Même si pour des raisons purement politiques, les eurodéputés ont longuement évoqué le cas Russe ou Chinois, il convient de préciser que le cas de l’Iran est le plus grave, aussi bien par le nombre des exécutions que par l’utilisation de la charia comme base du code pénal.

En effet, la charia n’accorde aucun droit aux enfants et aux femmes et recommande l’application de peines barbares comme la flagellation, la lapidation, des amputations, l’énucléation ou encore pour les homosexuels, être jeté du haut d’une montagne ! Nous tenons à préciser qu’en 2007, nous avons signalé un ou plusieurs cas dans chacune de ces catégories. L’année a aussi été marquée par des arrestations musclées et des pendaisons publiques.

Malgré les preuves issues de leurs propres médias, les mollahs ont évidemment rejeté les accusations car selon Téhéran, les Etats européens sont les champions de violation des droits de l’homme et par conséquents mal placés pour leur donner des leçons.

En effet, Téhéran considère l’application du droit laïque comme une violation des droits des musulmans européens (globalement sunnites). Téhéran n’aurait pas pu choisir mieux : cet Etat qui donne des leçons de tolérance aux européens n’accorde aucun droit aux musulmans sunnites iraniens qui sont depuis l’avènement de la république islamique privés de lieu de culte !

On peut dans ce même domaine citer également l’imposition du voile à toutes les femmes mêmes les étrangères ou encore des cas de flagellation des touristes étrangers pour consommation d’alcool. Mais le sommet de tolérance de ce régime est le sort qu’il réserve à ceux qui ont changé de religion : la torture ou peine de mort.

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