En décembre 2006, prétextant un allégement indispensable des coûts de campagne et de fonctionnement des élections, le régime des mollahs a décidé de regrouper les élections présidentielles avec les élections parlementaires (qui auront lieu en mai 2008). Ce sont des parlementaires officiellement pro-Ahmadinejad qui ont pris cette décision et ont de facto réduit le mandat de leur président de 13 mois. Le régime des mollahs a pris une décision fondamentale : la prochaine élection présidentielle iranienne aura lieu bien avant novembre 2008.

Les excès d’Ahmadinejad ne sont donc pas que passagers... Malheureusement, aucun des candidats n’a prévu l’éviction fonctionnelle d’Ahmadinejad et n’a une vision géopolitique de cette crise, chacun se concentre sur des slogans polémiques mais exempts d’une reflexion globale. Quand Ahmadinejad sera remplacé par un pion avec un emballage de modéré, le problème restera le même, le régime sera le même et ses connexions terroristes seront identiques, le dialogue ne sera qu’un outil pour tricher.

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