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Iran : La semaine en images n°210
27.02.2012

Semaine terrible | Le régime a annoncé des manœuvres hostiles contre les Etats-Unis. Nous n’avons pas pu trouver une seule image montrant ces manœuvres, preuve que les militaires et les Pasdaran ont encore boycotté le régime.

Le régime a tenté de dissimuler ce boycott massif et humiliant en évoquant divers grands rassemblements en sa faveur. Nous n’avons trouvé que des images de salles presque vides et des mines défaites du côté des responsables chargés les remplir. Le régime a connu une nouvelle semaine de défaites. Voici la preuve en images que le régime est presque mort et va vers un effondrement certain.



Topo de la situation | Depuis des mois, les Pasdaran, mais aussi les mollahs de base et autres fonctionnaires du régime boycottent les manifestations officielles du régime. Leur action la plus virulente a été le boycott de la journée de soutien au Guide après la demande adressée par Reza Pahlavi aux Occidentaux de soutenir des « poursuites contre le Guide » et un changement de régime en Iran.

Après chacun de ces boycotts, les associés du régime avaient paniqué et s’étaient mis à acheter de l’or et des devises afin de pouvoir quitter le pays avec leurs fortunes avant que cette contestation passive ne donne lieu à un soulèvement après une bavure et à l’issue d’un rassemblement interdit comme la prochaine Fête du Feu (prévue pour 13 mars prochain).

Cette agitation interne des plus nantis avaient convaincu d’autres collaborateurs qui n’ont pas la capacité économique de fuir de prendre également leur distance. Le régime a dû inventer un dossier de fraude bancaire pour menacer ses hommes d’affaires d’arrestation, d’expropriation et de pendaison afin qu’ils cessent leur agitation qui provoquait une dynamique d’effondrement, mais il n’a jamais osé mettre en application ses menaces car ils sont ses derniers alliés.

Dans ce contexte tendu pour le régime, il y a deux semaines, le samedi 11 février 2012, les Pasdaran ont à nouveau confirmé leur rupture d’avec le régime en boycottant aux côtés du peuple la retour en Iran le Khomeiny puis l’anniversaire de la révolution islamique.

Le 14 février 2012, le régime a tenté de résoudre ses problèmes en attirant ses collaborateurs et ses contestataires dans la rue sous la bannière de son opposition officielle appelée le Mouvement Vert en raison de son attachement à l’islam révolutionnaire. Mais il n’y a eu aucun rassemblement en faveur de cette entité suspecte. On a compris que les contestataires n’acceptaient aucun compromis. On a également constaté que le régime n’avait aucun collaborateur prêt à se battre pour sa survie.

Washington a ignoré ces boycotts populaires désavouant le régime comme il avait aussi ignoré le soulèvement anti-régime de l’été 2009 car il a besoin d’un Iran islamiste (mais dirigé par ses pions) pour agiter les musulmans de l’Asie Centrale contre la Chine. L’absence de soutien de Washington au peuple n’a pas rassuré les collaborateurs paniqués du régime car Washington ne peut pas sauver le régime à distance. C’est pourquoi ils ont continué leurs achats frénétiques de devises... Le régime les a encore menacés sans passer à l’acte car ils sont ses derniers alliés.

Ces menaces sans suite ont convaincu Washington que les mollahs étaient très en difficulté. Washington devait agir avant qu’ils ne chutent brutalement et avec eux, ne meure cette république islamique qu’il veut contrôler pour agiter l’Asie Centrale. Washington devait obtenir un transfert des pouvoirs vers ses pions. Mais étant donné que les mollahs refusent cette option qui ne comporte aucune garantie pour leur sécurité, Washington a évoqué une nouvelle sanction très forte (son opposition à tout échange bancaire entre l’Europe et les mollahs via le procédé SWIFT) avant d’inviter leur représentant légal (Ahmadinejad) à Islamabad chez son pion régional le Pakistanais Zardari pour connaître leur réponse.

Les mollahs n’ont pas été sensibles à la menace américaine touchant le procédé européenne SWIFT car Washington avait déjà évoqué cette sanction sans l’appliquer de peur de renverser le régime. D’ailleurs, depuis des années, Washington présente de vieilles sanctions existantes comme étant de nouvelles sanctions car il sait que toute nouvelle sanction peut balayer le régime qu’il veut happer. Par ailleurs, Washington fait aussi souvent référence aux « conclusions de ses agences secrètes » sur l’absence de volonté de fabrication de la bombe nucléaire pour éviter d’aller vers des mesures plus lourdes.

Les mollahs sont donc allés tranquillement au rendez-vous d’Islamabad avec l’intention de ne rien céder et ainsi convaincre leurs associés et collaborateurs qu’ils étaient intouchables.

Vendredi dernier (17 février 2012 / 28 Bahman1390), au retour d’Islamabad, Ahmadinejad, le représentant légal du régime, a fait le V de la victoire. Washington n’a pas aimé cette impertinence. Il a annoncé l’accord des Européens pour l’interruption prochaine de tout échange bancaire via le procédé « SWIFT ». Le moral du régime est tombé d’un cran. Ses collaborateurs ont aussi déprimé car ils allaient perdre un canal sûr pour sortir du pays leurs fortunes converties en dollars !

Samedi 18 février (29 Bahman 1390), le régime pouvait s’attendre à une journée très agitée dès l’ouverture des banques. Avant de se retrouver avec un raz-de-marée de retraits bancaires et de demandes de dollars (qui auraient provoqué un effondrement bancaire), il a annoncé l’ouverture du procès (tant promis) à l’encontre des agitateurs financiers accusés de fraude bancaire.

Ce samedi 18 février (29 Bahman 1390), le régime était entré en conflit avec ses associés économiques agités, membres des clans au pouvoir. Le régime parlait de pendaisons à l’encontre de gens très proches peut-être liés aux plus hauts dirigeants par des liens familiaux. On était dans une approche très radicale montrant la fermeté des dirigeants contre une agitation vue comme une atteinte à leur sécurité. Les associés du régime ainsi tombés en disgrâce devaient donc battre en retraite. On ne devait plus entendre parler de ruées vers l’or et vers le dollar.

Mais, il n’en a pas été ainsi, les médias ont évoqué des soubresauts du côté du dollar. On ne peut cependant vous donner des chiffres car le régime a d’abord parlé d’une baisse à 14000 rials ou 1400 tomans (en achat, en vente, en maximum et minimum) ce qui est impossible avant de censurer toute info à propos du dollar sur le dernier site financier en activité : Tala.ir qui est spécifiquement dédié aux variations de l’or.

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Les associés du régime n’avaient donc pas déposé les armes et avaient (comme nous l’avions supposé) continué leurs transactions pour fuir ce régime qui les prenait pour cible au lieu de les défendre.

Washington a conclu que la guerre allait faire rage entre les mollahs et leurs cousins affairistes tentés par la fuite. Il devait alléger les pressions sur Téhéran pour apaiser les craintes de leurs hommes d’affaires. Il a déclenché l’envoi à Téhéran d’une équipe de négociateurs nucléaires de l’AIEA (dirigée actuellement par le pro-américain Amano) pour « l’ouverture d’un nouveau dialogue permettant de sortir de la crise ».

Alors que le régime a récemment parlé d’un renforcement de l’enrichissement à un degré moyennement élevé à Fordo, l’équipe expédiée à Téhéran avec l’aval de Washington a demandé à visiter le site de Partchine précédemment accusé par Washington d’activités nucléaires militaires, mais qui a été blanchi en 2006 par l’AIEA à la suite de prélèvement radioactif négatif.

Peu importe le bien-fondé de cette absolution , Washington était dans une approche évitant tout conflit et permettant de simuler une ouverture des mollahs !

(En fait, on peut ajouter que toutes les accusations de Washington sont vides de sens puisque ce régime n’a pas le savoir faire nucléaire à minima pour démarrer sans l’aide des Russes la centrale atomique que ces derniers lui ont construite.)

Quoiqu’il en soit, en se focalisant sur ce site officiellement blanchi de Partchine (Parchin en anglais), Washington pouvait également aller dans le sens des conclusions préfabriquées de ses services secrets qui nient aujourd’hui la volonté de Téhéran de fabriquer une bombe nucléaire car Washington n’est pas parvenu à forcer les mollahs à quitter le pouvoir et craint à présent que de nouvelles sanctions renversent le régime islamiste agitateur qu’il voulait préserver et transférer à ses pions.

Les mollahs n’ont pas sauté de joie car il était presque évident que Washington pouvait même s’excuser d’avoir mal estimé leurs intentions, qu’il leur proposerait vraisemblablement le rétablissement des relations et de bons contrats qu’ils ne pourraient pas refuser dans le contexte de la contestation actuelle. Ils ont compris qu’ils se retrouveraient alors en situation d’accepter le retour des Américains et de leurs pions en Iran, ce qui équivaut à autoriser une révolution de couleur ! Les mollahs devaient refuser le dialogue pour éviter de se faire entraîner dans ce processus suicidaire.

Dimanche 19 février (30 Bahman 1390), dès l’arrivée des négociateurs, leur premier choix a été de refuser la visite du site de Partchine qui ne porte aucune trace de radioactivité ! Washington a maintenu l’équipe des négociateurs en Iran. Les mollahs ne s’y attendaient pas. Ils devaient se lancer dans les pires provocations pour décevoir Washington.

Mission : Déception Express
| Le régime a choisi la provocation militaire lourde en annonçant de grandes manoeuvres balistiques dès le lendemain dans le désert central iranien « dans le cadre d’une nouvelle doctrine appelée la menace mutuelle ».

Washington a esquivé la provocation pour ne pas compromettre la mission de ses négociateurs.

En attendant les manoeuvres, le régime a vite publié ces photos de son seul grand navire de guerre, le Destroyer (contre-torpilleur) Jamârân, recueillant (la veille) des gens en train de prier comme pour annoncer un rituel de kamikaze. On peut clairement voir que ce navire n’est pas dans un port militaire et par ailleurs les gens qu’y si trouvent ne sont pas des militaires.

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Par la suite le régime a réalisé qu’il n’avait pas vraiment intrigué Washington avec ses images : il a annoncé que deux de ses navires de guerre dont un destroyer donc le Jamârân (puisqu’il ne possède qu’un destroyer) avaient accosté quelque part en Syrie pour apporter son soutien à Bashâr Assad. Le destroyer Jamârân est ainsi devenu le seul navire de guerre doté du pouvoir d’ubiquité.

Mais plus sérieusement, l’annonce d’un soutien militaire à Assad a sans doute été de l’intox car le régime n’avait annoncé aucun mouvement de ses navires via le Suez et n’a par ailleurs publié aucune photo montrant l’arrivée de ces deux navires en Syrie. Il cherchait à monter la tension pour attirer l’attention sur ses manœuvres dans le cadre d’une « nouvelle doctrine appelée la menace mutuelle ».

Puisque les médias occidentaux avaient retenu les manœuvres, mais oublié de citer cette « doctrine de menace mutuelle » qui est une sorte de menace permanente de frappe préventive, le meilleur moyen de provoquer des polémiques et des escalades alors que le régime ne possède aucune puissance balistique ou militaire digne d’intérêt, ni aucune DCA sophistiquée.

La nécessité pour le régime de se focaliser médiatiquement sur des provocations anti-américaines l’a contraint d’abandonner la focalisation médiatique sur le procès contre ses associés agités d’autant plus que l’opération n’avait pas pu intimider ce groupe et que ses membres en liberté continuaient à acheter de l’or et des dollars sur les marchés noirs du Bazar. Pour enterrer médiatiquement ce procès difficile à gérer, après un seul jour de procès, le régime a cessé d’en parler ! Il a également orienté ses médias vers d’autres affaires comme des querelles internes ou encore des arrestations et des condamnations à mort à l’encontre de 7 Bahaïs. Le régime a choisi les Bahaïs également pour enquiquiner Washington qui se montre sensible à leur cas.

Washington a oublié son amour pour les Bahaïs pour ne pas se retrouver à gronder le régime alors qu’il doit trouver un compromis pour infiltrer ses pions afin de ne pas être le grand perdant de la chute du régime. Téhéran a arrêté un 8e Bahaï : Washington a encore esquivé. Téhéran ne pouvait pas aller plus loin et par exemple faire exécuter un des otages car son objectif est de rompre l’apaisement et non provoquer des représailles. Il a oublié les Bahaïs. Pour enquiquiner Washington, le régime a pointé ses attaques contre un prêtre iranien qui avait bénéficié du soutien d’Obama. Washington a encore esquivé.

Ce dimanche 19 février (30 Bahman 1390), le régime était bien embêté car Washington évitait toute escalade, le régime devait donc nécessairement organiser les manoeuvres promises et compromises d’avance en raison du boycott prévisible des Pasdaran. Il y a peu le régime avait échappé à notre analyse critique de ses photos en évoquant des manœuvres nocturnes, il ne pouvait pas sortir le même argument puisqu’il présentait une nouvelle doctrine et devait donc apporter la preuve visuelle d’une très grande capacité de tir balistique aussi bien offensive et que défensive.

Le même jour, par un malheureux hasard, on était le 40e jour après la mort d’un Pasdaran tué par une bombe à Téhéran. A sa mort, le régime avait accusé Washington alors que tout indiquait un coup du régime contre un dissident. Le régime avait essayé de choyer la famille du défunt pour se disculper, il s’était ainsi retrouvé à le célébrer comme un héros tué par les Américains. Alors qu’il espérait envenimer le dialogue souhaité par Washington, il a saisi l’occasion pour organiser une cérémonie en sa mémoire.

En novembre dernier, le régime avait fait de même avec des généraux de Pasdaran supprimés par lui-même. La masse des Pasdaran dissidents avait boycotté la cérémonie officielle en leur honneur. Cette fois, les Pasdaran dissidents sont restés encore à l’écart et à l’ombre. Signe des temps, les proches collaborateurs du régime dont des hauts gradés des Pasdaran qui restent par la force des choses encore fidèles au régime ont également boudé cette cérémonie. Le régime a ainsi eu un avant-goût du boycott qui l’attendait le lendemain au moment des manoeuvres. Il a eu recours aux images d’archives comme la dernière de cette série qui ne correspond même pas au décor de la mosquée où avait lieu la cérémonie.

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Dimanche soir, le régime a expérimenté un nouvel échec avec le boycott de la cérémonie de clôture de son festival de musique par ses artistes et ses habituels figurants. Il a caché le manque de participant par des cadrages tronqués comme celui-ci.

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Il était clair que sa cote était en chute libre et qu’il ne trouverait aucun figurant pour simuler ses super manœuvres de puissance !

Lundi 20 février (1er Esfand 1390), le régime a annoncé un attroupement de milliers de militaires et de Pasdaran dans le grand désert iranien pour ses manœuvres intitulée « Al Fajr », l’aube (en arabe) en référence à l’arrivée de Khomeiny en Iran pour nier au passage le récent boycott de l’anniversaire du retour en Iran de Khomeiny.

Ce lundi, le régime a multiplié les annonces de tirs de DCA très performantes et les menaces de fermeture du détroit d’Ormuz, mais nous n’avons pas pu trouver une seule photo montrant la nouvelle DCA du régime ou encore les milliers de Pasdaran fidèles qui pouvaient confirmer la mise en oeuvre de la nouvelle doctrine très offensive annoncée par le régime.

C’était le vide absolu !

Ce morne paysage médiatique a été animé par l’annonce d’un discours tonique du commandant militaire de Téhéran sur la super puissance du régime devant un gigantesque rassemblement de milliers de Pasdaran policiers ou d’élèves officiers du même corps à l’occasion de la cérémonie de fin d’études de ces derniers.

Cela nous a surpris car cette cérémonie a eu lieu en novembre dernier et avait d’ailleurs été massivement boycottée par les policiers et les élèves officiers de la police qui devaient recevoir leur grade des mains du Guide. Cela avait déclenché d’ailleurs une vraie guerre ouverte entre le régime et les Pasdaran qui avaient ainsi humilié le Guide.

Avec cette récente annonce, le régime était dans le mensonge. Mais le régime a publié des photos d’une part sur le site de l‘agence Mehr chargée de sa propagande internationale et d’autres part sur le site de l’école militaire de la police. On devrait dire, heureuse initiative car les deux séries ne concordent pas !

Voici les premières photos de l’agence Mehr | On y voit le chef de la police et ses lieutenants avec des gants en laine car malgré un temps clair et ensoleillé, il faisait très froid et il y avait beaucoup du vent ce lundi matin à Téhéran.

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Vous remarquerez que le premier élève officier porte aussi une petite laine sous son uniforme.

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Ces photos-là signées par Mehr semblent avoir été prise ce même jour car la lumière est identique. Cependant on n’y voit que des vues restreintes et un nombre restreintes de policiers.

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Mais certaines images comme celle-ci, nous ont parue suspecte car les gens sont vêtus légèrement et par ailleurs, la banderole au fond de l’image n’est pas identique à celle que l’on voit ci-dessus.

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Sur ces deux autres images publiées le même jour sur le site de l’Ecole de la Police, l’ombre au sol est pâlotte voir inexistante ! Elles n’ont pas été prises pendant ce lundi très ensoleillé.

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Encore plus intéressant, sur cette série publiée sur le site de l’Ecole de la Police, la lumière est pâlotte et l’ombre a changé de direction !

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Pour expliquer l’ombre, il y a une méthode simple : il faut aller sur le site www.sunearthtools.com qui permet de déterminer la course du soleil et la direction de l’ombre portée sur Google Map en fonction des jours de l’année ! Nous avons fait des simulations pour ce lundi, la date du rassemblement des policiers en novembre dernier et aussi en juin car ce rassemblement matinal est basé sur le calendrier lunaire islamique et peut donc parfois tomber en été. Voici ces simulations, puis les trois réunies sur une même image.

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Les schémas montrent que les ombres portées hivernale et estivale sont radicalement différentes. Les deux séries de photos dont nous disposons s’approchent des ombres hivernales. Les arbres sont d’ailleurs dénudés sur ces photos.

Le régime a respecté la saison afin que nous ne puissions pas parler d’images d’archives, mais dans sa hâte (ou sa bêtise), il a oublié de surveiller les ombres. En se basant sur les images du site www.sunearthtools.com, d’une série à l’autre, le changement du sens de l’ombre indique des heures différentes. La série de Mehr a été réalisée le matin et la série de l’école de la police un après-midi. Etant donné que les cérémonies de remises de diplômes aux officiers ont lieu le matin, il pourrait s’agir d’une répétition puisque cette série non ensoleillée ne comporte aucune photo montrant des officiels.

Ces incohérences indiquant un recours illimité et désordonné aux images d’archives remettent sérieusement en cause l’authenticité de l’annonce de la tenue de la grande cérémonie de la police. En considérant que le même jour, le régime était dans l’incapacité de diffuser la moindre image confirmant ses prétentions militaires, on peut aisément supposer que ce rassemblement de milliers policiers était une gigantesque intox !

Mais puisque que l’on a des images du chef de la police et de quelques uns de ses acolytes portant des gants en laine, on peut supposer que le régime les a photographiés ensemble avant de les intégrer à des images d’archives car ces chefs ont des images exemptes de toute ombre.

Ces images sujettes à caution n’ont en fait pas été rediffusées sur tous les sites du régime alors que c’est l’usage. Le régime a limité les images pour échapper aux critiques.

Ce même lundi plein de problèmes à dissimuler, la vitesse de l’Internet iranien est tombée bien bas et les comptes Gmail et Yahoo ont été bloqués. Avec cette communication tronquée, le régime a limité la casse pour son annonce de puissance. Il a ainsi inauguré une nouvelle façon de propager ses rumeurs de puissance pour intimider ses adversaires.

Dans le même genre, alors que Gmail et Yahoo étaient bloqués, l’association des activistes des droits de l’homme en Iran (H.R.A), en fait, un groupe lié au régime et hébergé par le fournisseur d’accès officiel du régime, est parvenu à alerter les opposants basés à l’étranger sur une révolte carcérale durement réprimée par le régime. A peu de frais, le régime a fait de la pub pour sa force de frappe alors qu’elle est nulle.

Dans le même genre, d’autres soi-disant opposants que nul ne connaît ont informé l’opposition basée à l’étranger que le régime avait planqué des équipes de nervis dans les quartiers chauds pour frapper les contestataires pendant la Fête du feu. Malheureusement, nos amis de l’opposition ont rediffusé ces propos renforçant la peur du régime alors qu’il est dans une phase de désintégration et l’on commence à douter de sa force.

Lundi, le régime a intimidé ses opposants tout en détournant leur attention du boycott des manœuvres qu’il avait annoncées pour fuir l’apaisement tactique souhaité par Washington.

Mais le régime devait cependant continuer ses provocations car Washington les ignorait dans l’intérêt de son apaisement tactique censé lui permettre de revenir en Iran pour prendre le pouvoir l’intérieur.

Mardi 21 février (2 Esfand 1390), le régime a donc continué à parler de ses missiles. De même, il n’a pas cessé d’insister sur sa doctrine de frappes préventives, mais on ne voyait toujours aucune image. Voici un aperçu de différentes agences de presse sur plusieurs jours pour confirmer l’absence d’images de manœuvres. Nous avons agrandi une série avec un brasier pour montrer qu’il s’agissait d’un spectacle et non d’une phase nocturne des manoeuvres.

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Cette absence d’images ne pouvait que confirmer la faiblesse du régime (manque de troupes et de canons). Cela pouvait révéler sa vulnérabilité et encourager les ruptures ou la contestation. Le régime devait certes intimider ses adversaires, mais aussi sortir de ce schéma. Il devait trouver un autre moyen pour enquiquiner Washington.

Le régime a d’abord annoncé la création des fronts unis de ses partisans, mais les photos des deux principaux rassemblements nous montrent des évènements bien ridicules.

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Cette désunion sous l’affiche de Khomeiny (invitant ses partisans à l’unité) a sans doute encouragé l’agitation des associés du régime sur les marchés noirs du Bazar car une des premières initiatives d’intimidation du régime a été d’annoncer des fouilles méthodiques des voyageurs dans les moyens de transport vers l’étranger (avions, trains, bus, ferries). Cela était aussi une manière d’annoncer le soutien d’un grand nombre de policiers dans les zones frontalières et nier le boycott subi par le régime.

Intimidations en cascade | Le régime a continué sur le même modèle en annonçant une vaste campagne de ramassage de paraboles dans les villes. Cette annonce nous a paru peu fiable car en raison de son manque de troupes, la dernière fois, le régime avait simulé un ramassage de paraboles dans le lotissement des quartiers résidentiels de ses troupes. Les photos de l’opération nous ont donné raison car cette fois, le régime est intervenu dans une minuscule bidon vile qui a une rue : il a récolté 5 paraboles !

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Enfin, le régime a amplifié le faux signal de sa prétendue puissance policière en annonçant l’arrestation de 185 caïds très dangereux à Mashad, alors que les images nous montrent l’arrestation d’une trentaine de junkies défoncés et hors d’état de nuire.

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Pour marquer sa force le régime a aussi annoncé deux pendaisons dans le nord du pays où la contestation est très forte en raison d’un taux de chômage de près de 70%. On avait une annonce intimidante en direction des acheteurs d’or (les associés paniqués du régime) et 4 annonces intimidant le peuple. Le régime a ainsi révélé qu’il redoutait davantage la rue que l’agitation de ses associés.

Le régime a également profité de ses annonces de répression pour annoncer le déplacement d’un musulman converti au christianisme d’une prison périphérique d’Ispahan à la prison centrale de cette ville où ont lieu les pendaisons. Cette annonce devait forcer Washington à hurler. Mais les Américains n’ont pas réagi.

Le régime a alors confirmé la condamnation à mort de Malekpour, un programmeur informatique irano-canadien, accusé d’avoir monté un site pornographique. Les Britanniques devaient intervenir d’autant qu’ils sont les alliés historiques des mollahs. Comme à d’autres reprises, ils ont aidé les mollahs à faire du bruit autour de cette condamnation via un soutien officiel de Catherine Ashton, ministre des affaires étrangères de l’UE, au condamné. Téhéran et Londres espéraient contraindre Washington à sortir du processus d’apaisement tactique. Washington a encore esquivé.

Le régime a de nouveau pointé ses attaques contre la communauté clandestines des Iraniens convertis au christianisme en confirmant la condamnation à mort d’un prêtre chrétien iranien emprisonné depuis quelques années, il espérait profiter de buzz autour de l’autre pendaison annoncée. Washington a encore esquivé. Le régime ne savait pas comment désespérer Washington ; Le régime a reparlé des manœuvres en promettant des frappes à toute menace, Washington est resté de marbre. Enfin le régime a annoncé qu’il n’avait « rien à négocier avec les inspecteurs de l’AIEA ». L’équipe envoyée par Washington s’est un peu accrochée, mais dans la soirée elle a jeté l’éponge et a admis son échec.

Washington a tenté une mission de dernière chance par l’intermédiaire de son allié Omanais. Comme toujours Téhéran a accueilli l’émissaire de Washington, mais il ne s’est rien passé qui puisse faire avancer le dialogue. Le prince omanais a quitté l’Iran d’un air songeur et pessimiste !

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Mercredi 23 février (3 Esfand 1390), le régime était enfin débarrassé de la tentative d’apaisement tactique de Washington pour renouer les relations afin d’infiltrer ses agents en Iran pour prendre la direction de la contestation interne ou la direction de ses agitations via son opposition officielle.

Le repli à contrecoeur de Washington a donné des ailes au régime. Il a d’abord insisté sur sa puissance de frappes. Puis le chef spirituel du régime, Ali Khamenei a reçu les savants atomiques à son domicile pour les saluer avant de préciser que « le régime qu’ils chérissaient tous rejetait l’arme nucléaire par conformité à l’islam ».

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Le régime a ainsi insisté sur ses droits nucléaires tout en allant dans le sens d’un relatif apaisement comme le souhaite Washington mais sans lui avoir donné la satisfaction de l’avoir provoqué. Le régime a décrété son propre apaisement pour être le vainqueur du jeu. Il espérait ainsi engager Washington à reconnaître son innocence et mettre fin aux sanctions. Ce qui peut encore sauver les mollahs.

Mais Washington n’a pas suivi cette recommandation tacite car son objectif n’est pas de sauver les mollahs, mais de préserver le régime et le confier à ses pions pour agiter la région. Washington n’a même pas commenté les propos du guide suprême.

Par ailleurs, en refoulant Washington, Téhéran recouvrait la liberté d’utiliser le Mouvement Vert sans craindre une déviation. On se souvient que le régime avait tenté d’infiltrer la contestation avec le Mouvement Vert, mais il n’y était pas parvenu et ce malgré les rumeurs alarmantes sur la santé chancelante de Moussavi et Karroubi, les deux chefs de cette opposition : cela avait ridiculisé Moussavi et Karroubi. Pour relancer le Mouvement Vert, le régime a tenté de sauver d’abord ces deux-là du ridicule en faisant parler Moussavi « pour démentir les rumeurs de leurs maladies et faiblesses ! »

Moussavi a également réaffirmé « sa fermeté sur ses positions » (apparemment hostiles aux courants existants, mais réellement en faveur du régime), ce qui veut dire que le régime va sans doute le présenter encore une fois comme un quasi dissident pour lui attribuer la paternité des contestations des 3 et 13 mars prochains. D’ailleurs les médias de cette opposition officielle ont commencé à soigner son image de quasi dissident après cette intervention.

Jeudi 24 février (3 Esfand 1390), Washington a enfin exprimé « sa déception ». Mais il a laissé la porte ouverte au dialogue grâce à un rapport des inspecteurs négociateurs parlant d’une « possibilité de l’existence d’une dimension militaire », mais aussi de la « place pour de nouveaux dialogues constructifs grâce à la volonté mutuelle d’un compromis » malgré les « différences entre le régime et cet organisme à propos du contenu de ce compromis ».

On ne pouvait pas être plus flou et plus ouvert à toutes sortes de dialogue. Par ailleurs, Washington a de nouveau reparlé via la presse de « l’avis formel de ses services secrets sur l’absence de la volonté du régime de se doter d’armes nucléaires » pour encourager l’AIEA à faire preuve d’encore plus de souplesse vis-à-vis du régime i

Le régime a été soulagé : il a cru comprendre que l’on lui laissait du temps, peut-être pour résoudre ses graves problèmes internes : d’abord un boycott de ses institutions le 3 mars, puis la terrible nuit de contestation du 13 mars.

Ce jeudi, le régime débarrassé de ses soucis américains, s’est immédiatement attelé à gérer le premier problème : pour contrer le boycott du 3 mars, il a mis l’accent sur la nécessité de voter au lieu de mettre en avant les programmes des partis.

Chaque parti a été tenu d’organiser des rassemblements pour insister sur la participation même sur le vote blanc : peut-être, ce vote blanc est destiné à être comptabilisé comme des votes pro-Moussavi pour le relancer en force et l’ériger en patron de la contestation dix jours avant le 13 mars pour contrôler le jeu ou dégoûter le peuple et le contraindre à se replier pour ne pas être récupéré.

Mais en organisant des rassemblements d’information sur l’utilité de la participation, le régime s’est mis dans la logique de mobilisation : en position d’être boycotté. Une première réunion du Front des fondamentalistes, parti du patron du régime, a d’ailleurs été boycottée (en interne).

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Un autre rassemblement du parti des protecteurs du Guide a mobilisé encore moins de monde. Le régime a renoncé à diffuser des vues plus larges !

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Ainsi en début de la semaine, le régime avait été désavoué par les Pasdaran, puis il a manqué de partisans pour simuler le soutien des forces en rupture, et en fin de semaine, le régime a été boycotté par ses députés qui sont censés être parmi ses éléments les plus fidèles. Le régime ne pouvait pas tomber plus bas.

Le régime a certes nié les ruptures des Pasdaran par des fausses nouvelles comme le rassemblement des policiers ou des fausses nouvelles évoquant des arrestations et le ramassage des satellites, mais il n’a rien pu faire pour dissimuler la prise de distances de ses députés.

Le régime était abandonné par le peuple, par les Pasdaran, par les policiers ainsi que d’autres fonctionnaires du régime et les mollahs de base. Il vient d’être lâché par ses députés. Il est fini, vidé. C’est une coquille vide.

Il fait un peu illusion à Téhéran, mais dans les villes de province souvent sinistrées et abandonnées comme le Sud actuellement inondé, il ne manifeste pas sa présence. Il est mort en dehors de Téhéran.

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Si l’opposition en exil a été assez bête pour gober ses mensonges de puissance et se morfondre ou encore se perdre dans des polémiques sur la relance du Mouvement Vert qui est lui-même une illusion, les associés du régime n’ont pas laissé passer la rupture des députés.

Dès le début de la nouvelle semaine, ce samedi 25 février (6 Esfand 1390), le régime a admis la hausse du dollar, mais il n’a pas publié de chiffres. Le site Tala.ir est resté figé sur le chiffre fantaisiste de 1400 tomans évoquée par le régime au début de cette semaine de défaites.

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L’Occident n’a pas aimé cette nouvelle agitation au sein du régime, il a vite attribué un César et un Oscar à un cinéaste ouvertement pro-régime, Asghar Farhadi : ce dernier a dédié son prix au peuple iranien en le qualifiant de « pacifiste et opposé à toute attaque », en oubliant de parler de ses problèmes, de ses malheurs et de sa lutte pour libérer le pays. Paris et Washington sont ravis. La bête opposition iranienne qui ne sait pas lire entre les lignes jubile bêtement alors que l’Occident vient de désigner un porte-parole du régime comme le porte-parole du peuple iranien. L’Occident avait essayé avec Satrapi, mais cela n’a pas empêché l’effondrement du régime. Cet autre soutien indirect au régime ne le sauvera pas, il rendra la lutte plus difficile. La délivrance sera plus sanglante.

Le régime a d’ailleurs compris que les choses ne se jouaient pas à Paris ou à Los Angeles, mais à Téhéran entre deux boycotts de ses rassemblements : il a changé de méthodes de promotions de ses politiques : il a cessé de vouloir organiser des rassemblements pour insister la nécessité de participer à ses élections, il s’est contenté d’afficher cette opinion sur les posters électoraux.

Les médias du régime ont parlé d’un vif intérêt du peuple pour le message. Jugez-en vous-même s’il suscite l’intérêt ou le dédain du peuple. Regardez les visages pour voir si vous y voyez la joie provoquée par le couronnement de Farhadi, ce laquais du régime.

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Vivement le boycott de la semaine prochaine puis la contestation du 13 mars pour révéler ce que veulent les Iraniens que l’Occident piétine aussi depuis 33 ans.