L’avion, un Fokker F-100, vol IR-235, qui devait effectuer la liaison entre Téhéran et Chiraz avec une centaine de personnes à bord a tenté de décoller vers 7h20, heure locale, lorsque ses pneus ont pris feu. Les pilotes ont perdu le contrôle de l’appareil qui est sorti de la piste et a pris feu. Le pilote, le copilote et de nombreux passagers ont été blessés ou brûlés.

Comme à son habitude, le régime a entrepris des efforts pour gérer la communication de cet accident afin d’éviter toute conclusion qui pourrait remettre en cause la fiabilité de la compagnie aérienne Iran-Air. De fausses informations ont été communiquées à la presse et elle se retrouve sur le site qui répertorie les accidents aériens (crash-aerien.com).

Selon la version des mollahs, le Fokker aurait quitté la piste après avoir glissé sur la neige qui recouvrait la piste et aurait alors cassé son train d’atterrissage et provoqué d’autres dégâts pas encore identifiés !

Dans la méthode des mollahs, on annonce toujours que tout va bien et ensuite on délivre les mauvaises nouvelles. Ainsi après avoir entendu la nouvelle selon laquelle il n’y aurait pas eu de blessés sérieux, seules quelques blessures superficielles, on apprend quand même qu’une des deux ailes de l’appareil avait pris feu après une fuite de carburant. Heureusement, selon les mollahs, l’incendie a été maîtrisé rapidement.

Le régime des mollahs n’oublie jamais de préciser que c’est l’embargo américain sur les pièces détachées d’origine occidentale qui cause des problèmes d’approvisionnement et de maintenance aux compagnies aériennes iraniennes.

Mais les problèmes de pneus sont très fréquents sur les avions de lignes iraniennes et ils attestent d’un manque de fiabilité et de sécurité de cette compagnie qui était la plus sûre au monde avant la révolution (aucun crash [1]) et elle est devenue à l’exemple du régime l’une des plus vétustes et les moins sûres du monde.

Il y a 13 mois, un avion s’était crashé au décollage dans des conditions similaires (et sur le même trajet) faisant 37 morts. En cachant la vérité les mollahs tentent de duper les iraniens qui prennent l’avion : ce sont les nantis du régime, ceux qui le soutiennent. Les autres iraniens sont trop pauvres pour prendre l’avion dont le prix de certains billets dépasse le salaire d’un mois d’un fonctionnaire.

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