Il s’est passé une semaine avant que Téhéran ne réagisse et l’on constate un certain agacement chez les mollahs. D’un côté, Téhéran exige des preuves et de l’autre il insinue qu’il s’agirait d’un complot fomenté par des étrangers pour ternir les bonnes relations entre l’Iran et l’Azerbaïdjan. « Nous voyons la main d’étrangers, visant à perturber les relations amicales entre nos deux pays, dans ces allégations sans fondement contre la République islamique d’Iran, qui sont utilisées pour mener une vaste propagande », a déclaré le porte-parole du ministère des affaires étrangères.

Le procès des agents des mollahs a eu lieu à un moment où Téhéran a besoin d’alliés parmi ses voisins du Caucase et d’Asie Centrale et non d’adversaires qui redouteraient l’ingérence des mollahs dans leurs affaires et un soutien iranien à des islamistes locaux. La réaction officielle du régime exprimée lors du point de presse hebdomadaire du porte-parole du ministère des affaires étrangères trahit le malaise du régime des mollahs.

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