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Iran : La semaine en images n°285
La semaine crépusculaire !

09.08.2013

Introduction Historique (datant de cette semaine) pour comprendre la situation.
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Origines de la crise | En 1979, les Américains ont entrepris de renverser le Shah car ses politiques régionales et ses projets pour l’Iran étaient contraires à leurs intérêts pétroliers. Ils entendaient mettre au pouvoir des activistes islamistes non cléricaux qu’ils finançaient depuis la création de l’OPEP par le Shah. Ces islamistes liés à Washington étaient hostiles à l’OPEP et partisans d’un régime révolutionnaire et interventionniste. Ils devaient lui permettre de dénationaliser l’industrie pétrolière iranienne, d’agiter et de déstabiliser l’Asie Centrale soviétique et chinoise, mais aussi de renverser le pétro-monarchies créées par les Britanniques, et ainsi de prendre possession de plus de 80% des réserves d’hydrocarbures du monde.

Les Britanniques présents en Iran au travers le clergé chiite, les Qadjars, les Francs-maçons, les féodaux, les Bazaris et la direction du parti communiste Toudeh ont participé à ce projet en faisant la promotion de leur ultra-islamiste en chef Khomeiny. Il s’est imposé au Conseil de la révolution. Washington a perdu le contrôle de la situation. Londres a éliminé les pions américains par des attentats organisés par Rafsandjani, le demi-frère de Khomeiny. Londres a aussi donné une identité anti-américaine à cette révolution voulue par Washington par la prise en otage des diplomates américains et a bloqué le retour des pions islamistes de Washington, par l’adoption de la doctrine de tutelle d’un grand ayatollah (du clergé) sur la république islamique de Washington.

Washington a alors commencé une véritable guerre d’usure économique pour affaiblir économiquement ce régime par nature fragile, le mettant devant un risque de soulèvement populaire ou de division afin d’amener ses dirigeants (Khomeiny, Rafsandjani ou d’autres) à casser avec Londres, à rétablir les relations bilatérales et permettre à ses pions de participer aux joutes politiques et reprendre le pouvoir via des élections du régime (ce que l’on appelle une révolution de couleur).

Londres devait faire capituler Washington. Son principale pion au sein du régime, Rafsandjani, promu patron effectif du régime, à travers la direction de la police, des renseignements et des services secrets a été chargé de mener une politique de provocation de crises régionales pour amener Washington à capituler (par peur d’un conflit régional nuisible à son approvisionnement pétrolier). Pour mener à bien ce projet, Rafsandjani a arrêté les projets ambitieux du Shah pour les Iraniens, engageant ces derniers dans la guerre, le terrorisme. Le pays a cessé de produire et d’exporter. Le régime devait tout importer. L’emploi s’est effondré. La monnaie iranienne s’est effondrée. L’islam au pouvoir était par ailleurs très loin de sa modération sous le Shah. Les jeunes engagés dans la révolution ont vite regretté le départ du Shah. Ils ont pris leur distance avec le régime pour s’approcher de Reza Pahlavi, le fils du Shah.

Le régime a tenté de les retenir en bradant les produits de grande consommation qu’il importait avec difficulté en raison de la baisse de ses réserves de dollar. Washington touchait au but, mais le revirement des jeunes pouvait entraîner la chute du régime islamique nécessaire à ses desseins. Il a interdit à Reza Pahalavi toute action hostile au régime islamique et il a aussi allégé ses accusations pour éviter une pression trop forte susceptible de balayer le régime déjà politiquement et économiquement essoufflé.

Rafsandjani, le pion actif des Britanniques, a alors intensifié son action terroriste contre Washington., mais il n’est pas parvenu à faire capituler Washington. Ses rivaux internes le critiquaient. Le régime pouvait basculer à la mort de Khomeiny dans leur camp et changer de bord. Londres a misé sur Rafsandjani et ses collaborateurs qui étaient en danger, donc motivés pour leur survie. A la mort de Khomeiny, Rafsandjani a pu trafiqué son testament pour nommer son propre ami Khamenei comme Guide. Puis grâce à ce Guide à sa botte et l’ayatollah Jannati, président du Conseil des Gardiens de la Constitution, ainsi que Moussavi (alors 1er ministre) il a modifié la constitution pour octroyer les pleins pouvoirs à son organe d’arbitrage, le Conseil de Discernement de l’intérêt du régime. La manipulation a permis d’exclure tous les rivaux religieux ou miliciens de Rafsandjani et a également permis la centralisation du pouvoir au sein du régime chaotique de par sa composition.

Après ce sauvetage du système autour de Rafsandjani, les Britanniques ont aussi commencé une grande campagne médiatique pour le présenter comme un modéré pragmatique afin d’engager Washington à cesser ses sanctions. Mais Washington n’a pas flanché. Il a même placé Rafsandjani sous mandat d’arrêt international pour déstabiliser face à ses rivaux internes. Rafsandjani a calmé la fronde en offrant à ses rivaux du clergé et des Pasdaran des sièges de son Conseil (directoire) de Discernement (CDIR). Il s’est aussi retiré de la présidence. Il a mis en place l’un de ses employés des services secrets, le mollah charmeur Khatami pour poursuivre la politique de la fausse modération. Il a placé à ses côtés un autre mollah sécuritaire, Rowhani, chef du bureau des études stratégiques du CDIR, dans le rôle de négociateur pour épuiser Washington dans marchandages procéduriers via des intermédiaires toujours plus nombreux (d’abord les Britanniques, puis la Troïka, puis la Russie, à nouveau Troïka...). Washington s’est lassé de ses manœuvres dilatoires : il a durci ses positions en évoquant des frappes préventives...

En 2005, Rafsandjani tenu en échec, encore critiqué par ses rivaux, est alors revenu à une politique dure grâce à Ahmadinejad, un autre de ses employés des services secrets. Rafsandjani a aussi dû offrir la direction des négociations avec Washington à son plus important rival d’alors Ali Larijani (directeur des médias du régime). Ce retour à une politique d’intimidation délibérée a été encore une erreur tactique car elle a permis à Washington de transférer le dossier au Conseil de Sécurité et légitimer ses sanctions financières à venir. La contestation interne a gagné les Bazaris, ainsi que les Pasdaran et les mollahs de base. La participation aux manifestations officielles a chuté. Le régime s’épuisait.

Après l’adoption des premières sanctions fortes en 2007-2008, le régime a vite manqué de devises et s’est retrouvé avec un risque de pénurie. les dirigeants siégeant au Conseil de Discernement n’ont pas flanché, de plus pour continuer sans épuiser leurs ressources, ils ont forcé les gens à consommer moins en multipliant sans cesse les prix de produits de grandes consommations. Cette mesure injuste, insensée et fort dangereuse a entraîné la rupture définitive des Pasdaran et des Bassidjis de base et a parachevé l’isolement des dirigeants.

Il est alors devenu clair à tous les dirigeants ou les responsables qu’ils devaient négocier des garanties de sécurité pour fuir avant que le régime rongé de l’intérieur ne s’effondre. Pour avoir le monopole du dialogue, Rafsandjani a écarté son rival Ali Larijani du Conseil iranien de Sécurité, organe chargé des négociations avec Washington. Larijani a commencé à diffuser des dossiers de la corruption de Rafsandjani et ses alliés politiques pour les écarter du pouvoir.

Le système était en danger. Londres a rétabli l’ordre par l’intermédiaire de son pion médiatique Tavakkoli en discréditant Larijani. Puis via la BBC, il a inventé le Mouvement Vert avec Moussavi (proche de Rafsandjani) pour donner une nouvelle légitimité démocratique au régime islamique en difficulté et à ses serviteurs afin d’ôter toute possibilité à Washington de continuer à les sanctionner. Mais, le peuple autorisé à manifester a oublié Moussavi et les meneurs officiels en révélant son hostilité par le slogan de Mort à la république islamique. Les Pasdaran de base ont laissé faire montrant leur soutien tacite à un changement de régime. Washington a ignoré ce soulèvement , ses alliés comme la France se sont aussi alignés sur cette position. Ils ont laissé Rafsandjani et ses amis des services secrets mater le soulèvement.

(VERT BIS). Rafsandjani avait néanmoins failli renverser le régime. Son échec l’a amené à partager le pouvoir en offrant le poste clef du Pouvoir Judiciaire aux Larijani. Puis il a tenté une nouvelle version du Mouvement Vert pour aboutit à une nouvelle république islamique avec la participation des pions de Washington. Ce projet a aussi échoué faute d’un soutien du peuple et des forces dissidentes. Au même moment, le peuple a confirmé son envie de changement de régime et de retour des Pahlavi par une grande manifestation en l’honneur de l’anniversaire de la naissance de Reza Shah, le fondateur de l’Iran moderne et laïque. Les Pasdaran ont désobéi aux ordre en laissant faire confirmant leur adhésion à ce projet. Le régime était clairement condamné. Les hommes d’affaires du régime ont commencé à vendre leurs avoirs et à acheter de l’or et des dollars pour quitter le régime totalement rongé de l’intérieur. Les Larijani et les Chefs Pasdaran ont sans évoqué la puissance policière du régime et des pendaisons collectives pour intimider ces compagnons paniqués et contenir le peuple qui souffrait encore d’avantage. Mais ils n’ont jamais pu montrer leurs troupes ni aller trop loin par peur de provoquer une exode massive de leurs compagnons ou une explosion populaire.

Rafsandjani a alors lâché les Britanniques pour tenter de passer un deal avec les Américains. Londres et les adversaires internes de Rafsandjani étaient sur les dents, faisant tout pour entraîner le régime dans un excès contraire aux marchandages en cours, Mais finalement, en décembre dernier, Rafsandjani a compris qu’il n’obtiendrait aucune garantie des Américains. Il a alors retrouvé le soutien de Londres et de ses médias. Il s’est mis également à parler de Réconciliation Nationale et son Mouvement Vert a scandé « Mort à la République Islamique ». Rafsandjani (à nouveau soutenu par Londres) lâchait le régime exsangue pour se rallier au peuple afin d’obtenir son pardon et au passage, dans l’intérêt de Londres, il sabotait le régime islamique pour bloquer le retour des pions islamiques de Washington. Le clergé lié à Londres n’a pas condamné les échos de déviation de la ligne officielle sous la direction de l’ex-ministre candidat présidentiel Rahim-Mashaï, beau-frère d’Ahmadinejad et surtout l’un des pions sécuritaires de Rafsandjani. Les nantis du régime ont apprécié ce projet opportuniste leur évitant les affres de l’exil, mais pas les Larijani et certains Chefs Pasdaran dont les noms restent associés à toutes les répressions.

Mais en février de cette année, la situation du régime s’est dégradée suite à l’émergence d’une contestation populaire très forte notamment des attaques contre le régime et ses mosquées à Ispahan qui ont en évidence le manque de policiers fidèles. De grands rassemblements avec des slogans monarchistes ont confirmé l’hostilité du peuple vis-à-vis du régime. Le scénario de déviation devait s’accélérer. Les élections étant loin, Ahmadinejad, pion ultra-islamiste de Rafsandjani, a été dépeint comme un déviationniste. Mais en avril, le peuple et les éléments qui ont rompu avec le régime ont boycotté le grand rassemblement en faveur de cette déviation opportuniste. La solution de déviation étant rejetée par le peuple et les groupes étatiques dissidents, les nantis du régime ont paniqué, ils se sont mis à stocker de tout à acheter des dollars, provoquant une situation de crise grave. Rafsandjani a craint que ses lieutenants ne le lâchent ou ne le sacrifient : il a décidé d’intervenir directement en se représentant aux élections pour une déviation express. Sa volonté de se lancer alors que sa solution opportuniste est rejetée par le peuple a indisposé les autres du régime. Les grands ayatollahs du clergé, qui à la tête du Conseil Constitutionnel ont privilégié leur vie : ils ont invalidé sa candidature pour sénilité, rompant au passage avec 150 ans de servilité vis-à-vis de Londres. La rupture avec Londres et l’exclusion de Rafsandjani, l’homme clef de Londres, a permis l’émergence d’un nouvel ordre politique chaotique formé essentiellement par les grands mollahs du clergé, mais aussi les exclus des décisions comme les Larijani et donc le pouvoir judiciaire, les Chefs Pasdaran, les derniers sécuritaires fidèles, les acteurs clefs du terrorisme (Velayati, Rohani, Pour-mohammadi, Mohammad-Najjar...) et enfin les intellectuels propagandistes (journalistes, écrivains, cinéastes, acteurs, faux opposants).

Au sein de cet nouvel ordre chaotique, les grands du clergé ont d’abord choisi Jalili, le chef du Conseil de sécurité du régime, responsable des négociations nucléaires et auteur des discours incendiaires d’Ahmadinejad comme leur prochain champion pour un nouveau bras de fer destiné à contraindre Washington à leur céder des garanties de sécurité. Mais les Larijani ont rejeté cette candidature. Les Pasdaran ont tenté d’imposer par la force l’ex-chef de la police et l’actuel maire de Téhéran Ghalibaf. Rowhani, ex-proche de Rafsandjani, ex-responsable des stratégies sécuritaires du régime, ex négociateur nucléaire, et aussi ex-responsable de la base militaro-industrielle Khatom-ol Anbia des Pasdaran, s’est présenté comme l’ami de Washington pour jouer sa propre carte.

A ce moment où le régime était très divisé, la situation interne s’est encore dégradée : deux grandes manifestations en honneur de Khomeiny ont été massivement boycottées, le Bazar s’est mis en grève, la bourse a chuté à la suite d’une nouvelle sanction visant la pétrochimie et il y eu des émeutes dans l’ouest du pays en raison d’une pénurie de pain. Les dirigeants du nouvel ordre ont paniqué : ils ont tenté de relancer du Mouvement Vert pour canaliser l’agitation naissante. Rowhani, qui est assurément le plus opportuniste des politiciens actuels, a rejoint le mouvement... Le peuple et les groupes dissidents n’ont pas suivi, mais Washington qui a en horreur la chute du régime islamique a apprécié le choix opportuniste de Rowhani et a vu en ce dernier un bon passeur vers ses pions. Il a salué sa candidature. Le clergé, patron du nouvel ordre interne, a lâché Jalili pour Rowhani pour être le responsable des marchandages avec Washington. Rohani a alors oublié le discours personnel pro-américain revenant à sa position de bras de fer mou via des manœuvres dilatoires, la politique de base dans les négociations avec Washington comme lorsqu’il les dirigeaient à la tête du Conseil (iranien) de la sécurité. Les médias ont annoncé des soutiens forts à Rowhani pour justifier son élection. Mais sur le terrain, il ne sut jamais mobiliser même en interne car sa présidence annoncée n’apportait aucune réelle solution aux sanctions.

Ce boycott du candidat Rowhani qui était synonyme d’un rejet du régime a été confirmé par un boycott absolu des élections par le peuple et les groupes dissidents, mais aussi les riches issus du régime ou encore les chefs Pasdaran qui n’avaient pas pu imposer leur candidat pour contrôler les marchandages. Le Nouveau négociateur du régime n’avait aucune base. Il n’y a eu aucun rassemblement de joie en sa faveur, mais plutôt, une très grosse panique financière au lendemain de son élection. Rowhani s’est vu rapprocher l’échéance finale : il a organisé une conférence de presse pour relancer sa politique de bras de fer mou. Il n’y avait là aucune solution constructive. Les nantis du régime ont davantage paniqué, accélérant leurs achats d’or et de dollar, menaçant le régime de banqueroute. Dans la foulée, le régime a constaté la sympathie des ses derniers policiers avec le peuple à l’occasion de manifestations populaires hostiles après un match de foot. Rohani est devenu plus prudent, il a cessé de parler, se laissant une marge pour virer de bord et joindre le camp des déviationnistes pour sauver sa tête au cas où le peuple se montrerait plus offensif.

Washington a renouvelé son offre de dialogue, mais n’a rien obtenu de Rohani qui est trop isolé ou indécis pour agir. Il a alors mis à l’exécution un grand nombre de nouvelles sanctions très fortes sur le pétrole, les compagnies de transports maritimes approvisionnant le pays, l’exportation et l’importation de l’or et divers minerais (dernières sources de devises du régime) et aussi le constructeur automobile Iran-Khodro pour accélérer sa faillite et agiter le milieux ouvriers très dépendants de cette industrie. La bourse a alors chuté et les achats de dollars ont repris. Rohani n’a pas appelé le peuple à une manifestation hostile à ces mesures car son électorat et bidon.. Le régime s’est réfugié dans des diversions médiatiques pour détourner l’attention de ses derniers compagnons de son manque de solution.

Les Russes, inquiets par cette solution superficielle, avaient proposé une alliance forte aux ayatollahs en difficulté, mais ces derniers n’avaient pas donné de suite car cela ne changerait rien aux sanctions, ce qui avait entraîné la rupture des Russes. La nouvelle caste et son champion Rohani s’étaient alors tournés vers la Chine qui les connaissant bien n’avait pas répondu à leur appel intéressé mais sans sincérité. Le régime s’est retrouvé bien seul, ce qui a entraîné une nouvelle panique interne. Au même moment, le début du Ramadan et les mosquées vides, ainsi qu’une très importante soulèvement régional que le régime n’a pu contenir ont confirmé que le régime était très fragilisé et n’avait plus de temps pour sa politique de bras de fer mou avec Washington, il ne lui restait que deux options : accepter n’importe quel compromis avec Washington (sans des garanties pour tout le monde) ou la capitulation devant le peuple également sans aucune garantie de survie pour tout le monde.

Washington a rappelé son ouverture au dialogue alors qu’il était trop tard pour cette solution. Il a alors de nouveau privé de régime de l’une des ses dernières sources de devises (l’Inde). Le régime s’est retrouvé face à un manque de devises et le risque de pénuries. Sa grande hantise est de manquer de carburant pour produire d’électricité et de sombrer dans le chaos. Pour gérer la situation et éviter le chaos, il a réquisitionné toutes les eaux possibles pour la production d’électricité dans ses barrages. La panique a refait surface, la bourse a chuté pendant 4 jours de suite, les gens vendaient des biens pour se procurer de l’argent et acheter de l’Or et des devises....

On a aussi entendu des rumeurs de libération de Moussavi et Karroubi. Le régime s’apprêtait aussi à lancer à une nouvelle révolution contrôlée pour passer les pouvoir à Washington. La panique s’est amplifiée car c’était là un choix bien risqué.

Les chefs Pasdaran, se sont opposés mollement pour obtenir une place dans ce cabinet de transition afin de gagner leur ticket de sortie, mais Rohani n’a pu leur offrir de place dans son cabinet. Rohani a alors augmenté la pression sur judiciaire sur Rafsandjani et a enterré les dossiers de corruption de ses pions pour séparer ses dernier et créer un bloc fort pour son projet, mais les pions de Rafsandjani n’ont pas suivi.

Au même moment, la contestation interne est montée d’un cran par l’installation de milliers d’ouvriers de divers secteurs en faillite aux alentours du Parlement, il y a eu également plusieurs actions populaires anti-voile en Iran. L’option d’une révolution contrôlée est devenue trop risquée.


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La semaine dernière, dans ce contexte difficile, Washington a alors accordé un nouveau délai pour la diplomatie pour éviter la chute du régime qu’il veut récupérer. Le Guide a dit « oui, mais » pour marchander. On a alors assisté à un regain de conflits entre clans pour accéder au Cabinet de deal ! Les compagnons du régime n’ont pas apprécié l’égoïsme de leurs dirigeants et on a assisté à une nouvelle panique financière interne. Les Russes ont proposé leur soutien. Rohani n’a pas dit oui. La panique a regagné en ampleur.

Alors que les dirigeants étaient en conflit tels des malfaiteurs au moment du partage du butin, on a assisté à un fait inattendu : un incendie a ravagé un grand entrepôt Etatique de packs de jus de fruit Sundis, breuvage distribué gratuitement par le régime à ses derniers partisans dans les manifestations officielles. Etant donné les connaissances et les compétences nécessaires pour une telle mission de sabotage, nous avons immédiatement songé à une entrée en jeu des jeunes Pasdaran coupés du régime pour accélérer la chute du régime.


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Cette semaine, dans ce contexte explosif, le régime boycotté et honni sur tous les plans avait un programme officiel encombrant avec l’anniversaire de la naissance d’Islam, l’anniversaire de la mort en martyr du fondateur de Chiisme, l’anniversaire d’une grande victoire militaire pendant la guerre Iran-Irak, la journée anti-sioniste de Qods. Dans l’incapacité de montrer des images de grands rassemblements dans mosquées, les rues ou autours de ses dirigeants, il devait faire le mort, mais des problèmes inattendus dès le premier jour de la semaine ont semé la panique dans ses rangs. Son inacapacité à rassembler pour ses manifestations officielles a amplifié la crise. Il a alors pris des mesures financières drastiques qui ont rappelé la gravité de sa situation provoquant une guerre interne sans précédente pour l’accès au gouvernement pour pouvoir bénéficier d’une sortie de secours si la situation basculait ! Voici le récit en images d’une semaine explosive pour le régime en décomposition des mollahs.



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La semaine dernière, sur un fond de pénuries, de boycotts et de paniques internes, le chef spirituel du régime, porte-parole de la caste dirigeante, depuis peu dominée par le Clergé de Qom, avait annoncé un petit oui aux négociations avec Washington, c’est-à-dire un oui aux marchandages pour obtenir des garanties de sécurité pour les membres de la caste et leurs proches et aussi pour définir les modalité du transfert des pouvoirs vers Washington via une fausse révolution de couleur. Les gens avec une étiquette de réformateurs, sensés jouer les catalyseurs pour le transfère étaient de facto dans le jeu et même sûrs de pouvoir se recycler et sauver leur peau. On avait alors assisté à une guerre entre les autres composants de l’actuelle caste, principalement les chefs Pasdaran et les Larijani, pour accéder aux 3 postes clefs du Cabinet de Rohani : le ministère des affaires étrangères pour être présents lors des marchandages, mais aussi le ministère des Renseignements pour accéder aux dossiers de rivaux et pouvoir les contrôler et enfin le ministère de l’intérieur pour arrêter les rivaux indociles.

Mais en fin de la semaine, jeudi, un incendie a détruit l’entrepôt de produits offerts par le régime à ses miliciens qui lui restent encore fidèles. Nous y avons vu la fin de la passivité des Pasdaran rebelles. La solution de transition via une nouvelle révolution contrôlée devenait de facto trop risquée avec l’entrée en jeu des jeunes Pasdaran contre le régime. Il ne restait que deux effrayantes options aux membres de la nouvelle caste dirigeante : capituler face au peuple ou fuir vers la Corée du Nord où ils risquent d’être d’abord dépouillés puis livrés aux Américains en échange d’une entente ou du pétrole bon marché. Au lendemain de l’entrée décisive des Pasdaran rebelles dans la contestation, l’Ayatollah Jannati, représentant de la nouvelle caste, a enterré la solution très risquée d’une nouvelle révolution de couleur en s’exprimant dans son prêche du prière de Vendredi contre toute déviation de la ligne officielle pondérée instaurée par l’ayatollah Khomeiny contre le domination Américaine.

Le régime revenait à une politique de bras de fer qui l’exposait à plus de sanctions, plus de pénuries, plus de tensions et plus de mécontentement avec pour effets, plus de ruptures internes et plus de contestations populaires et sans doute de nouvelles frappes incendiaires des miliciens rebelles.

Le régime devait jouer l’apaisement avec le peuple (atténuer les pénuries). Il devait aussi éviter d’exposer son isolement aux Pasdaran rebelles pour ne pas encourager d’autres frappes. Il était primordial d’éviter de nouveaux boycotts de ses manifestations officielles. C’est pourquoi il n’y a eu aucune annonce de rassemblement pour les nombreux événements politico-réligieux de la semaine pour une victoire militaire décisive, pour la naissance de l’Islam, pour la mémoire du fondateur de Chiisme et enfin pour montrer la symbiose du peuple avec la révolution islamique par l’envie d’exporter le même modèle dans la région.

Le programme devait débuter samedi matin par la commémoration de la victoire brillantes des Pasdaran militaires dans l’opération Mersad (Traquenard) contre l’attaque déloyale des Moudjahiddines armés par Saddam juste après la fin de la guerre. Le régime n’a annoncé par avance aucun rassemblement à cette occasion (contrairement à l’usage).

Samedi, dans la soirée, devait débuter la première des 3 nuits de prière en public (ou en mosquée sous direction des grands du clergé) pour célébrer la naissance de l’Islam. Il n’y a eu aucune liste de rassemblement et de prière conduite par une célébrité à cette occasion. Le lendemain, on devait passer de la joie à la tristesse avec une nuit de lamentations larmoyantes à l’occasion de l’attentat à la vie d’Ali, le « fondateur du chiisme ». Il n’y a eu également aucun liste de rassemblement à cette occasion. Le régime nous a semblé tétanisé à l’idée d’être boycotté et reconnu comme totalement isolé, une prudence extrême qui ne pouvait guère rassurer ses derniers serviteurs.

Samedi 27 Juillet 2013 (05 Mordad 1392), la journée qui, dans l’intérêt du régime, devait passer sans tension a commencé par 3 protestations inattendues et perturbantes.

<br 1 | Tout d’abord, un jeune de 22 ans (ci-dessous) de croyance soufi s’est rendu devant le Parlement islamique pour demander plus de respect de la part du régime pour cette communauté légalement malmenée par le régime. Il n’a pas été reçu. Il s’est aspergé d’essence et s’est immolé devant le Parlement. Le service d’ordre du Parlement ne lui a pas porté secours, il a été secouru et conduit par les passants vers un proche hôpital. A l’occasion on a appris que deux autres soufis originaire de Kurdistan s’étaient donné la mort par immolation pour protester contre les ségrégations subies par leur communauté. Larijani interrogé à son sujet a déclaré que le jeune homme était un toxicomane dérangé provoquant un sentiment de dégoût chez tous les Iraniens.

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<br 2 | Quelques milliers de personnes habitants 41 villages du sud du pays ont annoncé qu’ils étaient désormais ruinés par la décision soudaine du régime d’inonder leur région pour augmenter la capacité de production d’électricité du barrage de Gatvand et ainsi diminuer sa pénurie s’électricité provoquée par l’incapacité financière à approvisionner le pays en Kérosène carburant nécessaire pour la production de l’électricité.

<br 3 | une vague de protestation a envahi le pays suite à la décision non annoncée du régime de ne pas reconnaître les hausses des prix de médicaments dues à leur pénurie et ne rembourser que 70% des prix avant les hausses (et ce afin de cesser l’approvisionnement en médicament pour réserver les dernières réserves de devises pour l’approvisionnement en Kérosène carburant nécessaire pour la production de l’électricité).

Une immolation devant le Parlement en plein jour, des paysans en colère dans le sud du pays et des millions gens (dont ses serviteurs) révoltés contre le régime pour laisser mourir leurs proches ! Le régime devait faire diversion pour bloquer la propagation des nouvelles. Il devait aussi tenter d’apaiser les tensions. Mais, il devait aussi étouffer la formation de manifestations hostiles et une nouvelle ruée vers l’or et le dollar susceptible d’entraîner le chaos et sa chute.

Dans l’heure, pour détourner l’attention de la crise naissante, les médias ont été inondés de nouvelles sensationnelles sur la garçonnière cachée d’un footballeur, des sites X montés pour détourner les mineures vierges ou encore de vieilles rumeurs politiques sur les récentes élections.

En guise d’apaisement, le régime a seulement encore annoncé que les médicaments bloqués à la douane par la Banque Centrale Iranienne pour avoir été achetés avec des dollars non officiels pouvaient être débloqués et distribués sous peu. Un vieux argument qui n’a guère calmé la crise. Son utilisation a seulement convaincu tout le monde qu’il n’avaient certainement pas importé les médicaments en question.

Pour empêcher les manifestations hostiles, le régime a eu deux idées : il a annoncé la perte de quelques vestiges archéologiques après l’inondation de la région de Gatvand pour priver les paysans spoliés du coin de l’appui de leurs compatriotes des villes. Le régime qui manque de policiers fidèles a aussi joué l’intimidation en annonçant une hausse de la répression en prison.

Enfin, pour éviter la banqueroute par une une nouvelle ruée vers l’or et vers le dollar, la Banque Centrale iranienne (BCI) a annoncé une révision en plusieurs points des modalités pour l’attribution ou la conservation de la licence d’agent de change.

<br 1 | La BCI a annoncé que désormais tous les agents de change devraient montrer 5 ans d’expérience à haut niveau chez elle plus un diplôme supérieur à la maîtrise en droit, en finance ou en gestion bancaire. Les agents de change étant principalement des Bazaris, cela était synonyme de l’annulation immédiate de l’ensemble des licences et la fermeture immédiate de tous les agents de change.

<br 2 | Afin de dissuader les associations des Bazaris avec des diplômés fauchés pour la création d’éventuels nouveaux bureaux, la BCI a aussi augmenté le prix de la licence pour les bureaux nationaux de 2 milliards de rials à 50 milliards de rials et le prix de la licence pour les bureaux internationaux de 20 milliards de rials à 200 milliards de rials, somme payable immédiatement à la BCI à la création de tout nouveau bureau. Les bureaux existants qui ne peuvent pas continuer en raison de manque de diplômes devront aussi payer ses sommes pour leur licence en cours.

<br 3 | Les agents de change en activité ont aussi été sommés de verser chaque année l’équivalent de 50% de leur dernier bénéfice et autres avoirs immobiliers à la BCI en garantie pour d’éventuelles malversations suite à des plaintes déposées à leur encontre par les acheteurs (alors que les acheteurs issus du régime font tout pour passer inaperçus). Etant donné que les agents de change sont imposés depuis 2008 à la hauteur de 43% de leur bénéfice, cette dernière mesure achèvera le métier ou ce qu’il en restera dans un an. Le régime a aussi interdit l’existence de succursale pour les agents de change pour démembrer les groupe les plus résistants et empêcher les associations entre agents.

A l’annonce de ces mesures, il nous a paru évident que le régime avait subi une vague de panique ou bien il était dans une telle pénurie de devises pour ses besoins qu’il n’était plus capable d’assurer la moindre demande de ses associés paniqués.

Le régime était clairement dans une situation d’urgence alors qu’il voulait passer sans problème une nuit de boycott mettant en valeur son isolement. Pour le régime, il était urgent de se préparer à plus de crises. il a relancé le Mouvement Vert par une nouvelle médiatisation de meurtre de l’opposant imaginaire bien islamiste Sattar Beheshti. Le régime a aussi annoncé l’arrestation des étudiants pro-Rohani, montrant ce dernier presque comme un dissident, pour infiltrer le mouvement populaire et empêcher qu’il ne tourne en contre-révolution. Le régime estimait la fin proche.

A ce moment, la priorité pour Ali Larijani et les Chefs Pasdaran était d’intégrer le futur gouvernement avec leur clan pour être à un maximum de commandes pour contrôler ses rivaux et avoir la priorité dans l’obtention des garanties de sécurité lors des marchandages à venir Washington. Les Pasdaran ont parlé de leur capacité balistique pour montrer qu’ils pouvaient à tout moment bloquer les marchandages par un tir hostile à Washington. Pour avoir le dessus, le Parlement dirigé par Ali Larijani a attribué aux Pasdaran une fausse manifestation anti-régime montée par Larijani lui-même pour se mettre en valeur. Par ailleurs, via l’agence de presse Mehr proche de Nahavandian, son bras droit financier, Larijani a annoncé la faillite de l’ensemble du projet gazier Pars Sud avant d’annoncer la nécessité de réduire le budget du futur gouvernement (de Rohani) afin de faire directement pression sur ce dernier et le clergé qui domine la caste et ainsi dépasser la nuisance interne des Pasdaran.

Ziba-kalam, un intellectuel toujours engagé du côté du plus fort, jadis Rafsandjaniste et désormais Rohaniste, a demandé un référendum sur le rétablissement des relations avec les Etats-Unis. Rohani répondait ainsi au tac au tac à ses contradicteurs qu’il pouvait les surprendre si on le poussait à bout afin de les calmer et rembarrer leurs demandes de ministères clefs. Les Larijani qui contrôlent le Parlement n’ont rien dit alors que le pouvoir du référendum appartient au Parlement. Leur silence était la preuve que l’annonce du référendum pouvait déclencher une vague que leur référence aux lois ne saurait calmer.

L’agitation du peuple et la panique financière interne venaient de provoquer un formidable clash interne entre les composants de la nouvelle caste montrant l’incapacité de ces gangsters à rester unis dans leur intérêt commun. Ahmadinejad (pion périmé du clan grillé de Rafsandjani) a confirmé le constat en annonçant une intervention à la télévision pour expliquer son action (pour rappeler aux ayatollahs de la caste dirigeante qu’il en savait beaucoup et les obliger à lui accorder le droit de bénéficier des marchandages). Son 1er adjoint, le vice-président Rahimi, accusé de corruption par Larijani dans le cadre de la guerre interne contre Rafsandjani, s’est aussi rendu dans son Kurdistan natal, sous le choc des paroles blessantes de Larijani, pour se montrer concerné et y inaugurer une clinique de cardiologie en travaux afin de paraître en plus comme comme un serviteur des kurdes et échapper à une fin tragique en cas de la chute du régime.

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Les Larijani qui lui avaient accordé l’immunité en perdant le dossier de ses fraudes pour le détacher du clan Rafsandjani n’ont pas aimé son cavalier seul et ont renouvelé les accusations de corruption à son encontre notamment à Kurdistan pour griller cette porte de sortie et l’amener rouler pour eux !

Chacun pensait à son propre avenir au tac au tac sans aucune solidarité avec ses rivaux dans l’intérêt commun du régime et des subalternes.

Le portugais Carlos Queiroz, l’entraîneur de l’équipe iranienne du Foot, a estimé que le contexte était à la chute du régime et à se retrouver par la suite en difficulté pour complicité avec un régime inhumain. Il a aussi annoncé son éventuel départ si l’équipe était privée du budget qu’il avait demandé et n’avait pas encore obtenu.

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Le régime n’a rien répondu à cet étranger car il avait un autre souci en tête : le boycott prévisible de la première nuit de gratitude par ses derniers serviteurs désireux de s’éloigner pour ne pas couler avec lui. Le régime était dans l’embarras car cela fait un bon moment qu’il a perdu ses bons spécialistes de photoshop pour maquiller les images et révèle les boycotts subis par de mauvais choix des images issus de ses archives et l’incapacité de les bidouiller pour effacer leurs différences ou leur contradiction.

Dans la soirée, on a vu seulement 6 reportages sur 5 petits rassemblements sur 4 sites dans tous le pays (2 captures de la page de garde l’agence Fârs) : le gigantesque mausolée de Khomeiny près de Téhéran, le cimetière de Behesht-Zahra, près de Téhéran, la mosquée historique de Shah-Abdol-Azim, près de Téhéran et l’un des 9 parvis du mausolée d’Emam Reza à Mashad.

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Dans l’ensemble, nous avons remarqué aucun bidouillage, mais de l’obscurité dans le cas du gigantesque Mausolée de Khomeiny et le cimetière de Behesht-Zahra pour dissimuler l’étendue du boycott : la pénurie de spécialistes de photoshop et la crainte de faire un impair a ainsi amené le régime à nous montrer la réalité (dans un certain clair obscur).

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A la mosquée historique de Shah-Abdol-Azim, près de Téhéran, la participation a été si basse que l’obscurité n’y changeait rien. Puisque le bidouillage était impossible ou risqué avec des mauvais techniciens, le régime a oublié l’interdiction islamique de la mixité dans les mosquées et a mis tous les participants ensemble et non en deux petits groupes.

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Dans le lot des reportages diffusés ce samedi soir, les derniers évoquant une grande foule à Mashad nous ont paru totalement suspects car sur le reportage de l’agence Fârs les gens étaient assis faisant face à un dôme doré du mausolée et sur un reportage complémentaire de l’agence Mehr réalisé sur le même parvis, les gens étaient parallèles au même dôme doré. On avait droit à des photos d’archives. Dans ce cas, on aurait jamais vu l’erreur si les agence de presse du régime agissaient à l’unisson et non sans se consulter en raison de divergences d’intérêts entre leurs patrons.

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Dans l’ensemble, en supposant que le régime n’avait montré aucune image d’archive, il aurait bénéficié peut-être de soutien de 150 à 200 personnes aux alentours de Téhéran sur des sites éloignés de la population. Par la suite on a appris que des participants qui rentraient à Téhéran avaient été tabassés sur le 10e arrondissement, un quartier très populaire de Téhéran ! Quelques heures plus tard, d’autres reportages (de petits rassemblements) fabriqués avec des images d’archives ont été ajoutés sur les sites de presse du régime, mais on ne vit aucune foule éblouissante. Avec le boycott général et le passage à tabac de ses rares partisans, le régime ne pouvait pas rassurer ses nantis avec un tel manque isolement. Pour éviter plus de panique, le régime devait s’éloigner du programme officiel pour éviter d’autres boycotts humiliant et en parallèle se montrer plus conciliant ou à l’inverse plus effrayant selon la gravité de la situation.

Dimanche 28 Juillet 2013 (06 Mordad 1392), le régime a zappé toute commémoration de la frappe mortelle sur la tête d’Ali, le héros absolu du chiisme pour passer une journée sans problème et éviter une nouvelle panique provoquée par l’attaque contre ses derniers partisans.

Mais le régime ne put souffler car son manque de devises a refait surface à l’annonce de l’arrestation de l’équipe junior de la lutte par la police de la Mongolie pour avoir tenté de quitter ce pays après un championnat régionale sans payer la note de l’hôtel ! L’annonce de l’achat de 315 wagons de train à la Chine à ce moment, alors que les chemins de fer iraniens sont en faillite faute de client, et la priorité est d’éviter les pénuries, a mis le régime mal à l’aise face à ses serviteurs sous pression. Un responsable a avoué que la Chine refusait depuis des mois tout paiement en liquide pour ses achats de barils et le régime avait été obligé de procéder à cet achat.

Personne n’avait été informé par ce refus des Chinois d’alimenter les réserves en devises du régime. Les réserves de devises étaient-elles vides ? Le pays était-il à la veille d’une pénurie géante et fatale ? Le régime devait rassurer ses serviteurs pour éviter qu’ils prennent la fuite. Le responsable des importations au sein de de la chambre de commerce iranienne, a cru bien faire en révélant que les importations (donc les dépenses en devises) avaient été arrêtées depuis 20 jours) en raison d’un différent entre certains ministères et la BCI. Le pays n’avait rien acheté depuis 20 jours et vivaient sur ses réserves d’où les pénuries pharmaceutique, alimentaire et énergétique grandissantes. On ne pouvait que manquer de médicaments, de vivres et de carburants et par extension de l’électricité. On a alors appris la mort de 5 personnes à Ispahan par manque combiné de médicaments et de l’eau. Le régime devait relâcher de pression en diminuant le rationnement de l’eau, mais il a au contraire confirmé son manque d’électricité par l’annonce d’une possible chute dans la distribution de l’électricité au motif fallacieux de « la faillite de l’usine Iran-Transfo ! ». Il était vraiment à court de carburant et prêt à tout sacrifier pour éviter le black-out le chaos fatal qui en jaillira.

A ce moment, le régime a subi un nouvel revers : un incendie a détruit sa principale usine de production d’huile de cuisson, le produit insdispensable à la chaîne alimentaire des Iraniens. Le peuple était privé d’un produit indispensable et le régime devait ouvrir sa tire-lire pour importer de l’huile et éviter une nouvelle panique de ses serviteurs. On pouvait soupçonner les Pasdaran rebelles pour ce joli doublé tactique.

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Le régime a réduit la couverture de l’incendie et surtout n’a rien dit ses effets. Il a aussi tenté une diversion par une manifestation non officielle couverte par ses médias à propos de la pollution à Arâk. Mais le problème était que l’on ne voyait aucune pollution dans le ciel ou sur les arbres et que par ailleurs, il n’avait aucune mobilisation autour de cette l’annonce factice et autour des figurants du régime.

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Le régime devait changer de diversion. Il a manqué d’imagination et a sombré dans le mutisme. Le voilà qu’il était en crise avec le peuple et ses propres serviteurs pour les pénuries, qu’il ne suscitait plus aucune confiance à ses serviteurs, qu’il ne pouvait pas assurer leur sécurité et même pas trouver un moyen pour détourner leur attention d’une nouvelle attaque de la part des opposants issus peuple ou des Pasdaran rebelles !

L’Etat irakien, vassal régional de Washington, a annoncé qu’il était certain que le régime était prêt à négocier, c’est-à-dire à capituler dans les plus brefs délais (avant de chuter par le peuple ou sous l’effet des coups démoralisants des Pasdaran rebelles). Le régime a démenti formellement. Washington devait lui rappeler sa puissance. Il a agi sur deux axes opposés. Tout d’abord, l’Inde, le nouvel grand partenaire de Washington, a protesté contre la détention de 16 pêcheurs de ce pays en Iran depuis 9 mois au motif d’une entrée par erreur dans les eaux territoriales iraniennes, ouvrant la voie à un refroidissement nuisible à l’économie agonisante du régime. Puis le PDG de Renault a attribué son départ de l’Iran à Washington, laissant supposer un retour sur une autorisation de ce pays. Washington proposait deux évolutions différentes pour ses sanctions !

Le régime ne pouvait pas refuser car il risquait plus de pression et une possible nouvelle rupture interne. Il a paniqué et a relancé son joker, le Mouvement Vert par l’annonce de l’interdiction d’un rassemblement de réformateurs et un appel très tardif dans le procès de Kahrizak concernant les victimes pro-régime lors du dérapage du Mouvement Vert en 2009.

Keyhan, le quotidien jadis lié à Rafsandjani et désormais hostile à tout dialogue a affirmé que les infos sur les soi-disant persécutions soi-disant des réformateurs était en fait le mot de code pour un nouveau complot contre le régime ! Cela n’arrangeait pas les affaires de Larijani qui veut participer au jeu et trouver un deal pour sauver sa peau. Par médias interposés, pour affirmer sa puissance, il a remis sur le tapis la corruption du vice-président Rahimi en prenant bien le soin de viser l’un de ses proches enrichi grâce à Rafsandjani s’ouvrant la voie à l’élimination de ce dernier et la récupération de son empire et ses pions. Encore une fois, le risque de la chute provoquait un clash interne : cette fois, Larijani attaquait Rafsandjani pour montrer sa puissance sans entrer en conflit avec les Pasdaran.

Le régime allait à sa perte par ses querelles ouvertes et le manque total de solidarité entre ses composants. Les chefs du clergé qui dominent la caste dirigeante par leur puissance économique interne et leur réseaux devait simuler l’unité avec un rassemblement général autour du Guide, le symbole spirituel du régime. Mais cela n’a pas eu lieu. La caste a annoncé une rencontre communion entre le Guide et des activistes estudiantins en mémoire d’Ali pour insinuer une unité intergénérationnelle idéologique forte et rassurante à défaut d’une unité politique entre les chefs des clans.

Mais on n’a vu aucune communion, aucun bain de foule du Guide parmi ses derniers soldats. La première photo nous a également parue suspecte car on avait une salle plus grande qu’elle ne l’est. Après avoir trouvé une vue de derrière, on a constaté une foule bien plus petite et avons compris que le régime avait étiré la vue de face en largeur, une manipulation grossière à la portée des mauvais manipulateurs d’images dont il dispose. D’autres photos ont permis de constater que cette petite foule foule n’était pas composé de jeunes d’étudiants, mais d’une part de jeunes ados et d’autres part de beaucoup de nervis de plus de 35 ans. On a également constaté l’absence de toute confiance en ses jeunes nervis car au moment de la prière sous la direction du Guide, une rangée de nervis plus âgés ont fait leur apparition entre lui et ses soi-disant jeunes partisans !

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Il n’y avait là vraiment aucune communion mais de la peur et de la méfiance vis-à-vis des derniers volontaires trouvés pour remplacer ceux qui avaient été tabassés la veille et ne pouvaient plus servir.

Presqu’au même moment, le jeune soufi blessé est mort. Le régime a gardé le silence à ce sujet par peur de manifestations hostiles au Kurdistan.

Au même moment, Ahmadinejad devait intervenir à la télévision. Vue la situation, pour se faire apprécié, il a évité ses menaces habituelles de dénonciation et il s’est montré solidaire en annonçant qu’il avait permis au régime d’atteindre l’autarcie énergétique avec de nouvelles raffineries. Il a également annoncé l’augmentation des centrifugeuses à 17000 unités pour augmenter la capacité de marchandages du régime. On peut dire qu’il s’est rendu utile pour apaiser les craintes de pénuries énergétiques et pour permettre au régime de bluffer mieux sous la direction de Rohani.

Mais cette émission n’a cependant pas été suivie par les Iraniens. Tout le monde était globalement sur la Chaîne Man o To (moi et toi), gérée par des pions de Rafsandjani à Londres (avec l’accord de Londres) pour regarder un documentaire de cette chaîne à la gloire de Reza Shah, le fondateur de l’Iran moderne, respecté aujourd’hui comme une figure messianique par le peuple et surtout les jeunes quelle que soit leur origine. Cette chaîne avait déjà diffusé un documentaire intitulé de Téhéran à Caire sur l’exil du Shah. Ce documentaire ne parlait pas du rôle des Britanniques, ni non plus du rôle des Américains dans la révolution. Mais indirectement au travers des interviews parfois inédits du Shah, on comprenait que ces derniers étaient ses principaux adversaires par opposition à ses projets de grandeur pour l’Iran et qu’après la révolution, ils avaient précipité sa mort en le privant des soins appropriés et de ses médecins. Le principal intérêt du documentaire était les documents d’archives concernant le Shah et ses idées patriotiques. Les Britanniques faisaient l’éloge de leur ennemi (sans reconnaître leur tort) au moment où leur pion iranien Rafsandjani oeuvrait pour s’approcher de Washington sans d’égard pour leurs intérêts. En Iran, il y a une expression qui dit le couteau ne coupe pas sa propre manche. Il ne s’agissait de rétablir toute la vérité au détriment de Londres, mais d’une approche partielle pour nuire à ses ennemis les mollahs (mais aussi les Américains) sans rien perdre dans l’aventure. Cette fois, dans le cas de Reza Shah qui avait été le grand adversaire des Britanniques, les Iraniens étaient curieux de savoir comment le couteau britannique allait trancher les faits sans se blesser. Les Iraniens ont découvert un documentaire hallucinant sans aucune référence aux réseaux occultes et aux pions des Britanniques en Iran : un documentaire d’un niveau scolaire sur les réformes incroyables mises en place par Reza Shah sans un mot sur les intrigues montées par Londres contre ces réformes. Nous y avons nous mêmes appris des faits inédits et comme tout le monde avons apprécié le documentaire pour les pièces historiques qu’il révélait. En rêvant à un futur documentaire avec toutes les pièces archivées dans les oubliettes britanniques.

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D’un point de vue tactique, en rappelant le parcours et le bilan brillant de Reza Shah sans aucun revenu pétrolier, Londres discréditait davantage le régime et sa nouvelle caste qui lui ont échappé et glissent immanquablement vers Washington au péril de ses intérêts.

Par hasard, un des points soulignés dans le documentaire a été le rappel du respect des minorités religieuses par Reza Shah... et ce alors qu’un jeune homme venait de mourir en protestant contre le manque de respect du régime pour sa communauté religieuse. Connaissant l’intérêt du peuple de Reza Shah et l’audience élevée du documentaire, le régime a vite renvoyé le cadavre du jeune soufi au Kurdistan chez ses parents pour être enterré rapidement et entouré de ses proches afin que son cas ne se transforme pas en une affaire nationale.

Lundi 29 Juillet 2013 (07 Mordad 1392), le régime avait à son programme la 2nde nuit de gratitude pour l’inspiration de l’Islam à Mahomet alors qu’il était en crise et largués par ses derniers serviteurs. Le groupe de faux défenseurs de l’homme HRA dont le site est domicilié par le régime est entré en jeu avec un ramdam sur l’état alarmant des faux prisonniers issus du régime, pour relancer les gens qui sont censés s’infiltrer dans les contestations pour contrôler la situation. Le groupe HRA a aussi mis à l’honneur les partisans du mollah pro-américain Broudjerdi. Il a enfin également dénoncé l’interdiction pour la famille du faux syndicaliste Ossanlou (membre du Mouvement Vert) d’organiser comme le veut la tradition iranienne la cérémonie mettant fin au deuil à l’issu du 40e jour après sa mort. Nous avons vérifié et avons constaté que la cérémonie avait eu lieu sous le signe du VERT et sans aucune difficulté !

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Le régime avait visiblement peur d’être dépassé et utiliser tous les moyens y compris la ruse, la feinte ou les fausses rumeurs pour intéresser le peuple au mouvement Vert et préparer ainsi le terrain pour un transfère rapide des pouvoirs vers les pions américains dans l’espoir de parvenir rapidement un deal et les garanties de sécurité qui vont avec.

Ce retour fort au joker Vert a semé la terreur en interne. Puisque tout était perdu, les langues se sont déliées dans la presse pour révéler des problèmes secrets et paraître du côté du peuple.. On a ainsi appris la faillite des fabricants de chaussures installés majoritairement dans la région d’Ispahan. On aussi appris la faillite des usines de productions d’acier et du ciment. Pour plaire au peuple, les médias du régime se sont aussi collés à l’actu, en se révoltant avec deux jours de retard contre la décision injuste du régime de ne pas rembourser les dépassements de prix réglementaires pour les médicaments ! Face à cette vague de rupture implicites susceptibles d’encourager les manifestations hostiles,le régime a sorti l’annonce de la pollution très mortelle du côté de Khouzestan, la région des 41 villages inondés et anéantis. Il redoutait sans doute une explosion dans cette région qu’il a sans cesse malmenée depuis toujours.

La situation était grave et urgente. La caste dirigeante a immédiatement puni Rafsandjani pour le documentaire de sa chaîne britannique sur Reza Shah par l’assassinat de son banquier personnel, Hossein Kangani-Nejad, fondateur d’Arab Malaysian Bank et installé depuis des années à Kuala Lumpur en Malaisie. Kangani-nejad a été abattu en plein jour de trois balles dans le dos devant sa femme sur un parking urbain.

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Le même jour, la police des Emirats a également découvert le cadavre du principal associé pétrolier du fils de Rafsandjani, Abbas Yazdan-Panah Yazdi, qui avait été enlevé par des inconnus le 25 juin dernier quand Rafsandjani tentait de trouver des alliés internes pour organiser sa déviation alors que Rowhani mal élu peinait à s’affirmer. Ces coups contre les deux hommes d’affaires du clan Rafsandjani ne pouvaient être exécutés sans la participation de quelqu’un haut placé de ce clan. La vulnérabilité du régime avait donc provoqué l’éclatement du clan. Rafsandjani devait se calmer pour ne pas subir le même sort, mais les autres gros bonnets devaient aussi se méfier de leurs proches. Tous devaient donc accélérer leurs efforts pour préparer leur fuite tout en restant attentifs.

Les Larijani ont redoublé d’efforts contre le vice-président Rahimi, un des maillons faibles du clan Rafsandjani, évoquant une nouvelle dépense due à sa corruption, l’attribution de 20 milliards de dtomans à la présidence, , pour insinuer l’arrestation de Rahimi et aussi la nécessité de baisser le budget de la présidence afin de se donner un nouveau moyen de pression sur Rohani. Les Chefs Pasdaran devaient trouver mieux. Mais étant attaqué par les Larijani par une fausse accusation de manifestation hostile à la doctrine de la tutelle du Guide, ils ont concentré leur effort sur Rohani en personne en tentant de démonter son idée d’un référendum surprise par le rappel de la loi à ce sujet : ils ont affirmé que tout référendum nécessitait l’accord de 2/3 des députés ! Les Chefs Pasdaran, qui sont issus de la fange révolutionnaire de 1979 et non de l’école des officiers des Pasdaran, venaient de faire une bourde car ils venaient d’admettre que Larijani pouvait contrôler le jeu. Les Chefs Pasdaran venaient d’accorder la victoire dans la lutte pour les ministères clefs à Ali Larijani. Ce dernier pouvait être le grand gagnant du jeu, mais à condition de demeurer à son poste (lors gouvernement) pour protéger ses pions et éliminer les indésirables par le rejet de leur nomination. Il a décidé d’achever toute adversité par la lecture publique du complot qu’il attribuait aux Chefs Pasdaran. Ces derniers acculés ont riposté par des SMS le menaçant pour lui rappeler que mort il ne contrôlerait rien. Larijani a alors annoncé le report de la lecture.

Le régime était dans une totale mutation avec l’élimination des proches de Rafsandjani, un nouveau président opportuniste et indécis, l’émergence d’un cabinet dominé par les frères Larijani connus pour leur rapacité et enfin la marginalisation politique des chefs Pasdaran qui les poussait dans une violence sourde contre leurs rivaux. Le régime ne pouvait survivre dans cette désunion chargée d’agressivité.

Washington devait faire plier le régime islamique utile à ses desseins avant que ses dirigeants n’entraînent sa chute par leur désunion agressive. Tout d’abord, l’institut ISIS a annoncé le régime maîtrisait désormais l’enrichissement par le laser puis le Congrès a annoncé qu’il allait adopter une nouvelle sanction pétrolière très très puissante au moment de l’investiture de Rohani pour offrir à Obama un outil de pression supplémentaire. Le régime n’a pas réagi car il n’avait aucune idée du contenu et n’osait pas se moquer d’une nouvelle sanction alors qu’il manque de tout.

Poutine qui avait plus tôt annoncé sa présence en Iran au moment de l’investiture (pour profiter du désarroi du régime divisé, mais n’avait obtenu aucune réponse intéressante) a annoncé l’annulation de sa visite pour augmenter l’isolement du régime afin qu’il plie en sa direction. Le régime est resté sans voix. Il lui était urgent de se taire pour éviter une nouvelle panique interne.

Dans la nuit, le boycott interne a gagné du terrain à l’occasion de la 2nde nuit de gratitude car à Bouchehr, en l’absence de mobilisation et de possibilité de trucage, le régime a diffusé des images d’Achoura. On a vu beaucoup d’images avec des foules qui ne priaient pas et ne lisaient pas le Coran comme notamment à Shah Abadol Azim qui lors de la 1ère nuit avait réuni une soixantaine de personnes.

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Au cimetière de Behesht-Zahra, la mobilisation est passée de quelques dizaines à seulement 5 ou 6 personnes.

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Mardi 30 Juillet 2013 (08 Mordad 1392), le régime était gravement désavoué par sa base. Vraisemblablement, il ne pouvait pas mobiliser quelques personnes ce même jour pour les processions de deuil en mémoire d’Ali, ni mobiliser pour 3e nuit de Ghadr ou encore la journée de Qods à moins d’un miracle !

Mais le régime a eu le contraire d’un miracle ! Les opposants internes ont annoncé que l’ensemble des actions anti-voile des semaines dernières à Téhéran de Téhéran avaient bénéficié de l’appui des riverains et du soutien passif des policiers et qu’il y avait un autre cas plus spectaculaire à Shiraz de toute une fille soutenue par des passants contre deux zélotes chargées de la lute contre les mal-voilées. Le régime était divisé, en crise, en faillite. Uil manquait de troupes et on lui rappelait la vulnérabilité de ses derniers partisans.

Washington devait profiter de sa détresse : il a annoncé qu’il allait adopter sa nouvelle sanction non pas au moment de l’investiture de Rohani mais tout de suite dans moins de 24 heures et qu’elle s’agissait de réduire d’1 million de barils par jour les exportations pétrolières du régime dans un délai d’un an. Ce qui reviendrait à l’élimination des exportations vers la Chine, le Japon, la Corée du sud et l’Inde. Washington également annoncé des pourparlers avec la Corée du sud à ce sujet.

Les dirigeants désunis étaient sommés de plier sans poser de pré-conditions ou demander des garanties de sécurité, sous peine de plonger dans le chaos dès la mise en place de cette sanction. Mais les voyous qui dirigent le pays n’ont pas pliés, ils ont annoncé la hausse du prix du pain et de tous les carburants pour limiter la consommation du peuple afin de continuer à se maintenir le plus longtemps possible malgré le manque de devises dans l’espoir d’un repli de Washington par peur d’une victoire des laïques.

Les voyous vieillissant et isolés qui dirigent le pays ont aussi annoncé que la pénurie de médicaments était due aux pharmaciens et non à l’Etat et ce pour diminuer la pression du peuple à leur égard, mais également pour opposer les consommateurs aux commerçants et éviter l’émergence d’une grande unité populaire. Par ailleurs, pour intimider le peuple qui se montrait de plus en plus agressif, la fausse officine des droits de l’homme du régime (HRA) a publié une longue liste des répressions du régime à tous les niveaux pour le dernier mois iranien de Tir (cependant avec moins de pendaisons qu’annoncées précédemment par souci de ne pas aggraver les sanctions pour violations des droits de l’homme).

Mais en attendant l’application de la nouvelle sanction, le régime avait 1 priorité : il devait trouver un moyen pour relancer la mobilisation pour la commémoration publique d’Ali, pour la prière collective dirigée par le Guide à cette occasion, puis la 3e nuit de Ghadr et enfin pour les rassemblements nationaux de la journée de Qodsou alors trouver un moyen efficace pour dissimuler le boycott prévisible de ces occasions.

D’abord, le régime a annoncé une conférence sur le thème de la Palestine pour sonder la popularité du sujet parmi ses derniers responsables ou miliciens fidèles. La salle est restée globalement vide malgré sa petite taille confirmant l’extrême isolement du régime.

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Le régime devait séduire ses proches. Il a alors envoyé un journaliste avec une équipe vidéo au siège de l’Assurance Sociale pour questionner un responsable officiel sur la pénurie. Les deux hommes sont partis sous l’oeil de la camera pour une tournée des pharmacies et ont rassuré les clients et les téléspectateurs avec la promesse de la fin de la pénurie et la fin des remboursements microscopiques.

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Après cette bonne nouvelle, le régime a sonné le clairon pour la mobilisation en mémoire d’Ali. On n’a trois petites foules dans seulement 3 villes : Mashad et Ardebil. Mais il n’y avait aucun drapeau noir : les foules n’avaient rien à avoir avec le deuil d’Ali. On avait des images d’archives par ailleurs montrant des foules très modestes par peur d’un plus grand désaveu en cas d’un nouveau mensonge.

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A Mashad (1)


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A Mashad (2)


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A Qom (1)


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A Qom (2)


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A Qom (3)


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A Ardebil (1)


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A Ardebil (2)


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La mobilisation interne autour du Guide a également été très faible. Cette fois, le Guide a pris position devant un poteau confirmant sa peur d’être pris à revers par ses derniers serviteurs.

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Le régime a acquis la certitude qu’il ne pouvait pas organiser une bonne journée de Qods Il a demandé aux gens de rester chez eux en raison de l’apparition d’un nouveau type de pollution avec des micros champignons très toxiques en suspension !

Le régime a également tenté de relancer son joker de service le Mouvement Vert avec en vedette sa féministe islamiste Sotoudeh pour contrebalancer le mouvement anti-voile. Il a été rapporté que les fans de Sotoudeh avaient organisé un rassemblement en mémoire de trois alpinistes iraniens morts lors de l’ascension de l’Himalaya à qui le régime refusait tout honneur. On avait là un double intox car le Mouvement Vert n’a publié aucune photo et par ailleurs le maire de Téhéran avait organisé un rassemblement pour les familles des trois alpinistes car l’un d’eux était un pompier de Téhéran. Le régime manquait visiblement aussi de volontaires pour relancer son joker de service, le Mouvement Vert.

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Mercredi 31 Juillet 2013 (09 Mordad 1392), le régime devait organiser la 3e et dernière nuit de gratitude, mais était certain d’échouer. Il était aussi à 48 heure d’un boycott humiliant de la journée islamiste et jihadiste de Qods signalant l’absence de toute force intégriste à ses côtés pour sa défense.

Washington a alors annoncé l’adoption de sa super-sanction. Washington devait aussi rappeler son ouverture au dialogue, mais de peur que les dirigeants du régime y voient un signe de faiblesse, La France a été chargée d’annoncer cette ouverture par Fabius.

Aucun des pointures du régime n’a répondu. Rohani est aussi resté invisible au motif d’être occupé à former son cabinet. Mais l’annonce d’un rationnement de l’eau et puis celle d’une possible pénurie alimentaire ont laissé supposer que les patrons du régime ne voulaient pas céder. Ils gardaient le silence pour éviter une escalade impossible à gérer et aussi pour tester la fermeté de Washington. La panique a gagné en ampleur, le dollar et l’or ont été annoncés à la hausse malgré les pressions sur les agents de change. Washington n’est pas allé plus loin et a laissé du mou au régime pour de ne pas entraîner sa chute.

Rafsandjani a tenté de réunir des proches. Les chefs Pasdaran qui jadis étaient ses pions ont déclaré qu’il bougeait trop et parlait trop. Ils ont ainsi insinué qu’ils avaient éliminé ses proches pour affirmer leurs puissance de nuisance en interne afin de retrouver lune bonne place dans le jeu et pouvoir accéder au cabinet de Rohani et pouvoir exiger quelques garanties de sécurité pour quitter le pays et échapper à une exécution certaine.

Dans la soirée, les chefs Pasdaran ont sécurisé les alentours de la mosquée Emam Sadegh de la place de la Palestine dédiée normalement à la prière collective de la Journée de Qods, se plaçant symboliquement dans le rôle du dernier bastion défensif du régime pour valoriser leur rôle comme associés afin d’obtenir une bonne place dans le gouvernement de Rohani et consolider leur place dans la nouvelle caste dirigeante. Mais ils ne purent remplir la place et durent faire appel à des gens extérieurs, révélant au passage leur nombre réduit et leur incapacité à prendre le pouvoir au sein de la caste dirigeante où à la défendre en cas d’un coup dur. On devait certainement assister à plus d’agressivité de leur part pour compenser la condamnation de leur ambition.

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ci-devant : Jaafari, le Commandant en chef des Pasdaran (avec ses gardes du corps)


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En dehors du rassemblement tenté par les Chefs Pasdaran en leur propos gloire, il y a eu très peu d’images pour la soirée dans un ensemble de 5 villes (Téhéran, Mashad Qom, Tazbriz et Ispahan).

Pour Tabriz, la mobilisation avait été nulle. Pour Mashad, on a vu des images d’enfants prieurs déjà diffusées la semaine dernière pour une ville inconnue.

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Pour Téhéran, on a vu une trentaine de personnes à la mosquée d’Emam Hossein. Pour Qom, on a vu une cinquantaine de personne dans une totale obscurité incompatible avec la nécessité de lire le Coran.

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Enfin, le régime s’est surpassé en étourderie en diffusant pour Ispahan, une image avec des hommes et des femmes assis dans des directions opposées, ce qui est incompatible avec la nécessité de prier lors de cette soirée. Nous avons vu le même défaut sur d’autres images diffusées par la suite pour Mashad. Le mot d’ordre de la soirée semblait être le désordre et le laissé aller.

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Jeudi 1er Août 2013 (10 Mordad 1392), à 24 heures du boycott prévisible de la journée de Qods, le régime en déconfiture tant par manque de partisans que par ses divisions internes a annoncé 5000 arrestations par ses brigades pro-voile pour insinuer un ordre interne irréprochable afin de rassurer ses proches et les encourager à faire actes de présence à ses côtés. Il s’est également lancé dans une diarrhée de slogans anti-américains pour sa résistance aux sanctions.

Washington n’a rien répondu pour éviter de saboter les marchandages qu’il souhaite. Puis par précaution, il a bloqué le comptes Youtube de Press TV ( la CNN des mollahs). Les dirigeants du régime se sont tus puisque leur canal de nuisance était fermé. Il a aussi reparlé de sa pollution forte pour éloigner le peuple des rues qui allient révéler son isolement.

Seul fait, de cette journée furtive, Rafsandjani qui avait été menacé par les Chefs Pasdaran (en quête de renommée) a quitté Téhéran pour Kashan, mais il y a réuni les responsables de transport locaux autour de lui, comme une provocation, avant d’affirmer qu’il avançait comme Rohani dans la voie de la pondération et de l’espoir. Ainsi en prenant son temps et une posture rebelle pour faire profil bas, il est parvenu à préserver un peu de terrain afin de ne pas devenir un punching ball pour tous les composants en crise de la nouvelle caste dirigeante.

Vendredi 2 Août 2013 (11 Mordad 1392), le régime devait remplir les rues et les mosquées et terminer l’aventure par l’immolations de drapeaux américain et israélien, et enfin une prière collective sur la place de la Palestine. La pollution annoncée n’était pas au rendez-vous, le régime devait assurer. Le régime a annoncé la signature d’un grand accord de construction automobile avec les chinois en remplacement de Renault et Peugeot pour stimuler ses serviteurs et encourager leur participation.

L’agence Mehr a alors diffusé une tonne d’images, mais on n’y voyait aucune affiche nouvelle et le ciel n’était pas conforme à la météo du jour pour Téhéran : un ciel bleu avec quelques nuages. Le régime avait échoué. En province, on voyait aussi des images avec les affiches des années précédentes. Quand le régime a diffusé une déclaration provocante d’affiliation de Rohani au projet de destruction d’Israël, il est devenu claire que le régime tentait un coup d’éclat car la participation était mauvaise. On a alors vu l’arrivée de nouvelles images déjà vues et soudain dans ce flot, on a vu Rohani sous le bon ciel avec une affiche inédite (d’une étoile de David emprisonnant la tête d’un bébé Palestinien).

Le travail a alors consisté à chercher des images avec cette affiche pour reconstituer le déroulement du rassemblement à Téhéran. Alors que nous étions presque désespéré, l’agence Fârs a publié vers la fin de la journée le reportage complet sur le rassemblement de Téhéran. Le voici. La mobilisation était très faible, pas plus de 100 personnes, principalement des vieillards et non les fameux membres de la brigade Al Qods. Ce qui confirmé la rupture des jeunes pasdaran, même les plus idéologiques et la vulnérabilité absolue du régime face à tout mouvement de foule hostile. Le nombre réduit de participants a aussi privé le régime d’une bonne immolation de drapeaux et d’une sa prière collective sur la place de la Palestine. On comprend qu’il se soit lancé dans la provocation pour détourner l’attention.

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Le régime désespéré a annoncé une forte participation d’enfants au rassemblement, mais in fine, cette annonce l’a obligé à réaliser des portraits d’enfants où l’ont voit surtout des rues vides et un air maussade chez les participants.

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Dans les quelques villes de province couvertes par le régime, nous n’avons jamais vu l’affiche de cette année, mais sans cesse des images contradictoires dans les mêmes reportages du fait de l’absence de possibilité de trucage pour conformer entre elles les photos d’archives d’origine diverses. Voici tous les cas de figures que l’on a vu dans les plus grandes villes.

A Mashad, le problème a été la largeur des avenues et le place des places des femmes dans le cortège.

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A Kerman, le problème a été l’absence de drapeaux sur la vue du ciel ainsi que l’absence de l’ombre portée des bâtiments (telles que l’on le voit sur la première photo).

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A Ispahan, le problème a été la couleur du ciel car il y avait une tempête de sable. Les affiches étaient aussi très anciennes.

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A Tabriz, le problème a été la couleur du ciel !

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A Qom, le problème était de vieilles affiches et l’absence d’un quelconque vue du ciel avec une foule !

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Conclusion | De fait, on peut affirmer que la mobilisation a été nulle en dehors de Téhéran, ce qui revient à dire que le régime avait ramassé et exposé ses derniers partisans de toutes les villes à Téhéran et que de ce fait, il a subi le plus grand boycott de son existence ce vendredi. Cette semaine, le régime a aussi connu des divisions sans précédentes avec des meurtres spectaculaires après l’entrée en jeu des Pasdaran rebelles.

Il y a une semaine, nous affirmions que ces Pasdaran rebelles mettraient le feu au régime et ce fut le cas. Nous affirmions également que les dirigeants du régime avaient comme seules options de capituler devant le peuple ou fuir vers la Corée du nord. Après leur échec de ce vendredi et le constat de leur survie grâce à quelques slogans et une centaine de figurants trop vieux ou trop jeunes, le choix se résume à fuir. Ils l’ont eux-même confirmé en annonçant la nécessité de développer plus de relations avec Cuba ! Le régime vit vraiment des heures crépusculaires.