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Iran : La semaine en images n°314
le régime bousculé par quelques dizaines de jeunes

28.02.2014


Nouveau Résumé Historique (écrit le 24.02.14)
+ Conclusions sur la semaine dernière !

En 1979, les Américains ont entrepris de renverser le Shah car ses politiques régionales et ses projets pour l’Iran étaient contraires à leurs intérêts pétroliers. Ils entendaient mettre au pouvoir des activistes islamistes non cléricaux qu’ils finançaient depuis la création de l’OPEP par le Shah. Ces islamistes liés à Washington étaient hostiles à l’OPEP et partisans d’un régime révolutionnaire et interventionniste. Ils devaient lui permettre de dénationaliser l’industrie pétrolière iranienne, d’agiter et de déstabiliser l’Asie Centrale soviétique et chinoise, mais aussi de renverser le pétro-monarchies créées par les Britanniques, et ainsi de prendre possession de plus de 80% des réserves d’hydrocarbures du monde.

Les Britanniques présents en Iran au travers le clergé chiite, les Qadjars, les Francs-maçons, les féodaux, les Bazaris et la direction du parti communiste Toudeh ont participé à ce projet en faisant la promotion de leur ultra-islamiste en chef Khomeiny. Il s’est imposé au Conseil de la révolution. Puis Londres a éliminé les pions américains par des attentats organisés par Rafsandjani, le demi-frère de Khomeiny. Puis, grâce à la prise en otage des diplomates américains, Londres a enfin donné une identité anti-américaine à cette révolution voulue par Washington. Il a bloqué également le retour des pions islamistes de Washington par l’adoption de la doctrine de tutelle d’un grand ayatollah (du clergé) sur la république islamique de Washington.

Washington a alors commencé une véritable guerre d’usure économique contre les mollahs, pour les mettre face à un risque de pénuries et de soulèvement afin de les amener à transférer les pouvoirs vers ses pions.

En réponse à cette guerre d’usure, Rafsandjani, le patron effectif du régime pour le compte des Britanniques depuis 1980, a commencé une politique de crises pétrolières et régionales pour user Washington, mais cette politique a seulement entraîné la rupture des jeunes y compris parmi les Pasdaran.

Fausse modération n°1 (année 90)| Rafsandjani inquiété pour son insuccès a pérennisé son pouvoir par la création du Conseil (plénipotentiaire) de Discernement de l’Intérêt du Régime, mais la persistance des pressions américaines, l’a amené à ouvrir les portes du CDIR à ses rivaux. Sanctionné directement, Rafsandjani s’est écarté de la présidence et a confié ce rôle à son ex-responsable des assassinats politiques, Khatami et mis en place une STRATEGIE DE FAUSSE MODERATION vis-à-vis de Washington.

Alliances clientélistes | Rafsandjani a aussi gagné le soutien diplomatique des Européens en leur vendant du pétrole à 15% de son prix. Enfin, il a aussi baissé le taux du dollar pour empêcher la fuite de nantis du régime paniqués par la persistance des sanctions. Le régime a cependant continué ses activités terroristes sous la direction d’un certain Rohani pour préserver sa capacité de nuisance régionale. Il s’est aussi tourné vers la Russie alors ruinée pour acheter des armes et des centrales à des prix exorbitants. La Russie a gagné beaucoup d’argent avec les mollahs, mais, consciente du fait qu’ils l’utilisaient pour forcer un arrangement avec Washington, elle ne leur a jamais vendu des armes très performantes comme les S-300 susceptibles de leur donner une vraie autonomie stratégique.

Cette fausse modération très biscornue de Khatami n’a pas permis à Rafsandjani de mettre fin aux sanctions américaines. De plus, le dollar bon marché et le vente au rabais du pétrole ont anéanti toute production en Iran et ruiné le pays entraînant de nouvelles ruptures parmi les derniers Pasdaran recrutés.

En 2005, Rafsandjani est revenu, via ex-collaborateur Ahmadinejad, à la STRATRGIE DE L’ESCALADE (dans l’espoir que Washington recule par peur de nuire au système islamique qu’il veut récupérer). Washington en a profité pour évoquer encore des frappes ou à défaut un transfert du dossier au Conseil de Sécurité pour légitimer ses pressions surtout des sanctions bancaires.

Le régime s’est approché davantage de la Russie, mais aussi de la Chine, dans l’espoir d’entrer dans l’Organisation de Coopération de Shanghaï afin de bénéficier de sa protection économique et miliaire, mais il a aussi entamé des négociations clandestines avec les Américains. La Chine et la Russie, conscientes d’être utilisées par le régime, lui ont souvent refusé l’adhésion à l’OCS et ont même plutôt soutenu le transfert du dossier au Conseil de Sécurité de l’ONU pour avoir leur mot à dire sur les sanctions et autres pressions afin de contrôler aussi bien Washington que les mollahs.

Washington a profité de l’implication du Conseil de Sécurité pour entraîner toutes les grandes puissances dans ses sanctions bancaires. Le régime exsangue s’est retrouvé en difficulté pour son approvisionnement : il a décidé de geler les salaires et remonter les prix pour baisser la consommation afin de préserver ses stocks et échapper aux pénuries et aux émeutes fatales. Mais la première tentative de hausse de prix a entraîné des émeutes puis la rupture les jeunes engagés dans la milices anti-émeutes par pauvreté.

Fausse modération n°2 : le Mouvement Vert | En 2008, le régime était ainsi très fragilisé car sans défense. Ses dirigeants ont compris qu’ils ne pouvaient pas survivre, ils devaient fuir. Leur priorité a changé : Obtenir des GARANTIES DE SÉCURITÉ de Washington pour fuir sans craindre des poursuites pour leurs crimes passés.

Rafsandjani a écarté Ali Larijani de la direction des négociations nucléaires pour privilégier ses propres chances d’obtenir les meilleures Garanties de sécurité possibles. Ali Larijani a divulgué par un tiers la corruption de membres du CDIR et du clergé pour les renverser et avoir les mains libres pour marchander les meilleures Garanties pour lui-même. Rafsandjani a neutralisé la menace en éliminant les proches de Larijani. Puis en 2009, pour s’éviter d’autres fronde internes, avec l’aide des Britanniques (BBC), il a tenté (encore) de sauver le régime par une (FAUSSE) REVOLUTION DE COULEUR VERTE (couleur de l’islam) MOUVEMENT VERT pour revitaliser le régime et lui donner une nouvelle légitimité et de fait, amener Washington à abandonner ses sanctions. Mais l’opération lui a échappé et a seulement mis en valeur la rupture du peuple et des Pasdaran de base (aussi bien les vétérans que les plus jeunes recrues).

En 2010, Rafsandjani a continué en tentant une nouvelle (fausse) révolution Verte avec les pions de Washington pour la création d’un régime hybride qui n’eut aucun succès. Le peuple et les Pasdaran de base ont au même moment manifesté à l’occasion de l’anniversaire de Reza Shah, le fondateur de l’Iran moderne (et laïque), confirmant leur penchant pour une contre-révolution laïque. Les nantis du régime ont paniqué et ont commencé à brader leurs avoirs et acheter de l’or et des dollars pour quitter le pays avant que le régime ne tombe ou ne change de mains suite à un deal secret entre les dirigeants et Washington.. Le régime s’est retrouvé avec un risque de banqueroute financière avec cette ENVIE (sans cesse grandissante) DE FUITE DES NANTIS RIPOUX AVEC LEURS CAPITAUX.

Rafsandjani a lâché les Britanniques pour marchander avec Washington, s’attirant leur foudre. Mais il n’a rien obtenu des Américains, il a abandonné les marchandages. Les pics britanniques ont cessé. Rafsandjani a retrouvé le soutien des médias britanniques pour un autre projet : une Déviation du Régime en direction du peuple afin d’obtenir son pardon et au passage, dans l’intérêt de Londres, saboter le régime islamique avant un deal avec Washington. Le peuple et les jeunes Pasdaran ont refusé ce projet opportuniste. Le projet de Déviation ne pouvait pas être continué.

Le « choix » de Rohani | Les chefs du clergé ont invalidé la candidature de Rafsandjani aux présidentielles rompant de facto leur lien historique (vieux de 170 ans) avec les Britanniques. Ils ont mis en avant son adjoint Rohani pour mener une politique d’Escalade et de bras de fer et aussi pouvoir piloter un transfert de pouvoirs vers Washington via une (éventuelle) révolution de couleur pro-US en cas d’un soulèvement populaire ou un deal entre les deux parties. Ce choix de retour aux solutions ratées des premières années du régime n’a pas plu aux nantis issus du régime et aux Chefs Pasdaran : ils ont aussi boycotté les élections. 

Dès l’élection (ainsi) bancale de Rohani, le dollar est monté en flèche. Les Nantis avaient envie de fuir. Les Pasdaran rebelles ont aussi commencé des actions de sabotages contre le régime. Rohani a a formé une coalition avec les Larijani qui pouvaient l’embêtaient, mais a exclu les Pasdaran qui n’ont plus de troupes et ne représentent plus rien. Il a commencer le bras de fer avec Washington en annonçant 19,000 centrifugeuses, une activité d’enrichissement en hausse et un stock de 4400 kg d’UF6, une politique d’Excès pour obtenir le plus grand nombre possible de garantie de sécurité (pour les très nombreux membres de la nouvelle caste dirigeante et aussi pour les agents terroristes qui pourraient les incriminer).

Riposte américaine | Mais Washington qui ne peut, pour des raisons stratégiques, reculer devant ses adversaires. Par ailleurs, s’il veut un avenir en Iran, il ne peut aussi laisser filer les mollahs. Il a neutralisé le plan du régime en divisant par 10 via l’AIEA le stock d’uranium revendiqué par Téhéran. Puis il a accentué sa politique de pression en reparlant du terrorisme du régime pour insinuer l’émission de nouveaux mandats d’arrêt internationaux et aussi évoqué la possibilité d’un embargo à 100%. Puis, il a commencé un dialogue clandestin en direct en Oman avec le régime.

Rohani (ex-organisateur du terrorisme), a retiré les négociations au Conseil (collégial) de sécurité pour garder le secret de ses marchandages (ainsi que ses erreurs ou ses échecs) !Ce qui a provoqué la rupture des Russes et une guerre interne pour le contrôle du poste des marchandages avec Washington !

Rafsandjani s’est posé directement en alternative par divers propos pro-américains ou indirectement via son pion Khamenei par le projet de SOUPLESSE HEROIQUE. Les Chefs Pasdaran ont refusé ! Les nantis et les responsables affairistes du régime ont paniqué dans les deux cas (à l’idée que les dirigeants pactisent avec Washington et les oublient ou que par leurs excès non appropriés ils les exposent à plus de sanctions et de facto à plus de risques). Dans leur panique, ils ont révélé que le régime n’avait que 2 milliard dollars en réserves soit 1 ou 2 mois avant la panne sèche (mi-novembre) !

De nouveaux boycotts d’importants événements officiels ont rappelé la fragilité du régime. Washington a alors introduit l’idée d’un gel des sanctions pour éviter la chute du régime nécessaire à son expansion régionale et in fine, pour engager le régime dans un apaisement forcé, destiné à la longue à le désarmer pour mieux le soumettre. Les mollahs ont évidement refusé. Les Britanniques, les Russes puis les Allemands et les Français ont contré ce dégel (contraire à leurs intérêts globaux et pétroliers).

Washington a frappé les derniers Pasdaran fidèles en service dans la région frontalière de Sistan-Baloutchistan pour montrer qu’il pouvait exposer le régime à un embargo de facto. Les dirigeants du régime ont esquivé, oubliant au passage les officiers fidèles décimés ou pris en otages lors des attaques. Au retour, ces derniers ont immédiatement pris leurs distances en cessant d’intervenir en sa faveur. Au même moment, une baisse soudaine des températures a augmenté la consommation d’énergie exposant le régime à une situation de pénurie et de crise impossible à gérer quand on n’a plus de soldats. Le 14 novembre 2013, le régime mené par Rohani a accepté l’Accord de Genève sur un plan de démantèlement partiel de ses installations nucléaires pour obtenir un sursis, quelques milliards de dollars et en se disant qu’après tout, il pourrait, si sa situation s’aggravait, rompre l’Accord pour provoquer enfin une escalade déstabilisante.

Son geste a été vu comme une petite capitulation par les nantis paniqués. Ils ont rué vers l’or et le dollar pour faire leur valise... Le régime s’est retrouvé avec une nouvelle crise interne. Rohani est revenu à la politique d’Escalade délibérée en évoquant un enrichissement à 60% !

Washington a esquivé l’Escalade, mais a puni les mollahs indirectement en demandant à son allié turc de mettre fin à leurs importations d’or destinées à apaiser leurs nantis paniqués. Il a ainsi mis la pression sur les nantis affolés qui sont les maillons faibles du régime !

Mais au même moment, plusieurs boycotts d’événements significatifs, mais aussi des attaques de jeunes contre des derniers agents armés ou cléricaux fidèles au régime ainsi que le début de la grève du secteur pétrochimique ont surtout mis en évidence la faiblesse du régime. Les Nantis du régime ont encore davantage paniqué, les gros bonnets du régime aussi et le régime a eu droit à 7 jours consécutifs de crash boursier ! Le Froid a aussi entraîné une rupture des stocks d’énergie. Rohani a tenté de rassurer les nantis paniqués en draguant les investisseurs étrangers, mais n’a rien obtenu ! Il a seulement confirmé son impuissance provoquant un nouvelle panique financière !


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La semaine dernière, le régime qui ne peut sauver les siens a été à 100% boycotté par eux pour l’anniversaire de la révolution islamique : il a mobilisé seulement quelques centaines de personnes dans tout le pays ! Les dirigeants désavoués se sont unis pour mettre le turbo et provoquer une Escalade afin d’amener Washington à leur accorder les garanties nécessaires pour fuir !

Washington a retour annoncé via ses médias en persan qu’une série télévisée du régime avait insulté le tribu des Bakhtiaris fort d’1,5 millions de personnes, pour les mettre dans la rue et déstabiliser le régime. La mobilisation été très très faible car la série avait seulement rappelé l’inféodation des chefs de ce tribu aux Britanniques dans leur seul intérêt et non l’intérêt de leur gens considérés comme des serfs. Dans les autres villes, les gens ont eu peur qu’ils s’agisse d’une action séparatiste et de fait, il n’y a pas eu de mobilisation par solidarité. Finalement, l’agitation voulue et promue par Washington a réunir environ 150 personnes dans 2 villes du sud du pays. Mais cette petite agitation ratée de Washington est vite devenue une affaire sérieuse car in il’y avait aucun policier dans les rues pour défendre le régime. L’incapacité du régime à contenir une faible mobilisation hostile à son égard a montré sa vulnérabilité extrême !


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Cette semaine, le régime devait trouver un moyen pour gérer l’agitation et aussi un moyen pour restaurer une image forte. Il devait aussi gérer la panique nécessairement provoquée par sa preuve de vulnérabilité. Il avait aussi rendez-vous à Vienne pour négocier avec les 5+1, il devait trouver le moyen d’y provoquer une escalade pour mieux marchander sa fuite ou sa capitulation. Bref il était sur les charbons ardents. Il a eu très peu de réussite et a vite replongé dans une crise interne. Voici le récit en images d’une nouvelle semaine d’épreuves et de casses pour l’épave usée qu’est devenue le régime isolé et agonisant des mollahs.

L’ébauche de cette analyse a été proposée en émission télévisée et diffusée en Iran le lundi dernier (24.02.2014) via la principale chaîne satellitaire de l’opposition, Iran-e-Ariaee. Vous pouvez regarder cette émission en persan sur le compte Youtube d’IEATV ou dans la section iranienne d’Iran-Resist.



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La semaine dernière, la terre a tremblé sous les pieds des mollahs car ils n’ont pu mobiliser qu’une centaine de personnes pour l’anniversaire de la révolution islamique et se sont retrouvés avec une nouvelle panique financière et l’incapacité d’évoquer la force pour contrôler la situation !

En fin de semaine car Washington avait tenté de les déstabiliser en provoquant une grosse agitation dans les régions pétrolières du sud du pays en évoquant une insulte du régime à l’encontre des chefs du tribu des Bakhtiaris et leur million et demi. Ces derniers n’avaient pas bougé. Il y avait eu environ deux fois soixante personnes. Mais malgré ce nombre négligeable, le régime n’avait pas pour garder le contrôle !

Le régime était sonné ! Ses complices risquaient de sombrer dans une panique totale. Il devait empêcher l’agitation négligeable qui avait mis évidence son impuissance, puis se rendre à Vienne pour relancer discrètement la Politique d’Excès de peur qu’un nouvel échec ne fasse trembler la terre sous ses pieds.

Vendredi 14 Février 2014 (25 Bahman 1392), la terre a encore tremblé sous les pieds des mollahs car il n’y eut aucun signe de vie de la part des membres de sa fausse opposition interne pour le 3e anniversaire de la soi-disant arrestation de leurs chefs Moussavi et Karroubi. Personne n’avait osé bouger en faveur de ceux qui réclamaient un retour à l’origine de la révolution quand quatre jours plus tôt celle-ci avait été rejeté magistralement par le peuple tout entier !

Washington qui désire préserver l’islamisme en Iran a par principe demandé la libération de Moussavi et Karroubi pour montrer sa disposition d’aider changement par leur intermédiaire. Personne n’a bougé. Washington a commandé de nouvelles manifestations Bakhtiaris dans le sud pour forcer les mollahs à choisir sa solution d’une révolution de couleur pilotée par le régime. Mais contrairement à la ligne fournie par les groupes inféodés à Washington

La terre a encore tremblé sous les pieds des dirigeants car contrairement à la ligne fournie par les groupes inféodés à Washington, les manifestations ont débordé du sujet pour devenir une contestation musclée du régime et de ses symboles ! Les jeunes engagés par Washington pour jouer le rôle des Bakhtiaris offensés ont oublié ce rôle et ont attaqué les immeubles officiels à la ville de Dezfoul tandis que d’autres à Shiraz chantaient : Nous allons nous battre et mourir pour reprendre l’Iran (aux mollahs) !

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Le régime s’est retrouvé en péril car il n’avait pas de troupes. Larijani a alors convoqué une réunion extraordinaire de la Conférence des Parlements des Etats membres de l’Organisation de la Coopération Islamique pour solliciter le soutien des Etats arabes ou musulmans alliés aux Américains afin d’enquiquiner ces derniers.

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Aucun des pays musulmans alliés de Washington n’a exprimé de soutien au régime des mollahs. Mais Washington a donné son feu vert à ses pays d’aller en Iran pour qu’il puisse, grâce à eux, dialoguer avec les mollahs, et sonder leur éventuelle disposition à un deal de dernière minute !

Les Chefs Pasdaran ont aussi sollicité l’aide de la Russie sous la forme d’une demande de manœuvres navales communes dans le Golfe Persique. La Russie a ignoré la demande car elle ne veut plus être instrumentalisée par le régime qui in fine doit passer un deal avec Washington (puisqu’il le sanctionne).

Le régime était face à un tremblement de terre, dont il ne connaissait pas l’issue, sans avoir un allié extérieur ou le moyen de marchander avec les émissaires de Washington (invités par ses propres soins à Téhéran).

Le chef de la police à la ville de Dezfoul où la situation était très difficile a tenté le dialogue avec les jeunes en ébullition : il a reçu une brique sur la tête qui lui a brisé le nez et plusieurs dents ! Il n’a annoncé aucune mesure punitive et a seulement déploré la nervosité des assaillants, preuve de l’impuissance du régime ! Dans la soirée, le régime a annoncé la déprogrammation de la série qui avait servie de prétexte à la première manifestation, une reculade qui confirmait son impuissance ! Il risquait cependant une nouvelle panique interne après cette preuve flagrante de sa vulnérabilité.

Pour Washington l’opération devait être arrêtée pour éviter la chute de l’islamisme et pour laisser une opportunité aux mollahs en difficulté de capituler. C’est pourquoi, les télévisons iraniennes inféodées à Washington ont cessé d’informer sur le sujet pour désorganiser la contestation. Elles ont aussi attribué les actes de violences contre le régime aux gens du régime pour empêcher l’extension de la contestation et neutraliser par avance toute future action violente agrémentée de slogans patriotiques susceptibles convaincre le peuple qu’il n’y avait là aucun danger séparatiste et donner lieu à un grand mouvement national...

Samedi 15 Février 2014 (26 Bahman 1392), on n’a signalé aucune manifestation dans le sud, le mouvement n’a pu survivre à la diffamation de servir les intérêts du régime.

Mais le régime avait tout de même reculé devant quelques poignées de jeunes dans une dizaine de villes et il avait été sauvé par la volonté de Washington de neutraliser le peuple. De fait, ses compagnons devait être bien en panique. Aucun média ne signalait pourtant un quelconque panique à la bourse de Téhéran. Nous avons vérifié les chiffre : les indices étaient, comme nous l’avions supposé, bel et bien en chute libre !

Nous avions vérifié les chiffres par rapport à la semaine dernière : les chiffres étaient bloqués depuis 3 jours : le régime censurait les infos de la bourse, preuve que la crise y était à son paroxysme ! La contestation de quelques poignées de jeunes dans une dizaine de villes avait été perçue comme le début de la fin ! Les nantis tentaient donc de se débarrasser de leurs actions pour réunir des rials afin d’acheter de l’or ou de des dollars. Le régime était face à une forte demande de dollars, d’euros... mettant en péril ses maigres réserves en devises, le plaçant en situation de ne pouvoir assurer l’approvisionnement du pays en carburants destinés à la production de l’électricité. Il était donc de facto face au risque d’une vaste pénurie énergétique.

Pour éviter de se retrouver dans cette situation désastreuse, le régime devait stopper la fonte de ses réserves et trouver un palliatif pour les carburants qu’il estimait ne plus pouvoir importer.

Au cours des derniers mois, dans des situations similaires, le régime avait menacé ses nantis paniqués de poursuites pour corruption, mais en l’absence d’un vrai pouvoir de coercition à leur encontre, les menaces n’avaient jamais été suivies d’arrestation. Cette fois, il n’y a pas eu de nouvelles menaces car dans le contexte de manque de troupes, le régime allait seulement mettre en évidence son isolement. Il a seulement annoncé que les billets d’avions allaient être vendus en échange de dollars pour récupérer un peu de son magot. Par ailleurs, pour pallier à la pénuries de carburants, il avait cette année rationné l’eau pour les particuliers au prétexte d’une grande sécheresse (fictive) pour la préserver pour la production de l’électricité. Ce qui avait entraîner de très violents révoltes parmi les agriculteurs privés d’eau. Cette fois, il a aussi annoncé une grande pénurie d’eau dans les prochaines mois, mais sans rationner l’eau : il a seulement invité les gens à consommer moins afin qu’il puisse disposer plus d’eau pour la production de l’électricité. On a compris qu’il avait peur d’un soulèvement des agriculteurs. Bref, le régime était face à une fuite de ses capitaux et aussi face à un risque de pénurie, mais n’estimait pas avoir la possibilité de se défendre !

Au même moment, le président du syndicat des distributeurs de pneus a fait état d’un rupture de stock et l’incapacité d’y remédier, ce qui signifiait que le secteur pétrochimique était toujours en grève et qu’il y avait un terreau favorable pour une très large contestation du régime !

Les nantis du régime devaient donc nécessairement paniquer davantage. Les féministes à la botte du régime ont parlé de Saint Valentin pour faire diversion ! Les médias officiels ont tenté de détendre l’atmosphère avec des une ridicule affaire d’usage de cravate par l’un des conseiller de Rohani à Davos !

Il y avait une situation grave et le régime ne trouvait rien d’autres que des demi-mesures molles (billet d’avion en dollar) et des diversions légères... Pour Washington, le régime et son capitaine Rohani étaient dépassés. Il y avait une possibilité de capitulation. Pour faire bouger les choses, Washington devait secouer un peu le régime et lui rappeler aussi sa disponibilité. Le micro-groupe sunnite terroriste de Jeysh al Adl qui détient 5 soldats iraniens en otages a attenté à la vie de l’Emam de Prière de la petite ville de Bazman de la région Sistan-Baloutchistan. Mais l’opération a raté. Washington a alors tenté de bousculer le régime en affirmant via le Washington Post que le n°2 d’Al-Qaeda se trouvait en Iran. En parallèle, Zarif a reçu une invitation de son homologue indien pour une discussion sur le dégel des avoirs du régime à la fin du mois de février. Dans le même temps, le chef du Parlement de la Cote d’Ivoire, pays récemment annexé par Washington, est arrivé en Iran pour rencontrer Ali Larijani (adepte de grande provocations) pour sonder sa disponibilité à plus de souplesse alors que le régime allait très mal. Mais la rencontre n’a rien donné.

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La Russie qui avait été, deux jours plus tôt, sollicitée par le régime, est intervenue via le ministre des affaires étrangères de son allié le Turkménistan (qui fournit du gaz à l’Iran), laissant ainsi supposer un approvisionnement énergétique du régime en échange d’une alliance sincère avec elle. Le ministre des affaires étrangères du régime Zarif a posé avec son grand sourire hystérique et cynique pour simuler une victoire sur les sanctions, afin de calmer la panique interne et aussi mettre sous pression Washington et obtenir de sa part les garanties nécessaires pour quitter le pays devenu hostile. Mais Zarif n’a pas montré de la sincérité espérée par les Russes et de fait, il n’a rien obtenu. A la conférence de presse commune, Zarif n’arborait plus son rictus énervant !

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Le régime n’avait rien en main pour calmer la panique interne et dominer le bras de fer avec Washington : il devait renouer avec la provocation, mais sans proférer des menaces (irréalistes) qu’il ne pourrait pas concrétiser et font de lui un tigre de papier. Il a opté pour la provocation diplomatique et une posture de rupture des négociation au prétexte que Washington avait interférer dans ses affaires internes en soutenant Moussavi et Karroubi ! Washington a ignoré cette reproche mettant fin à toute possibilité pour le régime de provoquer une crise à ce sujet. Mais il a puni et ridiculisé le régime, montrant sa vulnérabilité, par un film montrant comment 3 membres de Jeysh Al Adl peu armés avaient capturé sans peine 5 soldats du régime !

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Dimanche 16 Février 2014 (27 Bahman 1392), les infos et les chiffres de la bourse étaient encore censurés. La situation y était donc très critique.

Le industriels du secteur textile, en totale récession depuis des années, ont alors sollicité un soutien à Nemat-Zadeh, le ministre de commerce de Rohani. La presse a interrogé le ministre pour obtenir des propos rassurant. Mais ce dernier a par erreur ou envie d’être bien vu par le peuple confirmé sur un ton larmoyant la récession en révélant que sous Ahmadinejad le secteur textile avait chaque année perdu 9% d’emplois et qu’à présent ce secteur florissant avant la révolution allait s’arrêter car la perte restant était désormais de 12% sur les 6 mois d’exercice de Rohani ! Le clergé qui a mis Rohani au pouvoir pour gérer les paniques et sauver sa peau a vu une menace dans ce ministre gaffeur ou cherchant la bénédiction du peuple. Il a aussi tôt été accusé de corruption et mis en instance d’être révoqué ! Il n’a cependant pas subi ce sort car un remaniement au bout de 6 mois ne peut que déstabiliser davantage le régime.

Le régime vivait à l’heure de la crise et son gouvernement n’osait prendre une quelconque mesure ! La panique ne pouvait que s’amplifier. Rohani a tenté de relancer le Mouvement Vert, l’opposition factice interne, en annonçant l’arrestation de 2 partisans de Moussavi ! Mais l’annonce n’a eu aucun effet. Le Mouvement Vert, ridiculisé par ce ratage, a annoncé que ses chefs ne demandaient pas à être libéré et ne voulaient aucune manifestation en leur faveur ! L’opposition officielle, le joker de Rohani, avouait son impuissance ! Le régime était dans une impasse alors que les alliés musulmans de Washington allaient débarquer à Téhéran pour la Conférence des Parlements des Etats membres de l’Organisation de la coopération islamique.

Ali Larijani, allié mais néanmoins rival de Rohani, s’est mis en avant dans une posture de force via le Parlement en annonçant un projet de loi permettant des intrusions sur le sol Pakistanais pour combattre le groupe terroriste Jeysh al Adl qui s’y réfugie ! Il était évident qu’il espérait provoquer une querelle avec le Pakistan allié des Etats-Unis et parvenir à la crise qui est censée forcer Washington à accorder au régime et à ses responsables une porte de sortie sécurisée. Par ailleurs, Larijani a aussi annoncé via son frère, chef du pouvoir judiciaire, 2 pendaisons ainsi que l’arrestation de 2 kurdes proches de Washington pour affirmer l’autorité du régime et mieux provoquer Washington.

Mais Washington a bloqué les tensions souhaitées par Larijani en ignorant le projet d’intrusion sur le sol Pakistanais. Le Pakistan a aussi ignoré l’annonce et s’est gardé de la condamner. Washington a ainsi confiné le régime dans une situation d’échec pour l’inciter à plier ! Pour encourager cette capitulation (sous forme d’un accord sur le nucléaire, la Syrie, etc..), Washington a agité sous le nez des mollahs la promesse d’un retour en Iran de Total (aujourd’hui dominé par les fonds de Pension).

Les Britanniques (adversaires permanentes des Américains en Iran et dans le monde pétrolier) ont immédiatement bloqué cette promesse à la hauteur de 95% par le refus de leur association des assurances maritimes (International Group of Indemnation and Protection clubs) de prendre en charge les achats de barils iraniens ! Par ailleurs Reuters a égratigné la promesse d’une reprise des échanges pétroliers dès la signature d’un accord en révélant que sur une incitation de Washington la Corée du Sud avait au cours des 6 derniers mois réduit ses importations de pétrole iranien de 51% et qu’en cas d’un accord elle ne pourrait pas les renouveler car elle avait déjà trouver un autre fournisseur pour l’année en cours.

La mise au point britannique était rude. Le régime n’avait pas le temps de commencer à marchander et utiliser la bienveillance feinte de Washington comme une victoire ! Il devait promouvoir le conflit pour avoir le dessous. Craignant cependant une nouvelle punition via le groupe terroriste Jeysh al Adl, le régime a timidement renoué avec le conflit en annonçant via un conseiller inconnu du ministère des affaires étrangères qu’il allait précédé à des mises au point tactiques pour avancer ses objectifs de toujours. Par ailleurs, Baïdi, un nouveau membre de l’équipe des négociateurs a affirmé à Vienne que les nouvelles négociations avec les 5+1 allaient être très difficiles ! Le régime qui avait sans cesse échoué dans la provocation d’une crise évitait de prendre une initiative directe mettant en valeur son impuissance et espérait par des insinuations provoquer une crise par une réaction anticipée des 5+1 !

En face, Washington a bien compris et n’a rien fait, laissant le régime dans son échec pour mieux le dominer. Il a mis évidence la dislocation du régime en révélant la rupture du chanteur Shajarian, la voix invitant le peuple à se joindre à la révolution islamique, puis un des acteurs de la propagande du régime !

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Par ailleurs, une énorme explosion a aussi détruit le centre de recherche universitaire de Kelardashr, dans le nord du pays ainsi qu’une demi douzaine d’automobiles garées à proximité, provoquant au passage plusieurs morts et des dizaines de blessés.

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Le régime sous le choc a attribué l’explosion à un défaut du gaz liquide utilisé dans ce centre et produit par ses usines. Mais dans la même soirée, le régime a aussi reculé sans faire de bruit face au Jeysh al Adl en acceptant d’échanger par souci humanitaire les 5 soldats détenus par ce groupe contre 300 prisonniers du groupe terroriste Jundallah, le premier groupe terroriste baloutche financé par Washington, mais démantelé par ses soins dans le cadre d’un précédent rapprochement avec les mollahs.

L’explosion de Kelardasht avait été donc vue par le régime comme un avertissement américain. En reculant, le régime a encore confirmé son manque de troupes pour se défendre. La crise de panique interne devait donc s’amplifier.

Lundi 17 Février 2014 (28 Bahman 1392), nous avons constaté que les nouvelles de la bourse de Téhéran était censurées. La situation y était donc encore très critique.

Au même moment, on a signalé que certains employés du métro de Téhéran avaient cessé de travailler. La perspective d’un arrêt du métro était effrayante : paralysie, tension, explosion sociale, insécurité absolue et enfin d’une plus grande panique des nantis susceptible d’entraîner la faillite de la Banque Centrale Iranienne !

Le commandant des Pasdaran Ahmadi-Moghadam, chef de la police du régime, devait montrer des troupes pour dissuader toute agitation et rassurer les nantis. N’ayant pas de troupes d’action, il a annoncé un grand rassemblement sur le thème de la conscription nationale (le service militaire) pour insinuer l’arrivée des nouvelles recrues ! Mais on a vu une petite salle remplie de vieux Pasdaran tous très déprimés. Le commandant Ahmadi-Moghadam était aussi hébété que les gens qui avaient répondus présents à son appel. Son initiative a seulement confirmé le manque de troupes du régime et son impréparation à survivre en cas d’une émeute même négligeable à Téhéran !

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Le régime devait trouver un moyen rapide et efficace pour affirmer son autorité : le pouvoir judiciaire des Larijani a annoncé 4 nouvelles pendaisons dans le nord du pays ainsi que le transfert de 8 prisonniers politiques (non verts) à la prison Ghezel Hessar de Tehran en vue d’une exécution imminente. Par ailleurs, le pouvoir judiciaire des Larijani a aussi évoqué un nouveau plaignant contre Zandjani, l’agent financier du régime, arrêté pour faire peur aux nantis d’en haut ! Le régime montrait un peu les dents, restant prudent par peur de provoquer une plus forte contestation.

En parallèle avec ces mesures prudentes, le régime a réuni les membres des délégations des pays musulmans présents à Téhéran pour la Conférence des Parlements des Etats membres de l’Organisation de la Coopération Islamique (PUIC/Parliamentary Union of Islamic Cooperation). Ils s’attendaient les éloigner de Washington ou de Londres dans le cas des Egyptiens. Aucun n’a cédé.

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De plus, dès la fin de la réunion, les Egyptiens ont aussi quitté l’Iran et la Conférence pour entraîner le départ d’autres pays arabes, mais aucun n’a suivi leur exemple. Bien au contraire ! L’Algérie (pays notoirement soumis Washington pour des négociations avec les mollahs) a envoyé son représentant à la rencontre Rafsandjani pour sonder son ouverture à un deal alors que le régime cumulait les désaveux et les crises depuis une semaine sans pouvoir trouver une riposte pour se redresser. Rafsandjani a d’abord été très souriant, mais il a vite perdu ce sourire, preuve que Washington ne proposait aucune garantie de sécurité, mais lui proposait de trahir les siens et s’en remettre à Dieu pour sa survie !

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Vu l’attitude choisie par Washington, le régime ne pouvait espérer un sursis pour échapper aux sanctions et à ses problèmes de manque de devises, donc aux risques de pénuries. Il devait limiter la consommation pour préserver ses stocks, trouver un moyen pour se montrer fort pour intimider le peuple et rassurer les siens et aussi mettre les bouchées doubles dans la surenchère anti-américaine pour dominer le jeu.

Encore une fois, Rohani a manqué de peps. Larijani a alors proposé une hausse de 70% pour le prix de l’essence à la pompe pour réduire la consommation des particuliers d’autant afin de diminuer la facture de l’achat de l’essence et consacrer le peu de dollar qui reste au régime pour l’importation de Kérosène (carburant utilisé pour la production de l’électricité). Rohani a annoncé une visite au ministère du pétrole pour une mesure similaire afin de ne pas être distancié par son rival Ali Larijani. Mais cette visite a été contrariée par une tentative de suicide (par immolation) d’un fonctionnaire de ce ministère au moment de l’arrivée de Rohani. L’homme a brûlé gravement sans mourir (il devait rendre l’âme 4 jours plus tard dans d’affreuses souffrances). On avait là la preuve que même les fonctionnaires théoriquement les mieux lotis étaient désespérés. Rohani et ses collaborateurs ne pouvaient pas parlé d’une nouvelle hausse de prix. A la réunion, Rohani a évoqué la nécessité d’une hausse de prix, mais il n’a fait aucune annonce officielle en ce sens.

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En revanche, le même jour, le Club des Journalistes, l’une des agences gérées par les Pasdaran, a révélé que les pompes distribuaient 30% moins d’essence que la quantité affichée !

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Dans une situation difficile, Rohani avait donc remplacé la hausse risquée du prix de l’essence par une distribution réduite. Ses camarades des Pasdaran, qui sont exclus du processus des marchandages, venaient de le trahir pour le déstabiliser afin de pouvoir prendre sa place à la table des marchandages avec Washington. Ils espéraient une action hostile à Rohani de la part des frères Larijani, mais ces derniers n’ont pas bougé car ils veulent un contrôle exclusif des marchandages et non un partage avec les Chefs Pasdaran qui sont nombreux et ont beaucoup d’attente. Encore une fois dans une situation de péril dans le demeure, on avait aucune solidarité , mais un début de guerre interne entre tous les clans !

Le clergé, mal à l’aise dans cette guerre intestine, a annoncé le rassemblement des milliers de fans intégristes Azeris du Guide dans sa salle personnelle de prière à l’occasion de l’anniversaire du soulèvement des intégristes de cette contre le Shah en 1979. L’anniversaire en question était en fait le lendemain, le clergé l’avait avancé de 24h car il avait besoin d’un rassemblement à ce moment. L’annonce ne pouvait pas être vraie car la salle de prière du Guide a une contenance de 700 personnes. De plus, sur la principale photo du rassemblement, nous avons remarqué qu’il y avait dans la partie centrale, 13 personnes dans les 4 premiers rangs, mais dernière eux d’abord 2 » personnes et parfois jusqu’à 32 personnes, ce qui impossible et laissait supposer un photomontage pour cacher une salle vide ! Le régime n’avait pu réunir qu’une cinquantaine de personnes ! Le rassemblement annoncée et ratée était une nouvelle preuve de l’effondrement interne du régime. Ce qui explique aussi les visages bien moroses de la cinquantaine de personnes se trouvant réellement sur place !

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Le régime était en danger : le clergé a consenti de donner carte blanche à ses faux opposants « Vert Mohammadi(en) ». tout d’abord, le faux opposant Ziba-Kalam a lancé s’est dit favorable à la reconnaissance d’Israël sans déclenché un tsunami de réactions hostiles ! Puis, la famille du faux opposant vétéran Tabarzadi ont invité le rapporteur onusien pro-américain Ahmad Shahid en Iran pour visiter les prisons du régime et prendre la défense des prisonniers officiels du régime ! Mais Washington n’a pas donné de suite à cette initiative qui ne pouvait qu’améliorer l’image du régime et retarder sa capitulation.

Le régime était toujours en danger et privé de son seul joker : Rohani (élu du clergé) devait mettre le turbo pour obtenir de l’aide ou provoquer une crise constructive avec Washington. Il a proposé 500,000 barils de pétrole par jour aux Russes en échange de la fourniture d’une seconde centrale nucléaire qui justifie le programme d’enrichissement du régime. La Russie n’a pas donné de suite à une demande qui pouvait aider le régime à tenir tête à Washington pour obtenir de sa part un arrangement plus avenant. Le régime était au désespoir. Rohani était inefficace. Ali Larijani a invité les pays musulmans présents à Téhéran de soutenir Assad. Ces bons alliés de Washington ont évidement pas accepté.

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Ali Larijani qui voulait offrir au régime une crise internationale, a oublié ses invités non-coopératifs et a accordé une interview à Malbrunot du Figaro pour affirmer que toute demande américaine d’inclure un gel du programme balistique du régime dans le cadre de l’accord de Genève entraînerait la fin de cet accord et des négociations en cours ! Washington a ignoré l’annonce pour éviter la crise souhaitée par le régime. Les adversaires de Washington au sein des 5+1 ont également ignoré l’annonce car il ne veulent pas qu’une crise bipolarise le conflit entre le régime et Washington et les prive de leur capacité d’empêcher un deal entre ces deux parties. Larijani était défait et le régime était encore dans une impasse : harcelé de problème et incapable de dominer le jeu.

Rohani est revenu à la charge en organisant via son mae Zarif, une réception à l’ambassade du régime à Vienne pour les membres des 5+1 afin d’y répéter sans cesse sa position et les pousser à la faute, mais à l’image de Catherine Ashton, ces derniers évité la crise souhaitée par le régime le laissant se débattre dans ses problèmes pour mieux l’abattre le lendemain !

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Mardi 18 Février 2014 (29 Bahman 1392), la bourse de Téhéran est restée censurée : les nantis étaient donc encore en panique devant le spectacle déprimant de l’impuissance de Rohani à réussir sa mission de neutraliser les pressions pour les sauver.

Les négociations ont débuté Vienne notamment sur les missiles du régime. Zarif, le ministre des affaires étrangères de Rohani, a refusé ce sujet pour provoquer une crise constructive pour le régime, mais aussi pour rassurer les nantis paniqués que tout n’était pas perdu et enfin pour les inciter à soutenir son chef Rohani contre ses adversaires internes.

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Les Larijani ont annoncé 17 pendaisons dont les 8 prisonniers hostiles au régime à Téhéran pour rassurer les nantis et avoir leur soutien !

Le Commandant en chef des Pasdaran Jaafari a alors promis des actions terroristes contre Washington pour se placer au dessus de Rohani, comme un meilleur sauveur des nantis paniqués afin d’obtenir leur soutien ! Le clergé a complété cette promesse de terrorisme par l’annonce que le régime avait sans doute le meilleur Ouma (nation islamique) de tous les temps, sans doute un meilleur Ouma que Mahomet lui-même ! Le clergé a aussi montré sa détermination à continuer en annonçant la création (ci-dessous) d’un centre d’étude de la charia sur le sujet nucléaire pour définir les droits nucléaires du régime !

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Tout signalait une grosse envie de surenchère chez les divers clans au pouvoir. Washington s’est dit très pessimiste quant à un accord définitif, mais il n’a pas évoqué de nouvelles sanctions et a insisté sur la poursuite du dialogue et desx négociations.

Mais Washington devait se donner une piste pour bousculer le régime : le Pakistan a alors condamné tardivement l’idée d’une intrusion du régime sur son territoire en laissant supposer un possible conflit entre les 2 pays au niveau onusien au cas d’une telle intrusion. Dans le même temps, via Kerry, Washington a salué la nouvelle constitution tunisienne qui place discrètement l’Islam au cœur des projets de ce pays (art. 1 et art. 74) pour montrer la bonne voie aux mollahs.

Le régime n’a rien dit car Washington n’engageait aucune polémique avec lui en affirmant son pessimisme ou en l’enquiquinant un peu via le Pakistan. Le régime était donc encore incapable d’avancer selon ses attentes.

Mercredi 19 Février 2014 (30 Bahman 1392), la bourse de Téhéran est restée censurée : les nantis étaient donc encore en panique devant le spectacle déprimant de l’impuissance de Rohani à réussir sa mission de neutraliser les pressions pour les sauver. On était au second jour des négociations et le régime continuait à rejeter les positions de ses adversaires, mais sans parvenir à neutraliser leur offensive sur les missiles du régime.

Keyhan, la voix des serviteurs paniqués du régime, a accusé Zarif et l’Accord de Genève d’avoir trahi les intérêts énergétiques du pays pour se débarrasser de tous les deux et permettre l’émergence qu’une diplomatie plus radicale.

Washington devait intimider le régime. Une importante bombe a explosé devant la mission culturelle du régime à Beyrouth faisant 5 morts et des dizaines de blessés !

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Par ailleurs, un homme d’affaire du régime basé en Allemagne a également été arrêté pour trafic de matériaux nucléaires vers l’Iran.

Mais dans le même temps, le représentant algérien, encore à Téhéran, s’est rendu chez Rohani pour voir s’il avait changé de position. Rohani n’a nullement réagi en ce jour sur le nucléaire. Il n’a également pas accusé Washington de l’attentat. Il a seulement évoqué d’une pendaison plus une amputation à venir à à Shiraz, pour affirmer l’autorité du régime alors en chute libre depuis une semaine. Il était donc encore une fois en retrait de sa mission par la peur de rater et entraîner une plus grande crise par son échec.

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Ali Larijani, bien agacé par ces échecs évidents pour le régime, a saisi l’occasion pour se mettre en avant : il a organisé une conférence de presse pour la fin de la conférence en cours afin d’annoncer encore son soutien à Assad.

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Via le Parlement, Ali Larijani a continué son auto-promotion dans le rôle du sauveur du régime en adoptant la hausse de 70% pour le prix de l’essence. Via l’agence Mehr qui lui est proche, il a attribué l’attentat contre son centre culturel à Israël. Enfin, pour assurer son ascension, il a ravivé les accusations de corruption contre Rafsandjani qu’il considère comme un rival en ouvrant avec l’aide de son frère le dossier de Mah-Afarid Khosravi, son ex-homme d’affaire aujourd’hui en prison. Ce dernier a été amené sous garde rapprochée au Parlement pour déposer contre 3 députés qui n’ont pas été nommément désignés, une manière de mettre au pas tous les derniers partisans de l’ex-homme fort du régime ou quiconque qui oserait s’opposer à ce coup d’Etat rampant..

Jaafari, le commandant en chef des Pasdaran, a alors parlé de son manque de confiance aux Ainés de la révolution (c’est-à-dire Rafsandjani) pour montrer sa disposition à participer à la mise à mort définitive de ce dernier, mais Larijani n’a pas repris ses propos, refusant de facto son aide pour ne pas partager le privilège non encore acquis de marchander avec Washington ! Encore une fois, dans une situation de crise interne grave, les composants du régime se battaient pour l’accès à la sortie de secours au risque d’encourager la crise interne et accélérer la chute du régime.

Jeudi 20 Février 2014 (1er Esfand 1392), la bourse de Téhéran est restée censurée : les nantis étaient encore en panique devant le spectacle navrant de la guerre interne entre les dirigeants impuissants à se défendre ! A Vienne, les négociations n’avaient pas abouti, mais Washington continua à insister sur le dialogue qui dans le cas actuel signifie la poursuite des pressions existantes donc la poursuite des problèmes de pénuries et d’agitation pour le régime ! Le régime n’en parla pas ! Il aussi zappé le contenu de la conférence de presse commune de Zarif avec Ashton et mis l’accent sur sa force dans une interview aux journalistes venus à ses frais l’accompagner.

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Londres a remis le régime dans le droit chemin des problèmes et de la panique en affirmant que ses représentants avaient refusé de dialoguer sur les missiles, mais aussi sur Fordo. Rohani n’a pas alors pris de position sur les désaccords annoncés. Mais il a mis en avant son rêve de détruire Israël pour envenimer davantage la situation avec Washington. La bourse a enfin enregistré une légère hausse : les nantis étaient ravis par l’éveil de Rohani !

Mais la situation était loin d’être idéale car les chiffres de la bourse n’étaient pas en franche hausse. Par ailleurs, on a eu une nouvelle preuve de la rupture interne au sein du régime par la mobilisation de seulement 12 personnes en mémoire d’acteurs bassidjis vétérans morts récemment pendant le tournage d’un film sur leur vie.

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En fin de la soirée, le régime devait célébrer la fin du Festival de Musique de Fajr à la gloire de Khomeiny auquel, selon le programme officiel, avaient participé 1883 musiciens sein de 24 orchestres ou en solo, duo, trio ainsi que six petites formations étrangères réunissant 25 musiciens. La salle devait contenir au moins, 296 d’entre eux qui étaient en compétition, mais aussi que la centaine de musiciens de renom qui sont chargés d’adoucir l’image du régime sur la scène internationale, ainsi que les 30 membres des divers jurys du festival, des journalistes, des photographes et enfin les responsables politiques chargés de la propagande, soit en tout quelques 450 personnes.

Mais la cérémonie a eu lieu dans une salle assez petite ! Les trois premiers rangs réservés aux artistes très serviables étaient occupés par des politiciens très déprimés : les artistes du régime s’étaient mis en arrière comme il y a une semaine dans le cas de la cérémonie de clôture du Festival cinématographique de Fajr à la gloire de Khomeiny, prenant discrètement leur distance avec le régime pour ne pas couler avec lui.

Un seul d’entre eux, le chanteur moustachu kurde Shahram Nazeri, qui a toujours oublié les siens et risque la mort par lynchage au cas de la chute du régime est venu saluer les politiciens présents, donc le régime, pour avoir droit à son ticket de sortie en cas d’un soulèvement. Comme nous l’avons dit précédemment, chaque cérémonie officielle est désormais une épreuve hostile pour le régime : cette cérémonie a montré que l’ambiance interne du régime était celle d’une fin de règne !

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Vendredi 21 Février 2014 (1er Esfand 1392), le régime avait passé une semaine de crise financière car il avait été incapable de tenir tête à Washington. Il avait enregistré un léger mieux du moment qu’il avait montré un peu de vigueur. Mais les dernières images officielles avaient montré des collaborateurs déprimés et des serviteurs tentés par la rupture.

Wendy Sherman, chef des négociateurs américains, a affirmé que des négociations directes et bilatérales (c-à-d des marchandages pour préparer la fuite sécurisée des mollahs) étaient possibles si ces derniers acceptaient de capituler sur le nucléaire, leurs missiles et de facto sur la Syrie et le Hezbollah ! Les mollahs n’ont pas bougé car s’ils reculent ils n’auront plus aucun moyen de pression pour obtenir quoi que ce soit ! Washington n’a pas fermé la porte, mais a puni le régime en insistant via le Congrès sur le maintien des sanctions. Son offre de capitulation était inacceptable et déprimante. Ce rappel du maintient des sanctions a rappelé au régime et à ses derniers serviteurs qu’ils étaient dominés et forcément contraints de plier ou de fuir avant que leurs chefs ou une partie d’entre eux bradent le régime contre des garanties pour eux-mêmes et leurs familles.

Les Britanniques ont dénoncé via Reuters le soutien actif des mollahs à Assad pour forcer Washington à alourdir ses sanctions, accentuant la déprime des serviteurs du régime.

L’Ayatollah Jannati, qui a désigné Rohani comme le capitaine du régime pour cette phase finale, a pris lui-même la parole pour la prière de vendredi pour inviter les négociateurs à croire en leur force et rester ferme sur les 4 lignes rouges du régime (l’enrichissement, les missiles, le Hezbollah et l’anti-sionisme). On a eu l’impression qu’il ne croyait plus Rohani ou Zarif capables de résister mais qu’il les voyait prêts à céder pour sauver leur peau.

Au même moment, un centre hospitalier du régime a été saccagé par les dizaines de gens révoltés par une erreur médicale qui avait failli entraîner l’enterrement d’un malade encore vivant ! L’incident a montré la tension presque électrique du peuple qui attend un prétexte.

Le commandement en chef des Pasdaran a alors annoncé des manœuvres anti-émeutes dans le sud du pays là où quelques jeunes avaient mis le régime en danger ! On n’a vu aucune image de manœuvres, mais des alignements de miliciens. En regardant attentivement, on a constaté qu’il n’y avait pas les mêmes gens, les mêmes bannières ou les mêmes ombres d’une photo à l’autre. De plus, on n’y a pas vu les commandants du Bassidj Fazli et Naghdi. On avait là un cocktail d’images d’archives hétéroclites réunies à la hâte pour intimider les jeunes d’une région par où tout peut à nouveau basculer.

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Le régime ne pouvait convaincre les siens avec ces images ! Conscient de la nervosité des siens, il a annoncé le début du procès de la fausse opposante islamiste Sotoudeh pour la fin de la semaine prochaine afin de donner une couleur islamiste à toute éventuelle agitation à ce moment. Le régime a ainsi reconnu qu’il considérait le risque d’un soulèvement comme une éventualité proche !

On a aussi entendu parler d’une possible très forte hausse du prix du pain d’ici 1 à 2 mois, signe que le régime manque de blé pour pourvoir au besoin du peuple. Nous voilà avec un régime qui n’a plus rien en poche, rien dans les casernes, aucune ruse en réserves et rien en terme de confiance en soi. Ses stocks tarissent et il doit sans cesse augmenter les prix ou comme on l’a vu tricher sur les quantités vendues au peuple pour repousser l’échéance fatale d’une pénurie totale. Cette semaine, on a vu ses dirigeants se battre pour être les premiers à marchander une fuite sécurisée avec Washington. Cette semaine, le régime et ses problèmes ont montré qu’il était dans la phase finale. L’état du peuple et de sa colère lui ont démonté que tout était possible. In fine, il est revenu à son joker grillé que la fausse opposition islamiste le Mouvement Vert.

C’est bien et même très bien car quand le peuple n’avait pas deviné entièrement la réalité de ce mouvement, il l’avait dépassé en 3 jours, mais par la suite, il avait eu peur des annonces de répression qui n’existaient pas vraiment. Mais à présent avec la connaissance de la fausseté de cette opposition, avec sa connaissance des ruses d’intimidation du régime, et surtout avec la colère qui l’anime, le peuple a toutes les chances de dépasser rapidement la ruse d’une ouverture factice pour déjouer les plans du régime et renverser ses dirigeants isolés, déprimés et essoufflés qui se cachent fébrilement derrière des slogans et des soldats de papier !