Mollahs, Gardiens de la Révolution, Généraux du Bassidj ou ceux de la prise de l’ambassade US se partagent les jobs. Il ne faut attendre de leur part à des prouesses de langage diplomatique et encore moins à des performances dignes d’un Talleyrand.

Ces derniers jours, le régime des mollahs suffoque. Les sanctions s’approchent à grands pas car le régime sait que la moindre inspection sera synonyme de Saisine. Les sanctions économiques risquent d’abattre le régime qui manque d’appuis populaires : Nous vous avons exposé la situation dans un de nos articles [Les mollahs ont-ils peur ?] [1]

Le régime islamique est désemparé par cette résolution et lance des averitssements dans le cas où cette résolution ne serait pas corrigée. La résolution établit un lien de cause à effet entre la constatation du « non-respect » et la Saisine du Conseil de Sécurité. À la moindre incartade, El Baradei sera dans l’obligation de recommander la Saisine.

Depuis, les « diplomates » s’adressent à l’UE, à l’AIEA et nous proposent l’étendue de la gamme littéraire estampillée « mollah ».

Voici pour vous un florilège de propos dignes d’un caïd de quartier, de celui qui bombe le torse, retrousse ses manches et veut en mettre une à celui qu’il l’a contrarié, ce sont en fait les propos d’ex-voyous promus ministres par l’inculte Khomeiny.

 Florilège de Hamid Reza Assefi,
 porte-parole du ministère des Affaires Etrangères.

« Quitter le TNP dépend des décisions futures de l’Agence. Si la position de l’Agence et l’Europe se durcit, ils nous pousseront à prendre des mesures proportionnelles et plus dures. Ils doivent prendre garde de ne pas nous pousser dans cette direction » …

« Nous ne voyons aucune raison pour que notre dossier soit envoyé au Conseil de sécurité. Mais si les Occidentaux veulent le faire par la force, qu'ils le fassent. « On verra ensuite qui en souffrira le plus » …

« Nos relations politiques et économiques sont liées et nous allons revoir nos relations avec les pays qui ont voté la résolution. Ils vont souffrir » …

Il n’y a aucune limite dans ces intimidations verbales et ces vociférations du genre « tu vas souffrir mon gars » !

Ces Menaces de représailles économiques des mollahs contre leurs clients sont d’autant plus ridicules que les sanctions onusiennes les imposeront aux mollahs de toutes les façons !

Généralement ces intimidations verbales ne sont pas suivies d’effet, c’est du bluff. Chassez le Naturel, il revient au galop. C’est un défaut de fabrication du « mollah » en général. Le 21 Août 2005, les mollahs menaçaient de bloquer le détroit Hormuz [2] (Strait of Hormoz), si l’on ne trouvait pas une solution à la crise nucléaire : déclaration d’intimidation précipitamment démentie par le Ministère des Affaires Etrangères des Mollahs, le jour même.