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Mohammad-Reza Bagheri (ci-dessus), vice ministre iranien des Affaires étrangères chargé des affaires Arabes et Africaines, s’est également entretenu lors de rencontres privées avec les Présidents algérien, malien, comorien, le Premier ministre éthiopien, le Secrétaire général de la Ligue arabe, Amr Moussa, et les ministres des Affaires étrangères du Zimbabwe, de la Guinée-Conakry et de l’île Maurice.

Lors de ces entretiens, le régime des mollahs a fait part de sa volonté de participer à la réalisation de plans de développement économique et culturel dans ces pays africains. Il s’agit en fait de transfert des fonds iraniens vers ces pays musulmans, endettés et membres de l’OMC ou encore de la Zone Franc [1]. La coopération au développement de l’Afrique est un plan pour tisser des réseaux et contourner les sanctions américaines via des partenaires trop endettés pour refuser l’offre.

Téhéran ne lâche plus ses nouveaux amis africains et multiplie les occasions pour les prendre à part et discuter : la prochaine réunion des ministres des Affaires étrangères du Mouvement du MNA doit se tenir à Téhéran et les mollahs enchaîneront sur le Forum Iran-Afrique pour officialiser les résultats de leurs entretiens.

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