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Note supplémentaire sur « Statoil et le . . . Nobel »
08.10.2005

Depuis l’attribution du Prix à Ebadi, deux ans ont passé au cours desquels la répression a demeuré juste en changeant d’habit, la misère et la pauvreté ont gagné du terrain et les Iraniens sont devenus encore plus résignés.




Une des raisons de cette résignation est le respect dont témoignent les journalistes européens à ceux qui cachent la vérité de cette déchéance. Les Iraniens sont les oubliés de ces histoires d’amours médiatiques.



Quel est le Bilan des efforts d’Ebadi ?


Elle est très décriée en Iran. Très opportuniste, elle a partiellement récupéré les slogans de l’opposition : personne n’y a cru [1]. Elle s’en est alors prise publiquement à Rafsandjani. C’est une enfonceuse de portes ouvertes. Rafsandjani est en quelque sorte le « coupable reconnu » de tous les maux de la société iranienne. Incontestablement, l’homme le plus détesté des Iraniens se prête à ce jeu dans l’intérêt supérieur du système. Quand le régime veut lancer un opposant officiel, le candidat ou la candidate se doit d’attaquer Rafsandjani !  [2]


Tel est le bilan d’Ebadi.

Et ce sont les iraniens qui en payent le prix …

Ebadi demeure auréolée des meilleures intentions … en Europe.

Et si par notre travail, nous arrivions à la démasquer …


Ebadi serait dévoilée mais à quel prix !

[1Ebadi a récupéré les slogans de l’opposition, mais elle joue sur les mots et remplace le boycott du régime par le boycott des « conservateurs » ou des « lois » ou institutions conservatrices, recyclant les concepts des « réformes ». Rappelons que les réformateurs ne sont pas en désaccord avec les « conservateurs » sur le Hezbollah, la bombe, l’économie, la charia, le destruction d’Israël, la peine de mort … (voir articles associés).

[2voir articles associés au sujet de Ganji et Hajarian