission chargée de la surveillance de l’accord de Vienne répondrait si cela arrivait et si Trump ne posait pas son veto à leur application !!!!!

Tout le monde a compris qu’il n’avait aucune solution et restait le même président faible qu’avant le bluff balistique des chefs Pasdaran. La panique a dépassé le niveau de la veille à la bourse malgré une nouvelle diminution arbitraire du taux du dollar pour éloigner les paniqués de la bourse afin de préserver l’indice bousier qui est l’indice de viabilité du régime. Le gouvernement a aussi dépensé pour booster l’indice, mais in fine, il a fini en baisse de 131 points et 619 milliards de tomans (187 millions de dollars) de pertes pour le régime !

Les gens du régime étaient désespérés par l’inaptitude et la peur de leurs dirigeants de braver tout pour provoquer une crise vitale pour le régime. Le député de Khouzestan a tendu une perche aux partisans de rupture en se rappelant tout d’un coup que les gens de sa région étaient privés d’eau depuis plus de 20 jours alors que la température locale était de presque 50° !

Ces camarades effrayés par le risque d’un soutien externe ou interne aux assoiffés de Khouzestan ont multiplié les appels à l’unité et à la mobilisation pour la journée emblématique contre Israël.

Les chefs Pasdaran ont aussi oublié leur cavalier seul raté en attribuant ce projet raté à un ordre du Guide pour se débarrasser de leur échec et s’approcher aussi du clergé dans l’espoir que leur unité empêche la propagation de la panique et permettre une belle mobilisation dans leur intérêt vendredi à l’occasion de la journée anti Israélienne de Qods.

Le clergé a clos cette journée sans éclat et mortifère en allant à la pêche aux alliés en conviant les cadres miliciens, professeurs dans les universités proches des chefs Pasdaran, à une rencontre avec le Guide. Ce dernier a axé son discours sur la lutte contre Israël et sur le rôle fondamental des professeurs pour mener cette lutte, laissant entrevoir des ponts d’or à ses invités. Mais le public qui n’était pas très important nous parut bien silencieux et amer. Ce qui signifiait que le régime avait très peu de fans et ses derniers serviteurs doutaient de la bonne foi de leurs dirigeants.

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En fin de la journée, Rohani est alors allé à la pêche aux partisans en réunissant les familles d’officiers des renseignements tués en mission et qualifiés de martyrs, en leur offrant plus d’occasions pour bénéficier d’une plus importante rente. Dans ce cas, on n’a pas vu de photos. On a supposé que très peu avaient répondu à son appel ou avait accepté de se vendre pour quelques rials de plus au régime qui avait envoyé les leurs à la mort !

Au vu de ces deux échecs de plus du régime, on pouvait s’attendre à un boycott important de la journée anti-israélienne de Qods. Il était aussi prévenu et devait se surpasser en propagande pour cacher cette défaite annoncée qui allait sans doute aggraver la panique au cours de la semaine suivante.

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Jeudi | 22 Juin 2017 | 01 TIR 1396 | IRAN, organe du gouvernement boiteux du clergé, annonçait une adhésion importante à la journée de Qods pour masquer sa défaite annoncée. Le journal faisait aussi de la diversion par un long article sur le changement de prince héritier en Arabie Saoudite, en qualifiant ce changement de Putsch pour le rendre intéressant pour les lecteurs.

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Le journal Tehran Times, organe anglophone du clergé condamné à mort, avait mis en avant Ali Larijani comme un partisan de la stabilité de l’Irak, cherchant à ouvrir une porte aux négociations par son intermédiaire. Mais ce plus ne risquait pas de réussir, car deux jours plus tôt, le même homme avait qualifié les Américains de parrains mondiaux du terrorisme !

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Abrar, l’organe des lieutenants orphelins de Rafsandjani, le défunt parrain du régime mafieux, avait repris le cri haineux de Khamenei  : ne faites pas confiance aux Américains. Les lieutenants orphelins de Rafsandjani participaient ainsi à l’effort général pour la journée de Qods aux côtés des mollahs puisque les chefs Pasdaran avaient renoncé à un rôle indépendant et étaient revenus dans le sillage du clergé après l’échec de leur cavalier seul.

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Le journal Javan, organe des cadres miliciens prêts à trahir le régime, avait un titre sarcastique en référence aux annonces du régime sur la fin prochaine d’Israël : Israël s’approche d’un an de sa disparition ! Les cadres miliciens prêts à trahir le régime se moquaient du régime et de leurs chefs. On ne devait pas compter sur leur présence à la journée de Qods, mais sur leurs sarcasmes après son échec présumé !

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Hors Iran, les Anglais qui avaient plus tôt saboté les contrats pétroliers avec ENI pour empêcher les mollahs d’influencer le verdict du FATF à leur sujet dénonçaient cette fois l’achat discret de 73 avions par les mollahs à Airbus pour faire bisquer d’autres partenaires aéronautiques possibles comme les Américains et les Russes afin de les pousser à se montrer encore plus sévères au moment de leur avis sur le régime lors de la réunion du GAFI (FATF).

Par ailleurs, les Israéliens nous apprenaient que l’ex-patron du MI6 John Sawers invité en Israël à la conférence d’Herzliya avait mis en garde ses auditeurs contre le renforcement du régime dans la région par la faute du rapprochement américano-russe, demandant implicitement à ses hôtes de tout entreprendre pour inverser ses processus. Les Anglais exclus des deals de Trump luttaient contre ses projets en sacrifiant les mollahs qui étaient longtemps leurs protégés. Les mollahs bien que faibles étaient irréversiblement ultra-diabolisés dans l’intérêt permanent de la Grande-Bretagne ! Ils pouvaient s’estimer comme perdus.

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Enfin, les sénateurs républicains dévoués à Trump avaient fait un effort pour neutraliser le zèle des députés républicains dévoués au réseau Brzezinski pour permettre l’adoption du projet de sanctions S722 qui permet l’embargo des mollahs. Un vote était possible dès la fin de la journée contre les nouveaux méchants officiels du monde !

En résumé, ce jeudi, la veille d’une journée emblématique et vouée à l’échec, les mollahs étaient déjà malmenés, contrés, diabolisés et promis à un embargo fatal.

Les mollahs et leurs associés se sont jetés à corps perdu dans des multi-appels à la mobilisation saturant les médias pour donner l’illusion d’un régime uni et fort grâce à l’adhésion de tous ses composants à des dizaines de rassemblements parallèles pour la journée de Qods. Tous les VIP du régime s’y sont mis en direct, dans des groupes, via leur parti, etc., etc. pour gonfler la masse des appels aux rassemblements au prétexte de la destruction d’Israël et en vérité contre leur propre disparition !

On a vu aussi de nouvelles affiches pour montrer l’enthousiasme des jeunes du régime à faire partie de cette journée qui devait montrer la vitalité du régime agonisant avant d’avoir à nouveau des appels à la mobilisation au prétexte de la destruction d’Israël, mais en vérité contre la disparition du régime !

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Alors que les mollahs et leurs collaborateurs étaient en œuvre besogneusement pour simuler une belle vitalité, ils ont eu trois grands malheurs.

La chambre des représentants a fini par céder et a annoncé une solution permettant l’adoption rapide des sanctions S722. L’Arabie Saoudite a donné 10 jours au Qatar de rompre toute relation avec les mollahs mettant ainsi en péril leur accès aux champs gaziers de Pars Sud, leur seul atout pour draguer des pétroliers hostiles à Trump.

Enfin, la Russie a annoncé qu’il n’offrait pas la surveillance de la zone de la désescalade dans le sud de la Syrie, voisine d’Israël, aux mollahs qui en avaient besoin pour s’imposer par la déstabilisation de cette région sensible par leurs milices chiites irakiennes. Les Russes avaient offert cette zone aux Américains et aux Jordaniens, ennemis des mollahs, pour anéantir leurs milices et leur influence. Les Russes avaient aussi placé les troupes des mollahs à côté des leurs pour assurer la sécurité de Damas afin de les tenir à l’oeil et les empêcher de nuire ailleurs.

Les mollahs qui avaient du mal à mobiliser leurs troupes se retrouvaient tout d’un coup plus mal, car sous la menace imminente des sanctions de l’embargo américain, incapables de les contrer par une belle offre énergétique ou par leurs ingérences en Syrie ! Avec de telles sombres perspectives, ils pouvaient être certains de perdre même ceux qui étaient encore à leur côté !

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Vendredi | 23 Juin 2017 | 02 TIR 1396 | Les manifestations pour la journée de Qods devaient débuter à 8h30 et se terminer avant midi pour que les plus assidus aillent à la prière de vendredi. Très rapidement les médias du régime ont fait état d’une participation hors du commun, mais il n’y avait aucune image !

De 8h30 à 11h, on a été submergé de dépêches sur les quantités et la qualité des participants, des jeunes, des sportifs ou encore des VIP à gogo. Les missiles qui avaient fait la fierté des mollahs étaient aussi exposés ! Il y avait des témoignages et des déclarations ferventes. Mais on n’avait toujours aucune image de tout cela ! On pouvait supposer qu’il y avait très peu de monde et les mollahs largués par tout le monde y compris leurs graphistes étaient en train de fabriquer péniblement des images présentables !

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À 11H, sur le site de Mehr, site de la propagande extérieure du clergé, on a eu une mini série d’images de Qom : il y avait une quarantaine de personnes dans la ville qui hébergent 80,000 mollahs et des dizaines de base de miliciens. Là le régime n’avait pas pu fabriquer des images de foule et avait diffusé la réalité.

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À 11h40, IRNA, la principale agence de presse de la République islamique a diffusé deux petits reportages sur Téhéran : on y voyait des images mal-agencées, de petites foules de gens qui n’allaient nulle part, deux missiles qui ne faisaient pas de l’ombre sur la foule devant eux et une portion de l’avenue Azadi bloquée et vide, réservée pour mettre en scène ces manifestants et les VIP du régime. Il y en avait peu. Il n’y avait souvent aucune trace des affiches de cette année, on avait donc des images fabriquées avec des images d’archives. On pouvait estimer à une centaine les gens autour des missiles et à une vingtaine les VIP présents ! On avait un record en terme de boycott interne à haut niveau. C’était un fiasco pour le régime.

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Pour les provinces on a eu un seul reportage avec une photo par ville. Des vues aériennes de foules, mais on n’y voyait pas les affiches de cette année et de fait, on pouvait estimer qu’elles provenaient des archives du régime.

In fine, on avait seulement une centaine de personnes (ou de figurants) à Téhéran et une quarantaine à Qom ! On n’a même pas vu la cérémonie d’immolation des drapeaux d’Israël et des États-Unis ! On en conclut que les rares participants avaient jugé idiot de continuer quand tout était perdu.

Les mollahs déprimés par ce constat de leur isolement en Iran ont joué à fond la carte de la propagande en annonçant de la part des VIP présents qu’ils avaient bénéficié d’une mobilisation hors norme provoquée par leur résistance balistique et du fait de ce plébiscite des missiles, ils pouvaient continuer dans la même voie. Lors de la prière de vendredi, un chef Pasdaran a promis de briser le dôme de protection d’Israël par les missiles du régime et le représentant du clergé s’est félicité de l’unité et la mobilisation vue en ce jour comme la preuve de la solidité du régime et son rejet d’Israël, des États-Unis et de l’Arabie Saoudite.

Au même moment, le GAFI (FATF) devait rendre son verdict sur le régime à savoir s’il devait retourner sur la liste des États infréquentables ou grâce à ses largesses se voir accorder une bonne note pour sa lutte revendiquée contre Daesh.

Le GAFI a déploré que le régime n’aavit pas communiqué les documents prouvant sa Lutte Contre le Blanchiment de Capitaux (LBC) et Le Financement du Terrorisme (FT), mais ne l’a pas pour autant placé à nouveau sur sa liste noire des États infréquentables. Cependant, il l’a assujetti à sa recommandation n°19 sous le régime des mesures de vigilance renforcée qui lui exige de nombreux documents pour chaque transaction, qui l’empêche tout déplacement important de fonds, lui interdit d’ouvrir des succursales pour ses banques, de bénéficier de succursales des banques étrangères en Iran ou de recourir à des tiers ou des intermédiaires pour ses transactions !


En résumé, officiellement, le régime n’était pas sur la liste noire des amis du terrorisme, mais il était désigné comme étant infréquentable et passible de toute sorte de sanctions donc effectivement sur la liste noire du GAFI ! La communauté internationale avait approuvé Trump sans entrer officiellement en conflit avec les mollahs pour éviter d’autres actions désespérées de leur part. De fait, c’était une double défaite pour les mollahs voire une triple défaite en prenant en compte que ses dépenses n’avaient pas pu le sauver !

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L’Union européenne a complété ce verdict par la mise à jour de ses mesures restrictives contre 43 hauts membres des Pasdaran et 35 organismes de cette milice au service des activités terroristes ou balistiques du régime (PDF en français ci-cdeolis ! L’Europe était pleinement en faveur des sanctions contre le régime.

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L’Europe était pleinement en faveur des sanctions contre le régime. La Russie et la Chine n’ont pas volé au secours du régime. On n’a vu alors aucune riposte de missiles ni entendu aucune protestation. Les mollahs ont censuré les deux nouvelles. Il s’en suivit un silence de mort pendant plusieurs heures.

Tard dans la nuit, les réformateurs (les ripoux pragmatiques et affairistes qui sont les complices des patrons du régime) ont salué l’unité revendiquée en ce jour en affirmant que tout critique et désaccord contre le régime devait être considéré comme un acte de trahison.

Les mollahs isolés et désespérés refusaient de capituler et lançaient ainsi un appel à l’unité avec eux pour ne pas être trahis au cours des semaines à venir ! Il y avait sans doute eu des négociations avec les adversaires de leur pion Rohani, des promesses de ministères et d’accès aux négociations en échange d’un soutien sans faille à de nouvelles improvisations comme des tirs de missiles et d’actions kamikazes. Il n’y eut pas d’appel en solidarité avec l’appel des réformateurs. On a compris qu’il n’y avait pas eu de consensus pour ces nouvelles fuites en avant après celles tentées et magistralement ratées cette semaine.

Au final, on avait donc un régime, sévèrement en danger et toujours très divisé qui cherchait son salut dans la fuite en avant. On pouvait le comparer à une vieille diligence trop chargée des bandits essayant de fuir le shérif et ses adjoints. Il ne pourrait pas réussir à s’échapper, mais seulement perdre une roue ou un cocher. On devrait assister à quelques rebondissements et sans doute encore à des tirs (de missiles) dans toutes les directions avant de la voir s’immobiliser pour toujours.