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Iran : La semaine en images n°344
Gueule de bois et désillusions !

26.09.2014


En 1979, les Américains ont entrepris de renverser le Shah car ses politiques régionales et ses projets pour l’Iran étaient contraires à leurs intérêts pétroliers. Ils entendaient mettre au pouvoir des activistes islamistes non cléricaux qu’ils finançaient depuis la création de l’OPEP par le Shah. Ces islamistes liés à Washington étaient hostiles à l’OPEP et partisans d’un régime révolutionnaire et interventionniste. Ils devaient lui permettre de dénationaliser l’industrie pétrolière iranienne, d’agiter et de déstabiliser l’Asie Centrale soviétique et chinoise, mais aussi de renverser le pétro-monarchies créées par les Britanniques, et ainsi de prendre possession de plus de 80% des réserves d’hydrocarbures du monde.

Les Britanniques présents en Iran au travers le clergé chiite, les Qadjars, les Francs-maçons, les féodaux dont les Bakhtiaris, les Bazaris et la direction du parti communiste Toudeh ont participé à ce projet en faisant la promotion de leur ultra-islamiste en chef Khomeiny. Il s’est imposé au Conseil de la révolution. Puis Londres a éliminé les pions américains par des attentats organisés par Rafsandjani, le demi-frère de Khomeiny. Puis, grâce à la prise en otage des diplomates américains, Londres a enfin donné une identité anti-américaine à cette révolution voulue par Washington. Il a bloqué également le retour des pions islamistes de Washington par l’adoption de la doctrine de tutelle d’un grand ayatollah (du clergé) sur la république islamique de Washington.

Washington a alors commencé une véritable Guerre d’Usure Economique contre les mollahs, pour les mettre face à un risque de pénuries et de soulèvement afin de les amener à transférer les pouvoirs vers ses pions.

En réponse à cette guerre d’usure, Rafsandjani, le patron effectif du régime pour le compte des Britanniques depuis 1980, a commencé une politique de crises pétrolières et régionales pour user Washington, mais cette politique a seulement entraîné la rupture des jeunes y compris parmi les Pasdaran.

Amplification des problèmes & Fausse(s) modération(s) (année 90)| Rafsandjani inquiété pour son insuccès a pérennisé son pouvoir par la création du Conseil (plénipotentiaire) de Discernement de l’Intérêt du Régime, mais la persistance des pressions américaines, l’a amené à ouvrir les portes du CDIR à ses rivaux.

Sanctionné directement, Rafsandjani s’est écarté de la présidence de la république qui est un poste sans réels pouvoirs -. mais du fait que ce permet un contact avec les chefs dEtat étrangers, il l’a confié à son ex-responsable des assassinats politiques, Khatami et mis en place une STRATEGIE DE FAUSSE MODERATION vis-à-vis de Washington. Rafsandjani (maître du jeu via le CDIR) a aussi établi des Alliances diplomatiques avec les Européens via la vente du pétrole à 15% de son prix. Enfin, il a aussi baissé le taux du dollar pour empêcher la fuite de nantis du régime paniqués par la persistance des sanctions.

Selon la volonté de Rafsandjani, le régime a cependant continué ses activités terroristes, sous la direction d’un certain Rohani, pour préserver sa capacité de nuisance régionale. Le régime s’est aussi tourné vers la Russie alors ruinée pour acheter des armes pour tenir tête à Washington. La Russie a gagné beaucoup d’argent avec les mollahs, mais, consciente du fait qu’ils l’utilisaient pour forcer un arrangement avec Washington, elle ne leur a jamais vendu des armes très performantes comme les S-300 susceptibles de leur donner une vraie autonomie stratégique.

Cette fausse modération très biscornue de Khatami n’a pas permis à Rafsandjani d’engager Washington dans la voie de l’apaisement et ainsi obtenir la fin aux sanctions américaines. De plus, le dollar bon marché et la vente au rabais du pétrole ont anéanti toute production en Iran et ruiné le pays entraînant de nouvelles ruptures parmi les derniers Pasdaran recrutés.

En 2005, Rafsandjani, pressé par ses rivaux, est revenu, via un autre ex-collaborateur, Ahmadinejad, à la STRATRGIE DE L’ESCALADE (dans l’espoir de faire reculer Washington ou gagner le soutien de la Russie et de la Chine, pour entrer dans l’Organisation de Coopération de Shanghai afin d’avoir plus d’aisance dans ses marchandages avec Washington. La Chine et la Russie, conscientes d’être utilisées par le régime, ont refusé l’adhésion à l’OCS et ont même soutenu le transfert du dossier au Conseil de Sécurité de l’ONU pour avoir leur mot à dire sur les sanctions et autres pressions afin de contrôler aussi bien Washington que les mollahs.

Washington a profité de l’implication du Conseil de Sécurité pour entraîner toutes les grandes puissances dans ses sanctions bancaires. Le régime ruiné par les mauvaises politiques clientélistes de Rafsandjani s’est vite retrouvé en difficulté pour ses approvisionnements : il a décidé de geler les salaires et remonter les prix pour baisser la consommation afin de préserver ses stocks et échapper aux pénuries et aux émeutes fatales. Mais la première tentative de hausse de prix a entraîné des émeutes puis la rupture les jeunes engagés dans la milices anti-émeutes par pauvreté.

Gestions de la Crise / Crises des Gestionnaires| En 2008, le régime était ainsi très fragilisé car sans défense. Ses dirigeants ont compris qu’ils ne pouvaient pas survivre, ils devaient fuir. Leur priorité a changé : Obtenir des GARANTIES DE SÉCURITÉ ou l’IMMUNITÉ de la part de Washington pour fuir sans craindre des poursuites pour leurs crimes passé.

Clashs internes et Plans d’urgence | Rafsandjani a écarté Ali Larijani de la direction des négociations nucléaires pour privilégier ses propres chances d’obtenir les meilleures s de sécurité possibles. Ali Larijani a divulgué, par un tiers, la corruption de membres du CDIR et du clergé pour les renverser et avoir les mains libres pour marchander les meilleures s pour lui-même. Rafsandjani a neutralisé la menace en éliminant les proches de Larijani. Puis en 2009, pour s’éviter d’autres fronde internes, avec l’aide des Britanniques (BBC), il a tenté (encore) de sauver le régime par une (FAUSSE) REVOLUTION DE COULEUR VERTE (couleur de l’islam) MOUVEMENT VERT pour revitaliser le régime et lui donner une nouvelle légitimité et de fait, amener Washington à abandonner ses sanctions. Mais l’opération lui a échappé et a seulement mis en valeur la rupture du peuple et des Pasdaran de base (aussi bien les vétérans que les plus jeunes recrues).

En 2010, Rafsandjani a continué en tentant une nouvelle (fausse) révolution Verte avec les pions de Washington pour la création d’un régime hybride qui n’eut aucun succès. Le peuple et les Pasdaran de base ont au même moment manifesté à l’occasion de l’anniversaire de Reza Shah, le fondateur de l’Iran moderne (et laïque), confirmant leur penchant pour une contre-révolution laïque. Les nantis du régime ont alors paniqué et ont commencé à brader leurs avoirs et acheter de l’or et des dollars pour quitter le pays avant que le régime ne tombe ou ne change de mains suite à un deal secret entre les dirigeants et Washington.. Le régime s’est retrouvé avec un risque de banqueroute financière avec cette ENVIE (sans cesse grandissante et confirmée) DE FUITE DES NANTIS RIPOUX AVEC LEURS CAPITAUX.

Changement de Monture pendant la course | En 2012, Rafsandjani a lâché les Britanniques pour marchander avec Washington à propos de son rôle avéré dans l’attentat d’Amia, s’attirant leur foudre. Mais il n’a rien obtenu des Américains, il est revenu vers les Britanniques, ils lui ont concocté le projet de Déviation du Régime en direction du peuple afin d’obtenir son pardon et au passage, dans l’intérêt de Londres, saboter le régime islamique avant un deal avec Washington. Le peuple et les jeunes Pasdaran ont refusé ce projet opportuniste. Le projet de Déviation ne pouvait pas être continué.

Le « choix » de Rohani | Les chefs du clergé ont invalidé la candidature de Rafsandjani aux présidentielles rompant de facto leur lien historique (vieux de 170 ans) avec les Britanniques. Ils ont mis en avant son adjoint Rohani pour mener une synthèse des politiques précédente combinant un bras de fer avec Washington (via le chantage nucléaire), la drague pétrolière des Européens, des Chinois et des Russes, et enfin, un soutien détendu à l’opposition interne faussement démocratique pour pouvoir à tout moment piloter un transfert de pouvoirs via une fausse révolution de couleur vers Washington (en cas d’un deal) ou encore pour amortir la chute du régime (en cas d’un soulèvement populaire).

Ce choix de retour aux solutions ratées du passé a amplifié les craintes des affairistes paniqués du régime. Fragilisés, Rohani et ses patrons du clergé ont dû s’allier au Clan Larijani qui contrôle les pouvoirs judiciaire et législatif, pour pouvoir gouverner.

Washington a mis sous pression le régime en sursis en évoquant un embargo à 100% et des mandats d’arrêts contre tous les dirigeants avant de proposer un dialogue direct pour voir si quelqu’un était prêt à capituler. Rohani a juste exclu des marchandages tous les responsables d’avant, y compris Ali Larijani, pour préserver les intérêts du clergé et les siens. Larijani a rejoint les adversaires de Rohani tout en ayant quelques-uns de ses lieutenants dans son gouvernement ! Le système est devenu très instable. Les ruptures internes se sont multipliés fragilisant le régime en cas d’une action populaire.

Washington inquiet par la possible chute de l’islamisme a alors changé d’approche et a proposé le GEL des SANCTIONS pour calmer les inquiets et engager le régime entier dans un plan d’apaisement réciproque. L’Angleterre et la Russie ont contré ce plan d’arrangement en exigeant une coopération nucléaire très stricte de la part des mollahs marchandeurs dans un cadre officiel nommé Accord de Genève.

Rohani a accepté avec l’idée d’alléger les sanctions et pouvoir relancer le bras de fer en remettant en cause ses engagements, mais il n’est pas parvenu à manipuler les Américains. Les sanctions ont persisté. Par sa faute, le régime s’est retrouvé en manque de dollar pour importer des carburants nécessaires à la production de l’électricité, il a réquisitionné toutes les eaux du pays au prétexte d’une sécheresse inattendue pour maintenir un minimum de production d’électricité. Ce choix a durement affecté tous les secteurs économiques.

Au même moment les filles iraniennes se sont mises à se dévoiler en public. Le régime n’avait pas de troupes pour les arrêter. Près de 75% des hauts responsables, soit 400 personnes ont alors pris leurs distances avec le régime. Les nantis ont commencé à vendre leurs biens pour quitter le pays. Les chefs de clans sont entrés en conflit avec Rohani, critiquant sa mollesse pour le renverser et ainsi accéder à la table des marchandages avec Washington pour assurer leurs intérêts. Le clergé et Rohani ont choisi la politique de l’escalade (demande de 190,000 centrifugeuses), pour demeurer aux commandes.

Washington, qui a besoin d’un régime islamique en Iran, a esquivé la provocation des mollahs et a proposé un prolongement du sursis de 6 mois pour calmer le jeu. Rohani et le clergé ont accepté un sursis de 4 mois pour s’éviter de nouvelles sanctions et continuer leur plan insensé d’escalade délibérée censée lui permettre une sortie sécurisée d’Iran.

Ce choix d’une solution qui ne marche pas a accentué les remous internes. La bourse a perdu 80% de ses clients, se résumant aux gros bonnets au pouvoir, la caste dirigeante est aussi tombée à 60 personnes soit -90% de ruptures !

Rohani a rompu avec sa mission en proposant de s’entendre avec les Américains par l’évocation d’un accord win-win (=alignement & capitulation) ! Le clergé a désavoué ce deal win-win dans lequel il était perdant, mais n’a pas puni Rohani car il n’a pas d’autre pion !

Mais peu après, 5000 mineurs de la ville de Bafgh, qui constituent avec leur famille, toute la ville de Bafgh et 80% des habitants de la région, ont annoncé une grève illimitée pour empêcher le régime de vendre leur mine pour s’acheter du temps. Le régime avait une ville entière contre lui. La ville étant sur deux lignes ferrées desservant le sud et sud est du pays, le régime risquait de perdre un accès d’approvisionnement vers des zones économiquement en difficulté et susceptibles de rejoindre la contestation ! Il y avait enfin un danger potentiel contre le régime !

Le régime tout entier a alors tenté de relancer le Mouvement Vert par l’annonce de la mort de l’égérie de cette fausse opposition , Simine Behbahani qui était dans le coma depuis plusieurs jours ! Mais le peuple n’a pas participé à l’enterrement qui devait relancer le Mouvement Vert. Les habituels faux opposants étaient aussi absents !

Le clergé avait alors aussi évoqué lors de la prière de vendredi sa disposition pour un deal win-win, c’est-à-dire un alignement sur Washington ! Larijani, les Chefs Pasdaran et Rafsandjani se sont opposés au deal car ils en étaient exclus. Rohani a sauvé sa peau en sabotant le deal en durcissant ses positions sur le nucléaire ! nWashington a puni le sabotage du deal par des nouvelles sanctions et surtout un nouveau rapport très hostile de l’AIEA sur l’absence de coopération de Rohani ! La bourse a démarré en chute libre et les hostilités contre Rohani se sont intensifiés.


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La semaine dernière, dans un contexte de boycotts internes de deux importants événements officiels, le clergé et Rohani, mais aussi les Rafsandjani et Larijani ont fait le choix de se tourner vers la Russie peu avant le sommet annuel de l’Organisation de Coopération de Shanghaï dans l’espoir d’adhérer à cette OTAN de l’est et bénéficier de sa protection financier et militaire. Les Chefs Pasdaran qui sont les principaux cibles des sanctions américaines n’ont pas soutenu cette solution susceptible d’alourdir les sanctions à leur encontre. Mais cela fait longtemps que les mollahs demandent leur adhésion à l’OCS pour bénéficier de sa protection afin de continuer leur marchandage avec Washington. Poutine a refusé la demande d’adhésion à l’OCS et de plus il a imposé ses hommes d’affaires aux mollahs notamment à la bourse de Téhéran se mettant en position d’avaler ce pays exsangue par la mauvaise gestion de ses interlocuteurs barbus.


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Cette semaine, la priorité du régime était de relancer l’escalade avec Washington pour échapper de la solution russe. Tous le monde s’y est mis pour se placer en principal interlocuteur de Washington, on a assisté à une belle pagaille avec un grosse crise boursière et des alliances aussi inattendues que troublantes !

Voici, après les excès de vodka-mollahs, le récit en images d’une semaine de gueule de bois et de nouvelles improvisations au sein du régime en difficulté et désemparé des mollahs.

L’ébauche de cette analyse a été proposée en émission télévisée et diffusée en Iran le lundi dernier (22.09.2014) via la principale chaîne satellitaire de l’opposition, Iran-e-Ariaee. Vous pouvez regarder cette émission en persan sur le compte Youtube d’IEATV ou dans la section iranienne d’Iran-Resist.



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La semaine dernière (6-13 Septembre 2014 / 15-22 Shahrivar 1393), le régime presque tout entier a misé sur Moscou pour échapper aux méfaits des sanctions. Ce choix s’est avérée une erreur car le régime n’a rien obtenu des Russes et de plus, il s’est exposé à une OPA des Russes sur l’Iran ! Le clergé devait échapper aux Russes et à la panique financière et politique certaine de ses derniers collaborateurs.

Le clergé était en danger car il avait donné son aval à cette solution : par un sermon très anti-américain à la prière de vendredi, il a ramené le régime dans sa ligne normale du bras de fer avec Washington. Rafsandjani a aussi par média interposé demandé le soutien du Parlement (Larijani) pour dénigrer le rapprochement raté avec les Russes et profiter de cette erreur pour se reprendre la direction du régime !

Rohani était alors à encore au Tadjikistan pour le 14e sommet de l’Organisation de Coopération de Shanghaï, bien que sa mission avait été un échec. Il espérait un soutien in extrémis de poutine, des Chinois et d’un autre membre de cette coalition. En son absence, le n°2 des négociations nucléaire, Seyed Abbas Araghtchi, a tenté de rassurer les paniqués en révélant que la veille au moment des démarches russes de Rohani, il avait eu des « discussions amicales » pendant 6 heures à Vienne avec les 3 membres européens des 5+1 pour préparer les négociations prévues avec ce groupe le jeudi à venir à NY ! Araghtchi entendait dire que Rohani n’avait pas mis tous ses yeux d’un le panier russe et que cette virée russe n’était finalement qu’un essai sans conséquence !

En guise de consolation pour corriger la virée ratée vers Moscou, on avait la promesse du retour au normal, c’est-à-dire les négociations sous la pressions des sanctions et la menace de nouvelles sanctions dues au dernier rapport de l’AIEA. L’annonce de « discussions amicales avec les 5+1 » montrait la naïveté voire l’amateurisme de l’équipe Rohani.

Les grands du clergé ont eu peur de couler avec cette mauvaise équipe. Jalili, l’ex-négociateur nucléaire, qu’ils ont nommé récemment comme responsable des négociations stratégiques, a écrit sur son site Iran Hasteï (Iran nucléaire) que le régime avait 5 lignes rouges non négociables, 5 impératifs pour survivre, que les négociateurs devaient imposer aux 5+1 :
le refus de fermer un quelconque centre nucléaire !
l’exigence d’un minimum de 190,000 centrifugeuses en action !
le refus de droit d’inspection des bases militaires par l’AIEA !
le refus d’arrêter ou ralentir le développement de l’usine d’Eau Lourde d’Arak.
et en fin, l’annulation de toutes les sanctions avant le débat de négociations !

Le clergé se plaçait dans une position extrême pour être irréprochable après le fiasco de sa (propre) virée russe sans accuser explicitement l’équipe de son pion Rohani de peur de couler dans le processus. Il provoquait aussi très explicitement Washington et les 5+1 pour provoquer une escalade dans le contexte explosive actuelle et obtenir un adoucissement dans les positions américaines dans le marchandage à savoir des garanties de sécurité pour sortir du pays sans risquer le TPI.

Rohani devait appliquer ce discours dangereux. Il a retardé son retour au maximum pour éviter les JT du soir. A son arrivée à 22H00 à Téhéran, il a été tout de même interrogé par les journalistes des médias proches de Rafsandjani. Il a parlé de belles discussions avec Poutine et d’autres chefs d’Etats, des projets de coopérations dans tous les domaines... Pour empêcher des critiques de la part de Rafsandjani, Larijani et les chefs Pasdaran, il a rappelé à ces derniers leurs désirs d’obtenir le soutien de la Russie, en annonçant qu’il avait inauguré un projet de barrage, d’une valeur de 180 millions de dollars, payé par eux il y a 8 ans au Tadjikistan dans le but d’obtenir une recommandation auprès de Poutine pour entrer à l’OCS ! Les journalistes du clan Rafsandjani ont compris que Rohani pouvait accuser leur chef d’avoir dilapider les réserves de dollars du régime, c’est pourquoi ils ne l’ont pas tourmenté sur son rapprochement raté avec Poutine (qui n’avait pas encore eu de contre coût pour le régime).

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Samedi (13 Septembre 2014 – 22 Shahrivar 1393). Rohani avait rappelé à ses rivaux qu’ils avaient été plus mauvais que lui pour les faire taire, mais cette riposte a surtout montré que le coût du sauvetage du régime avait augmenté en 8 ans : il était passé de 180 millions de dollars de dessous de table aux sous-fifres Tadjiks à des centaines de milliards de dollars exigés par les patrons Russes de l’OCS ! Rohani avait aux permis aux Russes de préparer leur OPA sur la bourse de Téhéran. S’il les éconduisait, il risquait l’animosité des Russes dans le dossier nucléaire et l’annulation de leur aide pour la construction de centrales électriques indispensables à la survie du régime. Et enfin, la seule solution pour sortir de ce trépas était une grande escalade susceptible d’entraîne encore plus de sanctions ! Cela ne pouvait rassurer personne ! Les très nantis, faisant partie de la direction du régime, qui sont les derniers clients de la bourse de Téhéran, ont eux-même paniqués : la bourse a commencé en chute libre !

Le quotidien Shargh, contrôlé par son clan, a alors publié une tribune de l’un de ses pions ripoux, l’ex-vice président Rahimi -condamné récemment par les Larijani-, promettant des révélations compromettantes pour « ses accusateurs ». On a compris que Rafsandjani avait anticipé cette crise et entendait prendre le large.

Rafsandjani était alors à Mashad pour solliciter le soutien de ses alliés régionaux. Il a confirmé sa rupture en faisant savoir qu’à son arrivée dans cette ville, il avait précisé qu’il était trop tard pour lui d’être candidat à quelques chose au sein du régime. Il a aussi repris son offensive de déstabilisation de Rohani ou d’incitation à la révolte en révélant via Akharin News que ce dernier avait importé 40,000 tonnes de sucre au cours du dernier mois alors que le pays a la capacité d’être (auto-suffisant dans ce domaine). Il a continué son entreprise de stabilisation ou d’incitation à la révolte, en révélant par l’agence ISNA que 50% des hôpitaux étaient vétustes en faillite ou encore que tous les barrages du pays se vidaient ! ISNA a enfin révélé qu’il y avait une grande rencontre internationale prévue à Téhéran sous dans le cadre des relations Asie-Afrique avec de nombreux alliés des Etats-Unis comme l’Arabie Saoudites, les 2lirats, le Japon, et que Zarif, le mae de Rohani, avait par provocation choisi de rencontrer seulement son homologue Nord Coréen !

En résumé, le régime était en panique et combattu de l’intérieur de son ex-homme fort aujourd’hui en difficulté. La panique à la bourse s’est intensifiée !

Un mollah influent du clergé a exigé la création d’une banque de prêts dédiée au clergé : on a compris que les mollahs de base fidèles au système estimaient que le régime était perdu et voulaient aussi des fonds pour préparer leur fuite...

Larijani n’a pas fait valoir la condamnation de Rahimi pour arrêter Rafsandjani. Il ne le pouvait pas. Il avait peur des révélations compromettantes de ce dernier et peur d’aggraver la crise en cours. Il est parti à Mashad au prétexte d’un festival de livres religieux, mais en fait pour contrer Rafsandjani. Mais il n’a pas pu mobiliser les gens comme le montrent ces images de son festival de livres.

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Ali Larijani battu par sa mauvaise audience a alors fustigé les dures et les mous qui freinent la résolution du problème du régime (obtenir des garanties de sécurité), se montrant défavorable au clergé qui avait décrété l’escalade comme aux partisans de l’apaisement et la capitulation, se positionnant de facto comme étant favorable à la solution de déviation prônée par Rafsandjani. Il a confirmé cette position en lançant une invitation à Rafsandjani...

La panique boursière s’est intensifiée. Rohani a fait intervenir massivement les banques du régime pour remonter les indices boursiers afin de cacher le crash, sans y parvenir...

Le ministre des affaires étrangères de Mexique est arrivé à Téhéran pour proposer un apaisement au mollahs en difficulté. Il est parti bredouille car pendant son rencontre avec son homologue iranien Zarif, l’adjoint régional de ce dernier a s refusé toute collaboration avec les Etats-Unis contre Daesh (Etat islamique) pour pousser à l’escalade au plus vite !

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Washington n’a pris de position contre le régime. Mais a puni les mollahs par un déclaration hostile de Ban ki-moon sur les violations des droits de l’homme par Rohani et des accusations sur la ségrégation universitaire contre 2 étudiantes Bahaïs. L’escalade était impossible en raison du mutisme de Washington et les sanctions pouvaient s’intensifier au prétexte des droits de l’homme. La panique a continué à la bourse. Rohani a engagé encore plus des capitaux de l’Etat pour faire montrer les indices boursiers... Il a aussi sollicité une rencontre avec le Guide encore hospitalisé après son opération publicitaire. Il sollicitait le soutien du Clergé. Le guide l’a reçu tendrement pour montrer le plein soutien du clergé contre la coalition annoncée de Larijani et Rafsandjani !

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La bourse a fini en rouge mais presque à 0% de variation (en fait à -0,83%) grâce à d’importants investissements sur le secteur pétrolier à la toute dernière ! On a appris par la suite que le régime était intervenu en achetant les actions mises en vente à la hauteur de 400% pour ce résultat minable ! Cela devait doper les envies de vente, le régime venait de se tirer une balle dans le pied en tenant de sauver les apparences !

Dans l’après on a appris une autre mauvaise nouvelle : l’agression d’un mollah étudiant à la ville sainte de Qom, siège du clergé, par des jeunes qu’il avait critiqué pour leur comportement non islamique. Il faut préciser que le régime a supprimé les patrouilles de vertu l’été dernier car ses membres se faisaient sans cesse agressés à Téhéran et à Qom sans recevoir l’aide de la police et ces incidents mettaient en évidence l’anti-cléricalisme radical de ces villes et la rupture des policiers de base donc sa faiblesse. Le jeune mollah avait commis une imprudence qui rappelait la faiblesse du régime. Mais le responsable de la prière de vendredi à Qom lui a apporté son soutien pour ne pas déprimé les autres étudiants islamiques, leurs nombre étant de plus en plus réduit. Mais lors de cette visite, on a pu voir dans son regard une grande colère contre ce dernier pour avoir provoqué l’incident mettant en évidence l’impopularité et la fragilité du régime.

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On avait un régime en crise, un nouveau crash en perspective, la preuve de l’impuissance des chefs Pasdaran, le cocktail pour pour méga crise ou une méga guerre interne. Les Chefs Pasdaran pouvaient se lancer des les pires provocation pour se poser en principaux interlocuteurs de Washington. Larijani pouvait aussi sortir tous ses dossiers de corruption pour éliminer ses rivaux. Rafsandjani pouvait faire les frais de cette fuite en avant. Il a accepté l’invitation d’Ali Larijani. Les deux ennemis de toujours se sont rencontrés avec des sourires forcés dans un dialogue nettement moins souriant.

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Aucun des deux n’a dévoilé ce qu’ils s’étaient dit. Ils se sont séparé sans s’insulter via leurs médias. On a compris qu’ils étaient parvenus à un pacte secret et inattendu pour se défaire ensemble de Rohani et peut-être du régime agonisant pour garantir leur propre avenir.

Dimanche (14 Septembre 2014 – 23 Shahrivar 1393), la bourse a démarré en chute libre ! Les très nantis, faisant partie de la direction du régime, qui sont les derniers clients de la bourse de Téhéran, étaient inquiets par l’alliance des ennemis de l’ordre existant ! Le gouvernement est encore intervenu en rachetant les actions en vente dopant malgré lui les ventes et le crash !

Les alliés américains sont arrivés en masse pour la conférence Asie-Afrique du régime. Les membres de l’équipe diplomatique du régime ont disposé leur siège de manière à leur tourner le dos, boudant les médiations pour énerver Washington.

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Dans le même temps, le ministre des affaires étrangères (mae) Zarif a seulement rencontré son homologue de la Corée du Nord pour énerver en core plus Washington, mais ce dernier n’a pas fait de déclaration dans ce sens, privant le régime d’une escalade certaine.

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Le régime a alors annoncé qu’il venait de refuser l’invitation du représentant de Bahrein pour participer à la conférence prévu le lendemain par les force de l’OTAN à Paris pour former une coalition anti-Daesh (EI). Les représentants de Bahrein ont nié l’invitation dictée par Washington et refusé par les mollahs, mais Washington s’est gardé de tout commentaire privant les mollahs de l’escalade espérée.

La direction du régime ne parvenait pas appliquer sa dernière solution... Les Britanniques ont aussi critiqué les violations des droits de l’homme par l’équipe Rohani, laissant entrevoir des sanctions... La panique à la bourse s’est intensifiée.

Rafsandjani est entré en scène contre Rohani par un article du site économique Eghtesad News représentant les Russes comme d’ignobles profiteurs car ils vendaient toujours à l’Iran leurs pires avions périmés (alors que dans le dernier accord, ils avaient proposé les derniers modèles du Tupolev). Rafsandjani avait mis de côté le projet de l’adhésion à l’OCS, car il avait été initié lui-même et son clan. Il mettait l’accent sur le manque de réactivité de Rohani après de nombreuses trahisons des Russes pour le dénigrer sans être critiqué au retour.

Par ailleurs, Rafsandjani a dépeint via le quotidien Arman son ex-pion le maire de Téhéran, Ghalibaf de voyou car il déplait à Larijani !

Les Chefs Pasdaran ont aussitôt sorti un dossier sur les détournements fonciers du clan Rafsandjani au sud de Téhéran (les terres de Tarasht) : un choix judicieux car le clan Rafsandjani a souvent accusé les frères Larijani de détournements fonciers. Les chefs Pasdaran offraient un moyen aux Larijani de dominer et détruire Rafsandjani dans l’espoir de se débarrasser de leur alliance. Ali Larijani n’a pas utilisé le dossier des terres de Tarasht contre Rafsandjani confirmant l’existence d’une alliance forte avec Rafsandjani.

Les Pasdaran enragés ont montré leur force en annonçant la tenue du 34e cérémonie de fin d’études de l’école des officiers de la police et la remise des épaulettes à 1553 nouveaux officiers à l’occasion de la semaine de la police !

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Or comme en témoigne la capture ci-dessus, la semaine de la police et cette cérémonie ont eu lieu en mai de cette année et en assez petite comité car le régime n’avait pas eu les 1180 inscrits qu’il espérait. On avait donc une fausse annonce avec des images d’archive. On peut voir la supercherie sur l’imager de la tribune où les personnages n’ont pas la même netteté que l’inscription avec le nom du mois en cours.

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La panique a continué de plus belle avec la confirmation de l’alliance entre Rafsandjani et Larijani et la preuve de l’impuissance des chefs Pasdaran à les contrer. Rohani, réduit au rang de spectateur, devait éteindre la crise de panique à la bourse. Il a encore investi des sommes faramineuses à la dernière minute d’activité de la bourse mais sans réussir à sortir les indices du rouge.

Rafsandjani a alors lancé un appel aux NEDA (Nasl Dovvom Eslâhtalabân) ou en français, la seconde génération des réformateurs de Mashad (seconde ville du pays)... pour l’aider à lancer sa solution renforcée par le soutien tacite de Larijani. L’accueil a été plutôt faible avec environ 150 personnes (selon la seconde photo) dont 40% de « femmes » qui dans le système ne pèsent rien. Il a quand même annoncé le programme par une invitation aux dirigeants de s’ouvrir aux Occidentaux et à leurs demandes (sur le nucléaire, le Hezbollah, les droits de l’homme) pour sauver le régime !

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Le site Mashregh, un des principaux organes de presse des Chefs Pasdaran, a crié à la trahison en affirmant que Rafsandjani invitait le régime à accepter le protocole additionnel permettant à l’AIEA de visiter tous les sites jugés suspects de manière inopinée. Mashregh a ajouté que le Parlement avait critiqué des propos identiques de Rafsandjani de soumission aux ennemis.

Mais Larijani n’a pas alors critiqué ou attaqué Rafsandjani malgré son manque de partisans ! Cela avait sans doute renforcé sa conviction dans l’impuissance du régime et la nécessité de cheminer grâce à Rafsandjani vers la soumission aux Américains pour sauver sa peau !

Lundi (15 Septembre 2014 – 24 Shahrivar 1393), la bourse a démarré en crash ! Washington a vu dans cette situation de crise et la menace interne balbutiante de la coalition entre Rafsandjani et Larijani une opportunité pour faire pression sur le pouvoir en place : Kerry a affirmé que le régime était plus dangereux que Daesh laissant présager des attaques contre le régime.

Dans le même temps, lors du Conseil des Gouverneurs de l’AIEA, Amano a oublié les menaces et seulement invité le régime à coopérer.

Enfin, le mae slovaque, Miroslav Lajčak, dont le pays est membre de l’OTAN et lui-même un boursier du Département de Défense américain est arrivé comme une fleur à Téhéran pour voir si Rohani allait flancher ! Mais Zarif (le mae de Rohani) n’a pas flanché car il n’y avait pas de vraies pressions à la clef.

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Le clergé a même tenté l’escalade par le Guide, affirmant qu’il s’était beaucoup amusé à l’hôpital par les propos de Kerry et la fillette qui le représente (Marie Harf). Sur la video de cette déclaration, on voit certes le Guide faire son numéro de provocation, mais on le voit aussi entouré par une vingtaine de d’infirmiers. Ils sont également assez amorphes et sans aucune réaction.

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Cela nous a suggérés deux idées : le clergé n’a pas pu rassembler de foule dans ses rangs ou parmi ses administrateurs pour la sortie du Guide, il n’a pu aussi forcer tous les médecins du régime d’assister à la sortie, ni obtenir un sourire des rares infirmiers qui avaient accepté de jouer les fans languissants sans doute contre un petit cachet ou encore il avait ajouté une image d’archive d’infirmières car il n’avait pus rien obtenir même en payant ! Dans ce contexte, la petite phrase du Guide est parue comme une provocation urgente contre Washington, mais aussi un ramdam urgent pour détourner les attention de la fonte des réserves d’hommes du clergé et du gouvernement !

Washington n’a pas réagi au refus du gouvernement de Rohani et la provocation de ses patrons du clergé et les a ainsi privés de l’escalade qu’ils souhaitaient ! La direction du régime ne pouvait pas provoquer une situation régionale critique pour amadouer Washington. Elle ne pouvait pas faire sauter les sanctions et obtenir un sursis. Le rapprochement avec les Russes sur la fourniture de l’électricité était caduque avec les attaques à leur encontre. Le gouvernement a annoncé une grave pénurie d’eau à Téhéran pour diminuer la distribution d’eau afin de la réserver à la productions de l’électricité pour ses besoins les plus vitaux. Il a aussi annoncé une très possible hausse du prix du pain ou encore la hausse du prix des livres scolaires, pour brider le pouvoir d’achat du peuple afin de préserver ses stocks vitaux.

La direction du régime était HS et se voyait vaincue par avance. La bourse a encore démarré en panique. On a eu une petite hausse du dollar alors que le marché est à 100% contrôlé par le régime : il y avait une très forte ruée vers le dollar que le régime n’arrivait pas à satisfaire par peur de sombrer dans la banqueroute !

Un proche de Rafsandjani (/><bAbtahi, ex vice-président de /><bKhatami et agent de liaison avec le Hezbollah) a annoncé que le Guide n’avait pas reçu Khatami malgré l’envie de ce dernier pour lui donner une image d’opposant sans aucune dissidence après des années à jouer le dissident pour Rafsandjani. Puis les médias proches de ce dernier ont annoncé une alliance forte entre lui, Khatami (ré-intégré) et Aref, le chef actuel des réformateurs qui est un personnage très fidèle au régime.

Puis Shahrvand (filiale de Shargh), du clan Rafsandjani a annoncé la candidature d’Ahmadinejad (également un pion de Rafsandjani) qui lui sert de prétexte pour se poser en modéré !

Enfin Eghtesad News a fait un héros de Zanjani, le pion financier de Rafsandjani, arrêté par les Larijani pour corruption. Rafsandjani déçu par sa prestation et l’absence de soutien américain à son dissidence intéressée s’activait pour tenter sa chance au sein du régime avec ses vieux potes de toujours !

Larijani a réalisé que son nouvel allié venait de mettre fin à leur coalition ! Il a critiqué via son prote-parole parlementaire la non-fiabilité historique des Russes depuis plus d’une centaine d’années pour remettre en question la confiance à Rohani et préparer sa remise en cause parlementaire tout en dénigrant Rafsandjani qui avait été le principal artisan du rapprochement du régime avec les Russes pour l’éliminer durablement des jeux politiques.

Ali Larijani a aussi critiqué la montée du chômage et les faux chiffres du gouvernement dans ce domaine pour déstabiliser Rohani dans le domaine économique s’il n’arrivait pas avoir sa peau sur la question des relations étrangères. Il a aussi publié via l’agence Mehr dirigée par son ami Khamoushi des photos des arbres de Téhéran pour évoquer la sécheresse annoncée par le gouvernement !

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On a ainsi vu que le régime avait choisi de sacrifier les arbres, mais Larijani, bien que hostile au gouvernement n’en parlait pas : ce dernier laissait donc entrevoir au clergé sa disponibilité à jouer leur jeu au cas où il lui offrirait la direction du régime par un avis du conseil des gardiens de la constitution en faveur d’une république islamique parlementaire.

Larijani avait coincé Rafsandjani et pris une option de prendre en main le régime. Le clan Rafsandjani a révélé via l’agence ILNA, la condamnation de 4 grévistes du secteur pétrochimique au fouet pour exposer le clan Larijani à prochaines sanctions à venir pour griller ses chances de briguer la direction du régime !

On avait encore une situation de guerre interne absolue au sein d’un régime en faillite et en décomposition ! Le gouvernement a encore investi encore plus massivement à la bourse pour empêcher son effondrement il a enfin réussi à sortir certains indices du régime pour les faire monter à +0,01% ! Il aussi augmenté l’offre du dollar (à ses propres dépens) pour ralentir la poussée de fièvre du dollar !

Dans l’après-midi, le gouvernement a tenté d’apaiser les paniqués en évoquant une loi anti-crash garantissant leurs avoirs grâce à une majorité d’actions à taux fixe et invariable sur plusieurs années. Mais le Parlement n’a pas donné son accord.

Le gouvernement a aussi annoncé une bourse des devises, mais les super nantis ont refusé par un veto de la chambre de commerce de peur que ce choix n’entraîne l’élimination par les rares derniers agents de change et la possibilité pour eux de faire à tout moment le plein de dollars ou d’euros pour quitter le pays au cas où les problèmes provoqueraient la nécessité de fuir.

En fin de compte, le gouvernement a baissé par sa banque centrale le taux d’intérêt bancaire de 27,5% à 22% pour inciter les nantis moyens d’aller à la bourse et par leur achat devenir des freins à la chute déprimante des indices boursiers. Le gouvernement qui était incapable d’agir en raison du refus des Larijani venait de se rabattre sur une hypothétique moyen masquer sa chute !

Dans l’après-midi, la panique a augmenté avec l’agression à Ispahan d’un policier en civil très costaud !

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La BBC a tenté d’intensifier les guerres internes en révélant que le gouvernement las de son incapacité à provoquer l’escalade avait finalement opté pour un deal en invitant 2 sénateurs américains à son exposition internationale d’aéronautique. Le gouvernement a nié l’invitation pour éviter la chute par la perdre de la confiance du Parlement !

Mardi (16 Septembre 2014 – 25 Shahrivar 1393), Washington a commencé le bombardement de l’Irak, préparant aussi celui de la Syrie avec sa coalition, menaçant un peu le régime puisqu’il l’avait qualifier d’une plus grande menace que Daesh (Etat islamique). Plus l’Etat d’Israël a aussi été prié de relancer sa supposée par l’évocation d’une frappe sur l’Iran après les frappes sur Gaza, mais l’option a été contenu par un désaccord gouvernemental sur le budget de la défense. Mais Washington a laissé la porte ouverte à un alignement des mollahs en affirmant qu’ils avaient été exclus de la coalition non pas par son veto mais par celui de l’Egypte, des Emirats et de l’Arabie Saoudite !

Les Chefs Pasdaran ont neutralisé cette possibilité en se disant, via leur commandants Jaafari, prêts à frapper Washington par le brigade islamiste de Qods dont selon nos estimations il ne reste plus rien...

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L’ex-commandant Fazli, a aussi du reprendre le service actif au sein des forces anti-émeutes de Bassidj et vêtir son ancien uniforme de camouflage (amazonien !) pour annoncer de grandes capacités de répression (dans les rues iraniennes) afin de redorer l’image du groupe après l’agression du policier en civil à Shiraz et le mensonge de la cérémonie d’investiture de nouveaux officiers, et ainsi permettre à ses camarades de briller mieux pour s’imposer comme les arbitres du jeu.

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La bourse s’est retrouvé en chute libre et le dollar est reparti à nouveau en hausse !

La presqu’ile iranienne touristique d’Ashouradeh, en difficulté comme le reste du pays, a pris feu sous l’effet de la chaleur et le refus délibéré du régime d’arroser les zones sensibles. Les habitants tentaient de sauver leur lieu de vie et de travail avec leurs moyens rudimentaires car le régime était absent. L’affaire fait surface par les médias de Rafsandjani et de Larijani, les deux ennemis, un moment alliés, réunissaient leur force par nécessité pour se poser en défenseur du peuple pour contre les Pasdaran qui se posaient en oppresseurs !

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Avec ce feu et ses conséquences, la direction du régime était en conflit avec le peuple et dans le même temps confrontée à une exploitation déstabilisante du problème par ses rivaux. La panique boursière et la ruée vers le dollar ont continué ! Le régime a été obligé de surenchérir d’efforts dans les deux domaines !

Les Russes ont alors plaidé en faveur de l’intégration de la Syrie et des mollahs dans la coalition pour montrer qu’ils étaient prêts à aider le régime s’ils marchaient pleinement avec eux.

La direction du régime n’a pas saisi cette main tendue par Poutine. Elle a même confirmé son refus en envoyant son ministre de défense, le milicien Dehghan au Turkménistan, un pays d’Asie Centrale qui est son unique fournisseur de gaz (pour ses besoins internes), mais aussi par ailleurs plus ou moins en froid avec la Russie depuis 2010. Ce pays étant aussi sous pression sur les droits de l’homme par Washington (qui veut ses réserves pour rien), le régime jouait à nouveau la carte de la provocation avec Washington par l’envoie de son ministre de défense laissant entrevoir l’envie d’une alliance forte dans leur commun intérêt. Le ministre de défense de Turkménistan a reçu le représentant de son second client régional, mais il ne s’est pas montré réceptif à la proposition car ce pays ne doit ni énerver Washington, ni la Russie car il a besoin de son accord pour l’exploitation de la Caspienne pour le passage d’éventuels gazoducs comme le Nabucco vers l’Europe !

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La Russie a puni cette action par un communiqué officiel de son allié de l’OCS, le Kazakhstan, rejetant formellement la demande de l’adhésion des mollahs à l’OCS !

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La direction du régime était mouchée par un sous-fifre. Elle a intensifié ses investissements pour éviter une nouvelle journée boursière finissant sur des résultats négatifs. En l’absence d’effet, elle a arrêté les transactions sur un holding pétrolier très en baisse au prétexte d’une réunion d’inventaire de sa direction, puis elle est intervenue massivement sur ses propres bons dont personne ne veut, dopant leur prix à +5% et a pu enfin parvenir à monter à la dernière minute tous les principaux indices au-dessus du zéro à 0,01 % !

Dans l’après-midi, le mae slovaque a rendu visite à Rafsandjani et s’est rapproché aussi de Larijani en rencontrant Atta Boroudjerdi, le chef de la commission diplomatique du Parlement pour voir si l’un d’eux était prêt à revenir à l’option de la rupture, mais aucun n’a accepté car ils ne trouvent personne pour les suivre.

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Dans la soirée, le ministre de l’économie de la république très pro-américaine de l’Azerbaïdjan est arrivé à Téhéran pour rencontrer Rohani, mais ce dernier n’a pas cédé de peur d’être menacé par Larijani et ses autres rivaux.

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A presque 24 heures des négociations prévues dans le cadre des 5+1, jeudi à NY, Obama a affirmé qu’il ne rencontrerait pas Rohani lors de son séjour à NY pour l’AG de l’ONU ! L’Etat américain espérait le convaincre qu’il n’avait aucune possibilité de manœuvre pour l’encourager à plier au moins dans discussions avec les 5+1 pour qu’il ne retrouve pas obligé de le sanctionner davantage.

Mercredi (17 Septembre 2014 – 26 Shahrivar 1393), à 24 heures de négociations prévues à NY, Rohani est resté invisible par peur d’hostilités aggravant la panique interne qui devait s’intensifier de toute manière car le mercredi est le dernier jour de l’activité hebdomadaire de la bourse, dernier délai pour les paniqués de tout vendre ! Son silence a pesé lourd car le mercredi est aussi le jour du conseil des ministres. La bourse a commencé en chute libre !

Rafsandjani a insulté les Chinois via ISNA pour montrer qu’il ne voulait en aucun revenir vers l’OCS ! Il aussi fustigé les faux chiffres du chômage pour tenter de rallier Larijani qui avait utilisé ce thème ! Il a aussi déclaré que la vente du gaz à l’Irak était retardé par la guerre actuelle contre Daesh pour insinuer que l’avenir du régime était dans la participation à la coalition américaine contre Daesh (EI), un nouveau revirement vers Washington !!!!

Dans le même temps, les Pasdaran< ont annoncé des destructions de lieux dédiés aux loisirs des jeunes, des manœuvres anti-émeutes nocturnes, 12 pendaisons publiques pour le lendemain, donc au moment des négociations, pour bloquer l’apaisement espéré par Washington.

Ali Larijani fermé par la porte à un apaisement en affirmant que les Américains avaient inventé Daesh et formé une coalition avec leurs alliés sans le soutien du Conseil de Sécurité de l’ONU pour engager la région dans une guerre sans se douter qu’ils jouaient avec la mèche d’une barrique de poudre. Le chef de la commission diplomatique du Parlement a aussi invité les négociateurs à insister sur les exigences de base du régime (ses 5 lignes rouges) pour résister aux demandes exagérées de Washington !

La bourse s’est retrouvée encore en chute libre.

Le gouvernement est resté en retrait : Rohani n’allait rien tenter d’extraordinaires dans les négociations à venir à NY. Lors de son conseil des ministres, il est paru abattu par son impuissance. Ses ministres étaient aussi moroses et désemparés que lui.

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La bourse est naturellement restée agitée et en chute libre. Le régime a pu remonter la pente en investissant sur les actions en très grand nombre de ses propres compagnies de télécommunication et ses propres compagnies pharmaceutiques qui n’ont aucune valeur et ne peuvent pas satisfaire les besoin du pays. La bourse a fermé avec des valeurs positives par ce boursicotage à perte. Les médias boursiers ont révélé que tout au long de la semaine la moyenne d’intervention du régime était parfois 4 fois supérieure au nombre des ventes pour arriver à sortir des indices du négatif ! Le rapport hebdomadaire de la bourse a confirmé cela en révélant que la valeur des transactions normales (des clients réels) avait baissé de 7% alors que la valeur des investisseurs institutionnelles avait augmenté de 25%. On a aussi appris que le nombre des actionnaires avaient baissé de 19,1% et le nombre des investissements avaient baissé de 16,1% : 1/5 des super nantis détenant 1/6 des richesses du pays avaient donc pu solder leur compte, réduisant par leur rupture potentiel encore le socle d’assise du régime.

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Rohani devait revoir sa position. Mais il a reculé par une affirmation de fidélité de son négociateur n°2 Araghtchi aux lignes rouges du régime pour éviter des conflits avec ses rivaux ou un désaveu de ses chefs en cas d’échec.

Jeudi (18 Septembre 2014 – 27 Shahrivar 1393), Rohani a expédié son ministre des affaires étrangères à NY pour donner l’illusion d’une action positive aux 5+1 alors qu’il ne voulait rien faire. Les négociations ont d’ailleurs fini sans résultat. Les Américains n’ont pas condamné cette attitude de peur de devoir sanctionner ce régime islamique qu’ils veulent garder et transférer à leurs propres islamistes iraniens (pour pénétrer l’Asie Centrale qui est de culture iranienne).

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Le régime était condamné à vivre sous les sanctions existantes. La bourse, l’exutoire des super-nantis étant fermée, ces derniers ont repris leur ruée vers le dollar, faisant remonter son taux par la pénurie provoquée par leurs demandes, mettant de facto en évidence la difficulté de la Banque centrale iranienne (BCI) à satisfaire le marché. Le gouvernement a évoqué la hausse du prix du pain et le risque d’émeute pour calmer ses nantis paniqués, mais il n’a pu y parvenir. On avait une situation de crise aiguë...

Rafsandjani a renoué avec la déstabilisation de Rohani et l’incitation à la révolte en révélant une super pauvreté générale via le quotidien Shargh par un article sur l’absence clients dans les bazars alimentaires populaires. Via le site Ebtekar, Rafsandjani a aussi mis en avant une pénurie d’eau généralisée d’ici peu !

Les Pasdaran ont riposté en révélant que pendant la révolution islamique, Rafsandjani avait soutenu la collaboration avec les Moudjahidines du Peuple (de tendance marxiste islamiste) contre l’avis de son collègue le mollahs Mesbah Yazdi ! Puis ils ont annoncé 17 pendaisons dont 4 à Shiraz pour intimider le peuple et empêcher les révoltes souhaitées par Rafsandjani. Mais on a remarqué des opérations rapides avec des bourreaux masqués et habillés comme les prisonniers pour permettre à leur collègue du terrain d’échapper à d’éventuelles réactions hostiles de la population comme récemment à Mahmoud-abad où 3000 personnes avaient attaqué les bourreaux et sauvé un prisonnier !

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Les Pasdaran ont aussi annoncé une grande manoeuvre anti-émeutes avec les combattants tribaux pour affirmer qu’ils contrôlaient les tribus récemment sollicités par Washington. On a vu Naghdi, le chef du Bassidj (milice dont il ne reste que le nom), devant un nombre impressionnant de combattants, mais sur la vue dans le sens inverse, on n’a pas vu les mêmes dispositions (de troupes et de mats) et surtout pas le même nombre de troupes, par la suite, pas le même nombre pendant les soi-disant combats qui consistaient à tirer dans le vide ! La qualité de netteté des images étaient aussi variable. On a conclu que les Pasdaran avaient utilisé des images d’archives et abusé du photoshop sur la première image de Naghdi.

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Le « commandant » Naghdi avait donc parlé pour seulement une centaine d’hommes armés de 4 tribus différents qui ont chacun des dizaines de milliers de membres. On avait donc une mise en scène sans intérêt et sa pose de victoire finale était une pure plaisanterie !

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Le régime était dans un état grave avec la panique de ses riches, sa guerre interne, ses bourreaux craintifs, ses combattants fictifs et les incitations à la révolte de la part des nombreux médias de Rafsandjani ! Le gouvernement Rohani a mis en avant deux types de faux opposants par des annonces de répression à leur encontre et des photos les montrant dans leur cellule ! Le régime lui-même a annoncé la manifestation puis l’arrestation de nombreux membres de la secte chiite rigoriste des Darvishs Gonabadi, d’abord pro-anglaise, puis pro-américaine dans le sillage de Mossadegh et de Nehzat Azadi, et depuis peu affiliée au Mouvement Vert, la fausse dissidence made-in mollahs. Avec ces opportunistes, Rohani entendait relancer la fausse dissidence pour contrôler toute agitation, mais aussi pour contrer les opposants musulmans made-in Washington. Les Américains et leurs pions se sont naturellement faiblement mobilisés pour ses concurrents indésirables. Le régime fait appel à ses infiltrés dans l’opposition pour convaincre les Iraniens de soutenir ces gens afin de forcer Washington à suivre ! Mais les gens du peuple n’ont pas bougé pour ces mollahs d’un genre plus douteux que ceux déjà au pouvoir !

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Le groupe des faux dissidents de HRA a alors évoqué une condamnation au fouet mais avec sursis pour les danseurs de la chanson « Happy », groupe créé en avril dernier pour donner une image gaie de la jeunesse iranienne au moment où les femmes se révoltaient contre le régime et les ouvriers préparaient un 1er mai très hostile au régime et à Rohani ! Dans le cas présent, puisque les Darvishs ne parvenaient pas à créer un anneaux de protection pour le régime, ce groupe formé de jeunes travaillant avec le régime devait encore accaparer les attentions sur le plan international pour détourner les Occidentaux d’éventuels actions de jeunes contre les mollahs et les policiers isolés encore fidèles au régime !

On peut parler d’une opération réussie car les Européens qui à l’image de François Hollande serrant la main de Rohani, le maitre du terrorisme du régime sous Rafsandjani, ne veulent pas d’un changement en Iran, ont évidement accordé leur pleine attention à ces jeunes heureux de vivre au pays des pendaisons publiques !

Vendredi (19 Septembre 2014 – 28 Shahrivar 1393), en ce dernier jour de la semaine, Rafsandjani a continué son incitation à la révolte en révélant via ISNA la montée du sida en raison des agressions sexuelles sur les enfants pauvres qui ont quitté l’école pour travailler et subvenir aux besoins de leurs parents en chômage et souvent drogués (par la faute des chefs Pasdaran qui contrôlent ce marché). Via le même média, il a aussi évoqué la faillite des banques et du système économique pour semer plus de désordres chez les nantis paniqués dès l’ouverture de la bourse dans 24 heures !

Larijani a alors repris sur le site Parsineh l’accusation des Pasdaran sur le collaboration de Rafsandjani avec les Moudjahidines du peuple !

Le frère d’un important élément islamiste américain tué en 1983 sur l’ordre de Rafsandjani, Tchamran, qui a pu récemment s’imposer à la tête du conseil municipal de Téhéran dans un moment de panique interne a accusé les Pasdaran de détournements fonciers pour aider Rafsandjani qui semble être le meilleur atout de Washington au sein du régime pour un changement de régime sans sortir de l’islamisme.

Le clergé a consacré son sermon à son hostilité à la déviation vers Washington, à la perte de l’identité (anti-américaine du régime) pour contrer Rafsandjani et ses alliés de raison comme Tchamran !

Dans la soirée, Rohani a été sollicité par la chaîne américaine NBC. Il s’est éloigné du discours du clergé par un sermon tout doux insistant sur le combat incessant du régime, depuis sa création, contre le terrorisme et ce par humanisme ! Il a aussi réaffirmé sa volonté de continuer le dialogue sur le nucléaire !

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Enfin, au prétexte d’un festival d’Art au service de la paix, Rohani a sorti des réserves du régime 2 agents de diversion, le chanteur kurde Shahram Nazeri qui a de nombreux fans occidentaux et le cinéaste (soi-disant dissident et en résidence surveillé) Jaafar Panahi, pour une politique d’enfumage en cas de révoltes populaires...

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Conclusions . Cette semaine, le régime s’attendait à une crise de panique de ses nantis en raison de sa capitulation face aux Russes. Il devait aussi choisir la fuite en avant pour s’imposer aux Américains. Mais la panique a été si forte que certains ont choisi la rupture avant de se raviser encore et encore. Rohani a semblé perdu. Il a cru bon investir dans les actions pourris du régime pour cacher la chute de la bourse, il a seulement inciter les paniqués à vendre ! Tout le monde a par son action amplifié la crise existante. Au bout du compte, Rohani a choisi la fuite en avant dans la propagande pour rassurer les derniers fidèles ! En somme, on a eu la preuve par cent de la division, de la faiblesse et de la faillite du régime. Il a aussi admis qu’il n’avait plus aucune autre option que de se mentir. Nous arrivons à un moment où après l’élimination de l’option russe et la gueule de bois de cette illusion perdue, il ne reste que deux options aux mollahs : accepter l’effondrement ou accepter la capitulation face à Washington. La mort rapide ou la mort lente ou encore les deux.

Du lose-lose quoi qu’il arrive ! On les verra donc s’agiter encore dans un cycle infernal de panique, provocation, propagande et déprime...