Selon l’agence iranienne IRNA, pendant la conversation téléphonique du ministre iranien des Affaires étrangères, Mottaki, avec son homologue espagnol, Miguel Angel Moratinos, ce dernier a demandé de l’aide à Téhéran pour éclaircir les circonstances du décès de six militaires espagnols au Liban.

Il est presque inutile de développer cette dépêche. Au lieu de demander de l’aide à la police libanaise ou à l’armée de ce pays, les Espagnols s’adressent au patron du Hezbollah.

Il est vrai que l’armée Libanaise est bien incapable de venir à bout d’une poignée de guérilleros et que les amis du Liban ne lui prêtent pas des renforts pour parvenir à éliminer des mercenaires étrangers qui mettent en péril la souveraineté de ce pays.

Mais il est également vrai que les amis affichés du Liban, les Etats-Unis et la France, ne peuvent pas envoyer des renforts contre le Fatah al Islam : le Hezbollah a mis en garde contre toute action militaire de grande envergure contre ce groupe. Téhéran est le nouveau patron du Liban.

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