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Iran : La semaine en images n°24
03.08.2008

La semaine passée , le régime des mollahs avait invité à Téhéran plusieurs représentants de 180 pays membres du Mouvement des Non alignés dans l’espoir d’obtenir leur soutien à leur programme nucléaire ou montrer qu’il n’était pas isolé. Malgré les dépenses consenties, les Non Alignés ont refusé d’aller dans le sens des attentes du régime des mollahs.



© WWW.IRAN-RESIST.ORG

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Un cadre supérieur de la plus grande banque iranienne gagne 300 dollars par mois, un médecin dépasse rarement les 200 dollars, un ouvrier gagne de 100 à 150 dollars. Les jeunes sont au chômage à près de 85%. Les plus démunis font travailler leurs enfants. Selon les statistiques officielles, ils seraient au moins 4 millions soient un tiers des enfants iraniens. Personne ne risque de pleurer leur sort : ils ne fabriquent pas des Nikes, mais des poteries pour touristes. Les mollahs et leurs journalistes n’y voient même aucun mal et les montrent en photos.

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Récemment, France Culture a consacré une série d’émissions à l’Iran mais pas un mot n’a été prononcé sur ces enfants privés d’avenir. Dans un tel pays qui est par ailleurs doté d’immenses réserves de pétrole dont les revenus ne bénéficient pas au peuple, cette coûteuse conférence des Non alignés a choqué les iraniens. Le régime s’est donc lancé dans une furieuse communication pour dire : « nous travaillons pour vous ».

Cependant, il est difficile d’inventer des progrès quand chaque jour en Iran, chaque iranien est privé de 4 à 8 heures de courant éléctrique, à son domicile, son lieu de travail ou dans les transports. Téhéran a même connu cette semaine ses plus grands embouteillages à cause des coupures d’électricité alors que dans le même temps, les délégations présentes en Iran n’ont rien senti car les quartiers où se tenait la conférence, leurs parcours en voitures officielles ainsi que les quartiers de leurs résidences ont été épargnés par le programme de rationnement d’électricité.

En l’absence d’un projet digne de ce nom, les mollahs se sont lancés dans le seul domaine où ils excèlent : la répression. Les iraniens ont eu droit à une pendaison collective de 30 « malfrats » et des arrestations surmédiatisées des « revendeurs de drogue » à Téhéran. Les images se passent de commentaires. Ce sont de pauvres junkies et des enfants de rue qui vivent sur des terrains vagues dans le voisinage des favellas de Téhéran.

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