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Iran : La semaine en images n°304
Sous un ciel peu clément !

20.12.2013


Nouvelle Historique (20.12.13)
+ Conclusions sur la semaine dernière !

En 1979, les Américains ont entrepris de renverser le Shah car ses politiques régionales et ses projets pour l’Iran étaient contraires à leurs intérêts pétroliers. Ils entendaient mettre au pouvoir des activistes islamistes non cléricaux qu’ils finançaient depuis la création de l’OPEP par le Shah. Ces islamistes liés à Washington étaient hostiles à l’OPEP et partisans d’un régime révolutionnaire et interventionniste. Ils devaient lui permettre de dénationaliser l’industrie pétrolière iranienne, d’agiter et de déstabiliser l’Asie Centrale soviétique et chinoise, mais aussi de renverser le pétro-monarchies créées par les Britanniques, et ainsi de prendre possession de plus de 80% des réserves d’hydrocarbures du monde.

Les Britanniques présents en Iran au travers le clergé chiite, les Qadjars, les Francs-maçons, les féodaux, les Bazaris et la direction du parti communiste Toudeh ont participé à ce projet en faisant la promotion de leur ultra-islamiste en chef Khomeiny. Il s’est imposé au Conseil de la révolution. Puis Londres a éliminé les pions américains par des attentats organisés par Rafsandjani, le demi-frère de Khomeiny. Puis, grâce à la prise en otage des diplomates américains, Londres a enfin donné une identité anti-américaine à cette révolution voulue par Washington. Il a bloqué également le retour des pions islamistes de Washington par l’adoption de la doctrine de tutelle d’un grand ayatollah (du clergé) sur la république islamique de Washington.

Washington a alors commencé une véritable guerre d’usure économique contre les mollahs, pour les mettre face à un risque de pénuries et de soulèvement afin de les amener à transférer les pouvoirs vers ses pions.

En réponse à cette guerre d’usure, Rafsandjani, le patron effectif du régime pour le compte des Britanniques depuis 1980, a commencé une politique de crises pétrolières et régionales pour user Washington, mais cette politique a seulement entraîné la rupture des jeunes y compris parmi les Pasdaran.

Fausse modération n°1 (année 90)| Rafsandjani inquiété pour son insuccès a pérennisé son pouvoir par la création du Conseil (plénipotentiaire) de Discernement de l’Intérêt du Régime, mais la persistance des pressions américaines, l’a amené à ouvrir les portes du CDIR à ses rivaux. Sanctionné directement, Rafsandjani s’est écarté de la présidence et a confié ce rôle à son ex-responsable des assassinats politiques, Khatami et mis en place une STRATEGIE DE FAUSSE MODERATION vis-à-vis de Washington.

Alliances clientélistes | Rafsandjani a aussi gagné le soutien diplomatique des Européens en leur vendant du pétrole à 15% de son prix. Enfin, il a aussi baissé le taux du dollar pour empêcher la fuite de nantis du régime paniqués par la persistance des sanctions. Le régime a cependant continué ses activités terroristes sous la direction d’un certain Rohani pour préserver sa capacité de nuisance régionale. Il s’est aussi tourné vers la Russie alors ruinée pour acheter des armes et des centrales à des prix exorbitants. La Russie a gagné beaucoup d’argent avec les mollahs, mais,consciente du fait qu’ils l’utilisaient pour forcer un arrangement avec Washington, elle ne leur a jamais vendu des armes très performantes comme les S-300 susceptibles de leur donner une vraie autonomie stratégique.

Cette fausse modération très biscornue de Khatami n’a pas permis à Rafsandjani de mettre fin aux sanctions américaines. De plus, le dollar bon marché et le vente au rabais du pétrole ont anéanti toute production en Iran et ruiné le pays entraînant de nouvelles ruptures parmi les derniers Pasdaran recrutés.

En 2005, Rafsandjani est revenu, via ex-collaborateur Ahmadinejad, à la STRATRGIE DE L’ESCALADE (dans l’espoir que Washington recule par peur de nuire au système islamique qu’il veut récupérer). Washington en a profité pour évoquer encore des frappes ou à défaut un transfert du dossier au Conseil de Sécurité pour légitimer ses pressions surtout des sanctions bancaires.

Le régime s’est approché davantage de la Russie, mais aussi de la Chine, dans l’espoir d’entrer dans l’Organisation de Coopération de Shanghaï afin de bénéficier de sa protection économique et miliaire, mais il a aussi entamé des négociations clandestines avec les Américains. La Chine et la Russie, conscientes d’être utilisées par le régime, lui ont souvent refusé l’adhésion à l’OCS et ont même plutôt soutenu le transfert du dossier au Conseil de Sécurité pour avoir leur mot à dire sur les sanctions et autres pressions afin de contrôler aussi bien Washington que les mollahs.

Washington a profité de l’implication du Conseil de Sécurité pour entraîner toutes les grandes puissances dans ses sanctions bancaires. Le régime exsangue s’est retrouvé en difficulté pour son approvisionnement : il a décidé de geler les salaires et remonter les prix pour baisser la consommation afin de préserver ses stocks et échapper aux pénuries et aux émeutes fatales. Mais la première tentative de hausse de prix a entraîné des émeutes puis la rupture les jeunes engagés dans la milices anti-émeutes par pauvreté.

Fausse modération n°2 : le Mouvement Vert | En 2008, le régime était ainsi très fragilisé car sans défense. Les dirigeants devaient obtenir des GARANTIES DE SÉCURITÉ de Washington pour fuir le pays qui leur était hostile sans craindre des poursuites. Larijani a divulgué par un tiers la corruption de membres du CDIR pour les renverser, prendre le pouvoir et obtenir les meilleures garanties de sécurité. Rafsandjani et ses amis ripoux du CDIR ont écarté Larijani. Puis en 2009, avec l’aide des Britanniques (BBC), Rafsandjani a tenté une (FAUSSE) REVOLUTION DE COULEUR VERTE (couleur de l’islam) MOUVEMENT VERT pour revitaliser le régime et lui donner une nouvelle légitimité et de fait, amener Washington à abandonner ses sanctions, mais l’opération lui a échappé et a seulement mis en valeur la rupture du peuple et des Pasdaran de base (aussi bien les vétérans que les plus jeunes recrues).

En 2010, Rafsandjani a dû re-partager le pouvoir avec son rival Ali Larijani pour tenter une nouvelle (fausse) révolution Verte avec les pions de Washington pour la création d’un régime hybride qui n’eut aucun succès. Le peuple et les Pasdaran de base ont au même moment manifesté à l’occasion de l’anniversaire de Reza Shah, le fondateur de l’Iran moderne (et laïque), confirmant leur penchant pour une contre-révolution laïque. Les nantis du régime ont paniqué et ont commencé à brader leurs avoirs et acheter de l’or et des dollars pour quitter le pays avant que le régime ne tombe ou ne change de mains.

De fait, avec plus de contestation et plus de tentative dialogue (marchandage) de la part de Washington, cette ENVIE DE FUITE DES NANTIS RIPOUX DU REGIME AVEC LEURS CAPITAUX est à l’heure actuelle la plus grande source d’inquiétude des dirigeants et la principale menace contre le régime agonisant.

Rafsandjani étant lui-même parmi les ripoux soucieux de partir avec ses capitaux a très vite été sensible à cette menace. Il a rapidement lâché les Britanniques pour marchander avec Washington, s’attirant leur foudre. Mais il n’a rien obtenu des Américains. Les pics britanniques ont cessé et il a retrouvé le soutien des médias britanniques pour un autre projet : une déviation du régime en direction du peuple afin d’obtenir son pardon et au passage, dans l’intérêt de Londres, saboter le régime islamique avant un deal avec Washington. Mais le peuple et les jeunes Pasdaran ont refusé ce projet opportuniste. Le projet ne pouvait pas être continué !

Fausse modération n°3 : Choix de Rohani | Rafsandjani qui n’avait rien obtenu de Washington et ne pouvait que rester en Iran, s’est entêté à poursuivre (en combinaison avec Londres) le projet de DÉVIATION opportuniste du régime en agonie. Les grands ayatollahs du clergé ont, dans leur intérêt, invalidé sa candidature aux présidentielles et ont de facto rompu avec Londres avec l’idée continuer la politique du bras de fer via le négociateur intégriste Jalili. Mais la recrudescence des actes populaires hostiles au régime a vite amené les nouveaux dirigeants à écarter Jalili et prendre comme futur président le faux modéré Rohani pour mener à la fois un bras de fer et aussi un transfert de pouvoirs vers Washington via une révolution de couleur pro-US en cas d’un soulèvement populaire. Ce choix de retour aux solutions ratées du passé n’a pas plu aux nantis du régime et aux Chefs Pasdaran : ils ont aussi boycotté les élections. 

Dès l’élection (ainsi) bancale de Rohani, le renforcement de la contestation interne avec l’entrée en action des Pasdaran rebelles a démontré au régime qu’il n’avait pas assez de temps devant lui pour un long marchandage. La priorité absolue pour tous les dirigeants devint l’obtention d’un poste clef au sein du Gouvernement de Rohani pour bénéficier comme les Ayatollahs qui le soutenaient des marchandages express avec Washington ou pour avoir un accès aux canaux de fuite. Les Chefs Pasdaran réduits à eux-mêmes et désormais sans troupes n’ont pu obtenir une place dans le gouvernement, mais Ali Larijani qui, en tant chef du Parlement, pouvait invalider les choix ministériels de Rohani a pu placer quelques pions aux postes clefs de surveillance du système.

Finalement on est arrivé à une Gouvernement de Coalition formé du Clergé+le Clan Larijani+Rohani+2 proches (Zanganeh au pétrole & Zarif aux affaires étrangères) qui a débuté les marchandages avec Washington selon la stratégie d’Escalade (dissuasive) en annonçant un nombre élevé de centrifugeuses, une activité d’enrichissement en hausse et un stock de 4400 kg d’UF6 pour obtenir le plus grand nombre possible de garantie de sécurité (pour les très nombreux membres de la nouvelle caste dirigeante et aussi pour les agents terroristes qui pourraient les incriminer).

Riposte américaine | Mais Washington qui ne peut, pour des raisons stratégiques, reculer devant ses adversaires. Tout d’abord, via l’AIEA, il a divisé par 10 le l’important stock d’uranium revendiqué par Téhéran. Puis il a accentué sa politique de pression en reparlant du terrorisme du régime pour insinuer l’émission de nouveaux mandats d’arrêt internationaux et aussi évoqué la possibilité d’un embargo à 100%. Puis, il a commencé un dialogue clandestin en direct en Oman en offrant des contrats pétroliers au régime qui était confronté à toute sorte de pénurie et allait de crises en crises. Le régime n’a pas accepté car le deal précise un départ du pouvoir et ne pouvait pas bénéficier des cadeaux. Il a tenu bon et a continué son chantage dans l’espoir de provoquer une crise forçant Washington à lui accorder une porte de sortie sécurisée.

Le refus de Washington d’aller dans le sens des mollahs a réactualisé la nécessité pour les chefs des divers clans d’être en 1ère ligne des marchandages pour obtenir en échange d’un accord un minimum de garanties pour eux-mêmes.

Dès l’officialisation de cette négociation, Rohani (ex-organisateur du terrorisme), a écarté le clergé et les Larijani en retirant les négociations au Conseil (collégial) de sécurité pour les confier à son ami Zarif. Il a alors également oublié tout soutien à Syrie et a provoqué l’éloignement de la Russie et du Hezbollah. Rafsandjani s’est posé directement en alternative par divers propos pro-américains ou indirectement via son pion Khamenei par le projet de SOUPLESSE HEROIQUE. Les Chefs Pasdaran ont refusé !

Washington a eu peur que le régime n’explose. Il a renouvelé ses menaces d’embargo à 100% et de mandats d’arrêt pour tous. Le régime tout en entier a reculé et a accepté le dialogue à NY en marge de l’AG de l’ONU. Les nantis et les responsables affairistes et ripoux de la Chambre de Commerce Iranienne ont paniqué à l’idée d’un deal rapide ne leur laissant pas de temps pour fuir.

Deux jours plus tard, le boycott à 100% du principal défilé militaire du régime par l’armée et les Pasdaran a rappelé la fragilité du système. A NY, Rohani a renoué avec la politique de chantage à la déstabilisation régionale, mais il a échoué. Les nantis ont encore paniqué car il n’y avait pas d’issue... Via la Chambre de Commerce Iranienne, ils ont révélé que le régime avait dépensé ses rares gains pour l’année et n’avait que 2 milliard dollars en réserves soit 1 ou 2 mois avant la panne sèche... au plus tard au mi-novembre !

Mi-sept. 2013.... deux mois maximum pour survivre | Rafsandjani s’est encore posé en alternative d’un deal avec Washington en suggérant l’abandon du slogan « Mort à l’Amérique » ! Rohani a tenté de relancer sa politique de l’Escalade en annonçant que l’Enrichissement n’était nullement négociable ! Les Pasdaran en rupture ont sans cesse rappelé leur hostilité au régime en boycottant ses manifestations officielles. Washington a alors introduit l’idée d’un gel des sanctions pour éviter la chute du régime nécessaire à son expansion régionale et in fine, pour l’engager dans un apaisement forcé, destiné à la longue à le désarmer pour mieux le soumettre. Les mollahs ont évidement refusé. Les Britanniques, les Russes puis les Allemands et les Français ont contré ce dégel (contraires à leurs intérêts pétroliers) en insistant sur des exigences nucléaires qui leur avaient été imposées par Washington...

Washington a neutralisé ces puissances en faisant appel à son pion Amano pour affirmer que le régime avait par choix politique arrêté le développement de ses activités nucléaires ! Washington a aussi fait appel à ses agitateurs locaux pour frapper à plusieurs reprises les garde-frontières (Pasdaran) de la région Sistan-&-Baloutchistan se trouvant à l’embouchure du Golfe Persique exposant le régime à un embargo de facto. Les dirigeants du régime ont esquivé, oubliant au passage les officiers fidèles décimés ou pris en otages lors des attaques. Au retour, ces derniers ont immédiatement cessé d’intervenir en leur faveur notamment pour mater une importante grève dans la région pétrolière de Khouzestan. Washington a aussi attaqué le moral des troupes par un attentat contre l’ambassade du régime au Liban et deux incendies visant importantes réserves de carburant après la première neige qui annonçait un hiver rude et précoce. La panique a refait surface parmi les nantis du régime.

Le régime a accepté un plan de démantèlement partiel de ses installations nucléaires en échange de la libération par paliers d’environ 7 milliers de leurs revenus pétroliers bloqués en Asie.Selon notre estimation, le régime espérait obtenir un sursis, quelques milliards de dollars en se disant qu’après tout, il pourrait, si sa situation s’aggravait, provoquer enfin une escalade par la rupture de cet Accord !

Mais les compagnons du régime ont (à raison) vu dans la signature le signe de la faiblesse du régime , ils ont rué vers l’or et le dollar... Le régime s’est retrouvé avec une nouvelle crise. Rohani a rapidement rejeté tout démantèlement du programme nucléaire pour entraîner la rupture de l’accord et parvenir à une escalade qui est sa seule possibilité pour le forcer à lui accorder une porte de sortie sécurisé du pays devenu hostile à son égard. L’Europe a sanctionné le régime, mais Washington n’a cessé d’esquiver.


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Cette semaine, le gouvernement Rohani a mis davantage le turbo pour entraîner Washington dans l’escalade qui est sa seule possibilité pour obtenir une porte de sortie sécurisé du pays devenu hostile à son égard. Washington a esquivé. Les rivaux de Rohani ont tenté de le déstabiliser et avoir sa place. Rohani est revenu dans le jeu avec des annonces plus provocatrices qui sont parvenues à énerver Washington, mais ont aussi provoqué nouvelle panique interne...Voici le récit en images d’une semaine de crise et surenchère au sein du régime agonisant et paniqué des mollahs.

L’ébauche de cette analyse a été proposée en émission télévisée et diffusée en Iran le lundi dernier (16.12.2013) via la principale chaîne satellitaire de l’opposition, Iran e Ariaee. Vous pouvez regarder cette émission en persan sur le compte Youtube d’IEATV ou dans la section iranienne d’Iran-Resist.



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La semaine dernière avait été marquée par les efforts du régime à provoquer une grande crise afin de mettre en péril le système islamique cher à Washington dans l’espoir d’obtenir de sa part au porte de sortie sécurisée. Mais Washington avait comme d’habitude évité ce conflit tactique de peur de se retrouver en conflit avec l’Islamisme, son allié non avoué.

Le régime des mollahs avait in fine tenté de provoquer la crise tactique qui est dans son intérêt en commémorant cette semaine la Journée (anti-américaine) de l’Etudiant de manière à affirmer l’hostilité des « jeunes » à l’accord signé à Genève. Etant donné que cette journée (étatique organisée par les étudiants Bassidjis) n’a pu avoir lieu depuis plusieurs années en raison de la fonte du bassidj, le régime entendait utiliser des images d’archives.

Mais en fin de la semaine dernière, d’importantes chutes de neige (en avance pour la saison) ont remis en cause le recours au images d’archives et ont aussi mis le régime face à une surconsommation de carburants pour se chauffer donc un risque de pénurie et d’émeutes. Rohani a jugé dangereux de se mettre en scène face à un révolte. Il a changé de scénario et annoncé un rassemblement d’étudiants autour de Rohani pour lui demander la rupture de l’accord de Genève (par respect de la révolution islamique ! Avec ce scénario, Rohani se positionnait comme révolutionnaire, mais aussi comme populaire et donnait un aspect plébiscitaire à la rupture nécessaire pour la crise utile au régime.

Samedi 7 Décembre 2013 (16 Azar 1392), avec ce scénario inédit, le régime espérait rassurer voire re-mobiliser à ses côtés les nantis paniqués ou surtout les subalternes qui ont dernièrement pris leur distance suite à son incapacité à parvenir à un arrangement satisfaisant avec Washington.

Mais, comme nous l’avons vu dans notre précédent rapport hebdomadaire, l’annonce de l’alliance des étudiants et Rohani a été un échec : le régime n’a même pas pu mobiliser une centaine de ses responsables subalternes quinquagénaires. Les derniers compagnons n’avaient pas cru à la pertinence du plan auto-suggestif de Rohani. L’avortement du plan a mis davantage en évidence le débâcle du régime. Rohani et ses lieutenants ont alors disparu de la scène et les médias ont tenté de faire diversion par des sujets sociétaux qui intéressent le peuple : le vrais taux d’inflation, de pauvreté, de chômage, de prostitution, de Sida et de divorce ! Le régime évoquait ses problèmes pour détourner l’attention des gens de son échec !

Washington lui a alors sans cesse proposé le dialogue et l’apaisement, mais les dirigeants du régime n’ont pas saisi cette main tendue car cela équivaut à rendre les armes et renoncer à tout moyen de chantage pour obtenir des garanties nécessaires pour leur survie au-delà du régime. Ne sachant que faire, ils ont aussi continué le scénario de l’unité avec des étudiants anti-américains en mettant en scène des scène de communion avec des éléments officiellement très anti-américains comme le chef Pasdaran Ghalibaf, l’-ex négociateur nucléaire Jalili ou encore Shariat-Madari, l’ex-tortionnaire devenu le patron du principal quotidien iranien, Keyhan.

Washington s’est fâché ! Kerry alors invité sur centre juif Saban Forum a axé son discours sur le manque de confiance d’Obama vis-à-vis des mollahs. Il a aussi ajouté que l’accord de Genève n’était nullement synonyme de la fin des sanctions et que seulement 4 milliard de dollars de ses revenus pétroliers du régime bloqués dans des pays d’Asie lui seront restitués et de plus non pas comptant, mais à crédit.

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Mais en parallèle, le vrai objectif américain étant de préserver le système islamique et prendre son contrôle via une révolution de couleur autorisée par le régime agonisant, Washington a via ses députés évoquer son incapacité à imposer des restrictions contre le pétrolier italien ENI, ménageant une possibilité détournée de financer le régime s’il acceptait de satisfaire sa demande en anticipant cette révolution de couleur dans le cadre du mécontentement interne actuel pendant la crise en cours.

Rohani a continué le ramdam des étudiants hostiles à l’accord... Mais puisque sa tentative de les recycler en alliés critiques avait été un échec, il s’est retiré du jeu et les a amené à leur rôle originel de faux opposants avec de rumeurs d’arrestation après le rassemblement ses côtés ! Il fallait des images : la fausse opposition interne, le Mouvement Vert, a diffusé une video intitulée « arrestation à Téhéran », un document forcément issu des archives car les arbres étaient verts alors qu’il devaient être sous la neige. Et de plus on n’y voyait pas d’arrestation, mais des habituels étudiants professionnels du régime en train de manifester en chantant l’hymne islamo-gauchiste « Ami écolier » qui est censé représenter un changement !

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Un peu plus tard, le régime a changé de récit et a évoqué le rassemblement de 2000 Etudiants hostiles à l’accord autour de Mohammad-Reza Khatami, chef de l’opposition officielle, Front de Participation de l’Iran islamique, qui se réclame du Mouvement Vert, même s’il détient 4 ministères mineures au sein du gouvernement de Rohani, pour jouer la carte de la plébiscite anti-apaisement en dehors de Rohani ! Mais l’annonce ne pouvait être fondée car la salle Ferdowsi de l’université de Téhéran où les étudiants anti-américains étaient censés être réunis a seulement une capacité de 400 places ! On a constaté que le régime avait supprimé les murs latéraux de la salle pour arriver à suggérer avoir 2000 jeunes à ses côtés dans le compartiment "faux opposants" !

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Washington était sans doute au désespoir de constater que le régime ne se calmait pas. Mais Washington n’a pas encore brandit des menaces ou des avertissements contre les mollahs car il avait un joker dans son jeu : Washington comptait sur une inspection programmée de l’Eau lourde d’Arak par l’AIEA pour évoquer directement ou par l’intermédiaire de son pion Amano la volonté de coopération des mollahs et ainsi dénoyauter leur tentative d’escalade tactique.

Pour encourager les mollahs en ce sens, Washington a incité son allié indien qui a bloqué 2 milliard dollars des revenus du régime à ouvrir des négociations sur un début de remboursement de cette somme et à s’engager sur la visite en Iran de 07 hommes d’affaires indiens pour évoquer des investissements supplémentaires en plus des 2 milliards remboursés !

Dimanche 8 Décembre 2013 (17 Azar 1392), Rohani, le capitaine du régime a expédié une équipe de négociateurs en Inde, mais il a refusé l’accès des deux inspecteurs de l’AIEA aux parties importantes de l’usine de l’Eau lourde d’Arak, montrant une nette volonté de provoquer l’escalade dans un cadre médiatisé par l’Occident. Pour accentuer ce refus d’apaisement, il a aussi diffusé des rumeurs faisant état d’opposition à son égard pour se rendre aux obsèques de Mandela.

Washington a esquivé, mais il a annoncé l’arrivée de son pion régional Hamid Karzaï à Téhéran en début de l’après-midi. Rohani se vu en bonne position pour marchander avec Washington. Il est alors allé au Parlement, présidé par son associé et rival Larijani afin de lui remettre son projet de budget (en attente depuis 110 jours) en mentionnant bien qu’il n’avait pris en compte l’apport des dollars promis dernièrement par Washington afin de montrer qu’il se situait au-delà de ses arrangement et pleinement dans la politique de refus de compromis et de provocations qu’il doit mener pour parvenir à un arrangement équitable pour le régime et ses composants. Rohani a été très souriant car Larijani conscient de la nécessité d’être en bon terme avec Rohani qui était en bonne position a dû saluer "cette (fausse) remise de budget dans les délais" !

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Larijani a tout de même critiqué un peu Rohani par une minorité de ses députés sur le très mauvais rendement de son ministre de l’économie Tayebnia et surtout le mauvais bilan de son ministre des affaires étrangères Zarif afin de rappeler sa capacité de nuisance et la nécessité pour Rohani de composer avec lui et non agir sans lui.

Alors que Rohani attendait Karzaï pour l’envoyer balader et ainsi forcer Washington à se montrer plus aimable sur la restitution des avoirs bloqués par ses alliés ou plus globalement sur les garanties de sécurité espérées par le régime ; la Britannique Ashton, chef de la diplomatie européenne, superviseur des négociations onusiennes donc en quelque sorte la porte-parole des grandes puissances engagées dans l’affaire aux côtés des Américains, mais hostiles à l’exploitation de l’affaire par ces derniers, a neutralisé tout marchandage en annonçant via son porte-parole Michael Mann qu’il n’y aurait aucun gel (donc aucun paiement) tant que le régime ne se soumettrait d’une manière vérifiable aux exigences de l’accord signé à Genève, c’est-à-dire en coopérant pleinement avec l’AIEA. De plus, l’Europe a parlé des violations des droits de l’homme en Iran. Puis, elle a annoncé la visite en fin de semaine d’une délégation chargée des droits de l’homme ce jeudi en Iran pour rencontrer Sotoudeh et Panahi, deux agents de promotion de la fausse opposition iterne Mouvement vert. Le régime a immédiatement accepté par envie de promouvoir cette fausse opposition et aussi parce que car ces deux faux opposants sont parmi les plus grands avocats de la levée des sanctions contre le régime !

De nombreux Iraniens se sont révoltés, mais dans notre émission vers l’Iran qui a 40 millions de spectateurs, nous les avons rassurés en précisant que l’Europe menée par Ashton ne visait pas à renforcer le régime où lui donner une occasion de plaider contre les sanctions : Sotoudeh et Panahi étant des chouchous de Washington, en se focalisant sur eux, l’Europe ne visait pas à perturber le régime mais d’engager Washington à se prononcer sur les violations des droits de l’homme par le régime islamique pour qu’il se retrouve engagé de force dans de nouvelles sanctions à ce sujet ! En confirmation de notre analyse, nous avons signalé le silence absolu de Washington sur cette visite et le constat de la violation permanente des droits de l’homme sous le régime islamique des mollahs ! Ce silence était malgré l’inaction de Washington, une victoire morale car Ashton et nous devrons sans doute entendre à nouveau parler des violations des droits de l’homme par les mollahs à mesure que Washington se montrera prêt à accorder quelques agaranties de sécurité à quelques uns du régime en échange d’un arrangement pour reprendre le contrôle du régime.

En parallèle, le quotidien britannique arabophone Al Shargh Al Awsat a aussi accusé le régime islamique des mollahs d’acheminer des armes vers le Yémen pour déstabiliser ce pays. Washington est encore resté silencieux ! Londres a constaté que le sujet le gênait et pouvait, s’il était utilisé avec plus de vigueur, devenir un moyen efficace pour saboter les marchandages de Washington avec le régime.

Karzaï est arrivé à 15h, mais a reçu un accueil froid de la part de Rohani. Il n’y a eu aucune conférence de presse commune. Il est reparti chez lui un peu dans la soirée sans avoir pu rencontrer d’autres personnes du régime.

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La Chine, qui reste le plus grand acheteur pétrolier du régime, mais en tant de grande puissances non américaines agit en solidarité Ashton (contre l’américanisation du régime islamique), a aussi envoyé un émissaire vers l’Iran : un envoyé spécial du président chinois, donc juste un intermédiaire, pour rencontre spécifiquement Rohani et discuter sans qu’il n’y ait aucune promesse de coopération laissant supposer un soutien aux mollahs. Cela ne pouvait être qu’un avertissement au régime d’éviter de provoquer une crise contraire aux intérêts énergétiques de la Chine et un ordre de s’approcher de Washington au détriment des intérêts stratégiques de la Chine. La rencontre a été très importante car Nahavandian (avec une barbe professorale), le pion de Larijani au Gouvernement, mais aussi Shamkhani, le secrétaire du Conseil de national de Sécurité, représentant de l’ensemble des divers composants du régime étaient présents. On avait un début de crise chez les mollahs avec la froide remontrance chinoise.

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Rohani devait accélérer ses efforts pour parvenir à la crise nécessaire et obtenir des avantages avant les chinois ne rompent leur contrat d’achat de pétrole et n’entraîne par ce geste une crise interne fatale au régime. Conscient de la réactivité négative de nantis du régime, le régime dirigé par Rohani a alors mis l’accent sur sa capacité de répression en annonçant via les faux opposants internes 15 nouvelles pendaisons. Vu le risque de crise, le régime devait renforcer sa fausse opposition : il a aussi mis en avant 21 faux opposants soi-disant emprisonnés par leur lettre ouverte aux députés Européens attendus en Iran. Enfin, les jours prochains étant importants et comportants un risque de crise interne, le régime a provoqué une immense diversion en insultant sur Face-Book (dont l’accès est seulement réservé à ses proches) le footballeur Lionel Messi, très populaire ne Iran, pour avoir placé l’équipe iranienne dans le pool difficile face à l’Argentine !

Lundi 9 Décembre 2013 (18 Azar 1392), la neige qui la semaine dernière avait aggravé les conditions de vie en Iran a couvert les zones qui avaient été victimes d’un important séisme il y a un an et n’ont depuis pas bénéficié d’aucune reconstruction. Selon les prévisions, on devait s’attendre à beaucoup de neige dans les jours à venir dans de nombreuses région iraniennes. Le régime devait parvenir à une escalade gratifiante avant d’être confronté à une hausse dangereuse de la consommation d’énergie.

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Le régime a envoyé une équipe à Genève pour des discussions techniques sur l’accord, mais aussitôt toutes sortes de voix s’est élevées contre la légalité de l’accord et la nécessité de répondre à Obama pour avoir remis en cause la fiabilité des Iraniens ! On a compris que le régime avait accepté des discussions pour avoir droit à une couverture médiatique afin de mieux afficher son refus d’apaisement ! Washington a neutralisé le plan du régime en n’offrant aucune médiatisation aux discussions en cours à Genève et a puni légèrement le régime par un refus des Indiens de finaliser les discussions parallèlement en cours sur la restitution des avoirs bloqués du régime dans leur pays.

Rohani était face à un double échec : aussitôt les insolvables qui désapprouvent sa politique risquée de semi-ouverture ont tenté de le déstabiliser en affirmant que son ministre des affaires étrangères Zarif avait été très bête et avait mis le régime en danger car, lors d’une rencontre avec quelques étudiants 6 jours plus tôt, il avait "reconnu formellement que les Etats-Unis pouvaient anéantir toute la DCA du régime avec un seul missile !"

Ali Larijani a aussi rappelé la puissance répressive de son clan en rouvrant par l’intermédiaire de son frère Sadegh Larijani, le chef du pouvoir judiciaire, le dossier de fraude financière des pions de Rafsandjani au sein de l’organisme d’assurance sociale iranienne (Bimeh Iran). Il s’agissait d’une affaire si peu légale que le procureur du régime n’y a pas participé et son adjoint présent était très mal à l’aide !

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Le juge Mortazavi, qui a dernièrement dirigé l’assurance sociale iranienne et qui dernièrement avait aussi été accusé de de corruption par le Parlement a eu peur que Larijani ne s’en prenne encore à lui dans le cadre de l’affirmation de son pouvoir. C’est pourquoi il a publié une longue lettre plutôt convaincante pour rejeter point par point chaque accusation.

Encore une fois, le régime était en crise juste après un échec de son capitaine Rohani. Washington devait accentuer sa menace pour intimider les mollahs et les amener à se calmer. L’hebdomadaire américain Time a publié une interview de Zarif réalisée quelques jours plus tôt et évoquant une possible sortie de l’accord si Washington adoptait de nouvelles sanctions. La publication déstabilisait le régime tout en le montrant prêt à dialoguer. On lui laissait une chance.

Mardi 10 Décembre 2013 (19 Azar 1392), en ce jour, le régime devait célébrer la création du Conseil de la révolution culturelle (par Khomeiny) pour purger les universités de professeurs laïques et veiller à leur islamisation en contrôlant les étudiants via la milice universitaire BCU formée d’étudiants Bassidjis. Il n’y a eu aucun rassemblement car la milice BCU a aussi disparu avec l’effondrement du Bassidj et des Pasdaran. Le régime humilié par l’absence de mobilisation a décidé d’accélérer ses efforts pour obtenir des garanties de sécurité, c’est pourquoi il a implicitement refusé l’offre d’apaisement de Washington en continuant ses remises en cause indirectes de l’accord ou les attaques contre les « propos insultants » d’Obama. Washington a puni le régime par un refus formel et officiel des Indiens de restituer les avoirs bloqués dans leur pays tant que le régime ne se commencerait pas à appliquer ses engagements de l’accord de Genève.

L’annonce indienne a semé la panique car le voyage des 97 hommes d’affaires indiens pour étudier des plans investissements était annulé. Il y avait un risque de panique interne : le régime a aussitôt annoncé qu’il était sur le point d’ouvrir une banque d’affaire en Chine afin d’insinuer le soutien des chinois, mais l’annonce ne pouvait être vraie avec le soutien de la Chine aux sanctions bancaires. Les amis nantis du régime ont compris qu’il bluffait. Les très grands nantis du régime ont affiché leur mécontentement par une manifestation affirmant que le régime venait de ruiner les 130 actionnaires de la SAIPA (Société Anonyme Iranienne de Production Automobile). Le régime devait calmer cette contestation forte de ses nantis avant qu’elle n’inspire d’autres actions hostiles à son égard. Il devait les intimider.

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Dans le contexte de cette journée dédiée à la commémoration de sa puissance répressive initiale du début de la révolution, le régime a d’abord misé sur la propagande en annonçant comme preuve de sa santé politique le début d’un festival de documentaire islamique au cinéma la Palestine. Mais ce fut un bide car les images ont montré une quinzaine de personnes sur place. L’annoncé ratée a seulement montré que les derniers fidèles du régime ne voulaient pas ou bien n’osaient pas s’afficher à ses côtés.

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Les Chefs Pasdaran, chargés de la partie opérationnelle de la révolution culturelle, ont vu dans l’absence de mobilisation une preuve de leur propre isolement et donc leur propre vulnérabilité. Dans leur propre intérêt et celui du régime, ils ont annoncé de grands rassemblements sous leur direction. En premier, ils ont annoncé un grand rassemblement en hommage à la défunte mère de l’un d’entre eux : on a vu une importante foule sur images d’extérieur, mais les images provenaient certainement des archives car les arbres étaient d’un vert tendre printanier ! Les Chefs Pasdaran bluffaient d’où leur tête d’enterrement sur les images d’intérieur !

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Les Chefs Pasdaran ont aussi annoncé un rassemblement d’officiers sur le thème de Commandement et de Contrôle pour insinuer la capacité de tenir malgré l’évident manque de troupe. Ce fut encore un bide car derrière les deux commandants chargés des discours (dont Salami, le chef de la propagande des Pasdaran), il y avait une trentaine... de civils !

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Le régime ne pouvait pas rester sur ces échecs médiatiques déprimant pour ses serviteurs : in fine, à l’occasion de l’anniversaire de la création du Conseil de la révolution culturelle, le Guide a réuni les membres de ce conseil autour de lui ! On ne pouvait pas faire plus succinct ! Le bilan était même encore plus mauvaise que l’on pouvait l’imaginer car qu’il manquait ¼ des membres et les responsable présents semblaient tous agacés ou abattus !

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A l’occasion de cette célébration ratée et sans éclat, le Guide a également fait un discours qui se voulait très offensif, mais qui était avant tout assez long et très décousu. On a constaté que le Guide avait besoin de regarder ses pense-bêtes tous les 2 minutes, ce qui faisait état d’un discours écrit pour lui à la dernière minute, donc qu’il s’agissait d’une cérémonie improvisée pour cacher une absence d’une mobilisation qui sonnait comme une rupture générale des derniers insolvables avec le régime et son bilan indéfendable.

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Les images du régime qui furent sa principale arme sont aujourd’hui ses pires ennemis. Le gouvernement a immédiatement mis en marche des rumeurs sur la santé de 7 faux opposants pour relancer le Mouvement Vert qui est son seul et unique joker, malgré son impopularité et son inefficacité.

Ce recours de Rohani à la fausse opposition a démontré qu’il était à court d’idée et de moyen pour sauver le régime. Son rival Ali Larijani a jugé le moment opportun pour l’attaquer : il a annoncé la démission de 18 députés en protestation sur le contenu irrecevable de son projet de budget. Les Pasdaran (qui avaient été exclus du Gouvernement par Rohani) ont aussi jugé le moment opportun pour l’attaquer : leur chef Jaafari a encore critiqué les propos du ministre des affaires étrangères Zarif sur la puissance balistique des Etats-Unis. Encore une fois, les dirigeants oeuvraient pour leurs propres intérêts sans se soucier de l’intérêt général.

Lavrov attendu en Iran jeudi est arrivé dans la nuit pour voir ce qu’il se passait chez les mollahs, qui furent des alliés nécessaires par leur anti-américanisme et sont devenus des poisons par leur effort pour arriver à un deal avec les Américains.

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Mercredi 11 Décembre 2013 (20 Azar 1392), le régime criminel était en difficulté par la rupture évidente de ses derniers cerbères et la guerre entre ses capitaines soucieux d’être le mieux placé pour la fuite... Washington devait accepter de leur donner des garanties de sécurité en échange d’une passation de pouvoir vers ses pions ou se montrer plus ferme pour les obliger à plier. Mais il a exclu l’octroi de garanties de sécurité aux mollahs car il ne pourrait plus alors avoir un avenir en Iran. Il a exclu également les sanctions de peur d’entraîner la chute du régime. Washington a seulement secoué le régime et montrait son état de désespoir par une annonce de la Turquie, Etat intermédiaire pour les paiements pétroliers indiens, qu’il n’y avait aucune transaction en cours à la demande de l’Inde ou même à la demande du régime !

Washington a également mis la pression au régime en critiquant sa politique étrangère et nucléaire par le Conseil de Coopération du Golfe la décision de construire une nouvelle centrale atomique civile. Enfin, l’Etat américain a encore averti les mollahs sur la possibilité de nouvelles sanctions par un article de Washington Post évoquant le constat officiel de l’Etat américain affirmant que le régime avait fini les préparatifs pour la construction de la bombe et qu’il était presque au seuil d’une nucléarisation militaire.

Israël qui ne peut pas cautionner un réel rapprochement entre Washington et Téhéran et s’est de fait placé du côté des grandes puissances hostiles à cette option a marqué sa différence avec la ligne américaine en annonçant (comme les Britanniques quelques jours plus tôt) que le régime était principalement une entité terroriste afin de forcer Washington à se montrer réellement ferme avec les mollahs. Washington n’a nullement réagi à cette accusation de terrorisme. Les Britanniques ont tenté de coincer Washington en s’alarmant via Amnesty International du sort réservé à deux agitateurs séparatistes d’Ahwaz bénéficiant du soutien américain. Washington a encore gardé le silence pour rester sur sa ligne d’action destinée à désarmer le régime et obtenir sa capitulation. Il a aussi puni Londres en sanctionnant la Royal Bank of Scotland pour sa coopération notamment avec les mollahs.

Les Pasdaran ont tenté d’obtenir le soutien de Lavrov par un long article sur la possibilité d’une union pour tenir tête à Washington, mais aussi pour dominer le marché gazier ou encore se partager la Caspienne... Lavrov s’est montré bien distant et froid dans sa rencontre avec le ministre des affaires étrangères du régime. Ce dernier a dû même attendre un bon moment avant qu’il lui serre la main devant les caméras ! On a été loin de la précipitation commerciale de Fabius de serrer la main de l’agent criminel des mollahs car la Russie, de Poutine, contrairement à la France, post gaullienne, n’a pas renoncé à un rôle mondial pour se contenter pas d’un rôle commercial à la fois négligeable et remplaçable.

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Le régime n’était pas très forme en étant bousculé entre ses problèmes économiques, les ruptures internes et les pressions tant américaines, que britannique, le tout aggravé par la froideur déprimante des Russes ! Craignant une nouvelle crise interne, le gouvernement a fait appel aux faux opposants pour annoncer 7 pendaisons. Il a aussi tenté de relancer la fausse opposition officielle en gommant son aspect islamiste par l’annonce d’arrestation de quelques uns de ses jeunes partisans issus du milieu musical !

Dans le même temps, les Chefs Pasdaran qui se voient très menacés en raison de leur passif indéfendable et leur leur manque de soldats ont opté pour la propagande intimidante en annonçant un grand rassemblement regroupant plusieurs caravanes de croyants en répétition pour le rassemblement religieux d’Arbaeyn (événement lié à Ashoura et prévu dans 2 semaines). Mais sur les images on a vu une vingtaine de jeunes !

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Jaafari, le commandant en chef des Pasdaran a organisé une conférence sur la Révolution islamique contre la grande hégémonie(les Etats-Unis) afin de montrer la motivation de ses collègues de continuer le combat malgré tout, mais encore une fois, ce fut un bide car il n’y avait aucun officier dans la petite salle prévue pour la rencontre et ce minuscule site était rempli d’une quarantaine d’ados !

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Rafsandjani a tenté de rassembler ses agents, les étudiants Bassidjis de BCU, par l’intermédiaire de son pion Kamran Daneshjoo. CE fut un double bide avec peu de participants et la basse qualité répressive des participants.

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Le régime manquait de souffle et de volontaires de base ! Le régime ne pouvait pas espérer survivre en cas d’une avarie politique et économique. Ali Larijani a annoncé de nouvelles démissions de parlementaires en protestation contre le budget de Rohani afin de déstabiliser ce dernier et accéder à sa place aux marchandages avec Washington. Les Chefs Pasdaran ont remis en cause la légalité internationale de l’accord de Genève pour prendre la direction des provocations et se placer en première ligne pour pouvoir marchander directement avec Washington un arrangement leur permettant de fuir en toute sécurité.

Washington a envoyé son représentant légal en Iran, c’est-à-dire l’ambassadeur suisse, vers Larijani avec un soutien à l’accord et des projets de coopérations économiques de ce pays avec le régime. Washington espérait encourager Larijani à ne pas s’orienter ers un chantage de remise en cause spectaculaire de l’accord au Parlement... Larijani n’a pas décroché un sourire étant convaincu que la solution pour lui et ses compères en difficulté était de provoquer une crise pour espérer obtenir une porte de sortie sécurisée. On devait s’attendre à plus de provocation de sa part.

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Jeudi 12 Décembre 2013 (21 Azar 1392), le régime est entré en état d’urgence économique avec le refroidissement attendu et d’importantes chute de neige dans le nord du pays notamment la région d’Azerbaïdjan, terre des Mèdes et de Zoroastre, un des berceaux de la civilisation iranienne qui fêtait ce jour sa libération de l’envahisseur soviétique grâce à une action exemplaire du Shah en 1946. Ci-dessous respectivement une image d’Ahar, trois images d’Ardebil et deux autres de Zandjan.

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On a aussi appris que l’imam de prière d’Ahwaz avait lâché le régime depuis 3 semaine, tout comme le gouverneur de Bouchehr après l’attaque organisée des habitants de sa ville contre Rohani ! Un vrai télescopage d’avaries susceptibles d’encourager de nouvelles ruptures internes. Le régime tout entier a décidé qu’il fallait provoquer une crise avec Washington pour espérer obtenir de sa part une porte de sortie sécurisée. Tout le monde a participé. En premier, Jaafari (le commandant en chef des Pasdaran) a organisé le Congrès des martyrs du Jihad Scientifique avec la participation de Salehi, (le patron du programme nucléaire), Naghdi (le chef de Bassidj) pour semer la panique. La participation était faible, on n’a vu aucune image de la salle toute entière.

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Finalement, Jaafari a rebondi avec une interview où il a rejeté la souplesse héroïque proposée par le Guide pour promettre une guérilla balistique contre Israël grâce à la très grande capacité des missiles iraniens et leur dissémination dans des sites enterrés dans tous le pays.

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Les Chefs Pasdaran contredisaient le Guide, mais personne n’a contesté : tous étaient d’accord pour laisser les Pasdaran simuler une fuite absolue vers l’avant ! Bien que le régime n’ait aucune capacité offensive sans avoir une DCA digne de ce nom, cela restait une vraie déclaration de guerre, mais Washington a évité l’escalade et la crise souhaitées par le régime en ignorant tout simplement Jaafari !

Larijani a pris le relais en insistant sur les capacités balistiques du régime et en menaçant Washington d’une vraie guerre s’il osait reprendre sa parole et sortir de l’accord de Genève (en sanctionnant à nouveau le régime) !

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Washington a esquivé. Le régime a passé le relais à Salehi, l’ex-négociateur nucléaire d’Ahmadinejad nommé à la direction du programme nucléaire par Rohani. Il est revenu au leitmotiv fétiche d’Ahmadinejad (concocté d’ailleurs par Rohani qui présidait le centre stratégique du CDIR) en déclarant que le régime ne reculerait même d’1 mm de ses lignes rouges (l’enrichissement à 20% et l’usine de l’Eau lourde d’Arak) !

Washington a encore esquivé. Le chef de la commission parlementaire des affaires étrangères, Boroudjerdi, proche de Rafsandjani est entré dans la ronde en affirmant que les Etats-Unis restaient l’ennemi n°1 du régime et que l’on ne pouvait, comme le dit le Guide, lui faire confiance (et continuer le dialogue). Il a aussi traité Obama de poltron n’osant pas tenir ses promesses de sanctions plus fortes. Washington a esquivé l’escalade souhaitée par le régime, mais les nantis du régime ont paniqué avec cette folle fuite en avant où le régime autorisait toute les transgressions : les nantis paniqués se sont rués vers l’or (dont l’offre contrairement aux dollar n’est pas plafonnée) provoquant une forte hausse du prix de l’or révélant leur indisposition.

Le régime, confronté à la surconsommation anxiogène de carburant avec l’arrivée de la neige dans ses principales régions, se retrouvait aussi avec une demande d’or impossible à satisfaire donc susceptible d’entraîner des remous. Zarif devait mettre le turbo : dans un discours devant les patrons du clergé de Mashad, il a confirmé son intention de remettre en cause l’accord en affirmant que les Etats-Unis avaient peur des capacités du régime et qu’au retour le régime n’avait aucune crainte des sanctions américaines car au bout de 35 ans de elles avaient montré leur inefficacité. Un peu plus tard dans la soirée, Javad Larijani (le frère aîné du chef du Parlement) chargé des droits de l’homme a encore remis en cause la légalité de l’accord de Genève pour avoir remis en cause le droit de l’enrichissement légalement accordé par l’AIEA !

Mais Washington a encore esquivé l’escalade gratifiante espérée par le régime. Le régime désespéré a indirectement annoncé la destruction d’un cimetière de Bahaïs, des menaces contre les sunnites protégés par Washington. In fine, se sachant que faire pour faire réagir Washington : le régime a mis côté à côté, son plus ancien faux opposant officiellement « ouvert à Washington », l’ex-milicien universitaire Tabarzadi avec la famille théâtrale de l’opposant martyr imaginaire Sattar Beheshti soutenu par Washington pour simuler un arrangement avec Washington afin d’agiter ses propres fidèles et par leur panique atteindre Washington. Le film a plutôt était ridicule car la supposée famille du soi-disant S.B tué par le régime évoque sa mort avec une certaine légèreté et des moments d’humour comme s’ils racontaient des problèmes cocasses survenus en vacance. Seulement Tabarzadi qui est le plus vieux faux opposant du régime avait un jeu plausible.

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Washington a gardé ses distances avec les intrigues et les mises en scène du régime, mais il ne pouvait pas ignorer sans fin ces provocations du régime car il encourageait seulement la radicalisation des provocations du régime. Il a opté pour un mini avertissement en annonçant des sanctions contre 19 personnes ou entreprises sans réelle importance actives dans le détournement des sanctions et dans l’achat de produits prohibés par elles. Le régime a pris l’annonce comme prétexte pour quitter les négociations techniques en cours à Genève et sortir d’une manière spectaculaire des négociations pour entrer dans la provocations et l’escalade.

Le régime a alors annoncé une grande manœuvre militaire intitulée Bey-al-moghadass (Jérusalem) pour le lendemain afin de surfer sur la vague de la terreur nécessaire pour parvenir encore plus rapidement à l’escalade qu’il juge nécessaire pour obtenir une porte de sortie sécurisée.

Vendredi 13 Décembre 2013 (22 Azar 1392), jour férié et journée de prière, a commencé par une douche froide pour le régime car la mobilisation pour sa manœuvre de conquête de Jérusalem était très décevante avec seulement une centaine de miliciens en préretraite sous la direction du Commandant Ali Fazli qui en raison de problèmes articulaires avait du mal à descendre de la tribune pour assister au show et a dû quitter les lieux dans une grimace de douleur déguisé en sourire !

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Avant qu’une nouvelle crise s’empare de ses derniers compagnons, le régime a tenté de les rassurer en annonçant un projet de loi permettant de rémunérer les entrepreneurs lésés par sa faute en terrains classés comme patrimoine nationale ! Il a aussi annoncé de possible investissement en offrant le secteur de grands magasins aux Chinois ! La première annonce a révolté les patriotes, la seconde irréalisable, a montré que le régime ne pourrait jamais cesser de mentir.

Washington a alors regretté son geste de fermeté ! Avant que le régime ne sombre dans une nouvelle panique interne ou ne rencontre une nouvelle contestation de fait de ses annonces insensées, l’Etat américain a affirmé que l’accord de Genève tenait encore et il a autorisé l’Inde à commencer à payer une partie des avoirs du régime retenus dans ses banques. Mais les autres grandes puissances hostiles à un arrangement entre Washington et les mollahs ont empêché ce sauvetage en affirmant via le Conseil de Sécurité de l’ONU leur opposition à ce règlement en insistant sur le maintien des sanctions !

Les Européens, membres de cette coalition, pouvaient alors, grâce à la présence de leur délégation en Iran, orienter le débat sur les violations des droits de l’homme par le régime pour ouvrir la voie à de nouvelles sanctions. Sotoudeh et Panahi ont focalisé les débats sur les deux principaux faux opposants du régime Moussavi et Karroubi neutralisant l’effet recherché par les Européens et ces derniers ont renoncé à la médiatisation de l’affaire. Le régime a tenté de les piéger dans son jeu en médiatisant d’autres faux opposants qui n’ont heureusement pas pu capter l’attention des Européens.

Alors que les mollahs cherchaient l’escalade et les Européens n’aidaient en rien Washington et entendaient exploiter l’envie d’escalade du régime islamique pour entraîner sa chute, les médias américains ont évoqué, preuves à l’appui, l’appartenance à la CIA d’un certain Levinson disparu en Iran sans que l’Etat américain ne dément ou ne s’empare de l’affaire pour sanctionner ou menacer les mollahs et exiger la libération de Levinson ! Nous avons compris que Washington opérait une diversion pour occuper son opinion et les détourner des complications prévisibles du dossier iranien dues à l’envie urgente d’escalade de la part du régime des mollahs.

Le régime lui-même a compris qu’il devait se surpasser en provocation pour redevenir le maître (chanteur) des média ! Il lui fallait du lourd ! Via son Parlement, le régime a évoqué la possible nécessité d’enrichir l’uranium à 65% pour se fournir en carburant pour ses cargos ! Via un responsable des Pasdaran, il a aussi menacé Washington pour ses nouvelles sanctions... Le ton était donné !

Immédiatement, dans la région irakienne de Dialeh qui est sous contrôle des Kurdes pro-américains, un double attentat à la bombe a décimé deux automobiles transportant un petit groupe d’ingénieurs iraniens et leur accompagnateurs sécuritaires du régime du retour de leur chantier de pipeline irano-irakien (autorisé par Washington). Nous y avons vu un petit avertissement signifiant que Washington pouvait reprendre les cadeaux offerts au régime pour éviter la chute du système islamique ! Le régime était invité à se modérer. Le régime aurait pu utiliser ces attentats pour provoquer une rupture plus durable, mais il n’a nullement accusé Washington non pas peur d’une nouvelle frappe, mais par peur de reconnaître sa vulnérabilité et prendre encore quelques uns de ses derniers serviteurs.

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Samedi 14 Décembre 2013 (23 Azar 1392), l’actualité international était encore sur Levinson ! La neige continuait à tomber dans 8 régions clefs aggravant la situation économique du peuple avec un risque accru de pénuries et d’émeutes.

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Le régime qui a besoin d’une escalade pour monnayer un départ sécurisé devait trouver un moyen de provoquer cette escalade : il s’est replacé en maître-chanteur sur le thème balistique, cher à sa propagande, en annonçant l’envoie d’un singe rhésus dans l’espace grâce à une nouvelle fusée de sa conception révolutionnaire ! Washington a esquivé l’escalade en remettant en cause l’envoie de ce singe dans l’espace en raison du calme inattendu du primate qui devait au contraire montrer des signes de stress. Ce constat d’annonce bidon est d’ailleurs corroboré par les reportages du régime : dans le reportage télévisé sur le tir le ciel est gris alors que dans le reportage photographique le ciel était ensoleillé. De plus, on ne voit pas les ingénieurs du régime extraire le singe de sa capsule vitale : le petit primate flegmatique arrive dans les bras d’un agent du régime à bord de l’hélico transportant sa supposée capsule vitale revenue de l’espace ! On peut de fait dire que non seulement le signe n’est pas allé là hait, mais le tir n’a pas eu lieu !

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En preuves complémentaires, on peut signaler l’absence de brûlures sur le fuselage de la capsule comme on l’avait vu lors du second tir de ce genre !

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Après, ce tir qui n’apporta pas au régime l’escalade souhaitée, ce dernier a trouvé une autre piste : il a annoncé l’arrestation d’un agent de MI6 afin de disqualifier les Britanniques comme intervenants et retirer la direction des négociations à Ashton pour semer un désordre monstre et au passage se débarrasser des Européens pour se retrouver dans la crise avec seulement les Américains. Londres a privé les mollahs de ce plaisir en n’accordant aucun intérêt à l’annonce.

A l’heure nous finissions ce texte, le régime annonçait son retour dans les négociations dans l’espoir d’une nouvelle rupture lui permettant de provoquer une crise grave et monnayer une sortie sécurisée du pays où il n’a aucun autre avenir qu’une chute sanglante. Si cela ne marche pas, il parlera encore de ses missiles, il tirera même peut-être sur un pays de la région. Tout est possible quand on est désespéré et ce régime a de quoi l’être car ses réserves sont vides et le ciel se montre peu clément à son égard avec un hiver précoce qui ne cesse d’agacer le peuple affamé de l’Iran et le pousser à la révolte.