Le prix Nobel de la paix 2005 a été attribué à El Baradei
07.10.2005 ( nos commentaires sur El Baradei / 2 )
Le prix Nobel de la paix 2005 a été attribué vendredi 7 octobre à l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) et à son chef, Mohamed ElBaradei, pour leurs efforts contre la prolifération des armes nucléaires.
Ils étaient l’un des trois grands favoris pour la prestigieuse récompense.
Après Shirin Ebadi qui brille par son inefficacité et sa complaisance envers le régime islamiste des mollahs, le Comité du Nobel a encore choisi de distinguer une personnalité qui ne tient aucun compte de la nature du régime des mollahs et prône le dialogue à tout prix.
Shirin Ebadi nimbée du prix Nobel décerné par un « comité privé » sillonne le monde pour expliquer le Coran au lieu de défendre les droits de l’homme ou dénoncer l’excision et la charia.
Il est fort probable que le Nobel de la Paix donnera plus de poids à la position « munichoise » d’El Baradei.
Ce dernier aura moins de difficultés à se dérober à l’obligation de l’AIEA (voir ci-dessous) qui lui impose de fournir un rapport dont le contenu reconnaît le refus de coopération des mollahs et conduirait (par un effet de gâchette) ces derniers devant le Conseil de Sécurité.
Les opposants iraniens ont des (petits) soucis à se faire …
La résolution du 24 septembre demande au directeur général de l'Agence, Mohamed El Baradei, de présenter un nouveau rapport (à une date non précisée), qui sera examiné au regard des articles 12-C et 3-B des statuts de l’AIEA, lesquels établissent un lien de cause à effet entre la constatation du « non-respect » et la Saisine du Conseil de Sécurité.
Si Téhéran s’avisait de mettre à exécution ses menaces d’une reprise de l’enrichissement, ou d'empêcher des inspections , Mohamed El Baradei serait dans l’obligation de recommander une Saisine du Conseil de Sécurité.
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