En fait, le régime a annoncé qu’il cesserait d’appliquer la peine de mort pour des mineurs uniquement dans des affaires de drogue, non pour des meurtres. Or, la totalité des mineurs condamnés à mort ont été inculpés pour meurtre. De plus, depuis 1980, la majorité en Iran est de 15 ans pour les garçons et 9 ans pour les filles et il y a rarement des trafiquants de drogue de cet âge.

Cette mesure ne concerne donc pratiquement personne ! C’est uniquement pour faire croire que le régime est en train d’évoluer que l’on évoque le remplacement de la peine de mort pour les trafiquants de drogue de 8 ou 14 ans par de la perpétuité. Il s’agit d’une mesure pour embellir le régime sans toucher à ses codes inspirés de la charia, de plus, l’ensemble des 80 mineurs actuellement dans le couloir de la mort restent condamnés à mort. C’est une simple méthode de désinformation.

De fait, on peut aussi soupçonner d’une certaine complaisance pour les propagandes du régime : les institutions, les personnes ou Etats qui ont salué cette fausse mesure et ont laissé entendre que cette mesure est une étape pour d’autres progrès « en Iran ».

Parmi ceux-là, il y a la branche belge d’Amnesty international qui au lieu de défendre les victimes des violations des droits de l’homme en Iran s’illustre toujours dans ce genre d’entreprise.

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