Ainsi en 2006, deux « pêcheurs » Suédois ont été condamnés pour espionnage après avoir été arrêtés alors qu’ils photographiaient des « sites militaires sensibles » sur une autre île iranienne (ils ont été libérés en avril 2006 dans le cadre d’une mesure de clémence).

Généralement, les « pêcheurs » arrêtés par les Pasdaran disent avoir été trompés par des cartes maritimes établies par les Emirats Arabes Unis qui disputent à l’Iran la souveraineté de trois îles stratégiques du Golfe Persique. Mais les autorités émiratis rejettent ces allégations et affirment que la zone est signalée aux navigateurs et qu’elle se trouvent au-delà de la zone conseillée pour la pêche sportive (en rouge sur la carte). Nos trois « pêcheurs » finlandais ont évoqué un excès de vent qui les aurait poussés involontairement près de cette île maudite [1].

À titre d’information, ces îles étaient sous la souveraineté de l’Iran sous le régime du Chah, et à cette époque les tribus arabes installées depuis des siècles sur ces sites jouissaient d’un droit de résidence. Le régime des mollahs a remis en cause les accords passés en malmenant et chassant ces tribus. Ayant remis en cause cet accord amical entre l’Iran et les Emirats Arabes Unis, ces derniers ont remis en cause l’ensemble des accords et la souveraineté iranienne de ces îles.