Cette accusation n’en est pas une puisque tous les diplomates du régime des mollahs sont issus des cadres supérieurs des Pasdaran et qu’ils appartiennent d’office aux services des Renseignements des Pasdaran, un organisme qui travaille avec la division Qods chargée des opérations internationales exécutées par les pasdaran.

Ces opérations sont généralement des opérations d’encadrement des milices liées aux mollahs et les opérations nécessitent une intervention conjointe de la Brigade Qods et des Renseignements des Pasdaran, les agents opérationnels reçoivent des passeports diplomatiques délivrés par le ministère des affaires étrangères.

Nous avions signalé ce détail au moment où les Américains avaient adopté une loi pour classer les Pasdaran comme un mouvement terroriste : c’est une loi idiote puisqu’il faudrait que les Américains mettent en état d’arrestation tous les diplomates du régime y compris le ministre des Affaires étrangères Mottaki et le négociateur nucléaire Larijani.

Par ailleurs, on se souvient que le même Petraeus s’était montré plus réservé sur le rôle des Pasdaran au moment où il déposait devant le Congrès, à présent il se montre plus ferme et parle d’un rôle plus important, attribuant au régime des mollahs la responsabilité de l’assassinat de deux gouverneurs de province dans le sud de l’Irak en août dernier. Les deux hommes ont été tués dans des attentats à la bombe. Pourquoi n’avait-il pas parlé de ces deux meurtres lors de sa déposition fumeuse devant le congrès ?

Nous assistons là à un modèle d’attaque calibrée contre le régime des mollahs, attaque censée déstabiliser les mollahs à la veille d’une nouvelle rencontre possible entre les représentants des deux pays à Bagdad.

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