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Iran : Libération d’une journaliste détenue
06.09.2007

Il y a quelques jours, nous avions signalé que les mollahs avaient laissé l’irano-américaine Haleh Esfandiari quitter l’Iran alors que cette dernière avait été accusée d’organiser une révolution orange en Iran. Une autre irano-américaine détenue en Iran a reçu son passeport et l’autorisation de quitter l’Iran.



Il s’agit de Parnaz Azima, journaliste de la radio américaine Radio Farda (la radio créée par Bush pour normaliser les relations avec les mollahs). Comme Haleh Esfandiari, Parnaz Azima prétendait qu’elle s’était rendue en Iran pour rendre visite à sa maman. Comme Haleh Esfandiari, elle s’en va sans remmener avec elle cette mère malade.

Parnaz Azima a été présentée comme une journaliste et on a laissé croire que cette arrestation était l’expréssion de la dureté d’Ahmadinejad envers la presse étrangère. Ceci est totalement faux : Radio Farda n’a rien de subversif et les journalistes de cette radio n’accordent leur temps d’antenne qu’à ceux que nous qualifions de faux-opposants doublement cautionnés par Téhéran et Washington.

Pour travailler avec Radio Farda, il faut présenter un cv pro-régime. C’est le cas de Parnaz Azima qui a travaillé pendant des années pour les mollahs à l’UNESCO, c’est-à-dire qu’elle avait accepté de prétendre que ce régime est digne de siéger à l’UNESCO. Elle avait été la caution d’humanité d’un régime qui accepte le mariage des filles dès l’âge de 9 ans.

Nous attendons avec impatience les interviews de ces ex-captives très particulières...

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Les signes de modération :
- Iran : 4 initiatives pro-dialogue pour empêcher les sanctions
- (4 septembre 2007)

Le cas Esfandiari :
- Iran : Affaire Esfandiari, un signe d’apaisement global
- (22 Août 2007)

| Mots Clefs | Resistance : FAUSSE(s) OPPOSITION(s) |

| Mots Clefs | Enjeux : Rétablir les relations avec les USA & Négociations directes |