« Rien ne pourrait justifier l'arrêt de notre coopération (dans le nucléaire civil), mais si des motifs surgissent dans le champ juridique international, nous pourrions revenir sur nos positions » , a indiqué le chef de l'Agence russe pour l'énergie atomique intervenant au cours d'une conférence de presse mardi.

Le directeur de Rosatom a aussi souligné que, « dans nos rapports avec l'Iran, nous lui recommandons de ne pas s'occuper de l'enrichissement de l'uranium même si le Traité de non prolifération des armes nucléaires lui permet de mener cet enrichissement à des fins pacifiques.

La Russie invite l’Iran à renoncer à son propre cycle nucléaire, a encore souligné Alexandre Roumiantsev.

« Tant qu’un pays n’a pas dix centrales nucléaires opérationnelles au moins, la création de son propre cycle du combustible nucléaire n’a pas de sens », a-t-il fait observer.

Le directeur de Rosatom a aussi souligné que, dans ses contacts avec les représentants iraniens, la Russie conseille à Téhéran de rester en contact avec l'AIEA et la troïka européenne. M. Roumiantsev estime également que le problème nucléaire iranien ne peut être réglé que par la voie négociée.