Le communiqué rappelle la nécessité de la reconnaissance et du respect de la diversité culturelle, comme l’un des fondements des Droits de l’homme. Le texte final appelle les pays membres à respecter le pluralisme culturel et à s’employer à un dialogue inter-civilisationnel (concept cher au régime des mollahs). L’accent est mis sur le respect et la reconnaissance par la Charte de l’ONU des cultures, ainsi que des valeurs religieuses et ethniques de toutes les nations du monde.

L’objectif des mollahs est d’introduire des valeurs religieuses dans les critères des droits de l’homme. Ainsi le « droit d’être offensé » par une caricature raillant l’Islam peut à terme concurrencer la « liberté de l’expression ». Ainsi altérée la déclaration des droits de l’homme perdra son universalité. De nombreux Etats, notamment ceux du mouvement des non-alignés qui ne respectent pas les droits de l’homme, sont intéressés par la remise en cause du contenu de la déclaration universelle des droits de l’homme.

Comme le précise la dépêche de l’agence iranienne IRNA, les Non-alignés sont dotés de diverses potentialités économiques… L’économie et le commerce vont également peser pour abolir l’universalité des droits de l’homme, condition sine qua non qui permet un passage à des sociétés démocratiques. L’abolition de l’universalité des droits de l’homme précédera la remise en cause du modèle occidental de démocratie laïque.

Cette abolition des critères humanitaires est loin d’inquiéter les Etats démocratiques. Ces derniers ont de nombreux intérêts économiques dans les pays qui ne respectent pas les critères à minima des droits de l’homme. Ce sera une libération pour les uns et les autres. C’est peut-être ce qui explique la nomination du régime des mollahs au comité chargé de préparer la Conférence Mondiale 2009 de l’ONU contre le Racisme.

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