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Iran : La semaine en images n°342
Rohani, agent souple en eaux troubles

11.09.2014


Nouveau Résumé Historique (écrit le 08.09.14)
+ Conclusions sur la semaine dernière !

En 1979, les Américains ont entrepris de renverser le Shah car ses politiques régionales et ses projets pour l’Iran étaient contraires à leurs intérêts pétroliers. Ils entendaient mettre au pouvoir des activistes islamistes non cléricaux qu’ils finançaient depuis la création de l’OPEP par le Shah. Ces islamistes liés à Washington étaient hostiles à l’OPEP et partisans d’un régime révolutionnaire et interventionniste. Ils devaient lui permettre de dénationaliser l’industrie pétrolière iranienne, d’agiter et de déstabiliser l’Asie Centrale soviétique et chinoise, mais aussi de renverser le pétro-monarchies créées par les Britanniques, et ainsi de prendre possession de plus de 80% des réserves d’hydrocarbures du monde.

Les Britanniques présents en Iran au travers le clergé chiite, les Qadjars, les Francs-maçons, les féodaux dont les Bakhtiaris, les Bazaris et la direction du parti communiste Toudeh ont participé à ce projet en faisant la promotion de leur ultra-islamiste en chef Khomeiny. Il s’est imposé au Conseil de la révolution. Puis Londres a éliminé les pions américains par des attentats organisés par Rafsandjani, le demi-frère de Khomeiny. Puis, grâce à la prise en otage des diplomates américains, Londres a enfin donné une identité anti-américaine à cette révolution voulue par Washington. Il a bloqué également le retour des pions islamistes de Washington par l’adoption de la doctrine de tutelle d’un grand ayatollah (du clergé) sur la république islamique de Washington.

Washington a alors commencé une véritable Guerre d’Usure Economique contre les mollahs, pour les mettre face à un risque de pénuries et de soulèvement afin de les amener à transférer les pouvoirs vers ses pions.

En réponse à cette guerre d’usure, Rafsandjani, le patron effectif du régime pour le compte des Britanniques depuis 1980, a commencé une politique de crises pétrolières et régionales pour user Washington, mais cette politique a seulement entraîné la rupture des jeunes y compris parmi les Pasdaran.

Amplification des problèmes & Fausse(s) modération(s) (année 90)| Rafsandjani inquiété pour son insuccès a pérennisé son pouvoir par la création du Conseil (plénipotentiaire) de Discernement de l’Intérêt du Régime, mais la persistance des pressions américaines, l’a amené à ouvrir les portes du CDIR à ses rivaux.

Sanctionné directement, Rafsandjani s’est écarté de la présidence de la république qui est un poste sans réels pouvoirs -. mais du fait que ce permet un contact avec les chefs dEtat étrangers, il l’a confié à son ex-responsable des assassinats politiques, Khatami et mis en place une STRATEGIE DE FAUSSE MODERATION vis-à-vis de Washington. Rafsandjani (maître du jeu via le CDIR) a aussi établi des Alliances diplomatiques avec les Européens via la vente du pétrole à 15% de son prix. Enfin, il a aussi baissé le taux du dollar pour empêcher la fuite de nantis du régime paniqués par la persistance des sanctions.

Selon la volonté de Rafsandjani, le régime a cependant continué ses activités terroristes, sous la direction d’un certain Rohani, pour préserver sa capacité de nuisance régionale. Le régime s’est aussi tourné vers la Russie alors ruinée pour acheter des armes pour tenir tête à Washington. La Russie a gagné beaucoup d’argent avec les mollahs, mais, consciente du fait qu’ils l’utilisaient pour forcer un arrangement avec Washington, elle ne leur a jamais vendu des armes très performantes comme les S-300 susceptibles de leur donner une vraie autonomie stratégique.

Cette fausse modération très biscornue de Khatami n’a pas permis à Rafsandjani d’engager Washington dans la voie de l’apaisement et ainsi obtenir la fin aux sanctions américaines. De plus, le dollar bon marché et la vente au rabais du pétrole ont anéanti toute production en Iran et ruiné le pays entraînant de nouvelles ruptures parmi les derniers Pasdaran recrutés.

En 2005, Rafsandjani, pressé par ses rivaux, est revenu, via un autre ex-collaborateur, Ahmadinejad, à la STRATRGIE DE L’ESCALADE (dans l’espoir de faire reculer Washington ou gagner le soutien de la Russie et de la Chine, pour entrer dans l’Organisation de Coopération de Shanghaï afin d’avoir plus d’aisance dans ses marchandages avec Washington. La Chine et la Russie, conscientes d’être utilisées par le régime, ont refusé l’adhésion à l’OCS et ont même soutenu le transfert du dossier au Conseil de Sécurité de l’ONU pour avoir leur mot à dire sur les sanctions et autres pressions afin de contrôler aussi bien Washington que les mollahs.

Washington a profité de l’implication du Conseil de Sécurité pour entraîner toutes les grandes puissances dans ses sanctions bancaires. Le régime ruiné par les mauvaises politiques clientélistes de Rafsandjani s’est vite retrouvé en difficulté pour ses approvisionnements : il a décidé de geler les salaires et remonter les prix pour baisser la consommation afin de préserver ses stocks et échapper aux pénuries et aux émeutes fatales. Mais la première tentative de hausse de prix a entraîné des émeutes puis la rupture les jeunes engagés dans la milices anti-émeutes par pauvreté.

Gestions de la Crise / Crises des Gestionnaires| En 2008, le régime était ainsi très fragilisé car sans défense. Ses dirigeants ont compris qu’ils ne pouvaient pas survivre, ils devaient fuir. Leur priorité a changé : Obtenir des GARANTIES DE SÉCURITÉ ou l’IMMUNITÉ de la part de Washington pour fuir sans craindre des poursuites pour leurs crimes passé.

Clashs internes et Plans d’urgence | Rafsandjani a écarté Ali Larijani de la direction des négociations nucléaires pour privilégier ses propres chances d’obtenir les meilleures s de sécurité possibles. Ali Larijani a divulgué, par un tiers, la corruption de membres du CDIR et du clergé pour les renverser et avoir les mains libres pour marchander les meilleures s pour lui-même. Rafsandjani a neutralisé la menace en éliminant les proches de Larijani. Puis en 2009, pour s’éviter d’autres fronde internes, avec l’aide des Britanniques (BBC), il a tenté (encore) de sauver le régime par une (FAUSSE) REVOLUTION DE COULEUR VERTE (couleur de l’islam) MOUVEMENT VERT pour revitaliser le régime et lui donner une nouvelle légitimité et de fait, amener Washington à abandonner ses sanctions. Mais l’opération lui a échappé et a seulement mis en valeur la rupture du peuple et des Pasdaran de base (aussi bien les vétérans que les plus jeunes recrues).

En 2010, Rafsandjani a continué en tentant une nouvelle (fausse) révolution Verte avec les pions de Washington pour la création d’un régime hybride qui n’eut aucun succès. Le peuple et les Pasdaran de base ont au même moment manifesté à l’occasion de l’anniversaire de Reza Shah, le fondateur de l’Iran moderne (et laïque), confirmant leur penchant pour une contre-révolution laïque. Les nantis du régime ont alors paniqué et ont commencé à brader leurs avoirs et acheter de l’or et des dollars pour quitter le pays avant que le régime ne tombe ou ne change de mains suite à un deal secret entre les dirigeants et Washington.. Le régime s’est retrouvé avec un risque de banqueroute financière avec cette ENVIE (sans cesse grandissante et confirmée) DE FUITE DES NANTIS RIPOUX AVEC LEURS CAPITAUX.

Changement de Monture pendant la course | En 2012, Rafsandjani a lâché les Britanniques pour marchander avec Washington à propos de son rôle avéré dans l’attentat d’Amia, s’attirant leur foudre. Mais il n’a rien obtenu des Américains, il est revenu vers les Britanniques, ils lui ont concocté le projet de Déviation du Régime en direction du peuple afin d’obtenir son pardon et au passage, dans l’intérêt de Londres, saboter le régime islamique avant un deal avec Washington. Le peuple et les jeunes Pasdaran ont refusé ce projet opportuniste. Le projet de Déviation ne pouvait pas être continué.

Le « choix » de Rohani | Les chefs du clergé ont invalidé la candidature de Rafsandjani aux présidentielles rompant de facto leur lien historique (vieux de 170 ans) avec les Britanniques. Ils ont mis en avant son adjoint Rohani pour mener une synthèse des politiques précédente combinant un bras de fer avec Washington (via le chantage nucléaire), la drague pétrolière des Européens, des Chinois et des Russes, et enfin, un soutien détendu à l’opposition interne faussement démocratique pour pouvoir à tout moment piloter un transfert de pouvoirs via une fausse révolution de couleur vers Washington (en cas d’un deal) ou encore pour amortir la chute du régime (en cas d’un soulèvement populaire).

Ce choix de retour aux solutions ratées du passé a amplifié les craintes des affairistes paniqués du régime. Fragilisés, Rohani et ses patrons du clergé ont dû s’allier au Clan Larijani qui contrôle les pouvoirs judiciaire et législatif, pour pouvoir gouverner.

Washington a mis sous pression le régime en sursis en évoquant un embargo à 100% et de mandats d’arrêts contre tous les dirigeants avant de proposer un dialogue direct pour voir si quelqu’un était prêt à capituler. Rohani a juste exclu des marchandages tous les responsables d’avant, y compris Ali Larijani, pour préserver les intérêts du clergé qu’il l’avait mis en place. Larijani a rejoint les adversaires de Rohani, mais n’a pu former de coalition avec les autres car chacun veut avoir la priorité dans l’accès à d’éventuelles garanties américaines. Ainsi 3 mois après l’élection de Rohani, le système est devenu très instable. Les ruptures internes se sont multipliés. Le régime a été confronté à un risque de débordement instantané en cas d’un soulèvement..

Washington inquiet par la possible chute de l’islamisme a alors changé d’approche et a proposé le GEL des SANCTIONS pour calmer les inquiets et engager le régime entier dans un plan d’apaisement réciproque. L’Angleterre et la Russie ont contré ce plan d’arrangement en exigeant une coopération nucléaire très stricte de la part des mollahs marchandeurs dans un cadre officiel nommé Accord de Genève.

Rohani a accepté avec l’idée d’alléger les sanctions et pouvoir relancer le bras de fer en remettant en cause ses engagements, mais il n’a pas convaincu ses compagnons d’infortune et surtout il n’a pu parvenir à manipuler les Américains. Les sanctions ont persisté. Par sa faute, le régime s’est retrouvé en manque de dollar pour importer des carburants nécessaires à la production de l’électricité, il a réquisitionné toutes les eaux du pays au prétexte d’une sécheresse inattendue pour maintenir un minimum de production d’électricité. Ce choix a durement affecté les divers secteurs économiques débouchant sur des grèves et des manifestations hostiles. Les filles iraniennes se sont mises à se dévoiler en public. Le régime n’avait pas de troupes pour les arrêter. La panique interne s’est amplifiée.

Près de 75% des hauts responsables, soit 400 personnes ont alors pris leurs distances avec le régime. Les nantis ont commencé à vendre leurs biens pour quitter le pays. Les chefs de clans sont entrés en conflit avec Rohani pour renverser son gouvernement, le virer et ainsi accéder à la table des marchandages avec Washington pour assurer leurs intérêts. Le clergé et Rohani ont choisi l’escalade (demande de 190,000 centrifugeuses), pour demeurer aux commandes.

Washington, qui a besoin d’un régime islamique en Iran, a esquivé la provocation des mollahs et a proposé un prolongement du sursis pour calmer le jeu. Rohani et le clergé ont accepté un sursis de 4 mois pour s’éviter de nouvelles sanctions et continuer leur plan insensé d’escalade délibérée censée lui permettre une sortie sécurisée d’Iran.

Ce choix d’une solution qui ne marche pas a accentué les remous internes. La bourse a perdu 80% de ses clients ou titres, se résumant aux gros bonnets au pouvoir, la caste dirigeante est aussi tombée à 60 personnes soit -90% de ruptures !

Le système était de facto en voie d’effondrement : Rafsandjani a lancé ses médias contre le gouvernement Rohani... Larijani a mis ce dernier sous pression en débutant le procès de son fils et collaborateur Mehdi pour corruption. Il a aussi orienté ses pressions sur Faradji, le ministre des Sciences jadis proche de Rafsandjani pour renverser Rohani au prétexte de liens avec Rafsandjani ! Le clergé a pris ses distances avec Rohani ! Ce dernier a rompu avec sa mission en proposant de s’entendre avec les Américains par l’évocation d’un accord win-win (=alignement & capitulation) ! Le clergé a désavoué ce deal win-win dans lequel il était perdant, mais n’a pas puni Rohani car il n’a pas d’autre pion !

Au même moment, 5000 mineurs de la ville de Bafgh, qui constituent avec leur famille, toute la ville de Bafgh et 80% des habitants de la région, ont annoncé une grève illimitée pour empêcher le régime de vendre leur mine pour s’acheter du temps. Le régime avait une ville entière contre lui. La ville étant sur deux lignes ferrées desservant le sud et sud est du pays, le régime risquait de perdre un accès d’approvisionnement vers des zones économiquement en difficulté et susceptibles de rejoindre la contestation ! Il y avait enfin un danger potentiel contre le régime !

Larijani a continué sa guerre contre Rohani malgré l’émergence d’un état d’urgence Rohani a refusé d’aller au Parlement de peur d’y rester : Grosse panique à bord suivi d’un méga crash...

Le régime était alors à quelques jours une date butoir des 5+1 pour clarifier son programme nucléaire et donc face à de nouvelles sanctions susceptibles d’aggraver la chaos interne.

Le régime tout entier a alors tenté de relancer le Mouvement Vert par l’annonce de la mort de l’égérie de cette fausse opposition , Simine Behbahani qui était dans le coma depuis plusieurs jours ! Mais le peuple n’a pas participé à l’enterrement qui devait relancer le Mouvement Vert. Les habituels faux opposants étaient aussi absents !

Le clergé a alors évoqué lors de la prière de vendredi sa disposition pour un deal win-win, c’est-à-dire un alignement sur Washington autrement dit une capitulation avant l’arrivée de nouvelles sanctions ! La Russie a invité le mae de Rohani à Moscou pour empêcher le deal. L’Irak a invité le mae de Rohani à Bagdad pour opérer le rapprochement.


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La semaine dernière, Les Larijani, les Chefs Pasdaran et Rafsandjani ont attaqué Rohani pour empêcher de parvenir à un deal sans eux ! Le clergé qui a mis Rohani en place n’a pas osé le défendre. Rohani a alors saboté le deal à venir en prenant des positions nucléaires très dures contraires aux attentes des 5+1 ! Le clergé a grondé Rohani, sans le virer de peur de perdre sa main-mise sur le pouvoir et les négociations en cours. Il espérait un soutien de Moscou. Mais le mae de Rohani n’a pas su convaincre les Russes ! Washington a puni ce zigzag en sanctionnant 4 entreprises iraniennes et 4 banques d’affaires dont la Kish Internatonal. Le clergé a sermonné Rohani en l’appelant à développer les relations avec l’Irak, c’est-à-dire à oeuvrer à la résurrection d’un deal avec Washington !


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Cette semaine, il y avait un programme officiel religieux difficile à tenir dont susceptible de révéler l’isolement du clergé et l’impopularité du régime. Le clergé devait oeuvrer pour le deal. La question était de savoir ce que ferait Rohani ? Est-ce qu’il suivrait les consignes aux risques de nouvelles attaques de ses rivaux ou fuirait-il ses responsabilités par peur de tomber et perdre le privilège de faire partie du processus dans son propre intérêt. Le choix inattendu de Rohani a relancé la panique interne et tout est parti en vrille !

Voici le récit en images d’une semaine d’erreurs qui ont bien malmené la squelette sclérosée et putride du régime des mollahs.

L’ébauche de cette analyse a été proposée en émission télévisée et diffusée en Iran le lundi dernier (08.09.2014) via la principale chaîne satellitaire de l’opposition, Iran-e-Ariaee. Vous pouvez regarder cette émission en persan sur le compte Youtube d’IEATV ou dans la section iranienne d’Iran-Resist.



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La semaine dernière (23-30 Août 2014 / 1er-8 Shahrivar 1393), le régime déstabilisé par ses divisions internes, ses paniques financières et la grogne de ses ouvriers avait une chance de trouver une sortie honorable par un deal entre le gouvernement cautionné par le clergé au pouvoir et Washington, mais les clans exclus des marchandages s’y sont opposés sans le moindre discernement en attaquant le gouvernement issu du clergé.

S’il y avait un doute sur la possibilité d’un deal, il a été dissipé. Les derniers serviteurs du régime ont compris qu’aucun deal ne pouvait aboutir avec ces dirigeants et que le régime était condamné à une mort lente ! Ils sont intensifié leurs ventes actions et leurs achats de dollar pour quitter ce régime piégé par la bêtise de ses dirigeants.

Le clergé a eu peur et n’a pas soutenu leur pion Rohani. Ce dernier a cette fois eu peur d’être sacrifié par ses chefs : pour sauver sa peau, il est allé dans le sens de ses rivaux en sabotant le deal par des provocations nucléaires qui ont de facto mis le régime face à de nouvelles sanctions. La panique interne a explosé engendrant un méga crash !

Le gouvernement a tenté un rapprochement avec Moscou, mais n’a rien obtenu. Ce geste lui a valu des sanctions contre quelques banques iraniennes encore en activité ou des compagnies de transport.

Ce double échec (à Bagdad et à Moscou) devait engendrer une nouvelle grosse panique samedi à l’ouverture de la bourse !

De plus, la semaine allait commencer par la journée internationale de la lutte contre le terrorisme ! un mot de travers sur le sujet pouvait enflammer les esprits. Le clergé a parlé de la faillite du gouvernement pour l’intimider et l’inciter à devenir docile !

Samedi (30 Août 2014 – 8 Shahrivar 1393), après le comportement idiot des dirigeants et leur double échec, la bourse où il n’y a plus que les très riches issus du sommet du pouvoir a démarré en chute libre et le dollar est reparti en hausse malgré sa vente plafonnée. Les super-nantis étaient désespérés par l’avortement du deal proposé par Washington et l’échec de la demande de soutien à Poutine. Ils étaient prêts à solder leur compte pour partir !

Washington n’a nullement évoqué le terrorisme des mollahs ! Ces derniers n’ont également pas fustigé Washington et n’ont pas parlé de Rajaï et Bahonar, les 2 dirigeants tués par des pions islamistes de Washington.

Mais Rohani a créé la surprise en se plaçant dans une position hostile à Washington en organisant avec ses ministres le « Festival du martyr Rajaï », un événement abandonné depuis 4 ans, normalement programmé mi-août et dédié aux fonctionnaires méritant. Mais Rohani a seulement primé ses ministres, notamment ceux en danger pour tendance déviationniste pour bien laisser voir qu’il continuera à oeuvrer selon ses intérêts comme bon lui semble sans tenir compte des avis négatifs de ses patrons du clergé !

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Le clergé n’a pas protesté ! Il était à la merci de Rohani et contraint de le supporter et le défendre voire même le suivre quels que soient ses impertinences, ses échecs ou ses erreurs.

Les Chefs Pasdaran ont craint cette rupture affichée du Gouvernement avec le clergé car Rohani avait lui-même parlé en premier en faveur d’un accord win-win (c’est-à-dire un alignement sur Washington). C’est pourquoi le conseiller militaire du Guide (du clergé), le commandant des Pasdaran Zolnour a immédiatement annoncé que le gouvernement était sur le point d’être « recalé ».

Le commandant en chef des Pasdaran Jaafari a tenté de saboter le rapprochement avec Washington en annonçant des grandes manœuvres militaires hostiles à Washington. Il a situé ces manœuvres à à Ispahan car ses habitants avaient manifesté la semaine dernière contre le régime. Les chefs Pasdaran entendaient se poser en arbitre de la politique étrangère et en garant de l’ordre. Mais sur les images, nous n’avons vu aucune manœuvre, aucun missile ou DCA ! De plus les troupes avaient les ombres dans un sens et le commandant qui les passait en revue avait son ombre dans le sens opposé. On avait en fait une pose hostile avec des images d’archive. Les chefs Pasdaran étaient inquiets par l’attitude de Rohani, mais n’avaient pas de troupes pour s’affirmer comme une force !

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Larijani a renoncé à ses attaques contre le gouvernement car ce dernier semblait avoir le soutien forcé du clergé. Ali Larijani est parti à Qom pour rencontrer les grands ayatollahs source d’imitation qui ne sont forcément membres du clergé politique et ses institutions afin d’obtenir leur la disqualification religieuse de Rohani et pouvoir ainsi lui succéder par un retour au système parlementaire. Il a été reçu par ses vieux débris, mais ils n’ont pas parlé en sa faveur car il demandait trop de services à la fois. Les grands ayatollahs ont suivi leurs collègues politiques de peur de perdre leur accès aux richesses du pays.

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Du fait de l’échec des Pasdaran et d’Ali Larijani à se poser, malgré leur rage, en alternative ; le régime était bloqué. Rafsandjani a joué la carte de l’agitation populaire en focalisant ses médias sur le manque de respect au peuple en parlant des terribles nuisances sonores à Téhéran et d’absence de tout soutien du régime aux familles des fillettes du village Shin-Abad brûlées par la faute du poêle vétuste de leur école publique.

Le pouvoir judiciaire (du clan Larijani) a immédiatement démarré la 7e séance du procès de Mehdi, le fils de Rafsandjani, pour forcer ce dernier à se taire. On était dans un contexte de tout le monde contre tout le monde (TLM vs TLM).

Au même moment, un entrepreneur du régime à Ispahan s’est immolé dans sa banque après un refus de crédit ! Le site Farârou du clan Rafsandjani a affirmé que les suicides publiques se multiplier comme des gestes de protestations politiques !

Les super-nantis issus du clergé ont craint le pire (c-à-d plus de guerre interne ou des actions populaires à leur encontre) : ils ont intensifié les ventes, les actions de MAPNA (turbines électriques), Iran Khodro (automobile) et le holding pétrolier Fars se sont effondrés, les indices des secteurs concernés sont devenus négatifs et leurs couleurs sur le tableau sont passés au rouge. Le gouvernement est entré en action à 140%, il a remonté les indices, mais n’a pu les rendre positifs pour les passer au vert.

Washington inquiet par cette situation susceptible de dégénérer en contestation contre le système islamique utile à ses projets a vite tenté de rassurer les mollahs par une médiation via le Nicaragua où d’ex communistes sont devenus ses alliés. Le ministre des affaires étrangères du Nicaragua s’est montré très sociable mais n’a pu obtenir un résultat car les mollahs ont trop mal agi depuis leur arrivée au pouvoir et ne peuvent espérer survivre à un changement de régime en comptant sur la protection lointaine de Washington.

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Après cet échec, Washington a définitivement durci le ton en parvenant à imposer l’une des ses protégées italiennes, Federica Mogherini, boursière du lobby pro-américain Marshall Foundation, à la tête de la diplomatie européenne pour succéder à Catherine Ashton en novembre de cette année pour s’assurer le soutien de facto de l’UE à tous leurs projets notamment les pressions concertés sur les mollahs !

Le régime et donc Rohani se sont retrouvés mis en demeure de trouver une solution au conflit avec Washington avant le 1er novembre 2014 !

Rohani a réuni ses ministres pour une conférence de presse sur sa politique générale à venir. Il a condamné les dernières sanctions américaines et promis de les contourner laissant entrevoir une politique d’escalade pour retarder le deal souhaité par Washington pour lui arracher un deal plus favorable. Il a aussi montré sa disponibilité à recourir au Mouvement Vert en rejetant l’exclusion de ce mouvement par le clergé au prétexte que ses leaders (Moussavi et Karroubi) n’avaient pas été explicitement condamnés par le pouvoir judiciaire. Rohani affirma ainsi sa rupture avec le clergé et donc sa décision de jouer la carte de l’escalade pour lui-même et son équipe !

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Dans la foulée, Araghtchi, le n°2 du ministère des affaires étrangères et des négociations nucléaires, a déclaré que le régime et Washington était loin d’un accord, pour montrer la disponibilité de l’équipe Rohani à remettre en cause toutes les clauses de l’Accord de Genève !

Le gouvernement a aussi mis en vedette la fausse opposante Nasrine Sotoudeh en faveur du faux opposant imaginaire Sattar Beheshti soi-disant tué par le pouvoir judiciaire (clan Larijani) et les Pasdaran pour montrer sa volonté de flinguer tous ceux qui veulent sa peau et ne cesse de comploter dans son dos. On avait un cas inédit de TLM vs TLM avec l’arrivée d’un joueur inattendu : Rohani, en oeuvre pour lui-même et ses proches. La panique ne pouvait que s’aggraver !

Dimanche (31 Août 2014 – 9 Shahrivar 1393), après cette rébellion déstabilisante de Rohani, la bourse a démarré en chute libre !

Washington a tenté de rassurer les mollahs avec une proposition saoudienne d’apaisement régional. Les mollahs n’ont pas bougé. Le ministre des affaires étrangères de la Finlande, pays européen neutre mais coopérant à l’OTAN, pour une approche biaisée d’ouverture démocratico-économique d’aspect européen, mais Zarif n’a pas accepté pour envenimer la situation et aboutir à un marchandage avec les Américains eux-mêmes. Le mae finnois parut désespéré à l’issu de sa rencontre avec Zarif, le mae de Rohani. Mais il n’a pas quitté le pays afin de rencontrer d’autres responsables et ainsi mettre la pression à l’équipe Rohani.

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Les Chefs Pasdaran, patrons des prisons, ont annoncé 8 pendaisons pour empêcher Rohani ou un autre de jour l’ouverture démocratique ou l’apaisement. Dans la même veine, ils ont aussi émis une circulaire contre l’embauche des femmes sans les cafés ou les salons de thé.

Ali Larijani a suggéré une loi contre l’usage des logos occidentaux en Iran. Il a aussi décoché par l’intermédiaire de son frère qui préside le pouvoir judiciaire 13 condamnations à mort pour 8 suspects afin de montrer que la capacité de nuisance à toute ouverture était d’abord la sienne. Puis il a entamé de nouvelles rencontres avec les grands ayatollahs pour obtenir leur capitulation !

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Le clergé politisé était en danger. Ses patrons affairistes ont davantage paniqué : ils ont joué l’apaisement avec les chefs Pasdaran en invitant comme les années précédentes le général Ghassem Soleymani, chef de la brigade anti-israélienne de Qods, à la deuxième journée de la réunion annuelle de l’Assemblée des Experts prévue cette semaine.

Leurs hommes d’affaires ont vu dans ce geste la preuve d’une peur : ils ont continué à vendre. Les actions des banques, du secteur de l’acier et de la pétrochimie se sont aussi effondrés.

La situation du régime est devenu critique avec cet effondrement boursier. Ali Tayeb-nia, le ministre de l’économie a eu peur d’en faire les frais, il s’est déchargé en attribuant la récession actuelle aux gouvernements précédents accusant de facto Larijani lui-même qui n’avait alors rien entrepris pour l’empêcher alors que ce dernier n’avait rien tenté !

L’agence Mehr du clan Larijani a cependant repris l’argument et l’a illustré pour attaquer les gouvernements passés, issus du clan Rafsandjani : on a compris qu’il jugeait que le danger venait de ce dernier et ses pics déviationnistes si la situation économique venait à se dégrader davantage avec la fermeture des grands groupes...

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On avait vraiment une situation de crise tant politique qu’économique susceptible de dégénérer...

Lundi 1er Septembre 2014 – 10 Shahrivar 1393), en ce jour le régime devait célébrer les lieux saints du pays. Les mollahs de base (distants avec le régime depuis longtemps) n’ont pas bougé. Les grands mollahs non plus. Les patrons du clergé ont zappé la célébration.

Les miliciens de base (distants avec le régime depuis longtemps) n’ont également pas bougé. Les officiers des Pasdaran non plus. Les chefs Pasdaran qui veulent dominer le jeu alors que tout va mal afin de préserver leurs intérêts ont programmé une pendaison publique à Mahmoud-Abad dans la région verdoyante de Mazandaran qui a le plus grand taux de chômage et se distingue régulièrement par des actes hostiles de ses jeunes contre le régime. Par une pendaison publique dans une région hostile, les Chefs Pasdaran espéraient montrer qu’ils pouvaient tenir et dominer malgré leur faiblesse numérique : les les membres de la famille de la victime ont attaqué le camion grue des Pasdaran : ils ont libéré le condamné grâce à la complicité de 3000 habitants de Mahmoud-Abad et ont mis en fuite les bourreaux qui sont armés !

La nouvelle s’est répandue vite : les Pasdaran fidèles au régime dans la région n’avaient pas osé faire feu de peur de représailles plus lourdes ou des attaques contre leurs familles comme récemment à Sanandaj ! La milice des Pasdaran fortement dévalorisée a reconnu l’attaque, mais sans parler de la perte du prisonnier et de la fuite de ses agents !

Ils ont également annoncé un grand rassemblement des forces de défense pour rehausser leur image ! Mais on n’y a vu aucun équipement nouveau ou encore les derniers missiles et drones présentés dernièrement à Rohani et l’on a compris qu’ils avaient rafistolé des images d’archives pour rehausser leur image !

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La panique boursière s’est intensifiée après l’aveu de la milice qui est censée dominer le régime et ses ennemis !

Le ministre des affaires étrangères du régime Zarif et son adjoint Araghtchi se sont envolés pour Bruxelles afin de rencontrer Catherine Ashton pour un deal alternatif avec l’Europe. Elle a accepté la reprise des négociations deux semaines plus tard ! La panique interne s’est amplifiée.

Rohani a annoncé un grand rassemblement pour la « Journée Internationale des Mosquées » pour simuler que tout allait bien ! La journée internationale des mosquées était passée, d’ailleurs sans mobiliser et de plus les images étaient remplies grâce au logiciel Photoshop car derrière les trois sièges du premier rang on avait des rangées surpeuplées. Rohani tentait donc de faire diversion alors que son équipe venait encore d’échouer dans une situation de crise.

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Le Parlement (Ali Larijani) a repris ses attaques sur la gestion de Rohani en déclarant qu’il avait dépassé les lignes rouges fixées par le Guide afin de forcer ce dernier et les autres mollahs à le lâcher ! Ils n’ont pas parlé. Le pouvoir judiciaire du clan Larijani a alors débuté le procès de corruption du juge Mortazavi, pilier répressif du régime du temps de la puissance de Rafsandjani pour le forcer à dénoncer les membres du clergé qui ont permis à Rafsandjani d’agir en toute impunité. Avant le début du procès, le juge Mortazavi a déclaré sa fidélité au régime et son innocence pour montrer aux membres du clergé politisé qu’il n’allait pas les lâcher car il sait à que les gens qui trahissent leurs chefs meurent souvent d’accidents bizarres !

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Le pouvoir judiciaire (le clan Larijani) a alors annoncé la condamnation de Rahimi, le vice président d’Ahmadinejad ( issus de clan Rafsandjani), qui était pendant son mandat en contact avec Mortazavi, pour lui signifier qu’il était d’ores et déjà fichu afin de le forcer à plier ou forcer les gens qu’il pourrait de coopérer ! Le clan Larijani a aussi annoncé avoir bouclé le dossier de corruption des clubs de foot iraniens gérés par les gens de Rafsandjani ou les chefs Pasdaran pour inciter ces deux clans surtout les chefs Pasdaran à se tenir à l’écart et ne pas empêcher son ascension ! Ali Larijani était prêt à tout pour prendre le pouvoir car il estimait que la situation interne était très grave !

On allait certainement voir une guerre totale susceptible d’aggraver la situation et accélérer la chute du régime !

L’émissaire finlandais de Washington s’est rendu chez Rafsandjani pour voir s’il était prêt de se lancer dans un appel à l’ouverture ou dans une révolution de couleur en faveur de Washington. Rafsandjani n’a pas parlé de peur de voir son nom apparaître dans les procès en cours ou à venir !

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Le système était en péril et divisé. Les langues se sont déliées pour dénoncer les problèmes. On a ainsi appris que le régime avait rationné l’eau depuis plusieurs jours dans la région de Mazandaran pour se constituer des réserves hydrauliques. Cela avait sans doute joué pour révolter les habitants de Mahmoud-abad. On a également appris que 20,000 ingénieurs de BTP étaient au chômage à Téhéran et plus de 400 chantiers avaient été abandonnés ! On a compris que les riches du régime avaient cessé de croire à la survie du régime et étaient prêts à fuir le pays ! La bourse fini avec des indices plus bas que la veille.

Mardi (2 Septembre 2014 – 11 Shahrivar 1393), le régime allait bien mal. Les 90 ayatollahs politisés, membres de l’Assemblée des Experts, le sénat du régime devaient se réunir se jour pour fixer les lignes rouges du régime et donner des indications !

Récemment, la chef en fonction de ce sénat, l’ayatollah Mahdavi-Kani, jadis le pion n°1 de l’Angleterre en Iran, et dernièrement le seul compagnon encore vivant de Khomeiny, a eu un « accident » pour faciliter un glissement vers Washington par l’élection de Rafsandjani à sa place. Il avait alors sombré dans le coma. Les nantis qui n’avaient pas alors fini de couler leurs actions avaient désapprouvé l’opération de l’élimination de Kani et montré leur mécontentement s-par une grosse panique boursière. Ses collègues avaient alors renoncé à la formule usuelle d’élection pour sa succession. La direction a été confiée pour une durée indéterminé à son adjoint l’ayatollah Shahroudi, ex patron du pouvoir judiciaire, jadis proche de Rafsandjani, mais hostile à lui depuis ses zigzag dangereux de ces dernières années.

Ce mardi, l’ayatollah Shahroudi a certainement eu un choc car seulement 25 des 90 sénateurs enturbannés du régime étaient là soit seulement 25% des effectifs. L’assemblée était en perte de vitesse. Rafsandjani, mais aussi Rohani qui en sont membres se sont gardés de monter au créneau de peur de se faire remonter les bretelles publiquement par l’ayatollah Shahroudi. Les autres membres présents ont profité de cette attitude timorée de Rohani pour le gronder en critiquant le manque de rigueur islamique de son ministre de la culturelle Ali Jannati !

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Washington n’a pas attaqué le régime à ce moment car il manquait de soutien de la part de ses alliés arabes et européens. Le groupe Daesh (EIIL/ISIS) qu’il a créé pour abattre Assad, mais qu’il attaque mollement en Irak pour nier leur lien, avait décapité un 2nd journaliste américain en Syrie pour faire part de son mécontentement vis-à-vis des attaques subies. L’administration américaine a demandé de l’aide à ses alliés européens pour une intervention en Irak car il a besoin de ses islamistes en Syrie. Les Russes ont signalé la dualité des Américains et les Européens se sont montrés réticents à participer à cette nouvelle guerre des Américains.

Les plus grands pays européens ont aussi montré beaucoup de réticence à intervenir en Ukraine au prétexte justifié que la partie orientale de ce pays était russophile !

Washington ne pouvait pas faire appel aux Européens pour esquisser des sanctions contre le régime dans le sens de ses intérêts. Il a fait appel à deux alliés musulmans pour faire pression sur le régime. Le Soudan a aussi fermé un centre culturel du régime pour activités hostiles laissant entrevoir une accusation de terrorisme qui peut exposer le régime à de nouvelles sanctions très lourdes tout en réactualisant les dossiers d’assassinat de ses chefs ! La Turquie a aussi arrêté des « policiers ripoux » en rapport avec un agent financiers du régime qu’il avait arrêté il y a quelques mois, rappelant au régime qu’ils pourraient cesser les échanges entre les deux pays, indispensables au régime pour gagner quelques millions de dollars par jours et aussi pour son approvisionnement en vivre.

La possibilité des sanctions a ravivé le spectre de la pénurie de carburant qui devrait entraîner un black-out général. Le gouvernement Rohani a annoncé une possible importation d’eau pour assurer la production d’un minimum vital via les barrages du pays. Dans une rencontre avec les gouverneurs encore fidèles au régime, le ministre de l’économie Tayeb-Nia a aussi annoncé l’interdiction d’importation des automobiles de plus de 2500cc.

A la même réunion, le ministre du Commerce, Nemat-Zadeh a fait état de 700,000 Bazaris qui travaillaient sans permis pour mettre la pression sur le Bazar qui a pris ses distances avec le régime.

Enfin, à la même réunion, Yahya Al-Es’hagh, président (gouvernemental) de la chambre de commerce de Téhéran, a affirmé que les grosses entreprises ne payaient pas d’impôts pour intimider les super-nantis prêts à rompre et les forcer à se calmer.

Rohani intimidait les éléments agités alors qu’il n’a aucun moyen d’appliquer ce qu’il annonçait. Le site Etemad proche de Rafsandjani a annoncé que le régime allait reprendre les négociations en marge de l’assemblée annuelle de l’ONU. Tout le monde a conclu que Rohani tentait de gagner du temps pour négocier comme l’année précédente directement et en cachette avec l’administration Obama !

Le site ILNA proche de Rafsandjani a souligné la faiblesse de Rohani dans ces négociations en révélant que la rentrée de devises dépendait totalement des Etats-Unis car sur 7000 entrepreneurs ayant un permis d’exportation seulement 300 étaient encore actifs et tous exportaient vers deux alliés des Etats-Unis : l’Irak et l’Afghanistan !

Le site ILNA a aussi mis l’accent sur la perte du contrôle du gouvernement, mais aussi des Pasdaran, en affirmant que bon nombre d’ouvriers impayés arrondissaient leur fin de mois en vendant les produits de leurs usines ! Par ailleurs, ISNA a semé la panique chez les nantis tentés par Dubaï en révélant plusieurs cas d’agression et même parfois de viols contre les Iraniens et leurs épouses sur ce territoire.

Les Chefs Pasdaran ont annoncé une nouvelle DCA leur permettant de partir en guerre contre les Américains pour saboter le dialogue à venir entre Rohani et Obama. Mais on a encore vu des missiles Hawk d’avant la révolution !

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Les Chefs Pasdaran ont aussi annoncé 10 pendaisons à la prison Ghezel Hessar en réponse à une prétendue révolte de prisonniers selon le Mouvement Vert lié à Rafsandjani pour forcer ce dernier et son parti à stopper leur agitations médiatiques.

Ali Larijani qui avait menacé les Pasdaran avec le dossier de leurs clubs de foot a compris que ces derniers n’avaient pas peur de lui. Il ne pouvait pas aussi continué sa guerre contre tout le monde au régime de peur d’intensifier la panique existante. Il s’est alors approché des Bassidjis (Pasdaran chargés de la police) en participant à leur réunion des agents de communication de leur milice !y Il a découvert que les forces des Pasdaran a Téhéran se résumait à une cinquantaine de vieux miliciens en civil, une dizaine de jeunes Bassidjis et un vieux instructeur de karaté !

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Les chefs Pasdaran avaient des partisans pas très frais ! Larijani n’avait rien gagné. Le clergé était aussi mal en point car sans réel partisan. La bourse est restée dans le rouge. Ali Saleh-Abadi le patron de la bourse a aussi craqué et révélé que la bourse avait perdu 60,000 milliards tomans, soit 90% de sa valeur en 6 mois et qu’il en restait presque plus rien ! Ce que nous vous avons démontré il y a deux semaines sur la base des chiffres officiels, mais contradictoires du régime !

Sur la base de cette déclaration, les nantis du régime avaient presque fini l’écoulement de leurs actions. Ils étaient fins prêts pour rompre avec le régime agonisant des mollahs ! C’est ce qui avait sans doute motivé la rupture de Rohani et effervescence des chefs Pasdaran et d’Ali Larijani !

La mairie de Téhéran a viré de bord en remplaçant le chef du conseil municipal proche du clergé par le vieux Mostafa Tatchmran, le frère cadet du principal pion milicien de Washington au sein de la révolution islamique qui fut éliminé par Rafsandjani peu après la prise de pouvoir contre les pions de Washington.

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Mercredi (3 Septembre 2014 – 12 Shahrivar 1393), selon son programme officiel, le régime devait souligner son opposition à l’Angleterre par la célébration d’une Journée (instaurée récemment) Contre de l’Impérialisme Anglaise en Iran. Il n’a rien dit que l’Angleterre est vue comme une option de dernière minute avant le glissement de l’Europe dans le camp américain avec l’arrivée de l’actuelle mae italienne Federica Mogherini à la tête de la diplomatie européenne !

Par ailleurs, le clergé devait en ce jour reprendre la formation de mollah dans ses écoles coraniques. Mais on n’a pas vu d’images de la principale école située à Qom, ni des procession de Talabeh, c’est-à-dire les « demandeurs » (de savoir) habillés selon la tradition en soutane avec une cape et un turban. On a en revanche vu une dizaine de vieux ayatollahs dans une salle et derrière eux environ 150 personnes en tenue de ville ! On avait donc des figurants ou une images d’archive.

Vu qu’il y avait plus de colonnes dans cette foule de figurants que d’ayatollahs assis devant elles, on avait vraisemblablement une image de synthèse (collage de Photoshop). Quelques jours plus tôt le clergé avait annoncé 200,000 Talabeh étrangers en Iran pour rassurer les fidèles ! On ne les a pas vus ! Le pays n’avait plus de jeunes étudiants la charia par vocation ou pas ambition ! En tous les cas c’était un sacré revers pour le clergé !

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Les Chefs Pasdaran ont alors annoncé 300,000 partisans civils prêts à agir via l’association des anneaux de bonté. Ce qui n’est guère vrai car sinon on aurait dû les voir lors de la journée des lieux saints. Conscients de leur mensonges, les chefs Pasdaran ont également affirmé leur toute puissance en affirmant qu’ils avaient empêché le détournement des savantes atomistes iraniens par les universités étrangères. Ce qui est également faux car le régime n’arrive pas à démarrer avec ses « savants » la centrale de Bouchehr terminées à 100% par les Russes, mais arrêtée par eux en représailles à ses négociations secrètes avec Washington.

Les Chefs Pasdaran ont aussi annoncé la contamination des arbres et des parcs de Téhéran pour dissuader les jeunes de sortir et s’exhiber en dehors des lois sans voile ou dans des réunions mixtes, mettant ainsi en évidence l’impuissance leur impuissance et celui du régime ! Ils ont aussi annoncé la contaminations des plages pour empêcher le même genre de comportements dans les zones dédiées aux vacances.

Enfin, les Chefs Pasdaran ont diffusé une photo du commandant Nader Ghassemi, l’ex-ministre du pétrole décrié à présent, en compagnie de Bachar Assad pour affirmer qu’ils pouvaient de déplacer comme bon leur semblaient et aussi aller vers un modèle militariste syrien.

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Le clergé politisé a vu dans cette omniprésence mêlant propagande et intimidation une concurrence pour son propre rôle. Ses membres siégeant à l’Assemblée sénatoriale des Experts ont déprogrammé la visite du Commandant en chef de la brigade Qods et ont donné la parole au milicien Shamkhani, l’ex-commandant des forces navales des Pasdaran, qui préside actuellement le conseil de sécurité du régime sans avoir le talent et le charisme nécessaire pour se faire entendre et obéir.

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Ayatollah Ahmad Jannati , Président du Conseil des Gardiens de la Constitution


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Ayatollah Shahroudi-Araghi, actuel président de l’Assemblée des Experts


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Ce choix de se reposer sur un vieux débris comme Shamkhani était le signe de l’isolement extrême du clergé et son manque de figures providentielle. Le dollar a encore flambé et la bourse a plongé encore. Le rapport hebdomadaire de la bourse de Téhéran a révélé une nouvelles baisse de 17% et une baisse de la capacité d’intervention du régime !

Rohani, le free-lance, devait organiser la conseil des ministres. Il n’a rien dit ni rien proposer.

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Washington a annoncé que le régime n’avait presque pas de dettes pour rassurer ses membres et a expédié une délégation qatarienne pour négocier sur une base économique pour trouver un deal. La réunion a duré des heures et s’est terminée sans résultat. Rohani a affirmé via Araghtchi sur France 24 que les Américains manquaient de fiabilité pour montrer sa détermination et les amener se montrer plus souples et lui accorder une sortie sécurisée du régime en totale déroute !

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Jeudi (4 Septembre 2014 – 13 Shahrivar 1393), Washington a menacé Rohani et ses collègues en annonçant via l’AIEA un rapport imminent sur la situation en cours, c’est-à-dire le refus du régime de tenir ses engagements de l’Accord de Genève. Washington a aussi parlé des malheurs d’un faux opposant issu du régime pour montrer sa disponibilité à des sanctions liées aux droits de l’homme comme aussi sa disposition de travailler à un deal basée sur une révolution de couleur avec les faux opposants issus du régime.

Le mae du régime est parti en Italie pour rencontrer les responsables de ce pays, en particulier son homologue italienne Federica Mogherini qui doit succéder la à Catherine Ashton. Les deux parties n’ont guère communiqué sur la rencontre, mais sur les photos on voit, Zarif très inquiet et Mogherini dans une attitude glaciale qui laisse deviner une négociation ratée et l’absence d’un arrangement sur les garanties de sécurité demandées par le régime !

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Rohani qui venait d’échouer aà immédiatement tenté de se placer dans la tendance déviationniste en annonçant un malaise cardiaque du poète dissident Haloo (idiot) par son fils qui a aussi publié sur le site du Mouvement vert une photo du poète à l’hôpital ! Mais cela n’a suscité aucune mobilisation populaire car t car ce Haloo n’a aucune position vraiment explicite et précise sur un changement de régime et le peuple ne veut d’aucune solution impliquant le Mouvement Vert. Par ailleurs, les gens ont dû tiquer sur le fait que ce soi-disant dissident avait été présenté récemment comme étant en prison !

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L’Assemblée des Experts devait à ce moment se rendre chez le Guide Khamenei pour lui présenter un rapport sur ses recommandations sur les affaires courantes et obtenir sa validation religieuse. Le groupe des derniers ayatollahs fidèles au système s’est d’abord rendu sur le tombeau de Khomeiny pour insister sur sa fidélité à la ligne anti-américaine comme une nouvelle reproche contre l’indépendance affichée par Rohani !

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Puis, le groupe est arrivé chez le Guide Khamenei. L’ayatollah Shahroudi a lu son rapport. On a remarqué qu’il portait des chaussettes violet, la couleur de la campagne présidentielle de Rohani, comme s’il signifiait qu’il se voyait obligé de marcher avec Rohani malgré tout. Le Guide a aussi abondé en ce sens en condamnant l’ouverture à Washington dans pour autant remettre en cause Rohani !

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Ali Larijani s’est fâché par l’attitude du clergé. Le Parlement qu’il préside est entré en guerre contre le clergé en affirmant que l’organisation chargée des Oghaf, c’est-à-dire le bureau chargé des biens fonciers et immobiliers contrôlés au nom de l’Islam par le clergé, était depuis longtemps une couverture pour des détournements fonciers et une vraie source de corruption !

Le clergé attaqué ainsi très sérieusement a autorisé un enterrement presque officiel pour Nasser Katouzian, un juriste membre en 1979 du parti islamiste Nehzat Azadi financé par Washington, qui fut surtout l’un des auteurs de la première constitution du régime islamique. Les chefs Pasdaran n’ont pas protesté, laissant entrevoir leur disposition a suivre le mouvement pour se recycler comme les Sandinistes au Nicaragua ! L’opération a permis de constater que Washington avait encore des partisans en Iran, même s’ils sont à présent très vieux et usées.

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La mairie de Téhéran s’est aussi invitée dans le jeu en évoquant, pour des raisons de santé, son hostilité à l’installation des antennes de diffusion de parasites pour perturber la diffusion des télévisions de l’opposition.

Vendredi (5 Septembre 2014 – 14 Shahrivar 1393), Washington a annoncé la formation d’une coalition anti Daesh (EIIL/ISIS) sans les mollahs, fermant la porte à un deal sur ce sujet très complexe de peur de perdre définitivement les Daesh en Syrie ! Le régime était puni alors qu’il venait de montrer sa disponibilité à une changement de régime ! La panique s’est emparée de tous les dirigeants.

Le ministre de l’éducation, remis en cause par Larijani, a tenté de se donner une bonne image islamiste en demandant la prière obligatoire dans toutes les écoles !

Le ministre de la culture Ali Jannati, remise en cause par Larijani et par le clergé, a aussi tenté de se donner une bonne image islamiste en critiquant une cinéaste qui avec son autorisation était partie à Venise pour recevoir un prix pour son film soi-disant dissident !

Le ministre de l’Emploi a tenté de se donner l’image d’un populaire en déplorant la faillite des 18 caisses d’assurance maladie du régime !

Le site ILNA, c’est-à-dire le clan Rafsanjani, a rebondi sur la déclaration en se demandant si Rohani oserait publier des les noms des plus grands ripoux du régime.

Le Parlement (c’est-à-dire le clan Larijani) a grondé le pouvoir judiciaire (du même clan) sur son manque de sérieux dans le procès de Zanjani, l’ex-homme d’affaire de Rafsandjani, pour faire taire ce dernier et l’éliminer du jeu !

Un certain Kazem Palizdar (homonyme d’un délateur judiciaire de Larijani) est apparu au gouvernement et a accusé la direction de la BCI de la récession existante pour permettre à Rohani de sacrifier l’un des siens pour échapper aux projets de révocation de son gouvernement par Larijani qui semblait très décidé à le détrôner.

En une matinée, on était passé des déclarations propagandistes à des manœuvres très complexes et susceptibles d’échapper à tout contrôle !

Le clergé est revenu, comme les précédentes semaines, à la charge contre ses divers rivaux par la tribune de la prière de vendredi. Le tribun du jour a d’abord attaqué Rohani qui avait cumulé les échecs et n’avait plus l’aisance du début de la semaine. Il lui a demandé de se soumettre à la demande du Guide et d’exclure les partisans du Mouvement Vert (dangereux en ce moment).

Le tribun du clergé a aussi vivement critiqué l’adoption des nouvelles sanctions bancaires par Washington pour souligner le manque de droiture des Américains afin de saboter les dialogues projetés par Rohani à New York.

Enfin, le tribun du clergé a inventé la semaine de la DCA pour attribuer les démonstration de force des Chefs Pasdaran à un devoir officiel et nier ainsi leur hostilité affichée contre le clergé tout au long de la semaine !

Au cours de ce sermon, on a sans cesse entendu une foule immense soutenir l’orateur, mais pour une fois on a eu une photo montrant une participation très basse qui prouve que ces bruits ont été ajouté par le régime. Sur cette photo hors du commun on voit aussi beaucoup de barrières, preuve que le régime a peur de ses figurants. De fait on peut dire que le discours du jour très offensive n’a pu en aucun cas rassurer les compagnons paniqué par l’isolement du clergé.

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Conclusions... Cette semaine, le régime est encore parti en vrille avec la panique de ses leaders actionnairespuis la preuve de sa faiblesse face à une dizaine de gens en colère et enfin sous l’effet de la peur de Rohani de couler avec ce régime, ruiné, instable et impuissant !

On a alors assisté à des menaces ou des efforts de séduction ou encore des changements d’alliances entre les chefs de clans qui n’ont aucun avenir en dehors du régime. On a vu les chefs Pasdaran désespérés par cette formidable instabilité accepter implicitement l’offre sans garantie d’un recyclage incertain à côté des pions vieillissant de Washington ! On a vu Rohani, la peur au ventre et dans les yeux, essayer toutes les options, toutes les postures. On a du grand n’importe quoi du haut en bas du régime. Chacun pour soi jouant sans état d’âme à l’agent souple dans les eaux troubles de l’agonie interminable du régime ! Nous voici à l’heure de la course à la trahison. Chacun pour soi et l’Amérique pour tous [1].

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[1Nous arrivons sano e piano à la chute du régime et peut-être à une belle revanche du peuple qui attend depuis très lontano !