Shimon Pérès a la mémoire courte, il a oublié que de 1984 à 1986 [1], pendant l’affaire IRAN-GATE, il a lui-même vendu des tonnes d’armes aux mollahs.

Ces armes ont été utilisées pour tuer des irakiens et plus tard le surplus de missiles avait été confié au Hezbollah qui s’en est servi pendant sa guerre contre Israël en 2006 ! Il est donc assez mal placé pour donner des leçons de moralité à ces mollahs qu’il a aidés à s’armer pour terroriser la région.

Cependant, le plus étonnant reste son opposition à l’existence d’un réacteur en fonctionnement en Iran, car quels que soient les défauts de la voyoucratie des mollahs, d’un point de vue de physique atomique, un réacteur produit de l’électricité !

Il y a une volonté de confusion démagogique permanente chez les différents dirigeants travaillistes israéliens de se montrer hostiles à l’existence d’un réacteur nucléaire en Iran. Il y a peu de temps Ehud Olmert se disait prêt à lancer une attaque aérienne contre la Centrale de Bouchehr.

Pérès va dans le même sens démagogique non pour plaire à l’opinion publique de son pays, mais à ses alliés américains. Au lieu d’affirmer l’état de préoccupation de son pays à l’égard du danger que représentent les mollahs islamistes, comme d’autres dirigeants israéliens, il accuse l’IRAN comme étant « le plus grand problème » du monde.

Ce glissement sémantique démagogique est imposé par les américains : il a pour objectif d’accréditer le régime des mollahs d’être les représentants légitimes du peuple iranien afin de préparer le terrain pour une entente avec eux. Pérès qui a vendu des armes aux mollahs quand les américains le lui demandaient, continue à faire ce que lui demandent les Etats-Unis, avec plus ou moins d’inspiration.

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