Alors que le régime a toujours estimé leur nombre à un maximum de 20,000 enfants à Téhéran et 200,000 dans l’ensemble du pays, l’UNICEF table sur au minimum 400,000 pour la capitale et 1,000,000 dans l’ensemble du pays.

Le travail des mineurs de moins de 15 ans étant interdit, le régime s’abstient d’en faire le recensement. Cependant, dans les couches défavorisées qui constituent 85% de la population iranienne, les enfants travaillent pour compléter les maigres revenus de la famille. En dehors de ces enfants vivant dans leur famille, il y a 400,000 à 1,000,000 d’enfants SDF qui vivent et travaillent dans la rue pour des revenus de l’ordre de 7 dollars par jour équivalents au salaire mensuel d’un fonctionnaire iranien.

Ces enfants SDF font généralement des métiers très durs ou très peu hygiéniques comme la collecte ou le tri des déchets plastiques, du pain sec, du carton ou des métaux usés. Ils vivent généralement sur des terrains vagues, sous les ponts ou dans des cartons sur les trottoirs. Ceux qui sont dans la collecte des déchets dorment dans des dépôts de déchets entre deux collines de détritus toxiques et nauséabonds. Ils n’ont aucun accès aux soins et sont également exposés à tous les abus sexuels.

Leur cas est d’autant plus tragique que personne ne parle d’eux et surtout pas les dissidents du régime. Les faux opposants ou fausses féministes du régime ont pour fonction de prouver que le régime des mollahs est institutionnellement réformable de l’intérieur sans l’aide des ONG trop curieuses ! C’est pourquoi aucun de ces fonctionnaires de la dissidence ne tient à alerter l’opinion internationale sur la vie tragique des enfants de rue en Iran.

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