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La schizophrénie du ministère des Affaires étrangères des mollahs
16.10.2005

L’Iran a réaffirmé dimanche qu’il refusait de suspendre de nouveau ses activités nucléaire sensibles soulignant qu’il était confiant que son dossier nucléaire ne sera pas renvoyé devant le Conseil de sécurité de l’Onu.



« Nous ne sommes pas prêts à revenir sur notre décision » de conversion, encore dit le porte-parole des Affaires étrangères, Hamid Reza Assefi.

Assefi a souligné qu’il n’existait « aucune raison légale ou juridique de renvoyer le dossier iranien devant le Conseil de Sécurité des Nations Unies ».

Mais le ministre iranien des Affaires étrangères, Manouchehr Mottaki, a réaffirmé vendredi à Pékin être prêt à reprendre les négociations sur le nucléaire avec ces trois pays, en demandant que ces discussions aient un but défini.


Il y a six jours, le régime des mollahs annonçait sa volonté de reprendre les négociations. Sur ce site, nous analysions le communiqué du ministère iranien des Affaires étrangères et nous écrivions :



La dépêche AFP que nous venons d’analyser laisse penser que les mollahs cèdent
sur leurs exigences préalables et n’imposent aucune condition à la reprise des négociations.

En réalité les conditions étaient exigées par la Troïka et par l’AIEA et il s’agissait de l’accès inconditionnel et illimité à tous les sites et de l’arrêt des activités à Ispahan.

Dès la reprise du 8 Août, les mollahs avaient remis en question le rôle central de la Troïka, exigé leur droit à maîtriser le cycle complet de la production du combustible nucléaire et interdit à l’AIEA de faire prévaloir la condition préalable de l’arrêt des activités à Ispahan.


Au cours de la semaine écoulée, la Troïka a essayé d’emboîter le pas aux mollahs en acceptant l’idée de la reprise des négociations, les Chinois et puis les Russes ont encouragé les mollahs à négocier « avec la Troïka ».

Les mollahs ont essayé de diviser les grandes puissances par tous les moyens. Mais l’échec de leurs tentatives les contraint à changer de position en l’espace de trois jours.

Ils voulaient diviser les Européens, les Chinois, les Russes et les Américains et gagner du temps. Les 4 grands ont saisi l’importance du facteur temps dans le jeu des mollahs et les pressent de clarifier leur discours.

Les grandes puissances craignent en même temps le recours au terrorisme islamique sur leur territoire. Le souvenir de Paris secoué par les bombes des mollahs en 1986 est encore présent et nul ne souhaite un tel scénario. C’est pourquoi les grandes puissances et des pays comme l’Inde aimeraient transférer le dossier à l’ONU par un vote commun afin que les mollahs ne puissent accuser un pays précis.

Il est probable que d’ici le 16 novembre, date de la prochaine Assemblée de l’AIEA, les mollahs tenteront d’autres manoeuvres de diversion mais ils veulent offrir la bombe islamique aux mouvements du terrorisme islamique et n’ont d’autre choix que de continuer.

Ils sont pris entre deux feux. Alors ils vont tout tenter et la schizophrénie règne à tous les étages du pouvoir en Iran.