« Si l’Iran n’accepte pas de négocier, si l’Iran ne veut rien entendre, et que l’Agence ne peut pas nous prouver qu’il n’y a pas d’activités nucléaires militaires, alors oui, il est très possible, probable, et à titre personnel je pense qu'il est important, que ce dossier soit crédibilisé au sein du Conseil de Sécurité », a-t- il déclaré à la Radio J, radio de la communauté juive de la région parisienne.

M. Douste-Blazy a ajouté qu’il fallait faire preuve de fermeté et de détermination, parce que « nous ne pouvons pas accepter que l’Iran aille jusqu’à l’activité nucléaire militaire".

Le Conseil des Gouverneurs de l’AIEA a adopté samedi une résolution rédigée par l’Allemagne, la France et la Grande-Bretagne (UE3) condamnant les activités nucléaires sensibles de l’Iran et permettant un renvoi devant le Conseil de Sécurité.

Téhéran a rejeté dimanche comme illégale cette résolution, en affirmant qu’il ne renoncera pas à l'enrichissement d'uranium, mais en gardant ouverte la porte des négociations.