Cette sortie médiatique est aussi un discours pour meubler le temps de retard pris dans l’organisation du contre sommet anti-Annapolis. Ce contre sommet n’a pas pu avoir lieu comme le voulait Téhéran au même moment qu’Annapolis car la décision de l’organiser a été prise à l’improviste à la dernière minute, suite à la décision Syrienne d’y participer. Téhéran a été mis en échec et n’a pas pu confirmer son influence régionale. L’organisation du contre sommet prend du retard et en attendant Ahmadinejad pousse des cris et lance des slogans pour dissimuler ce nouveau revers pour le régime.

On peut comparer, cette poussée de fièvre à l’annonce d’un missile avec une portée de 2000 km, annonce qui a été faite pour dissimuler la perte d’un avion de combat pendant des manoeuvres navales qui avaient pour objectif de confirmer l’influence militaire des mollahs dans le Golfe Persique.

En se lançant dans des manoeuvres militaires ou diplomatiques improvisées, les mollahs accumulent des erreurs et les bourdes. Par ailleurs, leur principal allié, le Hezbollah, est tenu de ne pas prendre les armes afin de demeurer une source de nuisance politique et pacifique, idem pour le Hamas.

Marqués par l’échec de leurs pressions diplomatiques sur la Syrie et le flop de leurs manœuvres maritimes dans le Golfe Persique, les mollahs sont préoccupés par la tenue de leur contre sommet anti-Annapolis car ils prévoient un autre flop. En attendant ce flop et sans doute à cause de ce flop attendu, nous ne cesserons d’entendre les slogans compensatoires des mollahs.

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