« La poursuite par Téhéran de la coopération active avec l’AIEA afin de régler les questions en suspens et le respect des engagements qu’il a assumés volontairement, notamment du protocole additionnel à l’accord de garanties avec l’AIEA, contribueraient à la normalisation de la situation quant au programme nucléaire iranien », lit-on dans le commentaire du Département de l’information et de la presse du ministère concernant l’intention de l’Iran de dénoncer le protocole additionnel.

L’application volontaire des dispositions de ce document, que l’Iran a signé en 2003 mais qu’il n’a pas encore ratifié, est une très importante mesure de confiance et y renoncer ne contribuerait pas à régler le problème nucléaire iranien dans le cadre de l’AIEA, selon les diplomates russes.

Le parlement iranien est en train d’achever l’élaboration d’un document contraignant le gouvernement du pays à suspendre la mise en oeuvre du protocole additionnel en cas de renforcement de la pression exercée sur l’Iran pour le pousser à renoncer au droit de développer son propre cycle du combustible nucléaire, rappelle le ministère.