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El Baradei « confiant » [El Baradei et l’Afrique du Sud...]
19.10.2005

Le directeur général de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) et prix Nobel de la paix 2005, El Baradei, s’est dit mardi « confiant » dans une reprise prochaine de pourparlers avec Téhéran sur le programme nucléaire iranien.



« Les choses évoluent dans la bonne direction », l’Iran coopérant avec les inspecteurs de l’autorité nucléaire des Nations Unies, a déclaré El Baradei [1].

Plusieurs « parties tierces » s’efforcent en outre de ramener Téhéran à la table de négociations. L’Afrique du Sud a notamment formulé une proposition de compromis, a-t-il rappelé.

L’exécutif de l’AIEA doit se retrouver le 24 novembre pour décider d’un éventuel envoi du dossier nucléaire de l’Iran devant le Conseil de Sécurité des Nations unies, en particulier si le dialogue n’est pas renoué d’ici là.

Le 16 octobre, nous déplorions le silence d’El Baradei après les déclarations des mollahs affirmant : « Oui aux négociations & Non à la suspension » [2]. Ce dernier a parlé sans tenir compte de la mauvaise foi affichée du régime islamique : nous analysons ses propos.

El Baradei

El Baradei se base sur les déclarations iraniennes au sujet d’une reprise des négociations, mais il oublie intentionnellement de mentionner le refus du régime des mollahs de cesser les activités nucléaires illicites à Ispahan [3].


Afrique du Sud

Par ailleurs, El Baradei insiste également sur le rôle positif des « parties tierces notamment l’Afrique du Sud ». Nous avons consacré un article à El Baradei. Selon Bruno Tertrais, chercheur à la Fondation pour la recherche stratégique, spécialiste des questions de sécurité internationale, la culture personnelle d’El Baradei le porterait à être réceptif aux arguments qui ont cours au sein du monde arabe et musulman à propos du statut nucléaire d’Israël [4] & [5] . Le choix de ce pays n’est pas innocent et El Baradei ne peut l’ignorer en sa qualité de directeur de l’AIEA.

Un livre paru récemment « IRAN’S NUCLEAR OPTION » [6] révèle les liens entre la République des Mollahs et l’Afrique du Sud. Le livre d’ Al J. Venter révèle que les mollahs ont soutenu Nelson Mandela (et l’ANC) depuis des années car ils avaient très vite saisi l’importance de l’Afrique du Sud.

Par ailleurs, un rapport de l’Assemblée Nationale, rédigé en 2003 par Eric Raoult, confirme les déclarations d’ Al J. Venter et souligne la fidélité (depuis 1994 [7]) de l’Afrique du Sud aux pays qui avaient soutenu financièrement l’ANC : c’est-à-dire, la République Islamique d’Iran, le Cuba de Fidel Castro et la Libye de Kadhafi.

IRAN'S NUCLEAR OPTION révèle que les premières tentatives iraniennes pour acquérir la technologie nucléaire en Afrique du Sud avaient échoué en raison de la présence de Pik Botha [8] au gouvernement. Par la suite, l’homogénéisation de l’administration sud-africaine et l’arrivée des frères Pahad (islamo-gauchistes) a facilité cette demande et les liens entre ces deux états se sont resserrés. Depuis, la République Islamique n’a cessé de conforter sa présence en Afrique du Sud (de Thabo Mbeki ), au Zimbabwe (de Magabe) et en Zambie en échange d’investissements très importants.

Depuis la reprise des activités à Ispahan, le président Sud Africain, Mbeki a apporté, régulièrement et à plusieurs reprises, son soutien au régime des mollahs. Récemment, il a déclaré que comme tout autre membre du TNP, la République Islamique a le droit d’accéder à la technologie nucléaire.

Entre autre, l’Afrique du Sud est le fournisseur en Zirconium de la République Islamique d’Iran. Le Zirconium est un des métaux utilisés pour la fabrication des missiles balistiques et de gaines de combustible nucléaire.


La résolution du 24 septembre demande au directeur général de l'Agence, Mohamed El Baradei, de présenter un nouveau rapport (à une date non précisée), qui sera examiné au regard des articles 12-C et 3-B des statuts de l’AIEA, lesquels établissent un lien de cause à effet entre la constatation du « non-respect » et le Transfert au Conseil de Sécurité.

Si les mollahs persistaient à refuser de coopérer avec l’AIEA, Mohamed El Baradei serait dans l’obligation de recommander le Transfert du dossier au Conseil de Sécurité. Ce dernier, pour des raisons inconnues, ne veut pas envisager cette solution et cherche désespérément de trouver un moyen pour éviter le Transfert du dossier au Conseil de Sécurité.


La dépêche affirmait que : L'exécutif de l'AIEA doit se retrouver le 24 novembre pour décider d’un éventuel envoi du dossier nucléaire de l’Iran devant le Conseil de Sécurité des Nations unies, en particulier si le dialogue n'est pas renoué d'ici là.

Docteur El Baradei s’active pour aider ses amis « iraniens »  [9].

[6by Al J. Venter - Description : 460 pages, 8 pages color photos, line drawings,maps. In Iran’s Nuclear Option, defense expert Al J. Venter details the extent to which Iran’s weapons program has developed, and the clandestine manner in which its nuclear technology has been acquired. He demonstrates how Tehran has violated the Nuclear Non-Proliferation Treaty and details the involvement of several countries who have been shown by the IAEA to have trafficked in illegal nuclear materials. He proves, for the first time, a direct link between the now-defunct South African apartheid regime’s nuclear program and Tehran’s current nuclear ambitions. Iran’s Nuclear Option is essential reading for anyone with an interest in global security and the perilous volatility of the Middle East. It also comprises an indicator for America’s own options, should it be willing to counter the threat while time remains, in favor of world peace rather than greater global instability.

[71994 : Date de l’accession au pouvoir de N. Mandela

[8JOHANNESBURG - Iran has tried to buy items needed for the production of nuclear weapons from South Africa.


A detailed shopping list, presented to the head of South Africa’s Atomic Energy Corporation by Reza Amrollahi, Iran’s Deputy Minister of Atomic Afairs, was rejected by stunned officials, according to a report to be published in a British defence magazine.


Dr Waldo Stumpf, head of the corporation, said he was handed a file after a meeting that took place early last year in Pelindaba near Pretoria. "It contained a comprehensive list of items needed for manufacturing nuclear weapons," he said. "There were some very advanced things asked for ; blueprints, industrial, chemical and laboratory equipment, and other essentials required for the production of weapons of mass destruction."


Dr Stumpf told the Iranian minister that, in accordance with the provisions of the Nuclear Non-Proliferation Treaty, under no circumstances could he or members of his staff comply.


R.F. "Pik" Botha, then the Minister of Energy Affairs, has confirmed he attended the meeting, which was apparently organised by President Mandela’s office, the September issue of Jane’s International Defence Review says. The report mentions that South Africa, a de facto nuclear power, was a key destination on Iran’s worldwide shopping trip for nuclear technology which also took its officials to Ukraine and Central Asian countries.


It says Tehran has made "considerable progress" in its quest towards developing nuclear weapons. Quoting South African Defence Force officials, it reveals that an undisclosed number of technicians made redundant by the scrapping of the South African nuclear programme have been hired by Iran.


South Africa has stopped manufacturing weapons-grade uranium, but still retains wide expertise in the field of nuclear technology. Even though the Iranians apparently left empty-handed, news of the meeting will raise concern over Iran’s efforts to obtain nuclear weapons.


It has also cast a spotlight on Iran’s manipulation of the close relationship it has developed with South Africa to the chagrin of the United States. South Africa buys two thirds of its oil from Iran. The United States last year expressed its displeasure over the red-carpet treatment that was afforded to a high-profile delegation of visiting Iranian government officials.