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Iran : La semaine en images 456
Trump, une douche froide pour les mollahs

05.01.2017

La semaine dernière (28 Octobre-4 Novembre 2016 / 7-14 Abân 1395), a commencé sous le signe de la terreur pour les mollahs, car ils étaient paniqués à l’idée de l’abandon de la politique islamiste de Washington par la mafia pétrolière américaine via Trump et n’avaient pas été capables de contrer ce projet en évoquant leur disposition à leur offrir un tube subaquatique d’accès à l’Asie Centrale pour assurer leur survie.

Les Anglais qui redoutent un deal entre les mollahs et l’Etat américain avaient alors interdit tout commerce avec les mollahs par le rapport européen Howitt au prétexte des violations des droits de l’homme par les mollahs.

Mais plus important encore, les pétroliers américains n’avaient pas accepté et n’avaient pas renoncé à l’abandon de leur islamisme, car en dehors du cas iranien, cet islamisme a engendré un grand désordre qui a poussé les Saoudiens et les Israéliens d’aller vers les Russes tandis que leurs autres alliés ont fait appel aux Anglais pour assurer leur sécurité d’où l’intérêt de Trump et ses supporters pour une alliance avec Poutine et un nouvel ordre mondial américano-russe (qui se fera sans doute au détriment des Anglais et des Chinois).

In fine, l’administration sortante inféodée à Brzezinski, le théoricien du recours à l’islamisme, n’avait pas osé défier ses patrons pétroliers occultes qui ont tourné la page de l’islamisme. Brzezinski lui-même n’avait pas osé défendre ce tube pour refuser l’option Trump afin de préserver sa propre mainmise sur la politique américaine et mondiale depuis plus de 40 ans  ! Il pouvait piéger et sacrifier les mollahs pour sauver sa propre carrière.

Ainsi la semaine de 28 Octobre-4 Novembre 2016 (7-14 Abân 1395) allait être une semaine décisive pleine de menaces inédites. Les mollahs choqués par la confirmation implicite de la fin annoncée du projet qui les avait portés au pouvoir ont commencé cette semaine difficile en prenant une position pacifiste anti-russe en Syrie se montrant prêts à offrir un grand succès diplomatique en Syrie à l’administration démocrate sortante et à Brzezinski pour obtenir leur soutien  ! Ces derniers n’ont pas accepté de dialoguer sous l’effet de ce chantage, car tout retard pouvait profiter à Trump alors en hausse dans les sondages. Mais dans leur intérêt et celui de leur candidate, ils ont profité de l’empressement des mollahs pour leur envoyer leur pion européen Mogherini avec une offre un ralliement contre Assad, leur offrant une réhabilitation partielle.

Les mollahs n’ont pu accepter, car logiquement ils auraient dû renoncer au Hezbollah qui soutient Assad, et reconnaître son terrorisme et de fait s’accuser de terrorisme en raison de leurs liens passés, perdant de facto les garanties d’immunité qu’ils espèrent.

Les mollahs étaient alors à quelques jours de l’anniversaire de leur prise en otage de l’ambassade américaine, événement qui a déclenché les sanctions américaines à leur encontre et souligne leur terrorisme chaque année par le renouvellement annuel par Washington d’un état d’urgence entre les deux pays.

Les mollahs redoutaient aussi le boycott de l’événement qui souligne leur impopularité. Ils n’ont annoncé aucune manifestation et ont commencé à négocier indirectement avec l’administration démocrate sans parvenir à un deal. Ils ont gardé secret cet échec de peur d’engendrer une très grosse panique interne. Leur interlocuteur pro-américain est resté en Iran dans l’espoir que l’amertume de cet échec et d’un nouveau boycott de la prise de l’ambassade américaine les forcent à accepter de faire des concessions de leur côté sur le Hezbollah. Les mollahs ont conclu que l’administration démocrate sortante avait besoin d’un deal pour clouer le bec à Trump alors en hausse dans les sondages. Ils ont accepté, mais en tergiversant pour déstabiliser les démocrates et les forcer à céder à leurs attentes, mais ils n’y sont pas arrivés.

Les mollahs ont alors tout misé sur la provocation anti-américaine à l’occasion de l’anniversaire de la prise de l’ambassade américaine pour déstabiliser les démocrates au coude à coude avec Trump. Leurs rivaux députés et miliciens les ont aidés pour provoquer une escalade, mais sans une mobilisation au moment de l’événement ils n’ont pu continuer.

Désespérés, ils ont alors tenté une escalade diplomatique en apportant un soutien fervent au nouveau président libanais Aoun allié politique du Hezbollah pour obtenir leur soutien, alors qu’Aoun venait d’être réélu avec le soutien de l’Arabie Saoudite et le Hezbollah n’avait guère protesté. Comme on pouvait s’y attendre Aoun et le Hezbollah n’ont guère parlé en leur faveur. Ils se sont même donnés la main pour remettre en cause la sincérité des mollahs en affirmant via Samir Geagea que leur ministre des AE avait toujours souhaité la mort du nouveau président  !

Les mollahs privés de Hezbollah risquaient de chuter par ses révélations. Toujours plus désespérés, les mollahs ont continué les manœuvres pour déstabiliser les démocrates à la veille des élections prévues pour mardi. Leur ministre des AE a aussi annonçant un voyage mardi au Liban pour saluer Aoun dans l’espoir de recoller les morceaux avec le Hezbollah et les autres groupes politiques chiites libanais avant l’élection américaine dans l’espoir de provoquer un clash néfaste pour les démocrates et leur arracher les garanties nécessaires au régime.

L’administration démocrate inféodée à Brzezinski a riposté à ces menaces en reconduisant pour un an l’état d’urgence des sanctions vis-à-vis des mollahs agitateurs, insinuant un possible renouvellement des sanctions décennales, dans l’espoir qu’ils cessent leur folle fuite qui allait bénéficier à Trump et discréditer leur diplomatie islamiste et aussi le réseau Brzezinski détruisant des milliers de carrières très lucratives  ! À présent, les mollahs avaient le réseau Brzezinski contre eux  !



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Vendredi | 04 Novembre 2016 | 14 Âbân 1395 | Dernier jour de la semaine dernière, les mollahs et les miliciens, déprimés par les événements, ont néanmoins continué leur folle fuite en avant (notmment par des annonces de grandes manoeuvres militaires) espérant arracher un deal favorable à l’administration démocrate sortante mardi avant l’élection présidentielle américaine. Ali Larijani a mis en place un chantage personnel en invitant des députés de Hongrie (pays opposé aux États-Unis) au moment des élections américaines.

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L’administration démocrate sortante a gardé le silence, mais a insinué une nouvelle punition indirecte grâce à un rapport négatif de l’AIEA sur l’application de l’Accord de Vienne par les mollahs.

Les députés et les miliciens qui avaient soutenu les mollahs pour les provocations des jours précédents les ont lâchés en parlant de la corruption de Rohani, les menaçant d’être exclus d’un possible deal de dernière minute pour qu’ils leur accordent une place dans cet arrangement. On avait donc un régime très tendu et divisé à la veille des élections américaines du mardi 8 novembre 2016. Tous les clans se surveillaient en attendant donc un miracle et étaient prêts à écraser les autres pour en profiter pleinement.

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Samedi | 05 Novembre 2016 | 15 Âbân 1395 | Le journal IRAN, organe du gouvernement boiteux des mollahs, se disait porté par les députés réformateurs (officiellement 1/3 de 300 députés, mais réellement 1/6 des 30 députés dont dispose le régime). Le gouvernement faisait donc appel à leur soutien pour résister aux autres députés qui devaient revenir à une position hostile après l’échec du rassemblement pour l’anniversaire de la prise de l’ambassade américaine (la journée de 13 Âbân). Le gouvernement défaillant de Rohani évoquait aussi le succès de cette journée pour nier son isolement. On avait donc un gouvernement déprimé en ce premier jour de la semaine électorale américaine.

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Le journal Tehran Times, organe anglophone du clergé, parlait avec emphase du succès populaire de la journée anti-américaine de 13 Abân. Les mollahs espéraient provoquer un clash électoralement nocif pour Hillary Clinton dans l’espoir que l’administration démocrate sortante leur accorde les garanties nécessaires à leur survie et à leur exil avant une présidence démocrate annoncée comme moins complaisante.

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Le journal Abrar de Rafsandjani, ex-patron du régime et de son terrorisme, signalait la perte du Hezbollah pour le régime, car au Liban, Hariri ouvertement proche des Saoudiens était chargé par Aoun de former le cabinet sans que la formation chiite ne proteste. Rafsandjani encourageait les mollahs à ne pas miser sur le Hezbollah, car ils risquaient de perdre un temps précieux pour parvenir à un deal avant que la situation ne se détériore avec Hillary Clinton.

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Dans le supplément économique du même journal, le pestiféré Rafsandjani tirait sur le champion des mollahs en signalant qu’il avait déjà 19000 milliards de tomans de déficit (officiellement égal à 6 milliards de dollars). Dans Aftab, il signalait aussi la fermeture de la Banque Iran-Vénézuéla pour dire que Rohani et ses ministres n’avaient pas su préserver les acquis de son pion Ahmadinejad. Il encourageait les mollahs à les virer et faire appel à son clan (lui-même). Rafsandjani espère intégrer le gouvernement du régime pour entrer sur la liste des ayants droit prioritaires aux garanties américaines en cas d’un deal.

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Le journal Javan, organe des cadres miliciens paniqués, signalait le renouvellement de l’état d’urgence par Obama, insinuant un probable renouvellement prochain des sanctions décennales pour encourager les mollahs à oublier les négociations et à adopter une ligne plus dure.

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Le gouvernement Rohani gravement remis en cause a surpris ses rivaux en annonçant qu’il recevait le plein soutien des Français, car Bernard Bigot, le directeur d’ITER, était à Téhéran pour signer un accord de coopération à ce programme nucléaire de pointe  ! En fait, il ne venait pas à sa propre initiative, mais sur une invitation du directeur de programme nucléaire Salehi et in fine n’a pas signé ce que le régime avait annoncé et, mais un protocole d’accord pour une future collaboration après la fin du JCPOA dans plusieurs années.

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La bourse a piqué du nez, car le gouvernement persistait à avancer en mentant. Le gouvernement a privé 53 des plus importantes entreprises cotées (=80% de la bourse) de vente normale (sans perte de prix) pour dissuader leurs actionnaires à vendre et limiter ainsi les ventes qu’ils devaient satisfaire pour éviter une plus grande débâcle. Mais malgré cette mesure les ventes ont persisté.

Rohani devait alors inaugurer l’exposition annuelle de la presse (qui à l’image des manifestations du régime était vide et sans succès). Il y a parlé de son amour de la liberté de la presse, mais sa condamnation sans appel de la diffamation pour se donner une image de démocrate et aussi menacer ses contradicteurs.

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À la bourse, l’indice continuait à chuter. Les gens du régime n’avaient que faire des intimidations d’un régime qui ne pouvait pas mobiliser. Le ministre des Renseignements, le mollah Alavi, a alors pris la parole pour dire que le régime allait très bien, car ses services de renseignements avaient le soutien du peuple  !

Les chefs Pasdaran avaient une occasion de briller en lançant des menaces contre les nantis paniqués qui mettaient en péril le régime, mais manquant de personnel pour réprimer le peuple, ils ont annoncé que leur arme la plus performante était désormais la plume pour le prouver, ils ont remis des prix à 35 auteurs issus de leur milice  !

Ce n’était pas très rassurant pour l’avenir du régime. La panique a persisté à la bourse. L’indice a fini avec une baisse de 417 points et les pertes ont été de 304 milliards de tomans. Ce qui est assez peu pour une journée de crise. On avait donc eu une demi-crise. En parallèle, le dollar (dont l’offre est limitée par le gouvernement) est monté de 9 tomans (une assez forte hausse) et l’or -dont l’offre est illimitée- est monté de 5000 tomans (une très forte hausse). Ces chiffres indiquaient l’inquiétude des gens du régime (qui sont les seuls à avoir des moyens financiers). La mesure de limitation de vente avait fonctionné, mais les paniqués s’étaient reportés sur l’or. De fait, on pouvait conclure à une crise moyenne susceptible de s’aggraver dans les jours à venir si le régime ne pouvait profiter de l’intérêt de l’administration américaine pour un deal.

Dans l’après-midi, le gouvernement et les autres acteurs du régime ont essentiellement parlé de la célébration d’Arbaeyn (10 jours de deuil en mémoire de Hossein pour la commémoration du 40e jour de sa mort). Mais, il n’y avait aucune urgence, car cette commémoration devait avoir lieu dans 15 jours. Les patrons du régime faisaient de la diversion pour préparer un plan pour pousser les démocrates à leur accorder un bon deal dans les 3 jours restant jusqu’à l’élection présidentielle américaine.

Les miliciens de base ont inventé une lettre ouverte de 8400 professeurs miliciens pour les appeler à abandonner l’accord de Vienne. Les proches de Larijani ont aussi appelé à agir contre les manquements d’application de la part de Washington (en référence aux sanctions adoptées depuis l’accord pour d’autres motifs). Les mollahs et Rohani n’ont rien fait. En revanche, le mae permanent des mollahs qui devaient rencontrer une délégation parlementaire tunisienne a longuement accusé Washington de terrorisme pour provoquer un clash avec l’administration Obama, mais celle-ci a esquivé privant les mollahs de l’escalade nécessaire à leur projet.

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Dimanche | 06 Novembre 2016 | 16 Âbân 1395 |J-2 de l’élection du nouveau président américain | Le journal IRAN, organe du gouvernement boiteux des mollahs, avait mis en avant les propos de son ministre l’Intérieur, espérant faire peur aux nantis paniqués ou tout autre employé du régime intéressé par la rupture...

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Le journal Tehran Times, organe anglophone du clergé, avait changé la signification du discours de Rohani, affirmant qu’il était un grand partisan de la liberté de la presse. Le clergé voulait donner une couleur démocratique à son pion. On pouvait supposer qu’il ne se croyait pas capable d’exploiter l’intérêt de l’administration américaine pour un deal et entendait recycler son champion en grand démocrate pour lui éviter des sanctions après l’élection d’un nouveau président.

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Le journal Abrar de Rafsandjani, ex-patron du régime et de son terrorisme, avait mis en avant le discours agressif de Rohani, stigmatisant son incapacité à gérer les affaires du régime sans entrer en conflit avec ses agents.

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Dans le supplément économique du même journal, le pestiféré Rafsandjani chargeait Rohani en signalant qu’il avait déjà 19000 milliards de tomans de déficit (valeur officielle en Iran 6 milliards de dollars, valeur hors Iran 500 millions de dollars).

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Le journal Javan, organe des cadres miliciens paniqués, se moquait du discours de Rohani, car il avait qualifié l’accord de Vienne d’une bouffée d’air frais pour le régime alors que cet accord n’a apporté aucune amélioration économique au régime.

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En dehors du pays, la chaîne CNN prédisait un monde de problèmes au nouveau président en se référant au cas des mollahs. L’administration démocrate sortante qui avait évité le clash souhaité par les mollahs les suivait néanmoins avec vigilance et leur promettait une grosse punition dans l’espoir qu’ils renoncent à contrarier l’élection de son candidat Hillary Clinton.

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En revanche, un grand quotidien saoudien qualifiait les mollahs de principaux agitateurs au Yémen pour charger leur dossier et empêcher un deal de dernière minute.

Les miliciens universitaires (jadis des milliers et aujourd’hui une quinzaine) ont encore appelé Rohani à sortir de l’accord de Vienne pour provoquer au plus vite une crise nuisible à la candidate démocrate pour forcer Obama à leur accorder des garanties. Les Parlementaires (qui sont 30 et non pas 300) ont aussi repris les pressions sur Rohani en stigmatisant le détournement de plusieurs milliards dollars par son ministre sous son autorisation au profit du clergé.

Au même moment, Daesh (invention reconnue de Hillary Clinton pour la mafia pétrolière de Brzezinski) a puni les mollahs par une bombe visant un convoi de pèlerins se rendant en Irak pour Arbaeyn (photos prises le lendemain). Les mollahs, mais aussi leurs rivaux ont gardé le silence sur cet attentat survenu près de Samara, car contrairement à ce qu’ils disent ils n’ont pas de troupes en Irak et les chiites de ce pays ne les soutiennent pas.

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Les mollahs et leur gouvernement sonnés par cette punition ont fuit la réalité de leur vulnérabilité en se focalisant sur la mort du mollah Shajooni, qui fut un tortionnaire notoire et un des agents des saisies révolutionnaires du régime. Ils ont présenté leurs condoléances au peuple révolutionnaire d’Iran, pour narguer le peuple et se dire solidaires des pires agents du régime dans l’espoir que leurs rivaux n’intensifient pas davantage leur fronde.

Le gouvernement a aussi annoncé le retour de 385 experts expatriés en Iran pour affirmer que pour beaucoup il était loin d’être fini. Son annonce signifiait également qu’il était prêt à négocier un deal sur la base du retour des pions américains en Iran pour une transition douce améliorant l’image du régime.

Les nantis paniqués ont un peu aimé cette solution qui n’exposait pas le pays à de nouvelles sanctions. L’agitation a baissé de 10% à la bourse de Téhéran. La hausse du dollar a aussi baissé de 50%.

Mais dans l’après-midi, la joie s’est évanouie avec l’annonce de la joie des Russes à l’arrivée d’une délégation parlementaire israélienne à Moscou pour parler de la stabilité du Moyen-Orient. La Syrie n’a pas protesté estimant que cette visite pouvait l’aider. Elle a en revanche dépêché son mae à Téhéran pour encourager les mollahs à ne rien faire qui puisse contrarier cette paix séparée avec Damas.

Les mollahs & associés n’ont rien dit. Le silence absolu signifiait qu’ils se consultaient pour savoir que faire pour s’en sortir et réussir malgré leur isolement grandissant. Ils ont meublé le vide en parlant sans cesse du succès de l’exposition de la presse. Mais à cette occasion, on a pu constater que les allées de l’exposition étaient vides et que le régime bluffait.

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Les chefs Pasdaran étaient exclus de ce ramdam. Ils se sont mis en avant en annonçant des saisies dans 140 hangars illégaux et l’arrestation des dizaines de trafiquants. Mais ils ont vu peu d’images et aucun signe de ces hangars, ce qui signifiait encore un bluff.

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Le chef milicien Naghdi (patron -idiot- de la milice disparue de Bassidj) a alors pris la parole pour rassurer tout le monde en prédisant l’élection de Hillary Clinton avec une politique identique à Obama.

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Lundi | 07 Novembre 2016 | 17 Âbân 1395 | J-1 de l’élection du nouveau président américain | Le journal IRAN, organe du gouvernement boiteux des mollahs, parlait de la noirceur du débat présidentiel américain. Le gouvernement avait donc ignoré délibérément ses problèmes prétendant qu’il n’y avait eu rien qu’il soit digne d’intérêt dans l’actualité iranienne de la veille.

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Le journal Tehran Times, organe anglophone du clergé, avait mis en avant l’attentat de Samara, se disant une victime du terrorisme pour nier les accusations de terrorisme contre le régime. Le clergé, qui n’avait pu réussir à exploiter les élections pour arracher un bon deal aux Américains, préparait encore sa défense pour empêcher l’aggravation de son cas par le renouvellement prochain des sanctions décennales avec l’arrivée du nouveau président.

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Le journal Abrar de Rafsandjani, ex-patron du régime et de son terrorisme, avait mis en avant le rapprochement entre Israël et la Russie pour souligner l’isolement du régime et la nécessité d’un deal rapide pour éviter un avenir plus sombre.

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Dans le supplément économique du même journal, le pestiféré Rafsandjani insinuait que les chiffres des exportations étaient faussement bons, car Rohani vendait 52% du pétrole iranien aux Chinois et aux Indiens qui sont de très mauvais payeurs et doivent chacun plusieurs milliards de dollars au régime  !

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Le journal Javan, organe des cadres miliciens paniqués, parlait des saisies annoncées dans 1400 entrepôts illégaux. Les cadres de la milice cherchaient à se rapprocher de leurs patrons en ces jours troubles pour s’entraider mutuellement au cas où les Américains seraient partants pour un deal.

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Mais hors du pays, dans Financial Times, les Anglais révélaient la conclusion d’un accord pétrolier pour un investissement de 6 milliards de dollars du géant pétrolier multinational Total (majoritairement et secrètement appartenant à de gros investisseurs américains, mais sous une direction française) et du géant pétrolier chinois CNPC en Iran. Cela signifiait que les mollahs & associés avaient démarché en secret les Américains, les Français et les Chinois, leur confiant la clef le secteur pétrolier iranien en espérant gagner leur sympathie.

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Cela semblait un joli coup à la veille des élections, mais les mollahs n’avaient aucun mérite, car cela ne pouvait se réaliser avec la loi décennale américaine d’Amato-Kennedy de 1996 (renommée Iran Sanctions Act / ISA) interdisant tout commerce ou investissement supérieur à 20 millions avec le régime des mollahs. Étant donné que cette loi doit être renouvelée sous peu et Washington utilise cette possibilité pour faire pression sur les mollahs, le présent contrat était surtout une insinuation inverse pour encourager les mollahs à se calmer. Le mérite en revenait à Washington et pour en jouir, les mollahs devaient renoncer à leur agitation et surtout appliquer diverses exigences américaines, dont des sanctions internes contre leurs responsables accusés de terrorisme. Mais cela était peu probable, car le Guide Khamenei est sur la liste des personnes accusées de terrorisme (et recherchées par Interpol dans l’affaire Amia). En l’annonçant avant les mollahs, Londres prévenait le Guide que ses amis s’apprêtaient à le sacrifier pour sauver leur peau !

Cependant, un autre scénario était possible et même probable. L’élimination de tous les autres responsables accusés de terrorisme et le blanchiment Guide pour préserver le format islamique du régime comme le veut Washington. Cela supposait l’élimination certaine de Rafsandjani. Celui-ci n’avait pas besoin de la révélation des Anglais sur ce deal diplomatique négocié en secret par les mollahs sous couvert d’un contrat pétrolier, car il a longtemps dominé le secteur pétrolier iranien.

En prenant en compte ce deal diplomatique, ses attaques depuis quelques jours contre le gouvernement signifiaient qu’il savait et qu’il se voyait en danger d’être sacrifié comme terroriste en chef du régime au bénéfice de son ex-protégé le Guide. Il avait évoqué un déficit de 6 milliards de dollars (le montant de la rémunération du régime pour ce deal) en prévision à l’annonce du contrat pour discréditer les bénéfices supposés de ce contrat. Il avait aussi évoqué la Chine comme un mauvais payeur pour dire que cette fois aussi le gouvernement s’engageait dans un contrat sans garantie.

Toujours en prenant en compte ce deal diplomatique, les chefs Pasdaran qui ont de nombreux membres au sein de la compagnie pétrolière iranienne NIOC étaient sans doute au courant. Ils ne mentionnaient plus la Syrie et le Hezbollah et avaient mis en avant leur amour de la liberté de la presse pour se donner une bonne image. Ils entendaient se montrer un bon partenaire du régime dans son projet d’évolution démocratique pour échapper aux purges qui accompagnent ce genre de projets. Les cadres miliciens fâchés avec leurs chefs leur avaient apporté leur soutien dans l’espoir qu’ils les protègent au retour.

En cette veille de l’élection présidentielle américaine, le régime avait reçu une offre de deal de la part de l’administration démocrate sortante et devait faire les déclarations d’ouverture à Washington pour concrétiser l’offre et permettre à la favorite des élections, Hillary d’entamer sa présidence loin de toute animosité contre le régime. Le régime et ses aficionados pouvaient espérer sauver leur peau  !

Mais l’annonce n’a pas été synonyme d’un apaisement vis-à-vis de Washington, les mollahs ont annoncé un grand rassemblement en mémoire de leur camarade tortionnaire Shajouni en insistant sur son anti-américanisme !

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Le gouvernement et quelques chefs Pasdaran ont aussi annoncé un grand rassemblement en mémoire du général-milicien Moghadam-Tehrani, le père des missiles iraniens !

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Les mollahs et les chefs Pasdaran qui avaient affiché de la modération entendaient saboter le deal espéré par l’administration démocrate sortante pour la pousser à leur accorder un deal avec des garanties explicites. Visiblement, ils les jugeaient indispensables, car ils ne croyaient pas à la possibilité de leur salut par l’élimination de quelques hauts responsables du terrorisme du régime, car en dehors de l’improbabilité d’un tel scénario ils pouvaient aussi être inquiétés pour les crimes commis contre les Iraniens.

La bourse a commencé par une forte injection de fonds du gouvernement pour booster l’indice et donner l’impression d’un soutien à cette offensive. L’indice a fait un bond de 200 points. Cependant, cette injection à perte bien utile à l’image du régime n’a pas été suivie d’une chute de l’indice. Ce qui signifiait que les nantis issus de la mafia criminelle du régime étaient ravis par cette politique offensive de leurs dirigeants. Heureusement, le manque de mobilisation pour ces rassemblements a (comme on l’a vu) confirmé que les dirigeants, mollahs ou Pasdaran, manquaient de troupes.

L’administration démocrate sortante a esquivé la provocation des mollahs, les privant du clash espéré. Zarif (le mae du régime), Ali Larijani et Velayati, le mae permanent du régime recherché par ailleurs par Interpol, ont tenté de provoquer le clash en recevant le mae syrien et affirmant que son pays était pour eux non pas un front à Daesh, mais à Israël (dont les représentants étaient alors à Moscou). Le régime espérait un clash avec Moscou à défaut d’un clash avec Washington  ! Le Syrien a quitté l’Iran sans commenter ces propos. Washington et Moscou les ont également ignorés, privant encore les mollahs du clash espéré.

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Les mollahs ont continué leur provocation en annonçant qu’il n’y aurait pas de Bureau des intérêts européens en Iran pour parler business et des droits de l’homme en Iran (sans doute un des points de l’accord politico-pétrolier en cours). Donc à défaut d’un clash avec Washington, les mollahs espéraient provoquer l’Europe. Mais les Européens ont esquivé.

La bourse, indice de panique du régime, n’a pas chuté en ce jour, car le régime y a sans cesse injecté des fonds perdant 789 milliards de tomans (255 millions de dollars) dans l’opération au profit de ses nantis les plus sensibles. Il a sans doute aussi ouvert le robinet du dollar, car malgré l’arrivée de ces fonds chez ses nantis paniqués et leur ruée vers le dollar le billet vert est monté seulement de 2 tomans.

Washington a finalement exprimé son mécontentement en arrêtant aussi le frère de Zarrab, un agent du détournement des sanctions pour bien signifier qu’il avait toutes les possibilités de mener la vie dure aux mollahs.

Pour résumer, les mollahs et leurs associés avaient perdu une offre de deal, avaient dépensé beaucoup de leurs maigres réserves sans rien obtenir de la part de l’administration démocrate sortante. C’était une journée en or perdue sans une possibilité d’espérer une bonne surprise. Les députés ont repris les attaques contre le gouvernement qui avait failli.

Zarif est alors parti en avance à Beyrouth bien que le Hezbollah et les autres groupes chiites n’avaient exprimé aucune forme de sympathie au régime. Zarif et ses associés étaient désespérés ! Mais ce fut encore un échec, car il n’y avait aucun tapis rouge à l’arrivée ni un rassemblement des nombreux groupes chiites qu’il avait toujours soutenus  ! Par la suite, Zarif s’est rendu chez Aoun. On n’a vu aucune image les montrant en train de se serrer la main.

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Les mollahs désespérés se sont réfugiés dans la propagande religieuse en annonçant le rassemblement et le départ massif de 2000 « serviteurs de Hossein  » de la ville de Mashad vers Karbala en Irak. Il y a un millier de « serviteurs de Hossein » sur la photo, mais la météo ne correspondait pas. Il s’agissait d’une image d’archive. Il n’y avait également aucune photo les montrant sur les routes. L’annonce était donc bidon. Les « esclaves » ou « serviteurs de Hossein » avaient aussi lâché le régime, mais aussi l’Islam.
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Les cadres Pasdaran ont aussi repris leur hostilité contre Rohani en faisant des révélations dans l’affaire du détournement de la caisse de l’Éducation nationale iranienne.

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Les cadres Pasdaran ont aussi publié un long entretien (ci-dessous en PDF) avec le lobbyiste iranien Amir-Ahmadi, agent de rapprochement du régime avec Washington pour parler de la diplomatie du régime. Leur interlocuteur a parlé d’un échec en qualifiant Zarif de grossier personnage sans aucune connaissance des Américaines et de la capacité de négocier avec eux. Les cadres miliciens se montraient ainsi intéressés par un deal !

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Dans le clan Larijani, l’ayatollah Sadegh Larijani a contesté le discours de Rohani sur son amour de la liberté de la presse. Il a qualifié Rohani d’hypocrite en précisant qu’il ne cessait de l’appeler pour demander des poursuites contre des journalistes qui l’avaient critiqué.

Ainsi, une journée en or finissait en merdier absolu. Le régime avait raté ses plans et était trop esseulé pour tenter quelque chose. Enfin, il ne pouvait plus espérer de deal, car l’Amérique allait se focaliser sur ses élections.

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Mardi | 08 Novembre 2016 | 18 Âbân 1395 | Jour de l’élection du nouveau président américain | Le journal IRAN, organe du gouvernement boiteux des mollahs, niait l’échec de Zarif à Beyrouth en le dépeignant comme le premier ami et invité d’Aoun pour affirmer à ses derniers fidèles qu’il avait les moyens de peser et continuer ses chantages.

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Le journal Tehran Times, organe anglophone du clergé, annonçait un contrat de 6 milliards de dollars avec Total (qualifié de Français) associé aux Chinois, pour diviser et provoquer le clash. Le clergé s’accrochait à un mensonge qu’il s’était raconté. Il espérait un miracle.

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Le journal Abrar de Rafsandjani, ex-patron du régime et de son terrorisme, avait oublié les attaques contre Rohani puisque le deal déguisé en contrat pétrolier était grillé. Rafsandjani se faisait le porte-parole des projets du gouvernement (investir dans l’éducation ou monter les salaires) dans l’espoir que sa fidélité dans ces moments difficiles soit récompensée.

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Le journal Javan, organe des cadres miliciens paniqués, avait repris les propos hostiles de Sadegh Larijani. Les cadres quadras de la milice proposaient leur soutien au clan Larijani qui pouvait espérer un meilleur rôle au sein du régime après la mauvaise prestation de Rohani.

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Rohani ne s’est pas laissé impressionner. Il s’est défendu en injectant des fonds dans la bourse pour satisfaire les paniqués et il est reparti en campagne de séduction en mettant en avant la présence en Iran des hauts responsables de Total et de CNPC pour signer l’accord annoncé la veille par le Financial Times.

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Sans doute, si Rohani n’avait pas été privé de l’annonce de l’accord, il aurait déclenché ses provocations aussitôt après la signature. Cela ayant été fait sans provoquer l’effet escompté, les Américains, mais aussi les Chinois s’attendaient à plus de provocations en ce jour de l’élection américaine. Les Chinois devaient l’éviter pour empêcher le chantage destiné à permettre au régime un meilleur deal avec leur ennemi américain. C’est pourquoi ils avaient ajouté le ministre de l’Économie de Hong Kong à leur délégation pour occuper, rassurer et calmer les mollahs. Le régime n’a pas fait de publicité au sujet de sa présence, révélant clairement son envie de continuer ses provocations.

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L’administration démocrate sortante désireuse d’éviter des scandales en ce jour avait envoyé ses amis suédois, pétroliers et atlantistes, vers les mollahs. Le régime les mit encore moins en valeur, laissant supposer qu’il ne voulait nullement d’apaisement avec Washington en ce jour.

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Les nantis sous pression ont été ravis par ces présences en Iran. Ils n’ont pas repris la vente de leurs actions. Le gouvernement a continué à injecter des fonds à la bourse pour profiter du calme afin de faire monter l’indice.

Le gouvernement a profité de ce climat positif a répété des propos anti-israéliens pour s’approcher des partis chiites libanais et aussi les hommes d’affaires libanais. Il n’eut aucun soutien ou retour économique.

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Au même moment, les réunions avec les gens de Hong Kong et les Suédois se sont terminées sans aucun résultat. Il est devenu clair que les mollahs n’avaient pas réussi leur chantage. L’indice boursier s’est mis à baisser. Les nantis voyous issus du régime étaient à nouveau désespérés.

Rohani & son dream team ont tenté de les rassurer en continuant la provocation et annonçant qu’il n’y aurait pas de Bureau onusien des droits de l’homme en Iran (sans doute un des points de l’accord politico-pétrolier de Washington et un refus gardé en réserve pour surenchérir). Mais Washington ainsi que l’ONU ont esquivé cette provocation indispensable aux mollahs  !

Rohani désespéré a annoncé une visite à la région Alborz, insinuant qu’il allait prendre la parole par un nouveau discours anti-américain à l’adresse d’Hillary Clinton alors donnée gagnante. Rohani a également signé un ordre de 45 millions d’allocation à la presse (dominée par les cadres miliciens) pour qu’ils cessent de souligner ses échecs. Mais il ne put empêcher les critiques à son égard, ni la chute de l’indice ou la hausse du dollar.

Dans l’après-midi son mae désespéré est même allé à la rencontre de Saad Hariri. Ce dernier a aussi refusé de lui serrer la main. Il a quitté le Liban pour la Roumanie, aujourd’hui vassalisée par Washington, dans l’espoir de se voir proposer un nouveau deal.

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À Téhéran, les chefs Pasdaran déçus par l’échec de Zarif et le comportement peu respectueux des Libanais ont oublié d’admirer Aoun et ont qualifié le camp de chrétien d’ennemi par un amalgame facile en attribuant aux Phalanges chrétiennes la responsabilité de l’enlèvement de leur diplomate terroriste Ahmad Motavasselian en 1982.

L’administration sortante Obama a proposé un apaisement aux mollahs au moment des résultats de l’élection présidentielle en les invitant via son pion Mogherini à un dialogue sur la Syrie.

Mais dans la nuit, les sondages à la sortie des urnes ont indiqué que Hillary, pion de Brzezinski partisan d’une géopolitique islamique, était en déroute face à Mister T(Trump), candidat hostile à cette diplomatie dangereuse et par ailleurs complètement contre-productive. Les mollahs avaient raté la possibilité d’un deal unique et devaient désormais oublier l’administration démocrate sortante, quelles que soient ses offres, car elles n’auraient plus aucun poids.

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Mercredi | 09 Novembre 2016 | 19 Âbân 1395 | Aux États-Unis, le « peuple » avait élu Trump sans doute avec l’aide des syndicats et des corporations ouvriers de ce pays, mais aussi des pétroliers mécontents d’absence de bons résultats et les échecs en profusion du vieux projet de Brzezinski pour la conquête de l’Asie centrale par l’islamisme.

Le journal IRAN, organe du gouvernement boiteux des mollahs, niait le changement de ligne suggéré en restant focalisé sur le contrat sans intérêt signé la veille avec Total et CNPC, insinuant qu’il était sa victoire et non une dernière offre de capitulation par les gestionnaires politiques de la mafia pétrolière américaine à la veille de leur défaite. Le titre surréaliste du fait du caractère fictif de la victoire annoncée était une balle à blanc tirée dans le vide pour ne pas avouer le désespoir du régime  !

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Le journal Tehran Times, organe anglophone du clergé, attribuait au régime un lien fort avec Aoun, insinuant la capacité d’intervenir au Liban. Le clergé s’inventait une armure face à Trump qui ne pouvait qu’en rire.

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Le journal Abrar de Rafsandjani, ex-patron du régime et de son terrorisme, avait encore choisi la promotion du gouvernement. Les possibilités de deal étaient épuisées, Rafsandjani avait peur d’être sacrifié volontairement par ses pairs.

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Le journal Javan, organe des cadres miliciens paniqués, révélait que 90% des super grands prêts bancaires destinés aux hauts responsables du régime et à leur famille étaient accordés sans aucune contrepartie garantissant leur remboursement. Cela insinuait ainsi que les mollahs avaient commencé à vider les banques et sortir leurs magots, car ils n’avaient pas l’espoir d’y arriver légalement.

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Aux États-Unis, la victoire de Trump était acquise. On parlait déjà de son cabinet avec des ennemis déclarés des mollahs qui avaient soutenu le soulèvement du peuple iranien en 2009.

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Zarif alors en Roumanie s’est gardé de critiquer le résultat, on a compris qu’il avait peur de fâcher Trump. En Iran, Rohani a aussi oublié le voyage annoncé dans la région Alborz. Ce qui signifiait qu’il n’osait pas défier Trump. À la place, il a affirmé que cette élection ne pouvait pas nuire au régime, car elle ne pouvait pas changer le programme de l’action mutuelle (PAM) de l’accord de Vienne (JCPOA en anglais).

Les chefs Pasdaran se sont gardés de menacer Trump. Ils ont seulement affirmé que leur foi allait les aider dans le tourment de nouvelles sanctions possibles ! Enfin, les 30 députés du régime ont parlé de tout sauf de Trump  ! Tous les gens du régime avaient perdu leur courage et leur langue  !

Le Financial Times a explosé cette fausse sérénité par un article online affirmant que la présidence de Trump changeait tout, car personne n’oserait investir en Iran !

La bourse de Téhéran s’est effondrée malgré la mesure de privation de 52 grandes entreprises de vente normale (sans perte de prix). La courbe de la chute de l’indice était asymptotique  ! L’indice a chuté de 1460 points et les pertes se sont montées à 669 milliards de tomans (215 millions de dollars). Le tableau de répartition du marché est devenu presque totalement rouge.

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Dans le même temps, le dollar est monté de 28 tomans (3 fois le record de la semaine dernière) et la pièce d’or a fait un bond de 13000 tomans. Les nantis voyous avaient peur que le régime chute et ils y perdent leur portune et peut-être la vie.

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Les mollahs et leurs pions (ci-dessous pendant le conseil des ministres) dévastés par la victoire de leur pire ennemi et la fin annoncée de la politique islamique de Washington étaient ainsi confrontés à l’effet immédiat des actions hostiles du nouveau président américain. Ils sont restés silencieux. Ils n’osaient quand même pas défier Trump alors qu’il était à peine élu  !

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L’administration démocrate sortante a tenté l’apaisement avec les mollahs ainsi ratatinés par un rapport positif de l’AIEA sur le respect du JCPOA. Pour nous, les agents de l’administration démocrate sortante essayaient de parvenir à un deal pour sauver les projets de Brzezinski, dans l’intérêt supposé des patrons pétroliers, et dans leur propre intérêt, c’est-à-dire pour éviter un chômage d’une durée indéterminée !

Londres (qui avait sans cesse soutenu Trump contre le pion de Brzezinski) a contré le deal des démocrates en accusant les mollahs de terrorisme pour leur aide aux islamistes Houthis de Yémen et en annonçant l’envoie d’un grand navire de guerre au large de Yémen pour les combattre. Les mollahs ont gardé le silence, ne jugeant pas le moment opportun pour se distinguer.

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Les mollahs désespérés par la masse des hostilités se sont réfugiés dans la propagande religieuse en mémoire de Hossein. Ils ont appelé aux rassemblements des vieux serviteurs de Hossein, espérant voir des milliers de vieux zélotes à leur côté, mais ils ont eu la très mauvaise surprise en constatant qu’ils n’en restaient qu’une vingtaine sans enthousiasme, pas même capable de le défendre 5 minutes.

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Jeudi | 10 Novembre 2016 | 20 Âbân 1395 | Le journal IRAN, organe du gouvernement boiteux des mollahs, ainsi que Tehran Times, organe anglophone du clergé, insistaient que la politique étrangère du régime (négociation & chantage) ne changerait pas. Ils espéraient rassurer les paniqués et défier avec douceur la prochaine administration américaine pour sonder sa réactivité et comprendre ce qu’ils pouvaient se permettre.

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Le journal Abrar de Rafsandjani, ex-patron du régime et de son terrorisme, avait choisi le clash puisqu’il parlait de Trump comme un milliardaire agitateur. Il estimait que le clash était inévitable et il voulait être en première ligne pour obtenir le soutien des miliciens et ainsi prendre la direction du régime.

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Dans le supplément économique du même journal, le pestiféré Rafsandjani parlait de vague d’excitation après l’élection de Trump, signalant la panique de la veille pour souligner la gravité de la situation et obtenir des soutiens à son action agressive.

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Le journal Javan, organe des cadres miliciens paniqués, parlait de rêve brûlé pour se moquer de Rohani et ses amis affairistes qui avaient misé sur l’élection de Hillary Clinton  !

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En dehors de l’Iran, il y avait de bien mauvaises nouvelles pour les mollahs confirmant le constat de Financial Times, car la Corée du Sud annonçait qu’aucun de ses accords ou contrats avec l’Iran ne pouvait être considéré comme opérationnel  ! Par ailleurs, Walid Fares le conseiller de Trump en matière du Moyen-Orient annonçait une application très stricte du JCPOA pour les mollahs  ! Enfin, le Sénat américain annonçait qu’il était prêt à coopérer par avance avec le programme de Trump en adoptant des sanctions hostiles aux mollahs  !

Rohani est resté silencieux ainsi que son mae Zarif alors reçu par les amis slovaques de Washington. Le régime ne voulait pas capituler et n’osait pas protester contre la sanction indirecte de l’annulation des accords avec les Sud Coréens et les menaces des nouvelles sanctions par Trump et les législateurs américains  !

Autre très mauvaise nouvelle, Medvedev (comme son chef Poutine partisan de Trump qui est lui-même partisan implicite d’Assad) est arrivé joyeusement en Israël, laissant entrevoir la construction d’un nouveau Moyen-Orient composite, mais pacifié. Les mollahs en étaient exclus par leur activisme anti-israélien et leur hostilité aux sunnites tant en Iran que hors Iran ! Ils devaient envisager sérieusement leur chute.

Le gouvernement a tenté une diversion amusante par un mini chahut pendant la visite du directeur de la banque centrale du régime à l’exposition de la presse ! Au mieux, le gouvernement envisageait un nouveau remaniement pour occuper ses compagnons. C’était bien pitoyable.

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Les Chefs Pasdaran ont alors en quelque sorte affirmé leur volonté de résister en organisant un nouvel hommage à leur camarade défunt Moghadam-Tehrani (tué par les mollahs) qui est officiellement le père du programme balistique du régime (en fait, il avait été le directeur d’un programme acheté à la Syrie avant de continuer sa carrière dans le génie civil de la milice). Les Chefs Pasdaran n’avaient que faire du parcours de Moghadam-Tehrani, car il a été un prétexte pour parler du nombre de plus en plus élevé des missiles du régime. Les derniers chefs Pasdaran fidèles au système islamique n’entendaient donc pas évoquer leur rupture, mais de menacer la région pour qu’on leur fiche la paix. Mais leur menace était floue par peur de nouvelles sanctions et par crainte de nouvelles désertions, car ces missiles évoqués sont souvent des leurres.

De fait, après l’arrivée de Medvedev en Israël et l’esquisse d’un nouveau Moyen-Orient, la seule réaction provenant du régime ne pouvait aller au-delà des insinuations intimidantes.

D’ailleurs, les chefs Pasdaran ont d’eux-mêmes lâché l’affaire en s’auto-persuadant que les Américains avaient négocié par faiblesse et qu’il en serait toujours ainsi (l’argument était en soi contradictoire, car avec Trump, les Américains ne veulent plus négocier). En conclusion, on avait des chefs Pasdaran bien contrariés par leur propre faiblesse et le changement de cap annoncé à Washington.

Un ex-ministre du clan Rafsandjani s’est alors découvert un immense sens de responsabilité pour annoncer que l’inflation avait régulièrement augmenté de 65% par an (7 fois le taux officiel) depuis l’arrivée de Rohani et qu’il se voyait contraint de participer aux élections présidentielles du juin prochain pour prendre la défense du peuple  ! Ce soudain amour du peuple chez un des ennemis de ce peuple annonçait un été mouvementé pour le régime.

Au même moment, les mollahs ont eu un nouveau signe de changement à Washington, car le Congrès a annoncé qu’il adopterait mercredi une loi interdisant toute vente d’avions avec des composants américains aux mollahs, rappelant des sanctions ultérieures sur le même thème en réponse au terrorisme du régime  ! La justice américaine a aussi apporté une justification supplémentaire à cette action en annonçant des poursuites contre un homme iranien-américain et sa fille qui exportaient des matériaux militairement illégales en Iran pour le compte des mollahs  !

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Vendredi | 11 Novembre 2016 | 21 Âbân 1395 | Le Wall Street Journal (porte-parole des patrons américains) proposait un rapprochement entre Washington et Moscou pour isoler les mollahs... Il préparait l’opinion à des changements majeurs au Moyen-Orient.

À Washington, Ray Takeyh, un agent placé par les mollahs au sein du Council on Foreign Relations (dominé par Brzezinski) pour faciliter le deal a retourné sa veste en demandant à Trump la plus grande sévérité contre les mollahs et tous les soutiens pour un changement de régime  !

La direction du Council, c’est-à-dire Brzezinski, a contredit la demande en insistant sur le maintien du JCPOA dans le prolongement de la diplomatie de complaisance d’Obama  ! Brzezinski et ses experts refusaient d’abandonner la partie par intérêt personnel  ! Théoriquement les mollahs avaient une chance infime de s’en tirer en trouvant un deal avec la clique de Brzezinski et en quittant le pouvoir avant l’arrivée de Trump. Mais pragmatiquement cela semblait bien court pour une ouverture et pour partir alors que diverses administrations se montraient prêtes à s’aligner sur Trump.

Zarif était chez les amis tchèques de Brzezinski. Il a esquivé les questions sur la diplomatie du régime. Ses patrons n’avaient pas trouvé la solution. Ils ne voulaient pas capituler et n’osaient pas protester.

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À Téhéran, l’ex-député anti deal, le milicien Zakani, a appelé au rassemblement des compagnons de la révolution islamique pour proposer encore comme solution une escalade par la rupture violente de l’accord de Vienne. Son appel a réuni une vingtaine de personnes donc 18 anonymes. Les compagnons de la révolution islamique n’osaient pas défier Washington ! Zakani a néanmoins parlé de cette rupture pour ne pas perdre davantage la face.

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Le clergé devait s’exprimer en ce jour à l’occasion de la prière politique de vendredi. Il devait indiquer quelle serait sa diplomatie face au changement de cap à Washington et aussi à Moscou. Le clergé a nié les problèmes (qui s’accumulaient) en affirmant qu’il n’y avait pas à s’inquiéter, car comme l’avait dit Trump, l’Amérique était en faillite et faible  ! Il lui a conseillé de ne pas répéter les erreurs du passé qui l’avait mis dans cet état.

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Même les amis du clergé comme les réformateurs ont trouvé cette approche irresponsable. Leur vedette parlementaire Kavakebian s’est joint aux hostilités contre Rohani, le pion des mollahs, en insistant sur la nullité de son bilan, pour le virer et hisser sa personne et son clan à la direction du régime et agir selon ses intérêts.

Un membre en vue de l’association du clergé combattant, (majoritaire au Conseil sénatorial des Experts), a demandé une action à Sadegh Larijani contre le détournement de la caisse de l’éducation, mise en œuvre par Rohani, pour proposer l’éviction de ce dernier comme si un autre pouvait enrayer la fin annoncée du régime que le monde entier réclame à présent.

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résumés & conclusions | La semaine dernière (4-11 Novembre 2016 / 14-21 Abân 1395) a commencé sous le signe d’urgence pour les mollahs, car ils n’avaient rien obtenu en proposant un accès libre pétrolier via la Caspienne à la mafia pétrolière américaine, ils n’avaient pu mobiliser en mémoire de leur prise de pouvoir contre les pions de Washington et à présent ils pouvaient être malmenés si Trump était élu.

Au même moment, les Russes (pro-Trump & pro-Assad) ont pris les Israéliens dans leurs bras sans provoquer de remous en Syrie, laissant entrevoir qu’ils voulaient un Moyen-Orient réconcilié et loin de toute agitation (le contraire du schéma privilégié par les mollahs).

La seule chance de salut des mollahs était Hillary Clinton. Ils devaient se focaliser sur les tensions électorales. Ils ont alors oublié leurs slogans contre les Américains et se sont approchés d’eux en signant un grand contrat pétrolier avec Total (majoritairement américain) en combinaison avec les Chinois avec l’arrière pensée de dénoncer la faiblesse des Américains et provoquer un clash nuisible à la candidate démocrate pour forcer l’administration démocrate sortante à leur accorder une paix à leur avantage pour finir son mandat en beauté et barrer la route à Trump.

Mais les Anglais ont révélé le contrat bousculant le minutage des provocations projetées. Les mollahs devaient lancer en avance leurs provocations anti-américaines. Ils n’ont pas pu rassembler leurs partisans. Washington a compris que leur plan était improvisé et a aisément esquivé ce pétard mouillé.

Les mollahs pris à court ont essayé de rebondir en provoquant les Européens, mais ces derniers les ont ignorés pour éviter une crise qui leur enlevait la maîtrise des mollahs via les exigences de l’accord de Vienne. À la veille de la journée de vote aux États-Unis, les mollahs ont tenté un rapprochement avec Aoun qu’ils ont toujours détesté pour récupérer des soutiens au Liban. Ce dernier a refusé l’étreinte. De plus, ils n’ont rien obtenu des chiites libanais. Les mollahs humiliés et promis à un isolement grandissant ne pouvaient que se radicaliser.

L’administration démocrate sortante a privilégié l’apaisement en ne montrant aucune hostilité à la signature de l’accord avec Total et CNPC. Il a aussi envoyé ses alliés pétroliers suédois en Téhéran. Enfin, il a tenté de tirer Zarif de sa déprime libanaise en le conviant chez ses alliés de l’Europe orientale. Les Chinois ont aussi étoffé leur délégation pour éviter que toute crise contraire à l’Accord de Vienne qui leur permet de contrôler les mollahs. Ces derniers ont continué leur provocation, mais ils n’ont pas réussi à provoquer une crise nuisible à Hillary Clinton et donc susceptible de forcer Obama à leur faire des fleurs. La panique a repris le dessus.

La panique s’est encore amplifiée avec l’annonce de la défaite de Hillary, pion de la mafia pétrolière américaine partisane d’une géopolitique islamique, qui devait continuer les marchandages pour sauver ce programme.

L’élection de Trump (saluée par une hausse exceptionnelle du Dow Jones) annonçait l’abandon de cette politique par ses commanditaires puissantes qui n’avaient finalement atteint aucun de ses objectifs, mais avaient conduit au glissement de l’Arabie Saoudite, des pays de la Ligue arabe, des pays de l’Asie centrale et même Israël vers la Russie  !

Au même moment, Medvedev est arrivé joyeusement en Israël, confirmant la volonté de la construction d’un nouveau Moyen-Orient composite, mais pacifié. La Corée du Sud champion de complaisance autorisée par l’administration démocrate sortante a aussitôt annulé tous ses accords avec les mollahs  !

Le Congrès a annoncé qu’il adopterait mercredi une loi interdisant toute vente d’avions avec des composants américains aux mollahs, rappelant des sanctions ultérieures sur le même thème en réponse au terrorisme du régime  !

Les mollahs qui avaient finassé, refusant les deals proposés par Washington, étaient à présent condamnés à périr du fait de leur terrorisme et du désaveu pragmatique et incontournable du projet Brzezinski par les pétroliers américains au profit du projet d’un Moyen-Orient débarrassé d’islamisme et de sectarisme dont ils ne pouvaient faire partie. Ils n’ont pas jugé opportun de s’agiter, même si les membres de la clique de Brzezinski les rassuraient pour conclure un deal (condamné d’avance) pour sauver leur propre avenir.

Une page était tournée. Les règles du jeu avaient changé). La bourse de Téhéran (contrairement à celle de NY) a craqué, car la maison était en péril par une tempête inattendue et ses tauliers n’avaient aucune solution à part faire semblant que tout allait bien ! Les langues se sont déliées contre Rohani et les mollahs laissant entrevoir des scissions au sein du régime condamné, mais le clergé a continué à nier ce destin avant d’esquisser des manœuvres pour remplacer Rohani comme si un changement aussi mineur pouvait entraver la fin annoncée de leur régime par la coalition terrifiante de Trump+Poutine (+leurs alliés) et la terreur que celle-ci inspire.

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