La résolution du 24 Septembre 2005 de l’AIEA demande la ratification immédiate par le Parlement iranien du protocole additionnel au TNP qui autorise des inspections poussées et inopinées par l’AIEA des sites nucléaires iraniens et la suspension totale des activités liées à l’enrichissement d’uranium.

Le 28 septembre, le Parlement islamique d’Iran a décidé à une large majorité de retirer l’Iran du Protocole Additionnel, mais cette décision doit être validée par le Guide Suprême et une assemblée de douze vieux mollahs, appelée le Conseil des Gardiens.

Si Téhéran s’avisait de mettre à exécution cette décision, l’AIEA serait dans l’obligation de recommander une Saisine du Conseil de Sécurité.

C’est pourquoi le régime des mollahs recule d’un cran : « L’Iran restera pour le moment au sein du Traité de non-prolifération (TNP) mais cela pourrait changer si le pays est pressé de renoncer à son programme de combustible nucléaire », a affirmé le responsable du dossier nucléaire Ali Larijani lors d’un discours devant des mollahs dans la ville sainte de Qom, à 150 Km au sud de Téhéran.

« Mais s’ils veulent nous forcer à faire ce qu’ils veulent, alors nous penserons autrement. Si le TNP est appliqué comme il se doit, cela est bon, mais s’il est utilisé pour priver les autres de technologie nucléaire, nous ne l’accepterons jamais », a-t-il ajouté.