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Iran : La semaine en images n°305
Le veto qui tue !

27.12.2013


Nouvelle Historique (27.12.13)
+ Conclusions sur la semaine dernière !

En 1979, les Américains ont entrepris de renverser le Shah car ses politiques régionales et ses projets pour l’Iran étaient contraires à leurs intérêts pétroliers. Ils entendaient mettre au pouvoir des activistes islamistes non cléricaux qu’ils finançaient depuis la création de l’OPEP par le Shah. Ces islamistes liés à Washington étaient hostiles à l’OPEP et partisans d’un régime révolutionnaire et interventionniste. Ils devaient lui permettre de dénationaliser l’industrie pétrolière iranienne, d’agiter et de déstabiliser l’Asie Centrale soviétique et chinoise, mais aussi de renverser le pétro-monarchies créées par les Britanniques, et ainsi de prendre possession de plus de 80% des réserves d’hydrocarbures du monde.

Les Britanniques présents en Iran au travers le clergé chiite, les Qadjars, les Francs-maçons, les féodaux, les Bazaris et la direction du parti communiste Toudeh ont participé à ce projet en faisant la promotion de leur ultra-islamiste en chef Khomeiny. Il s’est imposé au Conseil de la révolution. Puis Londres a éliminé les pions américains par des attentats organisés par Rafsandjani, le demi-frère de Khomeiny. Puis, grâce à la prise en otage des diplomates américains, Londres a enfin donné une identité anti-américaine à cette révolution voulue par Washington. Il a bloqué également le retour des pions islamistes de Washington par l’adoption de la doctrine de tutelle d’un grand ayatollah (du clergé) sur la république islamique de Washington.

Washington a alors commencé une véritable guerre d’usure économique contre les mollahs, pour les mettre face à un risque de pénuries et de soulèvement afin de les amener à transférer les pouvoirs vers ses pions.

En réponse à cette guerre d’usure, Rafsandjani, le patron effectif du régime pour le compte des Britanniques depuis 1980, a commencé une politique de crises pétrolières et régionales pour user Washington, mais cette politique a seulement entraîné la rupture des jeunes y compris parmi les Pasdaran.

Fausse modération n°1 (année 90)| Rafsandjani inquiété pour son insuccès a pérennisé son pouvoir par la création du Conseil (plénipotentiaire) de Discernement de l’Intérêt du Régime, mais la persistance des pressions américaines, l’a amené à ouvrir les portes du CDIR à ses rivaux. Sanctionné directement, Rafsandjani s’est écarté de la présidence et a confié ce rôle à son ex-responsable des assassinats politiques, Khatami et mis en place une STRATEGIE DE FAUSSE MODERATION vis-à-vis de Washington.

Alliances clientélistes | Rafsandjani a aussi gagné le soutien diplomatique des Européens en leur vendant du pétrole à 15% de son prix. Enfin, il a aussi baissé le taux du dollar pour empêcher la fuite de nantis du régime paniqués par la persistance des sanctions. Le régime a cependant continué ses activités terroristes sous la direction d’un certain Rohani pour préserver sa capacité de nuisance régionale. Il s’est aussi tourné vers la Russie alors ruinée pour acheter des armes et des centrales à des prix exorbitants. La Russie a gagné beaucoup d’argent avec les mollahs, mais, consciente du fait qu’ils l’utilisaient pour forcer un arrangement avec Washington, elle ne leur a jamais vendu des armes très performantes comme les S-300 susceptibles de leur donner une vraie autonomie stratégique.

Cette fausse modération très biscornue de Khatami n’a pas permis à Rafsandjani de mettre fin aux sanctions américaines. De plus, le dollar bon marché et le vente au rabais du pétrole ont anéanti toute production en Iran et ruiné le pays entraînant de nouvelles ruptures parmi les derniers Pasdaran recrutés.

En 2005, Rafsandjani est revenu, via ex-collaborateur Ahmadinejad, à la STRATRGIE DE L’ESCALADE (dans l’espoir que Washington recule par peur de nuire au système islamique qu’il veut récupérer). Washington en a profité pour évoquer encore des frappes ou à défaut un transfert du dossier au Conseil de Sécurité pour légitimer ses pressions surtout des sanctions bancaires.

Le régime s’est approché davantage de la Russie, mais aussi de la Chine, dans l’espoir d’entrer dans l’Organisation de Coopération de Shanghaï afin de bénéficier de sa protection économique et miliaire, mais il a aussi entamé des négociations clandestines avec les Américains. La Chine et la Russie, conscientes d’être utilisées par le régime, lui ont souvent refusé l’adhésion à l’OCS et ont même plutôt soutenu le transfert du dossier au Conseil de Sécurité pour avoir leur mot à dire sur les sanctions et autres pressions afin de contrôler aussi bien Washington que les mollahs.

Washington a profité de l’implication du Conseil de Sécurité pour entraîner toutes les grandes puissances dans ses sanctions bancaires. Le régime exsangue s’est retrouvé en difficulté pour son approvisionnement : il a décidé de geler les salaires et remonter les prix pour baisser la consommation afin de préserver ses stocks et échapper aux pénuries et aux émeutes fatales. Mais la première tentative de hausse de prix a entraîné des émeutes puis la rupture les jeunes engagés dans la milices anti-émeutes par pauvreté.

Fausse modération n°2 : le Mouvement Vert | En 2008, le régime était ainsi très fragilisé car sans défense. Les dirigeants devaient obtenir des GARANTIES DE SÉCURITÉ de Washington pour fuir le pays qui leur était hostile sans craindre des poursuites. Larijani a divulgué par un tiers la corruption de membres du CDIR pour les renverser, prendre le pouvoir et obtenir les meilleures garanties de sécurité. Rafsandjani et ses amis ripoux du CDIR ont écarté Larijani. Puis en 2009, avec l’aide des Britanniques (BBC), Rafsandjani a tenté une (FAUSSE) REVOLUTION DE COULEUR VERTE (couleur de l’islam) MOUVEMENT VERT pour revitaliser le régime et lui donner une nouvelle légitimité et de fait, amener Washington à abandonner ses sanctions, mais l’opération lui a échappé et a seulement mis en valeur la rupture du peuple et des Pasdaran de base (aussi bien les vétérans que les plus jeunes recrues).

En 2010, Rafsandjani (mal en point) a dû re-partager le pouvoir avec son rival Ali Larijani pour tenter une nouvelle (fausse) révolution Verte avec les pions de Washington pour la création d’un régime hybride qui n’eut aucun succès. Le peuple et les Pasdaran de base ont au même moment manifesté à l’occasion de l’anniversaire de Reza Shah, le fondateur de l’Iran moderne (et laïque), confirmant leur penchant pour une contre-révolution laïque. Les nantis du régime ont paniqué et ont commencé à brader leurs avoirs et acheter de l’or et des dollars pour quitter le pays avant que le régime ne tombe ou ne change de mains.

De fait, avec plus de contestation et encore plus de tentative dialogue (marchandage) de la part de Washington, cette ENVIE DE FUITE DES NANTIS RIPOUX DU REGIME AVEC LEURS CAPITAUX est à l’heure actuelle la plus grande source d’inquiétude des dirigeants et la principale menace contre le régime agonisant.

Rafsandjani étant lui-même parmi les ripoux (soucieux de partir avec son magot) a très vite été sensible à cette menace. Il a rapidement lâché les Britanniques pour marchander avec Washington, s’attirant leur foudre. Mais il n’a rien obtenu des Américains. Les pics britanniques ont cessé et il a retrouvé le soutien des médias britanniques pour un autre projet : une déviation du régime en direction du peuple afin d’obtenir son pardon et au passage, dans l’intérêt de Londres, saboter le régime islamique avant un deal avec Washington. Mais le peuple et les jeunes Pasdaran ont refusé ce projet opportuniste. Le projet ne pouvait pas être continué !

Le « choix » de Rohani | Mais Rafsandjani a tenté de le continuer via les présidentielles. Les grands du clergé ont jugé cette option dangereux et ont invalidé sa candidature ont de facto rompu leur lien historique vieux de 170 ans avec Londres. Ils ont choisi à sa place le négociateur intégriste Jalili. Mais la recrudescence des actes populaires hostiles au régime a vite amené les nouveaux dirigeants à écarter Jalili et prendre comme futur président le faux modéré Rohani (un mini « Rafsandjani » sans réseau) pour mener à la fois un bras de fer et aussi un transfert de pouvoirs vers Washington via une révolution de couleur pro-US en cas d’un soulèvement populaire. Ce choix de retour aux solutions ratées des premières années du régime n’a pas plu à ses nantis et aux Chefs Pasdaran : ils ont aussi boycotté les élections. 

Dès l’élection (ainsi) bancale de Rohani, le renforcement de la contestation interne avec l’entrée en action des Pasdaran rebelles a démontré au régime qu’il n’avait pas assez de temps devant lui pour un long marchandage. La priorité absolue pour tous les dirigeants devint l’obtention d’un poste clef au sein du Gouvernement de Rohani pour bénéficier comme les Ayatollahs qui le soutenaient des marchandages express avec Washington ou pour avoir un accès aux canaux de fuite. Les Chefs Pasdaran réduits à eux-mêmes et désormais sans troupes n’ont pu obtenir une place dans le gouvernement, mais Ali Larijani qui, en tant chef du Parlement, pouvait invalider les choix ministériels de Rohani a pu placer quelques pions aux postes clefs de surveillance du système.

Finalement on est arrivé à une Gouvernement de Coalition formé du Clergé+le Clan Larijani+Rohani+2 proches (Zanganeh au pétrole & Zarif aux affaires étrangères) qui a débuté les marchandages avec Washington selon la stratégie d’Escalade (dissuasive) en annonçant un nombre élevé de centrifugeuses, une activité d’enrichissement en hausse et un stock de 4400 kg d’UF6 pour obtenir le plus grand nombre possible de garantie de sécurité (pour les très nombreux membres de la nouvelle caste dirigeante et aussi pour les agents terroristes qui pourraient les incriminer).

Riposte américaine | Mais Washington qui ne peut, pour des raisons stratégiques, reculer devant ses adversaires. S’il veut un avenir en Iran, il ne peut aussi laisser filer les mollahs. Il a donc neutralisé le plan du régime en divisant par 10 via l’AIEA le stock d’uranium revendiqué par Téhéran. Puis il a accentué sa politique de pression en reparlant du terrorisme du régime pour insinuer l’émission de nouveaux mandats d’arrêt internationaux et aussi évoqué la possibilité d’un embargo à 100%. Puis, il a commencé un dialogue clandestin en direct en Oman en offrant des contrats pétroliers au régime qui était confronté à toute sorte de pénurie et allait de crises en crises. Le régime n’a pas accepté car le deal précise un départ du pouvoir et ne pouvait pas bénéficier des cadeaux. Il a tenu bon et a continué son chantage dans l’espoir de provoquer une crise forçant Washington à lui accorder une porte de sortie sécurisée.

Le refus de Washington d’aller dans le sens des mollahs a réactualisé la nécessité pour les chefs des divers clans d’être en 1ère ligne des marchandages pour obtenir en échange d’un accord un minimum de garanties pour eux-mêmes.

Dès l’officialisation de cette négociation, Rohani (ex-organisateur du terrorisme), a écarté le clergé et les Larijani en retirant les négociations au Conseil (collégial) de sécurité pour les confier à son ami Zarif. Il a alors également oublié tout soutien à Syrie et a provoqué l’éloignement de la Russie et du Hezbollah. Rafsandjani s’est posé directement en alternative par divers propos pro-américains ou indirectement via son pion Khamenei par le projet de SOUPLESSE HEROIQUE. Les Chefs Pasdaran ont refusé ! Les nantis et les responsables affairistes du régime ont paniqué à l’idée d’une guerre interne où ils seraient visés !

Washington a eu peur que le régime n’explose. Il a renouvelé ses menaces d’embargo à 100% et de mandats d’arrêt pour tous. Le régime tout en entier a reculé et a accepté le dialogue à NY en marge de l’AG de l’ONU. Les nantis et les responsables affairistes du régime ont paniqué à l’idée d’un deal rapide ne leur laissant pas de temps pour fuir.

Deux jours plus tard, le boycott à 100% du principal défilé militaire du régime par l’armée et les Pasdaran a rappelé la fragilité du système. A NY, Rohani a renoué avec la politique de chantage à la déstabilisation régionale, mais il a échoué. Les nantis ont encore paniqué car il n’y avait pas d’issue... Les nantis et les responsables affairistes du régime ont paniqué et cette fois, via la chambre de Commerce iranienne ils ont ils ont révélé que le régime avait dépensé ses rares gains pour l’année et n’avait que 2 milliard dollars en réserves soit 1 ou 2 mois avant la panne sèche... au plus tard au mi-novembre !

Les efforts de dissidence de Rafsandjani ainsi que les boycotts des événements officiels ont encore fragilisé le régime. Washington a alors introduit l’idée d’un gel des sanctions pour éviter la chute du régime nécessaire à son expansion régionale et in fine, pour l’engager dans un apaisement forcé, destiné à la longue à le désarmer pour mieux le soumettre. Les mollahs ont évidement refusé. Les Britanniques, les Russes puis les Allemands et les Français ont contré ce dégel (contraires à leurs intérêts pétroliers) en insistant sur des « exigences nucléaires qui leur avaient été imposées par Washington. »

Washington a neutralisé ces puissances en faisant appel à son pion Amano pour affirmer que le régime avait par choix politique arrêté le développement de ses activités nucléaires ! Washington a aussi fait appel à ses agitateurs locaux pour frapper à plusieurs reprises les garde-frontières (Pasdaran) de la région Sistan-&-Baloutchistan se trouvant à l’embouchure du Golfe Persique exposant le régime à un embargo de facto. Les dirigeants du régime ont esquivé, oubliant au passage les officiers fidèles décimés ou pris en otages lors des attaques. Au retour, ces derniers ont immédiatement cessé d’intervenir en leur faveur notamment pour mater une importante grève dans la région pétrolière de Khouzestan. Washington a aussi attaqué le moral des troupes par un attentat contre l’ambassade du régime au Liban et deux incendies visant importantes réserves de carburant après la première neige qui annonçait un hiver rude et précoce. Le régime a accepté l’Accord de Genève sur un plan de démantèlement partiel de ses installations nucléaires pour obtenir un sursis, quelques milliards de dollars et en se disant qu’après tout, il pourrait, si sa situation s’aggravait, provoquer enfin une escalade par la rupture de cet Accord !

Cela est arrivé assez vite car les compagnons du régime ont (à raison) vu dans la signature le signe de la faiblesse du régime et ils ont rué vers l’or et le dollar... Le régime s’est retrouvé avec une nouvelle crise. Rohani a rapidement rejeté tout démantèlement du programme nucléaire pour entraîner la rupture de l’accord et parvenir à une escalade qui est sa seule possibilité pour le forcer à lui accorder une porte de sortie sécurisée du pays devenu hostile à son égard.


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La semaine dernière, après 3 semaines de déclarations provocantes, Washington a craqué et adopté 19 sanctions très mineures. Le régime a pris comme prétexte ces sanctions pour quitter les négociations afin de provoquer enfin l’escalade qui est sa seule possibilité pour obtenir une porte de sortie sécurisée du pays devenu hostile à son égard.


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Cette semaine, avec une seconde vague de refroidissement, le pays a frôlé la pénurie de gaz et d’électricité. Il devait parvenir à une escalade, il a pris d’autres initiative pour hausser une escalade... Londres et Moscou ont tenté de présenter le régime en le diabolisation pour le contraindre à dialoguer ! Mais à chaque fois, Washington a pris des mesures pour les neutraliser tous. Voici le récit en images d’une semaine pleines de contrariétés pour les mollahs.

L’ébauche de cette analyse a été proposée en émission télévisée et diffusée en Iran le lundi dernier (23.12.2013) via la principale chaîne satellitaire de l’opposition, Iran e Ariaee. Vous pouvez regarder cette émission en persan sur le compte Youtube d’IEATV ou dans la section iranienne d’Iran-Resist.



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La semaine dernière, le froid et la neige ont entraîné une sur-consommation de gaz et d’électricité et mis le régime qui souffre de pénurie dans ces domaines dans une situation très difficile. Ses dirigeants ont aligné les provocations afin de provoquer une escalade dans le conflit avec Washington pour mettre en péril le système islamique cher à son coeur et l’obliger à leur accorder des garanties de sécurité pour quitter le pays qu’ils ne peuvent plus gérer. Jeudi, Washington a décrété 19 mini sanctions pour les intimider. Ils ont pris le prétexte pour quitter les négociations et mettre en route leur plan d’Escalade.

Washington avait vite annoncé que l’accord tenait encore et avait même évoqué un 1er paiement des pétrodollars bloqués par l’Inde pour empêcher les mollahs d’aller plus loin, mais les autres grandes puissances avaient bloqué le paiement via le Conseil de Sécurité. Les membres européens de la coalition avaient annoncé l’envoie d’une délégation en Iran pour y rencontrer les opposants officiels pour introduire en douce le sujet de violation des droits de l’homme en Iran et empêcher Washington de trouver un arrangement avec le régime islamique au cas où ce dernier parviendrait à installer la crise.

Washington, ridiculisé par l’initiative des Européens, a prétendu via le site Free Beacon d’avoir été à l’origine de l’initiative, mais puisqu’il ne voulait pas s’associer... CNN et puis tous les média américains se sont focalisés sur la disparition en Iran de Levinson, un ex-agent de la CIA, mais sans rien reprocher aux mollahs ?!!! Le ramdam médiatique et l’absence de développement politique de l’affaire faisaient de ce sujet une diversion pour permettre à l’Etat américain de fuir une situation qui lui échappait !

Le régime a annoncé une possible enrichissement à 65% !

Immédiatement, dans la région irakienne de Dialeh qui est sous contrôle des Kurdes pro-américains, un double attentat à la bombe a décimé deux automobiles transportant un petit groupe d’ingénieurs iraniens et leurs accompagnateurs sécuritaires du régime du retour de leur chantier de pipeline irano-irakien (autorisé par Washington). Nous y avons vu un petit avertissement de Washington signifiant qu’il pouvait reprendre les cadeaux offerts au régime pour éviter la chute du système islamique ! Le régime était invité à se modérer. Le régime aurait pu utiliser ces attentats pour provoquer une rupture plus durable, mais il n’a nullement accusé Washington non pas peur d’une nouvelle frappe, mais par peur de reconnaître sa vulnérabilité et prendre encore quelques uns de ses derniers serviteurs.

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Mais un plus grand malheur est arrivé dans la nuit : le froid et la neige ont touché plus profondément le pays, mettant le régime face à une plus importante sur-consommation de gaz et d’électricité fort pénalisante pour les maigres réserves du régime dans ces domaines.

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Samedi 14 Décembre 2013 (23 Azar 1392), de la neige, encore de la neige ! toutes les régions nord et nerd-ouest de l’Iran ont été paralysées par une nouvelle vague de froid avec des températures très basses frôlant les records de ces régions en plein hiver. Ce qui était synonyme d’une forte demande de moyens de chauffage dans plus d’une trentaine de villes : il devait fournir un surplis de gaz aux particuliers et aux centrales thermiques de production d’électricité.

Or, le régime manque de gaz et il en achète au Turkménistan car il n’a jamais investi dans l’extraction des immenses réserves gazières du pays. On pouvait donc qualifier la situation de grave pour le régime car il devait puiser dans ses maigres réserves nationales tout en prenant garde à ne pas les épuiser et se retrouver ainsi dans une pénurie susceptible de déboucher sur des émeutes dans l’ensemble du pays. Pour ménager ses réserves de gaz, il devait réduire la consommation d’énergie dans les secteurs public et privé et par ailleurs, il devait aussi diminuer certaines dépenses publiques en dollar pour augmenter ses achats de gaz.

Pour réduire la consommation d’énergie du secteur public, le régime a fermé les écoles des régions concernées. Pour réduire la consommation du secteur privé, le régime a mis en garde les particuliers contre les risques d’asphyxie par monoxyde de carbon en cas d’un usage abusif de gaz pour se chauffer !

Pour augmenter son budget d’achat de gaz, le régime a annoncé qu’il renoncé à l’investissement de 2 milliards de dollars dans le projet de Gazoduc Iran-Pakistan. Il a ainsi mis unilatéralement fin au projet s’exposant à une demande de lourdes indemnités de la part du Pakistan ! En acceptant l’idée de payer des lourdes indemnités pour améliorer son budget d’achat de gaz, le régime a révélé qu’il était vraiment désespéré et prêt à lancer tout ce qu’il a pour éloigner le risque d’émeute susceptible de déboucher en révolte en et contre-révolution.

En parallèle, le régime a aussi sacrifié le budget de la santé publique en annonçant la faillite des hôpitaux publics ! Etant donné qu’il avait déjà diminué ses dépenses de santé publique en cessant l’importation de médicaments et en réduisant les activité de soins dans les hôpitaux, il entendait continuer dans cette voie. D’un point de vue politique, avec ce choix, le régime acceptait une hausse du mécontentement général pour éloigner le risque d’émeute susceptible de déboucher en révolte en et contre-révolution.

Avec le risque d’émeutes qui le préoccupait, le régime devait trouver un moyen efficace de provoquer une escalade pour monnayer un départ sécurisé : il a annoncé l’envoie d’un singe rhésus dans l’espace grâce à sa nouvelle missile balistique !

Washington a esquivé l’escalade en remettant en cause l’envoie de ce singe dans l’espace en raison du calme inattendu du primate qui devait au contraire montrer des signes de stress. Ce constat d’annonce bidon est d’ailleurs corroboré par les reportages du régime : dans le reportage télévisé sur le tir le ciel est gris alors que dans le reportage photographique le ciel était ensoleillé (fusée a aussi une ombre très nette). De plus, on ne voit pas les ingénieurs du régime extraire le singe de sa capsule vitale : le petit primate flegmatique arrive dans les bras d’un agent du régime à bord de l’hélico transportant sa supposée capsule vitale revenue de l’espace ! On peut de fait dire que non seulement le signe n’est pas allé là hait, mais le tir n’a pas eu lieu et le régime a seulement rafistolé une provocation balistique avec un petit singe sympathique et quelques images d’archives.

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Il n’y a pas eu d’escalade, mais le tir a empêché le France d’envoyer une importante délégation parlementaire et commerciale en Iran pour signer des contrats notamment miniers !

Le régime était doublement sanctionné ! Il devait nécessairement provoquer une escalade déstabilisante pour monnayer un départ sécurisé : il a annoncé l’arrestation d’un agent de MI6 et des « bloggeurs contre-révolutionnaires formés en Turquie et en Malaisie (des pays alliés aux Américains) par la BBC ! » 

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En accusant les Britanniques d’espionnage dans la zone agité du Kurdistan iranien, le régime entendait les disqualifier comme intervenants afin de retirer la direction des négociations à Ashton et se débarrasser de facto des Européens pour se retrouver dans la crise avec seulement les Américains.

En impliquant la Turquie et de la Malaisie dans le complot contre le système islamique, le régime dénonçaient leur gouvernement islamiste (ex-partenaires des Britanniques et actuels partenaires des Etats-Unis) comme étant des ennemis de l’islam pour les forcer à ne pas suivre les directives américaines afin de les avoir à ses côté tant actuellement que dans sa future confrontation exclusive avec Washington.

Washington n’a guère commenté le sujet de peur de se retrouver avec une polémique sur la présence en Iran de Levinson et que de fait son opération de diversion ne débouche sur une crise l’obligeant à reculer face aux mollahs !

Londres qui était la principale cible a évité toute polémique susceptible de le disqualifier en n’accordant aucun intérêt à l’annonce d’arrestation de l’un de ses espions en Iran. Mais il a puni le régime en cherchant à entraîner Washington dans des sanctions plus fortes en affirmant que la semaine dernière, le Guide spirituel du régime avait explicitement demandé plus de fermeté de la part des négociateurs nucléaires. Washington a esquivé.

Pour entraîner Washington dans l’augmentation de sa pression sur les mollahs, Londres a privilégié le thème de violation des droits de l’homme car Washington avait prétendu qu’il était à l’origine de la visite en Iran d’une délégation européenne s’intéressant aux violations des droits de l’homme dans ce pays. La délégation avait obtenu son visa en affirmant qu’elle s’intéressera uniquement aux faux opposants Sotoudeh et Panahi, hostiles à tout changement de régime. Elle n’a pas parlé, mais Londres a dénoncé via Amnesty International des sévices contre les frères Kordpour, activistes kurdes protégés par Washington. On a compris que Les Britanniques avaient tendu un piège aux mollahs en se montrant intéressé par leurs faux opposants pour pouvoir rebondir vers des vrais cas de violations de droits de l’homme ! Washington n’a rien dit en faveur des victimes.

Les faux opposants internes n’ont également nullement défendu le cas de deux frères et ont perdu toute crédibilité alors qu’ils ont les derniers joker du régime !

De vives critiques ont été formulées de toutes parts contre le visa accordé à la délégation européenne pour rencontrer les faux opposants Sotoudeh et Panahi. Personne ne voulait accepter la responsabilité de cette erreur car tous avaient accepté par envie de promouvoir la fausse opposition qu’ils considèrent comme leur seul joker. D’ailleurs, à aucun moment, personne n’a dénoncé Sotoudeh et Panahi et n’a demandé des punitions à leur égard. Le régime avait réalisé donc qu’il avait manqué de discernement. Il avait réalisé qu’il pouvait se retrouver dans une situation difficile en s’appuyant sur des faux opposants, mais il n’y renonçait pas !

La direction du régime était bloquée sur une solution périlleuse qui avait déjà entraîné le régime au bord de la chute en 1988. Rafsandjani, qui avait été à l’origine de ce débâcle, a estimé que le régime courrait au désastre et s’est positionné en faveur d’un deal immédiat avec Washington en fustigeant les extrémistes de deux pays qui cherchent à annuler l’accord de Genève. Il présentait les partisans de la fermeté dont le Guide parmi les extrémistes même s’il n’avait nommé personne. Sa déclaration était contraire aux principes fondateurs du régime et a soulevé un tollé mais personne n’a demandé sa destitution, ce qui signifiait que tout le monde y songeait et qu’il avait seulement été le plus rapide à parler.

L’intellectuel islamiste Ziba-Kalam, initialement proche de Rafsandjani, qui au moment de sa disgrâce l’avait lâché pour servir ses ennemis de l’actuelle coalition au pouvoir, a alors publié un article dans le quotidien Shargh (proche de Rafsandjani) pour fustiger également « les extrémistes du régime, d’Amérique et d’Israël » et regretter les efforts des gens de bonne volonté tel qu’Obama à sauver l’accord de Genève. Il plaçait de facto Rafsandjani en sauveur et le deal comme une nécessité. Il n’a également pas été arrêté ou inquiété. Les membres de la coalition gouvernementale semblaient conscients ce projet de capitulation prôné par Rafsandjani était l’ultime solution s’ils n’arrivaient pas à provoquer une escalade pour obtenir des garanties de sécurité.

Dans la soirée, le régime devait rapatrier les victimes de l’attentat à Dialeh et des 2 blessés qui y avaient survécu. La cérémonie a mobilisé très peu de gens dont aucun officier des Pasdaran. Cette faible mobilisation a confirmé l’isolement et la vulnérabilité du régime, ainsi que la nécessité pour ses dirigeants de tout mettre en œuvre pour obtenir une sortie sécurité de la part des Américains pour ne pas devoir se plier à la capitulation prôné par Rafsandjani. Cependant cette solution étant probable vu leur incapacité à provoquer une escalade, tous les dirigeants du régime (les membres du gouvernement, les chefs des institutions d’Etat ou encore les Chefs Pasdaran) se sont bien gardés de fustiger Washington à l’occasion en l’accusant de l’attentat de Dialeh, se laissant une marge de ralliement opportuniste au projet de capitulation prôné par Rafsandjani.

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Dimanche 15 Décembre 2013 (24 Azar 1392), la vague de froid abattue sur le nord-ouest du pays s’est étendue au centre du pays obligeant le régime à fournir une plus grande quantité de gaz aux particuliers et aux centrales de production électriques.

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Le risque de pénuries dans les réserves du régime est devenu plus important. Le régime a évoqué une forte pénuries d’eaux (!) pour introduire l’idée de rationnement de l’eau afin de la consacrer à la production d’électricité. Il a également augmenté de 30% les prix de billets de trains pour diminuer d’autant l’usage de cet équipement gourmand en électricité. Il a aussi fermé sa dernière usine de production de fonte gourmande en consommation énergétique. Le régime devait plier pour accélérer l’effort pour forcer Washington à lui accorder une porte de sortie sécurisée.

Au même moment, le Chef Pasdaran Kamali, responsable du service militaire, a avoué que le régime (qui manque de miliciens) manquait aussi d’appelés ! Ce chef Pasdaran a annoncé pour y palier, le service militaire allait passer de 24 à 27 mois, que la diminution de 40% de la durée du service accordée aux appelés mariés serait supprimé et enfin que les plus nantis ne pourraient pas échapper au service militaire moyennant finance ! Le régime n’arrivait plus à remplir ses casernes avec la peur de punitions légales telles que l’exclusion des études, des emplois administratifs et le droit de voyager ! manquant sérieusement de personnel militaire qualifié, il se voyait obligé de retenir de force à ses côtés les appelés déjà engagés 3 à 13 mois de plus (selon les cas) et d’enrôler les enfants de ses proches nantis !

Le même jour, un parlementaire proche de Rafsandjani a révélé que pratiquement tous les administrateurs du régime y compris les chefs du clergé étaient illégalement sur écoute et se sentaient en danger d’être inquiété par la coalition au pouvoir. On a compris la coalition au pouvoir n’avait pas confiance dans ses compagnons et jugeait indispensable de surveiller tout le monde pour savoir s’ils étaient à 100% solidaires ou plutôt sur la rupture en raison de son incapacité à les sauver alors que la situation interne se dégrade et le mécontentement donne lieu à des actions populaires ouvertement anti-régime comme les attaques en plein jour des patrouilles de vertu ou des mollahs en tenue religieux. Le régime n’avait pas seulement un problème de pénurie de gaz, mais aussi un problème sous-jacent de désertion dans ses casernes ou d’insubordination parmi ses compagnons ! On a compris que la situation était plus grave que l’on ne l’avait estimé. Rohani devait réussir à provoquer une escalade pour sauver ses compagnons ou perdre leur soutien implicite et laisser la place à un autre. On a compris que l’option de capitulation n’était pas d’actualité pour lui d’autant qu’il a longtemps dirigé les projets stratégiques comme le terrorisme au Liban et doit rester au pouvoir pour obtenir une porte de sortie sécurisée du pays. En priorité Rohani devait relancer la confrontation.

C’est sans surprise qu’avec l’aggravation du risque de pénurie et d’émeutes, il s’y est attelé en provoquant l’opinion américaine par une note très critique de son ministre affaires étrangères Zarif sur sa page Face-Book à propos du manque de fiabilité morale de Washington à la suite des mini-sanctions adoptées la semaine dernière par l’administration Obama.

En parallèle, Rohani a aussi mis la pression à Rafsandjani en annonçant le début prochain du procès de sa fille pour des propos diffamatoires sans préciser à l’encontre de qui (pour pouvoir arrêter la procédure si Rafsandjani arrête de poser problème ou aggraver les charges si Rafsandjani continue). La date du procès a été fixé le 18 dey, le lendemain de l’anniversaire de l’émancipation des Iraniennes sur l’initiative de Reza Shah Pahlavi, afin d’associer Rafsandjani à d’éventuelles manifestations hostiles au régime et en finir avec lui. Etant donné que Reza Shah en Iran est très populaire en Iran, Rohani jouait avec leu feu en l’incluant dans ses intrigues. Il est devenu évident qu’il était prêt à tout pour éliminer Rafsandjani et garder la main pour rester au pouvoir et sauver sa tête d’ancien directeur du terrorisme du régime.

Washington n’a rien dit pour éviter la confrontation susceptible d’exploser Rohani comme un bubble gum et de fait provoquer une crise interne entraînant la chute du système islamique indispensable à ses projets régionaux. Le régime a tenté de relancer la crise par Salehi, le patron du programme nucléaire, évoquant des doutes sur la poursuite de la coopération. Washington n’a guère répercuté l’annonce.

L’Europe qui veut la perte du régime islamique pour empêcher sa dissolution in fine dans le système américain devait casser ce boycott médiatique du régime par les médias américains : Euronews a demandé une interview à Zarif, le ministre des affaires étrangères du régime, pour lui offrir l’opportunité de provoquer Washington ! Le chef de la diplomatie des mollahs et patron des négociations nucléaires n’a pas manqué le coche en affirmant quà son avis, l’accord de Genève était désormais mort.

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Washington était gêné. Il s’est réfugié dans le développement façon Santa-Barbara de l’affaire sur Levinson via l’AP et un nouveau joueur : un certain Robert Baer, que nous connaissons bien, qui se dit un ex-agent de la CIA spécialiste d’Iran et se trouve être un vrai spécialiste de mystification ! Baer qui par le passé disait avoir vécu en Iran comme le correspondant du Channel 4 en 2005 a prétendu que Levinson s’était rendu en Iran sans l’accord de la CIA et en trichant sur son passé d’espion alors que lui-même avait obtenu un poste de conseiller d’Ahmadinejad à la mairie de Téhéran en étant honnête sur son passé d’agent de la CIA. Puis dans ce nouveau récit, il a dit que « Levinson avait rendez-vous avec un certain Davoud Sallah Eddin, un agent américain reconverti en islam et résidant en Iran et ce dernier l’avait vendu aux mollahs, mais qu’il ne risquait rien à moins que les mollahs ne l’aient vendu aux extrémistes baloutches » Un vrai charabia car les mollahs n’ont aucune raison de donner leurs « otages » aux Baloutches qui travaillent pour Washington ! De plus, Baer n’avait jamais parlé de son travail à la mairie de Téhéran : à cette même époque, il vivait, selon son autobiographie, dans la région de Salah Eddin en Irak ! A présent il parle de Davoud Sallah Eddin, islamiste américain réfugié en Iran, dont il n’avait jamais parlé mais dont le nom avait été déjà évoqué dans l’affaire Levinson par le New Yorker, jouant sur la ressemblance de ce nom avec un des supposés lieux de son passé professionnel pour broder un récit à tiroirs sans que ni tête mais collant à sa biographie de Wikipédia, afin d’embrouiller et occuper l’opinion avec le concours de l’AP... car Washington se savait que faire avec les mollahs. C’était léger de la part de Washington. Il suffisait à l’Europe de secouer un peu Rohani qui a du mal à concrétiser les attentes des compagnons du régime pour le pousser à accentuer son offensif et ainsi mettre Washington en demeure d’accentuer ses sanctions et anéantir ce régime qu’il veut juste affaiblir et dominer.

Pour secouer Rohani qui a du mal à concrétiser les attentes des compagnons du régime, l’Allemagne a révélé aux Iraniens (surtout ceux du régime) que la Russie avait commencé à déployer des batteries de missiles tactiques de haute précision Iskander face aux missiles de l’OTAN depuis février dernier quand le régime avait était massivement boycotté pendant l’anniversaire de la révolution islamique et avait démontré des dispositions à capituler. Les gens du régime étaient mis face à la qu’ils ne pouvaient pas compter sur le soutien du plus grand adversaire de Washington et n’avaient que leur tactique de provocation et d’escalade pour réussir dans leur bras de fer. Rohani devait nécessairement se montrer plus offensive pour les rassurer....

Lundi 16 Décembre 2013 (25 Azar 1392), l’actualité générale a encore été la persistance du froid et de la neige forçant le régime à puiser dans ses maigres réserves du gaz. La situation des réserves devaient être graves car le régime a annoncé une possible coupure de fourniture de gaz aux particuliers et aux usines qui consommaient trop ainsi qu’à de nombreuses centrales de productions d’électricité. Le régime a aussi annoncé la suppression des primes de fin d’années pour ses 5 millions de fonctionnaires on a compris qu’il prévoyait de réduire leur pouvoir d’achat pendant la période de Norouz (vers le 21 mars) afin de pouvoir réduire son offre de marchandises à ce moment et ainsi consacrer ses devises pour l’achat de gaz. Ce choix très prudent laissait entrevoir qu’il manquait sérieusement de gaz, mais aussi de devises. Le régime n’avait plus aucune marge de manœuvre : il devait plier face à Washington ou au contraire accentuer son bras de fer avec Washington.

Ne sachant que choisir et craignant que son indécision provoque une nouvelle crise interne, l’équipe Rohani a une très forte pollution pour inciter les gens à rester à la maison alors que avec le tempêtes en cours il n’y avait aucun risque d’avoir de la pollution ! Le régime a aussi misé sur la propagande en annonçant une mobilisation de ses cinéastes à l’appel du ministre de l’intérieur ! les cinéastes iraniens qui vivent essentiellement grâce à la commande de l’Etat et ses responsables nantis ont accepté mais on a surtout vu de gens malheureux de devoir assister le régime agonisant.

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Puis que l’on était à deux jours de la journée de Consolidation des liens entre l’université et le centre de formation des mollahs et le régime était certain de ne pouvoir organiser ni les universitaires d’origine bassidjis ni les les mollahs de base, il a aussi affirmé sa puissance par l’annonce grandiloquente que les écoles publiques allaient être placées sous la tutelle des écoles coraniques de Qom !

Le régime a aussi annoncé qu’il y avait un film pro-shah dans son festival de documentaire qui avait été boycotté. Le shah étant aujourd’hui très populaire en Iran, il espérait remplir la salle à l’occasion de la clôture du festival. Le régime était désemparé !

La délégation parlementaire européenne encore présente en Iran a constaté qu’il ne fonçait pas : il a demandé des audiences à Larijani, Zarif et Rafsandjani pour rappeler sa volonté de placer la demande irréalisable du respect des droits de l’homme au centre du conflit afin de les mettre sous pression et les pousser dans la voie de la fuite en avant ! Ali Larijani qui espère un le deal et fait tout pour mener les négociations pour bénéficier des meilleurs compensations a été déprimé par cette intrusion européenne au point de refuser de participer à la conférence de presse qui devait avoir lieu après la rencontre, se faisant remplacer par son porte-parole.

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Zarif , le second interlocuteur des Européens, avait eu plus de temps pour gérer l’intrusion des Européens dans le jeu du régime : il a tenté de séduire ses interlocuteurs notamment féminins avec des facéties pour désorienter le débat, mais le ton est monté pendant la rencontre au point qu’il a refusé toute conférence de presse même avec sa porte-parole.

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Enfin, Rafsandjani, le troisième interlocuteur des Européens, qui rêve d’un deal avec Washington a paru très déprimé par cette intrusion hostile au deal qu’il espérait chapeauter pour assurer sa survie au-delà du régime.

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Washington a vu dans la déprime de ces trois responsables rivaux, tous dévastés à l’idée de l’impossibilité d’un deal, une opportunité : un deal était possible avec la coalition au pouvoir. Mais vu l’Etat du délabrement des réserves du régime, les dirigeants impliqués dans la coalition au pouvoir, comme Larijani et Zarif, allaient certainement chercher l’escalade pour obtenir des garanties de sécurité avant d’accorder leur soutien à un deal ou entre en conflit pour devenir son principal interlocuteur. Pour les calmer, Washington a montré un tout petit peu de bienveillance à leur égard en diffusant une déclaration officielle de Mc Cain évoquant de nouvelles sanctions, mais après le délai de 6 mois accordé par l’accord de Genève !

Cependant pour inciter les deux hommes à ne pas jouer quand même le jeu de la provocation dans ce délai de 6 mois, Washington a diffusé une traduction en persan d’un article écrit il y a une dizaine de jours dans Bloomberg par le sous-secrétaire d’Etat au trésor David Cohen, expliquant en détails leurs malheurs dans les 6 prochains mois s’ils n’obtempéraient pas.

Washington a également confirmé sa toute puissance par une déclaration officielle de la Turquie annonçant qu’il n’y aurait aucune transaction pour la restitution des avoirs bloqués en Inde via ses banques tant que le régime ne se soumettait pas aux demandes des 5+1 dans le cadre de l’accord de Genève.

Il n’y avait aucun cadeau : Washington demandait ou ordonnait au régime de plier tout de suite pour ne se retrouver dans 6 mois avec de nouvelles sanctions économiques américaines et de nouvelles sanctions européennes visant ses violations des droits de l’homme dues à l’islam et destinées à entraîner sa chute !

Washington utilisait les menaces latentes des Européens pour inciter les mollahs à signer avec lui ! Dans la foulée, un ami de Washington, l’irakien Al Jaafari, est arrivé à Téhéran pour rencontre Zarif et sonder l’ouverture de la coalition au pouvoir à cet offre ou plutôt ordre d’apaisement. Au vu des images, la réponse du régime a été négative : le régime a accepté de recevoir chaleureusement l’émissaire irakien de Washington avant de lui dire non pour parvenir à l’escalade censée leur valoir des compensations sécuritaires de la parti de Washington !

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Washington n’a nullement condamné ce refus d’apaisement. Le régime a tenté de relancer l’escalade par un appel de Zarif à Kerry pour critiquer les nano sanctions adoptées la semaine dernière par l’administration Obama. Mais Washington a encore esquivé l’escalade. L’équipe de Rohani a proposé une rencontre à Ashton en Genève pour un scandale là bas, mais l’entreprise était vouée à l’échec avec le refus calme de Washington d’accepter la confrontation !

Rafsandjani s’est mis en avant en annonçant un voyage à Kerman où il possède pratiquement toute la région et peut bénéficier d’une certaine mobilisation. Il était clair qu’il voulait saisir sa chance alors que Rohani échouait.Le site Parsineh monté par un des proches de Larijani a alors rapporté que le juge Mortazavi, ex-pion de Rafsandjani, désormais dominé par les Larijani, était sur le point de balancer les vérités cachées sur les crimes que l’on lui reprochait : on pouvait comprendre que ses révélations pouvaient pas-à-pas incriminer Rafsandjani !

Cependant, le pouvoir judiciaire dirigé par le frère cadet d’Ali Larijani ne s’est pas prononcé sur le sujet. Il s’agissait donc d’un avertissement pour inciter Rafsandjani à renoncer à son plan de se mettre en avant ! Rafsandjani n’a pas flanché car il n’a rien à perdre et surtout car il a jugé que l’affaire était trop dangereuse pour la stabilité du régime pour être poursuivie par les Larijani.

Un autre ami de Washington, Massimo d’Alema, est arrivé à Téhéran pour rencontrer Rafsandjani qui se placer en meneur de jeu afin de sonder son ouverture à l’offre de Washington proposant une capitulation sans compensation pour éviter des futures sanctions européennes visant les violations des droits de l’homme par le régime islamique. Mais Rafsandjani n’a pas montré d’intérêt pour la proposition car s’est mis en avant au péril de menaces visant sa famille et surtout lui-même pour se recycler en allié de Washington et obtenir des vraies compensations sécuritaires privilégiés de sa part.

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Rohani qui avait hésité de foncer en raison de ses très peu de réserves ne lui laissant aucune marge de manœuvres, devait agir pour devancer Rafsandjani qui semblait en pleine forme !

Mardi 17 Décembre 2013 (26 Azar 1392), alors que le nord du pays était gelé et le régime y perdait ses réserves de gaz, Rafsandjani est arrivé à Kerman. Le pouvoir judiciaire a rouvert de vieux dossiers concernant les pions financiers de Rafsandjani qui ont déjà été condamnés ! Les juges ne savaient que dire ! Rafsandjani avait eu raison de penser que le pouvoir judiciaire n’oserait pas se lancer dans un procès susceptibles de déstabiliser le régime !

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Mais pour autant, malgré l’absence de menaces contre Rafsandjani, la foule n’a pas été au rendez-vous dans son fief de Kerman ! Après un flottement, on a vu une image de lui face une grande foule, mais avec de gens de tailles disparates et surtout tous flous dans un environnement architectural net : ce qui fait état d’un trucage hâtif.

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D’ailleurs, Rafsandjani n’a pu continué en raison de ce manque de soutien interne à son plan de recyclage personnel et il est apparu qu’il n’était plus rien !

Rohani avait son collaborateur Araghtchi, le n°2 des négociations nucléaires, à Genève pour provoquer un scandale, mais il n’y a rien eu. Il était clairement un incapable de concrétiser les attentes des compagnons du régime.

Larijani a jugé le moment idéal pour l’attaquer, mais il n’a pas évoqué un quelconque défaut dans sa politique étrangère car il n’y en a pas d’autres possible et il entend mener la même politique. Il a préféré le décrédibiliser sa gestion économique et financière en critiquant son budget comme étant très dépendant du pétrole, un choix bien mauvais car le régime vend de moins en moins de pétrole et importe de plus en plus de gaz : en tapant sur un faux prétexte, Larijani a seulement mis en avant sa volonté de prendre le pouvoir !

Rohani devait affirmer sa puissance pour éviter une nouvelle crise interne : il a exigé la livraison des S-300, mais n’a même pas obtenu une réponse des Russes !

La situation économique et sociale était préoccupante car il n’y avait aucun client sur les marchés du Bazar pour effectuer des achats pour la fête de Yalda, la nuit la plus longue de l’année, célébrée depuis des millénaires par tous iraniens. Le régime n’a pu trouver un seul marché fréquenté, même en cherchant du côté des vendeurs itinérants !

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Les chefs Pasdaran ont dû juger la situation générale mauvaise avec l’effondrement économique, mais aussi l’effondrement du mythe de Rafsandjani, l’incapacité de Rohani à provoquer une escalade ou l’agitation fébrile de Larijani car ils ont annoncé l’arrestation de 70 fauteurs de trouble à Téhéran ainsi qu’une prochaine manœuvres anti-émeutes en plein cœur de cette ville !

Rohani a rejoint l’effort de l’intimidation en annonçant via la fausse opposition 8 pendaisons dont un ex-meurtrier mineur au moment des faits et quelques 170 personnes dans le couloir de la mort de l’une de ses 10 prisons !

Le régime était mal en point. Washington lui a rappelé sa présence autoritaire par l’explosion d’une roquette à proximité d’une base du Hezbollah pour l’amener à plier. Mais le régime n’a pas plié. La Turquie a annoncé la découverte d’un vaste réseau de corruption lié aux mollahs qui leur permettait de contourner les sanctions américaines pour expédier de grandes quantités d’or et de devises vers l’Iran ! La Turquie a annoncé l’arrestation du fils du ministre turc de l’économie ainsi qu’un jeune homme d’affaire iranien ayant acquis la nationalité turque pour mettre fin au trafic illicite des mollahs, laissant présager l’arrêt de toutes les transactions qu’elle opérait avec l’accord tacite de Washington. Le régime n’a pas ébruité l’affaire car depuis un an, il tient debout et évite l’embrasement de ses nantis grâce à l’importation mensuelle de 20 tonnes d’or de la Turquie ! Il ne savait que faire avec cette affaire qui annonçait l’application tardive des sanctions américaine sur l’importation de l’or. Mais il n’a pas pour autant plié.

Mercredi 18 Décembre 2013 (27 Azar 1392), la température est tombée -24° à Ardebil, seulement 1° au-dessus de son record absolu de froid en cette saison. Les températures ont aussi frôlé les records saisonniers dans les autres villes du nord ouest. Le régime a annoncé des baisses allant jusqu’à 50% dans certaines centrales de productions d’électricité.

Washington a aussi frappé un poste frontalier au sud-est du pays par ses extrémistes baloutches tuant trois officiers des Pasdaran. Washington a aussi chargé le dossier turc du régime en précisant que le réseau de corruption du régime était aussi destiné à sortir des capitaux de ses dirigeants. Il entendait révolter et éloigner les amis nantis du régime afin d’isoler les dirigeants et les amener à se plier.

Ashton y a vu un début de marchandage américain : elle a annoncé qu’il n’y aurait aucun gel de sanction tant qu’elle n’aurait un rapport complet et rassurant de l’AIEA sur la coopération du régime et l’application à la lettre des exigences de l’AIEA selon l’accord établi à Genève.

Zarif, le chef de la diplomatie du régime, responsable des négociations nucléaires et du bras de fer avec Washington a alors annoncé une conférence sur le nucléaire et sa politique étrangère à l’université de Téhéran à l’occasion de commémoration de la Journée de consolidation de l’unité entre les universités et les écoles coranique de Qom !

Zarif entendait utiliser cette journée pour relancer sa politique d’escalade (et ainsi rester aux commandes), par ailleurs, il espérait utiliser la conférence pour remplir un peu l’université de Téhéran afin de minimiser le boycott de cette importante journée officielles par les derniers fidèles du régime ! Sa conférence n’a pas attiré une grande foule et de plus il a été la cible de nombreuses critiques de la part des chefs Pasdaran. Sadegh Larijani le chef du pouvoir judiciaire a également souligné son manque de fermeté sur les lignes rouges du régime.

Du coup, la conférence qui devait montrer la puissance du régime par sa mobilisation et la force du gouvernement est devenu un petit tribunal où Zarif a eu du mal à faire admettre qu’il avait réussi à casser le processus des sanctions ou encore qu’Obama avait peur du régime et qu’il ne pouvait jamais arrêter le programme nucléaire iranien. Il a aussi rejeté les demandes d’arrêt des négociations en affirmant que la décision appartenait au Guide (qui n’a pas d’avis politique, mais des avis spirituel. In fine, son dernier argument face au plus récalcitrant prêts à contredire le Guide contre ses critiques était qu’ils étaient tous dans le même bateau que lui et de fait, ils ne devaient pas percer le coque !

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Pour résumer, le régime avait été durement secoué par le froid, de lourdes frappes américaines, des promesses de grappes plus lourdes et son gouvernement n’avait réussi à provoquer aucune escalade. Il devait nécessairement parvenir à prendre le dessus sur Washington pour se préserver contre les ruptures internes ou des tentatives de coup d’Etat interne.

Jeudi 19 Décembre 2013 (28 Azar 1392), le droit était toujours là, la pénurie aussi de gaz et d’électricité aussi. Le gouvernement Rohani peinait à satisfaire les besoin énergétiques du pays et à dominer Washington : il a opté pour l’intimidation en annonçant 2O pendaisons par l’intermédiaire des faux opposants du groupe HRA.

La peur d’une révolte des gens mourant de faim et de froid, le gouvernement Rohani a aussi songé à promouvoir Moussavi et à Karroubi par un article de Shirin Ebadi sur les droits civiques ou par des nouvelles faisant état de dégradation de leur santé. Mais aucune des deux initiatives n’a rien donné.

Le régime a tenté une diversion avec l’une de 2 soeurs Eshraghi, les petites filles de Khomeiny qui les sœurs Hilton du régime avec leur maquillage outrageux et leurs propos décalés. Mais cette fois, il n’y eu aucune buzz sur les dernières frasques canadienne de Naïmeh Eshraghi !

Le régime a tenté de lancer un nouveau faux opposant du nom de Ramin-Abdalian Iranshahi, mais il a vite oublié car nous avons signalé qu’il s’agissait d’un agent des renseignements du régime !

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In fine, le régime a publié une des photos de la rencontre de Sotoudeh et de Panahi avec les membres de la délégation européenne pour montrer que cette délégation aimait ses faux opposants !

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Le gouvernement Rohani était dans une agitation désordonnée révélant un total manque de solution et un grand stress. Larijani a relancé l’idée anxiogène d’un enrichissement à 60% dans un discours de son 1er lieutenant parlementaire Bahonar pendant une rencontre avec les chercheurs du régime !

Washington a évoqué l’adoption très prochaine de nouvelles sanctions par ses sénateurs, mais sans préciser une date .

Poutine a alors qualifié le régime d’allié important pour sa défense mais sans lui donner les S-300 qu’il réclame. Il l’a ainsi juste diabolisé ’aux yeux de l’opinion américaine afin de forcer les sénateurs américains à adopter une position pro-sanctions plus précises.

Washington a encore esquivé en mettant en orbite l’idée d’un veto d’Obama à toute nouvelle sanction adoptée par ses sénateurs !

Le régime ne pouvait plus arriver à une escalade à moins d’affirmer ouvertement son hostilité à tout apaisement avec les 5+1 et avec l’AIEA. Le chef de son programme nucléaire Salehi a alors annoncé dans ses rencontres avec les grands du clergé que l’enrichissement continuait sans aucune restriction, l’usine de l’Eau lourde d’Arak aussi et que par ailleurs, le régime ne tiendrait jamais sa parole et ne laisserait jamais les inspecteurs de l’AIEA visiter les centres de production de missiles du régime comme Zarif l’avait autorisé dans l’accord de Genève !

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Washington a seulement répété le veto d’Obama à toute nouvelle sanction adoptée par ses sénateurs... poussant le régime au désespoir !

Vendredi 20 Décembre 2013 (29 Azar 1392), le régime a annoncé la fin de grandes manoeuvres aériennes à Bandar Abbas, c’est-à-dire au-dessus du détroit d’Ormuz pour insinuer des intentions belliqueuses vis-à-vis des pétroliers transitant par ce détroit. Ce jour-là il il faisait exceptionnellement beau à Bandar-Abbas qui a un climat particulier dominé par des brumes ou des tempêtes de sable, mais les avions évoluaient principalement sur un fond nuageux : on avait donc un reportage fabriqué avec des images d’archives. Le régime bluffait.

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Washington a cependant vu dans cette intox ratée une vraie source de problème : il a répond à son intox par un autre intox et a annoncé la réactivation du virus virtuel Stuxnet – prétendument capable de neutraliser tous les ordinateurs du régime- afin d’insinuer sa capacité de neutraliser le régime dans tous les domaines !

Conclusion(s) | Washington croit certainement qu’il est dans une bonne approche pour affaiblir les mollahs et les Chefs Pasdaran et les amener à capituler, mais ces derniers ne peuvent capituler car ils seront alors livrés à la justice ou au peuple.

Désormais, les dirigeants du régime des mollahs n’ont d’autre issue d’aller toujours plus loin, en sortant du virtuel, des slogans, des intox et en demandant des actions terroristes ou belliqueuses très périlleuses à leurs derniers soldats. C’est ce qui les perdra.

Washington et son esquive ne font qu’encourager un radicalisme qui n’est plus justifiable pour les soldats du régime car en raison des sacrifices demandés, ils ne peuvent survivre et en profiter. Washington et son esquive ne font qu’encourager un radicalisme injustifiable de nos tyrans barbus qui ne cesse d’entraîner des fissures dans leur système. Il s’effondrera comme un château de cartes alors qu’ils sont sans doute en train de monter un dernier plan pour tromper leurs serviteurs et leurs adversaires...