Pour parler des vertus du voile, c’est une femme très voilée, Madame Sha’abani, dont on n’a vu à l’écran que 60% de son nez et un œil qui a très sobrement expliqué que le voile permettait à la femme d’atteindre le plus haut niveau de réalisation personnelle. En outre, a-t-elle assuré, aucune femme ne peut atteindre les sommets de vertu et d’égalité des sexes sans cet accessoire qualifié de sécurité morale. Elle a cité le nom de Marie, mère de Jesus, comme voilée qui a atteint un haut nniveau de spiritualité, normalement promis à un homme, ce qui lui a permis de se rapprocher de Dieu dans les proportions que l’on connait.

Mais le reportage le plus édifiant fut celui d’un homme qui se présentait comme psychologue ou chef d’un centre d’études comportementales qui a assuré avoir étudié avec son équipe des centaines de cas de mal-voilées afin de définir le profil psychologique de ce fléau. Selon lui, les mal-voilées sont de 2 types : les hystériques et les narcissiques.

Les hystériques sont majoritaires et accumulent des caractéristiques très particulières qui ont des conséquences sur leurs comportements sociaux, matrimoniaux et islamiques. En premier lieu, elles ont un manque de confiance en soi maladif et elle compense ce déficit par de l’exhibitionnisme. L’homme a vraiment assuré que sa démarche était très scientifique et très rigoureuse. Selon lui, l’hystérique n’a non seulement pas confiance en elle, mais en plus elle n’a aucune capacité d’aimer, ceci se traduisant par une vie sociale et surtout matrimoniale très perturbée.

Ainsi donc, la « mal-voilée atttitude » serait une attitude de mal de vivre et de manque de tolérance. Ce qui a le plus marqué l’esprit scientifique de ce chercheur a été le manque de tolérance de ces femmes. Et par souci de respect, il a à plusieurs reprises précisé que toutes les mal-voilées n’étaient pas des hystériques, manquant de confiance en soi, mauvaises épouses, mauvaises mères, exhibitionnistes et intolérantes mais qu’il y avait là un bon terreau pour ce genre de comportement déviant. Il a par la suite parlé brièvement de la narcissique qui a exactement le même profil mais en plus pervers.

Contre ce manque de tolérance, notre scientifique a bien entendu recommandé le port assidu du voile de la manière la plus rigoureuse. Une iranienne nous a précisé qu’il fallait comprendre à demi-mots que des encouragements physiques ne seraient à exclure pour augmenter la tolérance de celle qui en manque.

Aucune des féministes attitrées du régime n’a contacté les médias occidentaux pour leur signaler ce genre de procédés qui assimilent celles qui refusent de porter le voile à des malades mentales, ce même procédé avait d’ailleurs déjà été utilisé en ex-URSS contre les opposants. Ils étaient par la suite enfermés dans des asiles psychiatriques.

En Islam, l’aliéné mental n’a aucun droit et le régime peut disposer d’eux selon ses convenances : les Iraniennes peuvent donc encore dégringoler d’avantages dans l’échelle sociale et être traitées comme aliénées mentales et subir des traitements dégradants non pas en prison (qui intéressent les ONG occidentales) mais dans des asiles.

Les féministes iraniennes sont des alibis du régime, mais par leur seule existence elles font croire aux militantes occidentales que le régime des mollahs peut permettre des niches de dissidences. Nous vous prions donc de ne pas vous laisser berner par ces ONG féministes iraniennes.

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