On se souvient que la première tentative (récente) de Téhéran était de parler d’une reprise des négociations tout en laissant entendre qu’il n’avait pas encore décidé d’y participer et que les Etats-Unis devaient le convaincre. Il n’y a eu aucune réponse officielle à cette demande déguisée.

Les mollahs sont alors passés à la vitesse supérieure en donnant un coup de pouce à l’insécurité en Irak pour encourager les américains à reprendre le dialogue : un tir de missile sur le QG des forces Américaines en Irak, l’assassinat d’un très important allié des Etats-Unis ou encore le retrait des députés de Moqtada Sadr de la majorité présidentielle. Les américains ont même poussé le vice jusqu’à ne pas reconnaître le rôle direct des mollahs dans ces affaires.

En l’absence d’une réponse de la part des Américains, les mollahs ont encore pris les devants et cette fois par la voie diplomatique. Hosseini, le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, a annoncé : « au cas où le gouvernement de Bagdad solliciterait notre aide, l’Iran est disposé à prendre part à de nouvelles négociations avec les USA. » L’annonce a été faite en catimini au cours de l’habituelle conférence de presse de dimanche devant des journalistes iraniens et étrangers…

Il n’y a toujours pas eu de réponse de la part des américains.

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