Seul le Venezuela a voté contre la résolution, la Russie et la Chine se sont abstenues et des pays asiatiques importants comme l’Inde et la Corée du Sud ont voté en faveur de la résolution, contrairement à ce que prédisaient les Iraniens. La

« Nous allons examiner de près l’attitude de l’Inde et de la Corée du Sud », a déclaré l’adjoint de Larijani, peu après le vote.

Mottaki, le ministre des AE des mollahs a déclaré que le régime islamique allait donner sa réponse à la résolution d’ici quelques jours, en ajoutant que « l’Iran reste attaché au TNP et estime que la voie des négociations n’est pas fermée ».

« L’Iran ne renoncera nullement à son droit à la technologie nucléaire, notamment le cycle du combustible », a-t-il dit.

La résolution condamne l’Iran, notamment pour avoir repris la conversion d’uranium en août. Elle ne demande pas expressément la Saisine du Conseil de Sécurité de l’Onu à ce stade, mais elle établit les conditions d’un « transfert ultérieur ».

180 députés du Parlement Islamique ont « dénoncé comme une ingérence dans les affaires intérieures de l’Iran la résolution qui demande la ratification du protocole additionnel et donne des pouvoirs élargis au directeur général de l’AIEA pour mener des inspections ».

Ils ont demandé au gouvernement de cesser « la suspension volontaire des activités nucléaires » liées à l’enrichissement, qui sont appliquées depuis novembre 2003.

Toute la journée de samedi, les représentants iraniens à Vienne avaient menacé les Occidentaux d’une reprise des activités d’enrichissement d’uranium et d’un arrêt de l’application du protocole additionnel, qui permet un contrôle poussé du programme nucléaire iranien, si la résolution était adoptée.

Mais ils savent qu'une telle surenchère pourrait rendre encore plus difficile la situation.

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