Chacun va de son couplet et plaint le Pape qui doit serrer la main à un homme qui a contesté l’existence de la Shoah… Il n’y a pas eu un seul média pour rappeler que le plus grand crime d’Ahmadinejad n’est pas d’avoir nié l’holocauste mais avoir achevé d’une balle dans la tête des prisonniers agonisants. Ahmadinejad n’exerçait pas ce métier seul, il y avait derrière lui un régime qui a fait couler le sang de centaines de milliers d’iraniens.

Son prédécesseur, le souriant Khatami, qui n’avait pas nié l’holocauste, était quand même responsable des purges et chargé de la propagande de guerre et des publicités qui encourageait les jeunes iraniens à aller servir de chair à canon. Celui-ci avait été reçu au Vatican par Benoît XVI mais aussi par son prédécesseur sans que l’on lui rappelle son passé honteux et son appartenance à un régime qui a dépénalisé la pédophilie.

La vie d’un iranien ou d’une petite iranienne ne vaut apparemment rien, le seul critère de solvabilité des dirigeants du régime des mollahs est la reconnaissance du génocide juif.

Personne ne parle des iraniens car il faudrait alors dresser un bilan lourd qui résulte de 29 ans de complaisance et d’oubli.

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