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Iran : L’Espagne et l’Italie rejettent la demande de Kouchner
06.10.2007

L’Espagne et l’Italie, deux importants partenaires commerciaux de l’Iran, ont rejeté l’idée d’éventuelles nouvelles sanctions européennes telles que proposées par le chef de la diplomatie française Bernard Kouchner.



Ces deux pays estiment qu’il faut soutenir les efforts menés par El Baradei et par Solana pour parvenir à des progrès. L’Espagne estime que le cadre approprié à cette crise, y compris pour l’adoption d’éventuelles nouvelles sanctions, est le Conseil de Sécurité plutôt que l’UE. En d’autres termes, l’Espagne compte sur une opposition Sino-Russe à toute nouvelle sanction.

L’Italie, qui est économiquement très active en Iran, s’est montrée encore plus hostile à l’initiative de Kouchner : le président du Conseil italien Romano Prodi a même sèchement critiqué Kouchner pour sa méthode peu productive.

« Nous avons toujours dit que les sanctions sont un instrument pour pousser au dialogue... (mais)... je ne pense pas que les renforcer avant de s’asseoir à la table des négociations soit le choix le plus juste. Nous voulions ouvrir des négociations, maintenant les négociations sont ouvertes. Oeuvrons pour qu’elles produisent des résultats », a déclaré Romano Prodi visiblement très énervé.

Comme nous l’avions précisé dans notre analyse sur l’initiative de Kouchner (lien ci-dessous), la méthode a été délibérément provocatrice. Cependant, pour nous il s’agissait d’une volonté de faire échouer les négociations et non d’une maladresse.

Pour en savoir + sur cette méthode peu banale et ses objectifs :
- Analyse : Kouchner, sans discrétion
- (04 octobre 2007)

Le point de vue des entreprises Françaises :
- L’Iran, la France et le droit international
- (30 septembre 2007)

| Mots Clefs | Décideurs : Kouchner |

| Mots Clefs | Pays : Europe (UE, UE3, union européenne) |

| Mots Clefs | Enjeux : Intérêts Européens en Iran |

| Mots Clefs | Enjeux : Italie |