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Iran : Semaine en images n°465
Le sacrifice inutile de Rafsandjani !

01.02.2017

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La semaine dernière (30 Décembre 2016-06 Janvier 2017 / 10-17 Dey 1395) commençait sous de très mauvais auspices pour les mollahs, car la semaine précédente, ils n’avaient pas pu convaincre leurs rivaux ou l’administration démocrate et son mentor Brzezinski (partisan d’une diplomatie islamiste) de laisser le faux modéré et vrai terroriste Rafsandjani créer un nouveau parti pour piéger Trump. Puis, ils n’avaient également pas pu rassembler à l’occasion de la journée d’unité avec le Guide. Enfin, ils avaient misé sur la crise en Syrie et ils s’étaient vus punis par Poutine par leur exclusion des négociations pour le cessez-le-feu en Syrie. Ils avaient insisté. En réponse, Poutine avait menacé leur stabilité grâce à l’arrêt de fourniture de gaz par son allié le Turkménistan. Les mollahs n’avaient pas osé surenchérir et avaient seulement dissimulé ces revers qui montraient qu’ils étaient condamnés à 100% !



En début de la semaine, Rafsandjani avait révélé ces secrets pour souligner l’état grave du régime pour forcer les mollahs et leurs rivaux à relancer le recours à ses services et sa personne. L’administration démocrate sortante inféodée à Brzezinski avait alors tendu une perche aux mollahs désespérés par une visite de son pion irakien Al Maleki.

Les mollahs avaient gardé la visite secrète dans l’espoir pour négocier sans pression et pour leur seul avantage. Les chefs Pasdaran n’avaient alors rien dit, les laissant faire dans l’espoir que ces négociations discrètes dans l’espoir de profiter de cet arrangement discret.

Les députés (miliciens et mollahs sans famille) avaient tenté de les doubler en aidant les marchandages par une loi d’augmentation du prix de gaz pour forcer les entrepreneurs locaux là céder leurs raffineries aux Américains. Les mollahs étaient ravis...

Les cadres-miliciens, qui n’avaient rien à offrir pour sauver leur vie, n’avaient pas dénoncé la présence douteuse de l’Irakien, mais avaient dénoncé la loi des députés comme étant contraire à l’économie de résistance promulguée par le Guide pour les éliminer de la course et contrarier les mollahs pour les forcer à les intégrer dans leur deal ! Les cadres-miliciens avaient aussi rappelé les manœuvres dangereuses de Rafsandjani dans son seul intérêt pour dissuader les mollahs à y retourner après l’échec envisagé de leur marchandage avec le pion irakien de Brzezinski.

Les mollahs et les députés avaient abandonné la loi sur le prix du gaz pour continuer les marchandages avec les pions irakiens Brzezinski.

Le président syrien Assad inquiet par cet arrangement souhaité par les mollahs et tous leurs rivaux avait envoyé son mae en Iran sans doute avec la menace de mettre fin à la présence des agents iraniens présents sur son territoire pour veiller sur la route d’accès vers le Hezbollah.

Les mollahs avaient présenté cette visite comme la preuve de leur importance et l’avaient utilisé comme un argument dans les marchandages avec le pion irakien de Washington !

Les nantis intéressés par un deal de dernière minute n’étaient pas très nerveux. Mais l’absence d’un résultat et le piétinement des négociations ont eu raison de leur optimisme et ils se sont mis à vendre leurs actions pour acheter des dollars ! Leur ruée vers le dollar a inquiété les mollahs qui en manque. Leur gouvernement a décrété qu’ils ne pouvaient pas détenir des dollars chez eux ! Il a aussi annoncé des pendaisons pour rappeler qu’à défaut de résister à un soulèvement il pouvait sévir sur ses collaborateurs ! Il a aussi mis en avant sa présence solide en Syrie pour forcer ses interlocuteurs américains à lui céder un bon deal, mais il n’a rien obtenu de leur part !

Rafsandjani a alors insisté sur les liens entre son ex-homme d’affaires Zanjani, arrêté pour détournement, et le ministre de pétrole du gouvernement Rohani pour déstabiliser ce dernier ! Un proche de Rafsandjani a aussi révélé que ce même Zanjani, accusé déjà de corruption, avait donné 1,5 millions de dollars au frère de Rohani pendant la campagne présidentielle de ce dernier et le frère de Rohani avait gardé 1 million pour lui. Les cadres-miliciens ont diffusé ces propos en laissant entrevoir que Rohani avait eu sa part et en exigeant de la transparence de sa part pour ses comptes personnels et les contrats qu’ils signaient pour s’attirer les faveurs des pays étrangers !

Le clan Larijani a largué le clergé en affirmant que Rohani lui dissimuler des informations sur Zanjani ! Le clergé a évoqué le refus de validation à une nouvelle candidature de Rohani pour ne pas couler avec ce dernier !

L’administration démocrate sortante inféodée à Brzezinski a aussi abandonné l’idée du deal avec le gouvernement déstabilisé en privilégiant le dialogue avec Ali Larijani ! Ce dernier n’a pas pu parvenir à un bon deal avec les Irakiens. Il a expédié une délégation en Syrie pour proposer un soutien absolu à Assad dans l’espoir d’obtenir son soutien et en profiter pour titiller ses interlocuteurs américains ! Les mollahs ont continué à dénigrer Rohani en misant sur le Front Populaire des Forces Révolutionnaires de Rafsandjani alors ce dernier oeuvrait pour lui-même ! Ce choix signifiait que les mollahs envisageaient accompagner le changement qu’ils ne pouvaient pas empêcher. C’est pourquoi l’annonce n’a suscité aucune félicitation et chacun a même été encouragé à continuer à s’agiter pour ses propres ses intérêts.

L’expédition d’Ali Larijani en Syrie s’est aussi soldée par un échec absolu, car Assad a même souligné que les mollahs et leurs acolytes les Pasdaran n’avaient (contrairement à leurs déclarations) joué aucun rôle militaire dans la lutte contre Daesh (et les autres islamistes soutenus par l’administration démocrate sortante inféodée à Brzezinski) !

On avait un régime en danger d’explosion à quelques jours de la commémoration de la première manifestation musclée contre le Shah ! Personne ne se souciait de sa survie ! Les nantis ont davantage paniqué. Le régime a perdu 400 millions de dollars en actions donc en devises.

Les clans rivaux du clergé ont continué à privilégier leurs intérêts en attaquant son pion Rohani en exigeant la transparence sur tout ce qu’il avait fait y compris ses négociations ou encore les accords avec le GAFI (FATF) pour avoir sa peau et se hisser au premier plan afin d’avoir le privilège de négocier avec les Américains, quels qu’ils soient.

Les chefs Pasdaran se sont retrouvés doublement en mauvaise posture, car ils pouvaient être sacrifiés dans le jeu et ils n’avaient pas le personnel pour agir. Ils ont cessé leur silence complaisant en affirmant leur attachement au régime islamique en demandant la fin des querelles nuisibles, car telle avait toujours été la volonté de Khomeiny.

Le clergé a alors annoncé des rassemblements en lien avec les miliciens encore fidèles au régime pour sonder leur adhésion à l’appel lancé par leurs chefs, mais il n’y a eu aucune mobilisation et il a compris qu’ils ne soutenaient pas leurs chefs et n’avaient que faire de l’avenir du régime !

Le clergé est retourné vers son pion boiteux en faisant annoncer de sa part des actions fortes dans les prochains jours contre Zanjani et ses complices. Il insinuait ainsi le sacrifice de Rafsandjani pour le calmer. Il affirmait aussi qu’il renonçait à ses projets d’ouverture ou de deal qui avaient inquiété ses cadres qui sont ses derniers agents de terrain. Mais l’annonce n’a pas fait de vague, car il n’y avait rien de concret, mais des insinuations. Les différents groupes ont continué à s’agiter pour assurer leurs intérêts !

Les mollahs pouvaient estimer que leur régime était condamné. Ils ne pouvaient négliger la possibilité du retour de la monarchie (qui la les faveurs du peuple). Ils ont réalisé un test en appelant à une grande manifestation vendredi en mémoire du lutteur Takhti dont ils attribuent au shah la mort (alors qu’il a été établi qu’il s’était donné la mort après la rupture avec une femme dont il était très amoureux). Les mollahs étaient assurément désespérés d’espérer mobiliser sur ce thème !

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Vendredi | 06 Janvier 2017 | 17 Dey 1395 | Dernier jour de la semaine dernière | À deux jours de la commémoration de la première manifestation musclée contre le Shah, les mollahs désespérés et certains de leur défaite se sont réveillés avec deux très mauvaises surprises : l’échec de leur test et la rupture de lobbyiste Kenneth Timmerman avec Brzezinski et son adhésion à Trump et son projet par un appel d’attribution des fonds saisis sur les comptes des mollahs à ceux à qui les mollahs les avaient volés : les grands entrepreneurs du régime du Shah et pour les fonds publics au Prince Reza Pahlavi, chef de l’opposition en exil, lui permettant d’avoir les moyens d’une vraie opposition comme une télévision dédiée à la lutte contre le régime ou encore un gouvernement en exil pour être prêt à prendre le pouvoir si une partie du régime faisait scission !

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Les gens du régime, déprimés par cette perspective annonçant leur chute, ont évidemment paniqué et ont repris les critiques contre Rohani pour atteindre le clergé et se frayer un chemin vers les marchandages avec Obama et plus encore avec Trump pour sauver leur peau (trahir le régime pour sauver leur peau).

Les mollahs étaient exposés à toutes sortes de trahison : une rupture de Rafsandjani et son adhésion au peuple et à l’opposition en exil grâce à ses faux dissidents, des cadres Pasdaran ou encore des nantis corrompus du régime au peuple et à l’opposition en exil ou bien un coup d’État des chefs Pasdaran pour une République non islamique... À l’occasion de leur sermon politique de vendredi, ils ont parlé d’une transparence totale pour le gouvernement actuel et les précédents liés Rafsandjani menaçant ce dernier ainsi que les cadres-miliciens ou les nantis qui l’épaulaient pour les empêcher de se blanchir et s’acheter une certaine immunité.

Les traitres potentiels devaient riposter pour tester le sérieux de la menace ou même agir et terrasser les mollahs si rapidement qu’aucune riposte ne soit possible ! Ils ont repris les attaques contre Rohani (donc contre le clergé), mais aussi contre leur grand rival Rafsandjani, et ce au nom de la lutte contre la corruption que le clergé condamnait ! Les bandits au pouvoir allaient s’entredéchirer, s’accuser des crimes commis ensemble, se trahir à tour de rôle pour sauver leur peau.

On pouvait s’attendre à une semaine bien tonique surtout avec l’absence de mobilisation pour l’anniversaire de la première manifestation musclée contre le Shah alors que son semble être sur le point de réussir son pari après 37 ans d’exil et d’interdiction d’activité hostile par ordre de Brzezinski !

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Samedi | 07 Janvier 2017 | 18 Dey 1395 | À J-1 du boycott prévisible de la première manifestation en l’honneur de Khomeiny, les mollahs et leurs associés et rivaux ne pouvaient être sereins. Ils devaient confirmer la menace contre leurs rivaux. Le journal IRAN, organe du gouvernement boiteux des mollahs condamnés, annonçait un plan d’action concerté et fort détaillé entre son ministère des Renseignements et le pouvoir judiciaire des Larijani contre Zanjani et ses complices. Le gouvernement visé notamment la compagnie NICO, création de Rafsandjani en Suisse, se montrant au courant de ses avoirs cachés et prêts à les saisir ! Il espérait le calmer et ainsi se débarrasser de ses complices.

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Le journal Tehran Times, organe anglophone du clergé condamné, faisait état d’un gain de 66% dans les gains pétroliers du régime en Europe appelant implicitement cette dernière au secours !

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Le journal Abrar de Rafsandjani, ex-patron du régime et de son terrorisme (exclu des jeux et de fait menacé), évoquait les menaces contre Zanjani, ce qui signifiait que les mollahs avaient confirmé leur menace en lui présentant leurs preuves contre ses intérêts dans la journée de vendredi. Rafsandjani avait néanmoins choisi de les défier en révélant que le ministre de pétrole venait de bidouiller ses statistiques pour dissimuler la dépendance du régime au gaz turkmène afin de nier l’aggravation de la gravité de son cas.

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Dans le supplément économique du même journal, Rafsandjani évoquait la signature du plus grand contrat pétrolier du régime par Rohani avec la Corée du Sud avant de révéler que le régime allait acheter des services aux Sud Coréens !

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Le journal Javan, organe des cadres-miliciens gravement menacés par un changement de régime, avait oublié ses piques à la veille et son exigence de transparence. Les cadres-miliciens avaient sans doute reçu les documents sur le milicien Zanjani et avaient peur de subir le même sort. Ils restaient néanmoins hostiles aux mollahs en critiquant la passivité de leur diplomatie après le soutien de Kerry à de nouvelles sanctions contre le régime.

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Le Parlement composé de miliciens et de mollahs a aussi oublié son exigence de transparence qui agaçait les mollahs, mais sont restés hostiles en critiquant l’absence de réaction de leur part à l’hostilité affichée par Theresa May en annulant leur décision de maintenir l’allocation pauvreté pour les nantis multimillionnaires du régime pour les séduire !

Les explications sur l’action contre Zanjani avaient été efficaces. Rafsandjani se retrouva seul contre les mollahs ! On le retrouva déprimé lors de la réunion hebdomadaire du Conseil du Discernement !

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Le clergé a profité de cette déprime pour insister via Jahangiri, le 1er adjoint de Rohani, sur sa détermination à lutter contre la corruption de Zanjani, donc pour empêcher Rafsandjani et aussi les cadres-miliciens de continuer leurs attaques. Le pion du clergé estimant qu’il avait dominé le grand adversaire de ses patrons a continué à promouvoir les succès de son chef Rohani en parlant des succès économiques du gouvernement !

Le clergé estimant qu’il avait dominé son grand adversaire a continué à avancer en affirmant le rôle fort du régime en Syrie pour nier l’absence de soutien après la gifle d’Assad ! Puis, son nouveau parti a annoncé un premier très grand rassemblement pour montrer sa sérénité.

La bourse avait ouvert en crise. Le gouvernement a privé 48 grandes entreprises de vente normale certaine que la brimade contre Rafsandjani devenu une menace pour tout le monde devait être appréciée par les nantis qui étaient aussi gênés par ses gestes risqués dans son seul intérêt. Mais le volume des ventes a dépassé de 60% le niveau normal de 200 milliards de tomans atteignant 334 milliards de tomans et le dollar est remonté à 3945. Les nantis bien que rassurés par la punition contre Rafsandjani se sentait en danger et s’achetaient des dollars pour se rassurer.

L’estimation du clergé et de son gouvernement s’était avérée fausse. Mais il n’a rien fait pour rassurer les paniqués. Les autres clans ont estimé que le clergé et de son gouvernement entendaient garder comme une option de réserve.

Dans l’après-midi, les cadres de la milice ont repris les attaques contre le clergé en demandant la transparence des comptes de Rohani, mais en refusant la condition de l’élargissement de la transparence évoquée d’abord par Rohani puis par le clergé. Les cadres de la milice ont aussi donné la parole à leur collège Zakani (député exclu du Parlement par les mollahs) et ce dernier les a accusés de protéger Zanjani (Rafsandjani et aussi le frère de Rohani également accusé d’action hostile au régime) avec l’aide du pouvoir judiciaire contrôlé par les Larijani !

Enfin, les cadres de la milice ont aussi donné la parole à Shariat-Madari ex-tortionnaire qui dirige le journal Keyhan voix des insolvables du régime et ce dernier a remis en cause les succès économiques de Rohani en affirmant que le chiffre d’inflation est très très largement supérieur au taux officiel de 7%. D’autres gens ont repris ces arguments avant d’exiger la transparence des actions de Rohani pour bloquer tout projet secret de deal avec Washington !

Les chefs Pasdaran se sont gardés de participer par manque de troupes et aussi par peur de subir le sort de Zandjani. Ils ont alors misé comme les mollahs sur l’intimidation en annonçant un rassemblement avec les membres de leurs commandos, la 6e armée ou la spéciale de la milice, pour évoquer une certaine puissance. Mais on n’a vu aucune image et on a compris qu’ils bluffaient pour éviter qu’en étant inutiles aux mollahs ils ne soient pas sacrifiés par eux dans le cadre des accords avec le GAFI (FATF).

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Dimanche | 08 Janvier 2017 | 19 Dey 1395 | On était le jour anniversaire de la première manifestation en l’honneur de Khomeiny à Qom. Le journal IRAN, organe du gouvernement boiteux des mollahs condamnés, n’en parlait pas et insistait encore sur sa très forte volonté de lutter contre la corruption (contre Rafsandjani).

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Le journal Tehran Times, organe anglophone du clergé condamné, évoquait un prix cinématographique pour l’un des cinéastes officiels du régime, insinuant que le régime n’avait aucun autre souci. On devait comprendre que les mollahs étaient gênés par le désordre au sein de leur régime.

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Le journal Abrar de Rafsandjani, ex-patron du régime et de son terrorisme (exclu des jeux et de fait menacé), avait choisi de continuer à défier le gouvernement des mollahs en affirmant qu’il avait d’une part autorisé la vente illimitée de dollar tout en imposant un questionnaire sur les raisons de l’achat pour refuser à qui il voulait le droit d’acheter des mollahs !

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Le journal Javan, organe des cadres-miliciens gravement menacés par un changement de régime, avait aussi choisi d’attaquer le gouvernement en affirmant qu’il accordait des prêts bancaires de 2 milliards tomans (≈50 millions de dollars) aux plus nantis sans aucune garantie pour les garder près de lui ! Les cadres de la milice se gardaient cependant d’exiger la transparence à Rohani. La conclusion était qu’ils faisaient preuve d’une certaine indulgence dans l’espoir d’inciter les mollahs à les inclure dans leur jeu.

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Le clergé a annoncé un grand rassemblement des milliers d’habitants de Qom dans cette ville pour l’anniversaire de la première manifestation en faveur de Khomeiny. Mais on n’a vu aucune image de ce rassemblement et tout le monde a compris que personne dans la ville ou dans la communauté religieuse forte de 80,000 mollahs n’avait pris la peine de s’afficher en faveur du régime !

La bourse a ouvert en état de crise. Le gouvernement a augmenté le nombre des interdits de vente normale puis il a injecté des fonds, mais l’indice a rechuté !

Les miliciens députés sont restés aussi dans une approche similaire pour entrer dans les faveurs des mollahs qui manquaient d’alliés en ce jour de boycott difficile à digérer !

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Les Chefs de la milice, qui avaient auparavant choisi la neutralité, ont cette fois annoncé des remaniements internes à haut niveau pour dire qu’ils avaient encore des officiers quasi inconnus pour résister à un soulèvement. Mais les noms annoncés n’ont pu convaincre les gens du régime, car en cherchant nous avons remarqué que leurs noms étaient cités souvent

Le gouvernement a encore injecté des fonds dans la bourse, l’indice est monté avant de chuter nouveau !

Le clergé a tenté de rebondir en annonçant que des milliers de Qomis s’étaient réunis autour du Guide, mais cela n’était pas concevable car sa salle de prière peut accueillir près de 700 personnes. Les images montraient moins de gens, principalement des religieux, mais dans la zone VIP, il y avait des jeunes. Ce qui voulait dire que les mollahs VIP n’avaient pas voulu s’afficher avec le régime mourant et qu’il avait dû faire appel aux jeunes désoeuvrés de Téhéran.

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Le Guide dépité par l’absence de mobilisation en faveur du régime a parlé de la manifestation dont on fêtait l’anniversaire comme d’une opportunité qui avait été saisie en ajoutant qu’il fallait toujours agir à temps appelant les gens du régime à se ressaisir. Cela laissait voir que la situation du régime était grave. Les médias se sont gardés diffuser son discours pour éviter un plus grand désordre au sein de la classe politique et à la bourse de Téhéran.

La bourse a continué quand même à chuter en finissant presque comme la veille à 333 milliards de tomans de pertes pour le régime.

Les mollahs ont alors fait appel à leur roue de secours, les réformateurs, pour évoquer la possibilité des candidatures rassurantes et consensuelles pour rassurer les gens du régime. Ils ont évoqué des noms de gens de tout horizon comme Zarif, Ali Larijani et 8 autres, mais aucun de ses gens n’a répondu à ces annonces. Tout le monde a compris que personne ne voulait prendre la direction du régime qui avait de plus en plus d’ennemis !

Les mollahs ont diffusé le discours alarmiste du Guide pour obtenir des soutiens, mais ils n’ont eu aucun retour positif de la part de leurs interlocuteurs. In fine, tout le monde voulait la direction des marchandages avec les Américains, mais personne ne voulait assumer le fardeau du passif du régime et la responsabilité de ses derniers jours par peur d’y rester !

Il y eut alors un long moment de vide puis soudain à 18h50, les médias du régime ont annoncé l’hospitalisation de Rafsandjani suite à une gêne cardiaque et respiratoire. Son frère contacté par les médias a alors annoncé qu’il était sauvé, mais près d’une heure plus tard à 19h46, les médias ont annoncé sa mort malgré de longs soins intensifs qui lui avaient été apportés sur place. Selon les médias, Rohani qui s’était rendu sur place pour avoir de ses nouvelles l’avait raté de peu !

Mais ce récit n’avait rien de logique, car les hauts dirigeants du régime disposent d’une importante équipe médicale 24H sur 24 à domicile pour ce genre de problèmes médicaux. De plus, il n’y avait aucune image de Rafsandjani, vivant ou mort, ou un quelconque membre de sa famille à l’hôpital ou encore de Rohani et des journalistes dépêchés sur place ! Les autres patrons du régime étaient aussi absents du récit. Chacun vaquait à ses occupations comme s’il n’était pas au courant !

Pour nous, cela était possible et dû au fait que l’on avait un récit fabriqué pour donner une explication logique à l’élimination ou assassinat de Rafsandjani qui était favorisé par les événements et pouvait constituer une menace pour le régime en raison de sa volonté de pactiser avec l’opposition pour sauver sa peau et s’éviter un lynchage en Iran ou la pendaison pour les divers attentats qu’il avait commandité depuis des années.

Face aux doutes qui existaient et étaient évoqués sur les réseaux sociaux, le ministre de la Santé de Rohani, qui est médecin et a sa propre clinique, a répondu aux questions sur l’absence douteuse de référence à l’équipe médicale de Rafsandjani en précisant qu’elle était absente au moment du malaise !

Puis Mar’ashi, le beau-frère de Rafsandjani, a pris la parole en situant l’heure du malaise à 17h40 à son domicile situé en face de l’ex-domicile de son demi-frère Khomeiny à Jamaran, un village situé à l’extrême nord de Téhéran. Mar’ashi a situé la mort de Rafsandjani à une heure inconnue à l’hôpital Shohada de Tajrish (situé à 6 km ou 20 minutes de son domicile) après 1h30 de soins hospitaliers. Mar’ashi a précisé qu’à présent le corps reposait à Jamaran chez Khomeiny (au lieu d’être chez le défunt lui-même) !

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Cette fois, en additionnant les heures et les minutes (17h40+20 min de transport vers l’hôpital+90 min de soin), on avait un timing trop court. De plus, le défunt invisible à l’hôpital était de retour chez lui sans que l’on ait vu son départ vers cette destination ! Il était encore invisible, car déjà dans un cercueil scellé sans passer par la case du lavage religieux par ses proches comme le veut la tradition !

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Le corps n’était peut-être pas montrable (il pouvait porter des traces de strangulation ou de coups de poignard comme dans la tradition d’assassinats commandités par le défunt lui-même contre les opposants au régime).

Mehdi son fils ainé emprisonné pour fraude ainsi que sa fille Faezeh étaient devant l’hôpital alors que le défunt père n’y était plus !

Selon les médias officiels, il y avait alors au même endroit une foule gigantesque de sympathisants venus rendre hommage à Rafsandjani qui avait toujours servi la révolution et le régime !!! On avait un double mensonge, car il essayait de trahir le régime et comme vous pouvez le voir ci-dessous, il n’y avait qu’une trentaine de journalistes et une trentaine de curieux, car aucun n’avait les larmes aux yeux !

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L’ex-patron du régime ainsi que de ses répressions et ses crimes n’avaient logiquement aucun sympathisant populaire. Du fait, qu’à présent il entendait sacrifier le régime et ses propres collaborateurs dans son propre intérêt, il n’avait également aucun sympathisant au sein du régime ! Sans doute, beaucoup d’Iraniens regrettaient cette mort qui lui épargnait la possibilité de le juger et le voir souffrir autant qu’il les avait fait souffrir. En affirmant le contraire, les mollahs niaient l’avoir éliminé et au passage ils effaçaient ses nuisances et ses critiques pour donner une image forte et unie de leur régime en décomposition !

Sans doute en projetant de l’éliminer, ils avaient d’abord songé à l’arrêter, mais cela l’aurait fait une place dans l’opposition au régime et l’aurait sauvé. C’est pourquoi ils avaient préféré le tuer. Cela était aussi un avertissement pour tous les autres gens qui menaçaient leur régime. En prime, ils avaient sans doute récupéré et partagé sa gigantesque fortune (25 milliards de dollars grâce seulement au monopole sur la pistache et des dizaines de milliards pour ses différents holdings parmi lesquels la direction de la seconde plus grande mine de cuivre du monde qui se trouve en Iran). Enfin, ils pouvaient aussi récupéraient sa personne pour nier la décomposition de plus en plus accélérée de leur régime.

Il y eut alors une déclaration dissonante : Mohsen Rezaï, le n°2 du Conseil de Discernement a mis en doute la version officielle en affirmant qu’il ne comprenait pas la mort de Rafsandjani, car il l’avait rencontré la veille et qu’il ne l’avait jamais vu aussi jovial et plein de vie ! Personne n’a alors relevé son insinuation d’une élimination de Rafsandjani, pas même ses enfants que l’on dit rebelles ou encore ses amis verts, qui font de la fausse dissidence en Iran ou à Washington ! On n’a pas entendu d’hommages de la part de ses pions passés comme Nategh Nouri, le milicien Vahidi, le « diplomate » Velayati, les présidents Khatami, Ahmadinejad et son dernier poulain le milicien Rahim-Mashai déguisé en partisan de la Perse antique ! Personne ne voulait défier le clergé et être associé au défunt de peur de finir comme lui assassiné et expédié vers l’au-delà dans un cercueil boulonné ou pire encore ligoté et ainsi empaqueté pour mourir enterré vivant en récompense de ses projets d’enterrer les autres vivants !

Par la suite, on a retrouvé les enfants de Rafsandjani, Mehdi et Faezeh, à Jamaran avec leur mère ainsi que leur neveu (le petit fils de Khomeiny) autour du cercueil du défunt (scellé au mépris de la charia) remerciant les faux éloges des patrons du régime en présence d’une trentaine de photographes qui ne représentaient aucun signe de tristesse ou d’émotion. Ils avaient peur d’évoquer un autre scénario ou alors le sacrifice du père et de ses biens avait été scellé par ce dernier en échange de la vie sauve pour sa famille et l’accès à une petite partie de sa fortune.

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Il n’y avait alors aucune des VIP du clergé dans la salle, mais ces gens n’étaient pas absents, car ils multipliaient les interviews pour déplorer la perte d’un grand serviteur du régime, recyclant ainsi leur ennemi en allié pour nier l’explosion en cours du régime. Le clergé et son gouvernement ont parachevé la récupération de post-mortem de Rafsandjani en décrétant 3 jours de fermeture et de deuil national en son honneur, ainsi qu’un hommage de la classe politique en sa mémoire le lendemain matin à Jamaran puis mardi, un hommage du peuple présumé partisan de ce champion du régime par un rassemblement devant l’université de Téhéran, puis une prière collective sous la direction du Guide dans l’espace dédié à la prière de vendredi dans cette université et enfin l’accompagnement de son cercueil jusqu’au mausolée de Khomeiny près de Qom (au sud de Téhéran) pour y reposer à côté de son défunt demi-frère.

Il y avait certes une volonté d’utiliser l’événement pour affirmer l’unité du régime, mais la procédure religieuse n’était encore une fois pas respectée, car selon la charia on doit enterrer la personne au maximum 12 heures après le décès ! Mais personne ne contestait ce délai non réglementaire.

Pour nous, le clergé avait choisi le mardi 10 janvier, car ses négociateurs avaient rendez-vous avec les 5+1 pour se plaindre des sanctions américaines, mais n’avaient plus aucun espoir de réussir à trouver des alliés pour contrer ses sanctions depuis que Poutine les avait exclus de ses plans d’avenir.

Pour nous, les mollahs doutaient eux-mêmes du succès de leur plan, car ils avaient fixé le départ du cortège à l’université qui est un lieu de rassemblement habituel du régime au lieu de le fixer au domicile du défunt dans les quartiers nord opulents de la capitale où il ne se passe jamais rien.

En conclusion, les mollahs avaient éliminé puis recyclé Rafsandjani, évitant une trahison qu’ils jugeaient potentiellement fatale à leur régime en espérant gagner le soutien de tous ceux qu’ils avaient ainsi sauvés et aussi utiliser cette unité pour surmonter un important échec diplomatique. Mais personne n’avait montré de gratitude pour cet assassinat qui n’avait pas changé la donne.

Cependant, les autres clans ne dénonçaient pas la manœuvre, car cet échec viennois pouvait entraîner de nouvelles ruptures internes bien préjudiciables à leur propre survie, car ils n’avaient aucun accès prioritaire aux marchandages ou aux moyens de fuite pour sauver leur peau ! Ainsi le clergé avait peut être éliminé un danger potentiel avec la bénédiction de tous ces associés et rivaux, mais il n’avait pas gagné son pari d’unifier le régime grâce à ce geste d’autodéfense et devait s’attendre à la poursuite des querelles internes après son échec à Vienne !

Les mollahs avaient un autre très gros problème. Aucun de leurs alliés revendiqués n’avait présenté de condoléances pour la perte qu’ils revendiquaient ! Le Hezbollah, la Syrie (Assad), la Russie (Poutine), la Chine ou même la Corée du Nord ne voulaient pas se laisser embrigader dans un scénario louche et se retrouver en conflit avec le monde entier !

Il n’y avait aussi aucun signe de sympathie de la part des clients pétroliers du régime : le Japon, la France ou encor l’Inde, qui sous la pression de l’administration démocrate inféodée à Brzezinski avait dû annoncer des investissements en Iran !

Il n’y avait aucun signe de sympathie de la part des médiateurs internationaux de Brzezinski tels que la Bosnie, la Pologne, le Cuba, l’Italie dont les représentants avaient à chaque voyage en Iran rendu visite au mafioso Rafsandjani !

Les mollahs avaient éliminé leur plus importante option alternative pour trouver des alliés internes, se renforcer et devenir banquables afin de susciter des coalitions internationales en leur faveur et contre Trump, mais ils n’avaient ni un début de soutien interne ni un début d’une coalition anti-Trump sur la scène internationale.

L’administration démocrate inféodée à Brzezinski a volé au secours des mollahs qui patinaient faisant intervenir ses pions irakiens. Le vice-président Maleki a présenté ses condoléances au Guide pour montrer sa disposition à reprendre les marchandages avec ses pions. Le Bahrein en conflit avec les mollahs et aussi avec Washington a annulé cet effort d’ouverture en présentant des condoléances à Hassan Rohani pour insinuer un lien secret avec Rafsandjani qui oeuvraient contre le régime.

On n’a rien entendu de la part des Turcs et des Afghans, ils avaient sans doute refusé de coopérer avec l’administration démocrate qui était hors jeu. Les pays arabes du golfe Persique avaient sans doute refusé de présenter leurs condoléances.

C’est pourquoi l’administration démocrate inféodée à Brzezinski a elle-même déploré la perte de Rafsandjani, alors que ce dernier avait tué des dizaines d’Américains et qu’il avait appelé les musulmans à en tuer autant que c’était possible et avait aussi affirmé la volonté de raser Israël tout entier par une bombe nucléaire sans se soucier de la guerre totale qui allait suivre et anéantir l’Iran, le Moyen-Orient et tous les lieux saints !

En ajoutant, cet effort de l’administration démocrate inféodée à Brzezinski, les mollahs n’avaient rien obtenu et ne pouvaient même pas espéraient attaquer Washington après avoir ou pas consolider sa situation ! Il était clair qu’il ne pouvait guère mobiliser avec le scénario d’unité au nom de la fidélité imaginaire de Rafsandjani au régime !

Le clergé a alors eu une autre mauvaise nouvelle : Ban Ki-moon a rompu avec l’administration Obama et ses directives en évoquant dans son dernier discours une possible violation de la résolution contre les ventes d’armes par le régime en raison des livraisons d’armes aux rebelles Houthis considérés comme des terroristes. Ce discours justifiait l’adoption des sanctions décennales américaines pour terrorisme.

Le discours de Ban Ki-moon sans doute motivé dans l’intérêt de sa carrière, peut-être sous la pression de Trump, basculait aussi son successeur dans un processus de collaboration avec Trump ! Les mollahs, mais aussi leurs associés, ont compris qu’ils n’auraient aucun gain de cause dans la demande de remise en cause du renouvellement des sanctions décennales américaines.

Le régime restait condamné et chacun devait continuer à remettre en cause le clergé et ses pions pour leur ravir le droit de négocier avec les Américains échangeant comme Rafsandjani sa survie contre celle du régime !

Le clergé avait éliminé une menace, mais il lui en restait d’autres à contrer. Il a pris le contrepied des choix potentiels de ses rivaux en inondant les médias d’annonces de soutien de Rafsandjani à son champion Rohani et au régime insinuant que son plan d’unité affichée (ou popularité inventée) était le seul moyen pour tous de paraître fort pour tenir tête au peuple qui pouvait très rapidement compter sur une opposition en exil revigorée par qui aura des millions de dollars et l’engagement du soutien de Trump, élu pour lutter contre l’islamisme inventé par ses prédécesseurs.

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Lundi | 09 Janvier 2017 | 20 Dey 1395 | Les mollahs avaient trois commémorations en ce jour. Ils devaient bénéficier d’un rassemblement à Qom autour du mausolée de la sainte Massoumeh (la sœur d’Emam Reza) à l’occasion de l’anniversaire de sa mort. Ils devaient rassembler leurs VIP à Jamaran pour leur nouveau héros Rafsandjani. Ils devaient aussi rendre hommage au chancelier réformateur Amir Kabir à l’occasion de sa mort par suicide selon son choix après sa disgrâce et sa condamnation à mort par le roi Qajar Nassereddine Shah.

Cette dernière commémorationa été totalement oubliée et était absente des médias, car Rafsandjani se comparait à Amir Kabir et avait demandé qu’on le nomme ainsi et personne n’avait envie de comparer les détails de leur mort et de faire un martyr de l’ex-timonier du régime.

Il n’y avait aussi rien sur la sainte Massoumeh, car les mollahs s’attendaient à un nouveau boycott par contestation de leur régime. C’est pourquoi la presse l’avait zappé comme les années précédentes.

Il restait le rassemblement pour Rafsandjani qui était la première étape du show de l’unité du régime dans son propre intérêt. On ne voyait rien sur ce rassemblement qui semblait voué à l’échec. Mais Iran et Tehran Times parlait de perte d’un grand homme pouf encourager leurs collègues d’y participer !

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Tous les autres journaux du régime, organe des différents clans, parlaient de la disparition d’un grand homme au service de la révolution. Seul Abrar, lié au défunt, s’exonérer d’un titre et affichait un ruban noir sur sa photo pour affirmer une vraie tristesse face à sa disparition.

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En dehors de l’Iran, la presse américaine (généralement inféodée au réseau Brzezinski qui est actif depuis plus de 40 ans) déplorait la perte de Rafsandjani qui avait été un bon camarade souvent prêt à sacrifier le régime pour permettre le retour des pions islamistes de Brzezinski. Mais ce présent projet étant un plan pour résister à Trump, le réseau médiatique de Brzezinski le défendait pour contrer Trump dans l’espoir que son échec ravive ses solutions.

Du côté anglais, on qualifiait Rafsandjani de rusé et corrompu, car il avait été leur pion avant de les trahir et lorgner du côté américain. Les Anglais évoquaient par ailleurs la hausse du budget militaire du régime se prévoyant d’aider les projets de sanctions de Trump dans l’espoir de se rapprocher de lui, car son alliance avec la Russie va à l’encontre de leurs intérêts pétroliers.

Le régime s’attendait à une bonne mobilisation au sein de leur classe politique pour leur show d’unité du régime. Ils espéraient aussi une foule importante dans la rue pour cette occasion. Mais ils n’ont eu ni une foule à l’intérieur ni à l’extérieur. Personne ne voulait aider le clergé ou encore le régime. Il y avait tout de même quelques personnes, dont Zarif (qui l’avait longtemps servi). Il pleurait avec quelques autres. D’autres, plus nombreux, ne pleuraient pas. Étant donné que Zarif n’avait pas pleuré à l’enterrement de sa propre mère, cette fois, il pleurait, car il craignait de finir comme son hôte.

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Le gouvernement a fui ce boycott en se focalisant sur la commémoration de la mort de Massoumeh à Qom, mais ce fut encore un échec !

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En revanche, le régime a eu une bonne surprise avec la baisse de tension à la bourse et la chute du volume des ventes de 333 à 257 milliards de tomans (proche du seuil de normalité qui est à 200 milliards de tomans de fausses transactions pour donner une bonne image de l’économie iranienne). Les nantis paniqués étaient soulagés après la disparition de Rafsandjani et ses projets de deal qui devaient se faire à leurs dépens. Mais on ne les avait pas vus à Jamaran. Ils étaient satisfaits sans agir pour sauver le régime sans doute, car ils étaient convaincus qu’il n’était pas viable.

L’échec des mollahs à mobiliser leurs associés sur le thème de l’unité du régime a fait craindre des représailles pour d’autres gens au même profil. Velayati, le mae plénipotentiaire du régime, proche complice de Rafsandjani, l’a qualifié de personne irremplaçable, pour parler de lui-même et empêcher d’être sacrifié comme lui alors qu’il arrive en fin de vie !

Dans un autre registre, Ali Mottahari, beau frère et faux dissident d’Ali Larijani, a plaidé pour la fin des hostilités avec la mort de Rafsandjani (sous-entendu avec ce gros coup et le partage de ses biens).

Le clergé a rassuré ces gens en qualifiant le défunt d’Amir Kabir via son nouveau parti d’unité nationale. L’un des proches de Rafsandjani qui collaborait avec lui au sein du Conseil de Discernement a alors donné le bon exemple en affirmant que lors d’une conversation le jour de la mort de Rafsandjani ce dernier lui avait affirmé que son testament politique serait de demander à tout le monde d’entourer le Guide et de coopérer sur les plans religieux et politiques !

On se souvient que Rafsandjani inventait souvent de faux souvenirs de ses rencontres avec son demi-frère Khomeiny pour avancer ses projets (par exemple  : mettre fin au slogan « mort à l’Amérique »). À présent, les mollahs lui inventaient un testament pour défendre leur projet d’unité affichée pour tenir face à la menace de l’opposition en exil enfin aidé par les États-Unis voire par la Russie !

L’ONU, alignée sur Trump et sa volonté de déstabiliser les mollahs, s’est alors manifestée par une intervention plus forte du nouvel observateur des droits de l’homme en Iran exigeant la libération des prisonniers politiques en grève de la faim. Trump pouvait réorienter sa diplomatie sur l’aide à l’opposition iranienne. Les mollahs ont ignoré l’appel, car leur unité affichée ne pouvait les sauver.

Les chefs Pasdaran, isolés et en danger, ont opté pour une escalade. Ils ont lancé une opération suicidaire avec quelques vedettes rapides contre les navires de guerre américains. La marine américaine a fait tirer trois coups de canon contre les assaillants. Ils ont pris la fuite au lieu de finir leur mission. Les chefs Pasdaran ont compris que les derniers fidèles ne voulaient pas mourir à leur place pendant qu’ils sont bien au chaud en arrière ! C’est pourquoi il n’y a pas eu de suite ou de commentaire sur l’attaque. Il n’y a également pas eu de punition contre les réfractaires de peur qu’ils laissent aussi tomber la milice ! `

Mais la Russie, complice de Trump, a révélé l’affaire dans la section Farsi de Sputnik pour démoraliser le moral des derniers fidèles au régime, quel que soit leur secteur.

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Le gouvernement a tenté de zapper la nouvelle de l’impuissance de sa milice en affirmant que ses négociateurs nucléaires menaient des discussions bilatérales à Vienne pour trouver un allié au sein des 5+1 pour mettre fin aux sanctions décennales américaines dans la réunion prévue à ce sujet mardi matin !

Mais la Russie a immédiatement démenti une telle possibilité en affirmant que le rendez-vous de mardi n’était pas sur les sanctions qui n’avaient rien à avoir avec l’accord de Vienne, mais sur l’application des engagements pris par les mollahs !

Les mollahs désespérés ont multiplié les appels pour une manifestation géante devant l’université de Téhéran pour le cortège funéraire de Rafsandjani dans l’espoir de simuler la force et aussi faire diversion par rapport à leur défaite imminente à Vienne. Les députés, désireux de s’approcher des mollahs pour avoir un accès prioritaire aux moyens de fuite, ont lancé un appel pour insister sur la nécessité de ce rassemblement.

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Mardi | 10 Janvier 2017 | 21 Dey 1395 | Le régime avait deux défis à relever  : organiser un rassemblement géant pour se montrer invincible et sortir sans trop de bobos de son rendez-vous viennois. Prudent, il avait décrété une journée fériée, mais il avait publié ses journaux insistant sur le rassemblement dont il rêvait pour encourager ses gens d’y participer.

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En dehors de l’Iran, le très démocrate New York Times s’était mis à l’heure de Trump en parlant des envois d’armes des mollahs au Yémen pour transformer leur rendez-vous à Vienne en cauchemar !

Les mollahs obligés de réussir une grande manifestation ont annoncé une foule gigantesque en marche à 10h vers l’université de Téhéran ! Mais il y a deux grands problèmes sur ces photos  : des feuilles printanières sur les arbres et aucune ombre portée des immeubles sur la foule !

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Par ailleurs, les photos prises au sol n’avaient rien à voir avec celles vues du ciel. Au sol, la foule était très distendue et il y avait très peu de monde.

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De plus, les photos de la prière annoncée vers 11 heures étaient aussi fausses, car certaines ont été diffusées à 9h05 et sur d’autres qui n’étaient pas datées, la foule des premiers rangs (la zone VIP) n’avait pas la même chromie que les rangs de la partie publique. Le clergé a brouillé les cartes en interviewant les quelques VIP présents comme le commandant Soleimani de la brigade Qods. Dans ce cadre, Masoumeh Ebtekar (preneuse d’otage par ordre de Rafsandjani puis fausse dissidence dans son réseau) a profité de l’occasion pour se recycler en affirmant sa sympathie pour Rafsandjani, car il avait toujours été fermement opposé aux États-Unis et à Israël !

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Enfin, les photos du mausolée où l’enterrement devait avoir lieu étaient trafiquées par un agrandissement en largeur et aussi en raison du nombre plus élevé de gens dans les rangs arrière. Il y avait aussi plus de gens alignés sur la largeur du pavillon mortuaire doré de Khomeiny que sur sa longueur. Dans cette série, les gens présents étaient par ailleurs là pour filmer la scène avec leur téléphone pour revendre leurs images et non par sympathie pour Rafsandjani.

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Enfin au moment de l’enterrement proprement dit, on n’a également pas vu les VIP présents pour la prière en particulier le Guide (qui doit sa place à Rafsandjani). Il n’était sans doute pas le bienvenu pour avoir autorisé son sacrifice.

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En somme, en cette journée, le régime n’avait aucun moment pu parvenir à son objectif pour donner l’image d’une entité forte et unie. Il a caché cet échec en évoquant la présence de millions d’Iraniens en faveur de leur régime, en recueillant des témoignages-chocs sur la fidélité de Rafsandjani et en diffusant de nouvelles photos qui avaient les mêmes défauts ou des détails gênants comme des guirlandes décoratives qui ne peuvent être en place dans une journée de deuil. Mais in fine, il s’est débarrassé de son échec en écourtant la fermeture de 3 jours annoncée pour raison de deuil national.

Les médias américains du vaste réseau Brzezinski ont répété la propagande des mollahs en parlant de foules immenses. Les Français ont aussi fait la même chose pour concrétiser les ventes d’avions au régime bien qu’ils sachent qu’il ne peut payer ses achats.

Washington inquiet par cette situation avait dépêché un représentant de son allié, le Mali en Iran pour voir si les mollahs punis par le peuple étaient prêts à déposer les armes. Mais le Malien n’y est pas parvenu !

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Au même moment, le rendez-vous viennois des représentants des mollahs était un vrai cauchemar ! Les 5+1 leur ont dit que les sanctions décennales américaines n’avaient rien à avoir avec les engagements du régime. Ces derniers ont dû renoncer à leur demande. Les Français et les Anglais ont continué à accabler les représentants des mollahs en s’opposant à l’échange d’eau lourde contre de l’uranium pur provenant de la Russie en prêtant aux mollahs de très mauvaises intentions ! La Russie ne disait rien pour les défendre et minimisait les risques en affirmant que le volume échangé n’était pas très important et qu’il n’y avait aucune nouvelle livraison prévue dans les prochains mois ! Les Chinois ont aussi malmené les mollahs en leur montrant une facture très forte pour les modifications de la centrale d’eau lourde d’Arak. Les membres non américains du groupe entendaient assurer leur ascendant sur les mollahs pour être au niveau de Trump et ses pressions sur le régime.

Les représentants des mollahs ont regagné leur pays en parlant d’une très bonne rencontre laissant entendre qu’ils avaient réussi pour éviter les critiques de leurs rivaux et devoir leur passer la direction marchandages avec les grandes puissances !

Les mollahs dépités par cet échec et l’attitude irresponsable de leurs négociateurs ont lancé une grosse rumeur de coup d’État de la milice sur le clergé pour obtenir un soutien de l’opposition en exil et inciter les partisans internes de cette solution à se manifester pour les arrêter ! Mais malgré la persistance de la rumeur grâce aux agents infiltrés des mollahs dans l’opposition en exil, celle-ci n’est pas tombée dans le panneau et de fait les mollahs n’ont pas pu décapiter de manière préventive le risque d’une trahison interne !

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Mercredi | 11 Janvier 2017 | 22 Dey 1395 | Après une journée de boycott et d’échec, le régime et ses patrons étaient désespérés. Tous les journaux parlaient d’un rassemblement gigantesque en mémoire de Rafsandjani, héros de la révolution. Tous les dirigeants avaient choisi la propagande des mollahs évoquant une bonne unité dans l’espoir de faire douter l’opposition en exil qui venait de marquer un point en montrant sa clairvoyance !

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Hors Iran, la presse américaine démocrate parlait de l’unité des Iraniens en faveur du régime pour démoraliser Trump et ses partisans... Les mollahs pouvaient théoriquement compter sur le soutien moral des démocrates, mais cela ne comptait pas, car ils ne pouvaient pas demander son soutien afin d’utiliser leur soi-disant unité pour lutter contre le peuple ! L’horizon du régime restait donc bien sombre ! Ils devaient réagir.

Au même moment, les mollahs ont été confrontés à leur fragilité en raison du retour des milliers de retraités du secteur acier devant le parlement pour obtenir une année de pensions en retard qu’on leur avait promises après un long sitting sans les leurs verser. Ils pouvaient rester là et offrir une occasion en or à l’opposition en exil !

Ali Larijani est allé à leur encontre promettant de les aider pour arrêter le mouvement. Le clergé a aussi insisté sur l’unité interne en annonçant que des funérailles privées matinales pour Rafsandjani avaient eu lieu le matin même avec les hauts responsables du régime ! Mais sur les photos, il n’y avait aucun responsable dans la partie centrale de la salle ! Ainsi après l’échec de la mobilisation pour une nouvelle unité interne, l’échec su plan pour tromper l’opposition en exil, et le retour des retraités du secteur d’acier à nouveau dans la rue, le nombre des partisans du régime avait diminué !

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Les mollahs ont ordonné à l’un des fils de Rafsandjani de lire son testament. Ils y affirmaient qu’il n’avait rien gagné au cours de sa vie et même sa maison était locative. L’opération signifiait que tous les adversaires éliminés et dépossédés de leurs biens condamnant leur famille à une vie de misère et à tous les outrages !

Après cet avertissement, un haut religieux a encore évoqué le testament politique de Rafsandjani insistant sur la coopération religieuse et politique pour rappeler que le régime s’effondrerait dans le cas contraire. Le clergé a aussi renvoyé les élections pour le remplacement de Rafsandjani à l’Assemblée des Experts au moment des prochaines élections présidentielles, se gardant ainsi de montrer sa préférence pour ces élections afin que les clans rivaux ne se voient pas obligés de se montrer solidaires sans espérer jouer un plus grand rôle interne.

Les critiques internes ont soudain disparu !Tout le monde était satisfait par l’ouverture affichée par le clergé pour consolider l’unité du régime. Le volume des transactions boursières a à peine dépassé le niveau normal malgré un début de matinée bien agité !

Mais le calme et la sérénité retrouvés et un peu feints des mollahs et de leurs associés ont explosé après l’annonce de Rex Tillerson, le futur MAE de Trump, d’avoir comme but de combattre leur régime et leur terrorisme hostile aux Arabes comme aux Israéliens !

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L’administration sortante démocrate a repris le dialogue avec les mollahs ainsi condamnés par l’intermédiaire de son principal agent afghan Abdullah Abdullah ainsi qu’une délégation parlementaire irakienne qui par zèle s’est rendue sur le tombeau de Khomeiny qui détestait les Irakiens ! Le chef du parlement malien qui était resté à Téhéran a aussi rencontré Ali Larijani. Mais Rohani, le pion des mollahs, et son allié par nécessité, Ali Larijani, n’ont pas répondu à ces appels du pied des démocrates qui servaient seulement leurs intérêts.

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Les députés du régime ont alors montré leur solidarité avec le régime en faisant diversion par une attaque en règle contre la directive gouvernementale récente de l’affectation des adjoints des gouverneurs à la direction de la campagne électorale de Rohani alors que cette directive fait partie du règlement interne du régime ! Le gouvernement s’est gardé de le préciser laissant gonfler une grosse polémique pour fuir la confirmation de sa condamnation à mort après l’annonce de Tillerson !

Les députés ont aussi adopté une loi égalisant le montant des primes percevables par des responsables du régime (y compris eux-mêmes) à leur salaire, doublant ainsi leur salaire, en compensation du service qu’il rendait aux mollahs ! Ils se sont aussi offert un second prime de risque, en imitant le modèle des mollahs face à Rafsandjani par l’adoption d’une loi leur permettant de confisquer les biens des patrons de banques déviants ! Puis, ils ont repris la cour de leur diversion par le critique en règle d’une mesure administrative qui avait été adoptée avec leur propre consentement !

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Jeudi | 12 Janvier 2017 | 23 Dey 1395 | Le journal IRAN, organe du gouvernement boiteux des mollahs condamnés, évoquait les larmes du fils de Rafsandjani quand il parlait de la pauvreté de son père qui avait toujours été un honnête serviteur du régime ! Le clergé se moquait de la fortune perdue des Rafsandjani avertissant encore ses adversaires pour qu’ils restent tranquilles après les propres anxiogènes de Tillerson.

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Le journal Tehran Times, organe anglophone du clergé condamné, annonçait la reprise du dialogue avec les Saoudiens sur le droit de participation des Iraniens au pèlerinage de Hajj comme une victoire alors que cette autorisation permettra aux dissidents de se faire la malle ! On avait donc un retour aux victoires imaginaires pour résister aux défaites et aux problèmes grandissants !

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Le journal Abrar de défunt Rafsandjani parlait de pauvreté de ce dernier. Le clan décapité de Rafsandjani avait aussi repris la fronde de son patron assassiné en dévoilant l’échec des mollahs à Vienne ! Les proches de Rafsandjani suivaient son exemple pour peser un peu alors qu’ils n’avaient plus aucun poids. Exclus du jeu après sa mort, ils ne voyaient aucune autre solution que de continuer à appliquer sa ligne critique pour trouver un autre chef de file.

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Le journal Javan, organe des cadres-miliciens gravement menacés par un changement de régime, parlait aussi de la défaite des négociateurs du régime à Vienne ! Les cadres de la milice, jadis des éléments importants du paradigme de Rafsandjani, semblaient intéressés par le pilotage de son principal journal !

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La France s’est invitée dans le jeu en annonçant la livraison d’un premier Airbus dans la journée pour aider la réélection de Rohani qu’elle considère comme un modéré. En prime, elle a soutenu via Hollande la participation des mollahs agités et agitateurs au dialogue sur l’avenir de la Syrie ! C’est à se demander s’il y a des analystes au Quai d’Orsay.

Mais les mollahs n’ont pas eu le temps de s’en réjouir, car le choix de Trump pour la CIA a aussi axé son action sur la lutte contre eux. Puis le choix de Trump pour le ministère américain de la Défense en a fait autant en les désignant comme les principaux agents de la déstabilisation du Moyen-Orient ! Les États arabes ont applaudi ces discours et Haaretz avait état de la solidarité de l’État israélien avec ces pays ! Les mollahs avaient le soutien du président français qui ne se présentera plus pour résister à une puissante coalition régionale décidée à les renverser !

Les mollahs et leur gouvernement ont aussi mis le turbo pour fuir dans des victoires imaginaires en affirmant qu’ils avaient obtenu le soutien des grandes puissances non américaines à Vienne ! Ils ont aussi annoncé une réunion entre ayatollahs à Qom en mémoire de Rafsandjani, engageant les vieux mollahs mafieux de l’assemblée des Experts pour insister sur la nécessité d’un engagement fort de tout le monde pour renforcer le régime pris dans les doutes et les difficultés.

L’arrivée de l’Airbus ne pouvait que signaler leur pari sur un cheval mort. Ils ne lui ont pas donné la publicité prévue !

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Les parlementaires désormais associés au clergé ont adopté une loi insistant sur le développement d’une industrie aéronautique pour faire oublier le soutien inconséquent de Hollande au régime ! Puis ils sont revenus à la polémique creuse sur la directive électorale du gouvernement en attendant une nouvelle semaine et de nouvelles idées pour retarder leur chute.

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Vendredi | 13 Janvier 2017 | 14 Dey 1395 | Les mollahs ont eu deux nouveaux chocs ébranlant leur résilience imaginaire.Les Anglais ont révélé que la Corée du Sud, principale cliente pétrolière du régime, avait diminué des achats de 25% !

Par ailleurs et plus grave encore, la Russie qui n’avait guère aidé les mollahs en dérive les a davantage exclus d’un rôle en Syrie en les marginalisant en invitant aussi les Américains à la conférence d’Astana sur l’avenir de la Syrie !

Les mollahs ne pouvaient plus continuer avec la diversion ridicule sur une directive électorale tout à fait réglementaire. Ils y ont mis fin par une notre du gouvernement expliquant que cette directive était votée depuis des années sans jamais alarmer personne. Les parlementaires ridiculisés ont un peu continué leur critique avant d’abandonner le sujet !

Rohani très peu visible cette semaine (depuis sa visite imaginaire à l’hôpital Shohada de Tajrish) a refait surface en annonçant qu’il allait se recueillir sur le tombeau de Rafsandjani en insistant sur sa grandeur et la nécessité pour tous de suivre son testament et oeuvrer pour coopération générale dans l’intérêt du régime. Le clergé avait donc choisi de se recentrer sur son projet d’unité pour s’éviter des critiques et éviter l’explosion du régime !

Le clergé a continué la publicité pour son projet d’unité affichée en faisant appel à Mohsen Rezaï pour le discours, avant le sermon de la prière de vendredi, a encore répété le testament inventé pour Rafsandjani appelant à la coopération générale et à l’unité pour la préservation du régime ! Le clergé a lui-même insisté sur le sujet en soulignant qu’il fallait uniquement préserver l’actuelle unité affichée avec le peuple ! Il précisait ainsi à ses rivaux qu’il n’avait rien à faire sauf continuer à parler d’une belle mobilisation en mémoire de Rafsandjani pour donner l’impression d’un régime qui assure et maîtrise la situation !

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Mais dans la nuit, tout avait été à nouveau bouleversé par la décision pragmatique d’Obama de mettre en application la loi d’urgence vis-à-vis de l’Iran (de son régime) pour ne pas finir comme un président dépassé et passif le jour de passation des pouvoirs à Donald Trump ! Cela était aussi un ultime moyen de pression sur les mollahs (car il n’y avait eu aucune sanctions ou menace en plus contre les mollahs et leurs régime).

Mais à nouveau, aucun État ne les a défendus. Les mollahs ont ainsi eu une confirmation frappante de leur isolement grandissant. Ils étaient vraiment très seuls face à de grandes menaces.

On allait enfin voir si leur scénario d’unité imaginaire allait tenir ou pas. Nous allions voir quel serait le vrai degré de résistance du régime... à quel moment ses derniers grands serviteurs allaient douter et déserter leur poste d’épouvantail, réduisant au néant les illusions de leurs chefs, leur espérance de vie, leur résilience imaginaire, les poussant à s’entretuer par peur d’être sacrifiés comme leur camarade Rafsandjani !