En Iran, le taux de participation des femmes dans le monde du travail est de 1,75% (<350,000), c’est pourquoi quand on parle du taux de chômage en Iran, il faut comprendre le taux de chômage des hommes. C’est d’ailleurs confirmé par le taux de la population active iranienne indiqué sur Wikipedia : Il est de 23 millions, alors que la population en âge de travailler (17 à 60 ans) est de 45 millions de personnes. Et c’est dans un tel pays que Delphine Minoui, les fausses féministes ou Marjane Satrapi parlent de l’émancipation des femmes.

Toujours selon Wikipedia, le taux officiel de chômage est de 11% et les plus hardis des économistes critiques ne dépassent guère les 20% quand ils veulent accuser le régime de mensonge. La réalité est très différente, puisque nous avons toujours affirmé que ce taux était supérieur à 45% et que 85% des iraniens vivaient en-dessous du Seuil de Pauvreté. Une déclaration du ministre de la coopération nationale vient de confirmer nos affirmations.

Docteur Mohammad Abassi, le ministre de la coopération nationale, a fait cette déclaration hallucinante pendant une réunion de l’Etat-major de la direction du développement de la création d’emploi et de la coopération (le nom n’est pas une invention d’Iran-Resist). Le discours du ministre avait pour sujet les réformes nécessaires pour améliorer le rendement de l’économie iranienne afin d’améliorer la justice sociale. Le ministre a évidemment insisté sur le fait que dans la république islamique, le progrès était destiné à tous et qu’en Iran, contrairement au reste du monde, il n’y avait aucune disparité de richesse due à une société de classes.

Dans le feu du discours, afin de prouver la nécessité des réformes qu’il proposait, il a rappelé qu’à l’heure actuelle 9 millions de jeunes de 20 à 25 étaient sans emploi, sans possibilité de se marier et sans logement. Et devinez quoi : selon la pyramide des âges, la population iranienne compte actuellement près de 10,5 millions de jeunes (hommes et femmes) de 20 à 25 ans. 85% de jeunes d’une tranche d’âge, la plus prometteuse, sans emploi : c’est un taux que même la bande de Gaza n’arrive pas à égaler.

Ces 9 millions représentent 20% de la totalité de la population iranienne officiellement active (et masculine). Le réel taux de chômage dépasse nos chiffres, et les chômeurs ne disposent d’aucune indemnité. Même ceux qui ont un emploi ont majoritairement un revenu inférieur au niveau du seuil de pauvreté. Ce niveau minimum de revenu était de 350 dollars mensuels en 2005, il est à présent de l’ordre de 500 dollars. Au pays des mollahs, 85% des jeunes de 20 à 25 ans vivent dans la misère la plus totale, et comme par hasard, 85% des iraniens vivent en-dessous du Seuil de Pauvreté.

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