L’état-major des forces américaines en Irak estime que cette organisation sert d’auxiliaire à l’Iran dans le conflit irakien. Mais évidemment, il n’y a eu aucune mesure prise contre les mollahs pour répondre à cette ingérence. D’ailleurs, aucune des preuves évoquées par l’état-major des forces américaines en Irak ne sert de prétexte à des mesures de rétorsion.

C’est l’un des éléments de base des relations entre Téhéran et Washington : ce dernier revalide à intervalles réguliers la légitimité de sa politique de sanctions à l’égard de Téhéran. C’est une nécessité : les Américains utilisent ces sanctions pour casser la résistance des mollahs et les encourager à accepter une reprise du dialogue afin de signer une entente conforme aux attentes américaines.

Cependant, il ne faut pas oublier que par le passé, les Américains ont utilisé l’argument de l’influence iranienne en Irak pour justifier la nécessité politique de reprendre le dialogue avec Téhéran. Ce communiqué est diffusé au moment où un certain Robert Baer écume les plateaux de télévision pour évoquer justement cette influence pour recommander le dialogue avec les mollahs.

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