Docteur Yitzhak Ravid dit que les analyses exagérées des risques de menace iraniennes ont joué en faveur de Téhéran et permis au régime des mollahs de faire paniquer les Israéliens. Selon lui une bombe de 20 KT au-dessus de Tel-Aviv ne tuerait que 20 à 25000 personnes, mais pas 250 000 comme il a été dit. Une telle attaque est à envisager avec sérieux, mais ne constituerait pas la fin du rêve sioniste.

Ravid a indiqué que le régime des mollahs (Ravid dit régime iranien) luttait pour produire une première génération de bombes nucléaires, de la même puissance que la bombe larguée sur Hiroshima durant la II° guerre mondiale. Les mollahs, selon lui, ont relevé un défi important en essayant d’adapter une bombe sur un missile capable de transporter une ogive nucléaire en Israël.

Le spécialiste a noté qu’une des images d’un essai iranien de missile, qui circule parmi les médias israéliens, était réellement des images de fusées et non de missiles. Il a encore dit qu’on n’avait jamais assisté à un seul test réussi de mise à feu du missile Shahab et que les Shahabs eux-mêmes sont très limités, des missiles de classe des SCUD : Ce que sur IRAN-RESIST nous avons affirmé il y a déjà un certain temps.

Actuellement, tout le monde et ce pour diverses raisons veut arriver à une entente avec les mollahs. Nous avons récemment signalé une déclaration officielle de l’administration Bush qui disait s’être trompé sur la dangerosité du programme nucléaire Nord Coréen.

Selon IRAN-RESIST, cette exagération existe aussi pour les véritables capacités techniques des activités nucléaires du régime des mollahs ; les Américains et les mollahs contribuent parallèlement à amplifier les faits. Les deux sont engagés depuis longtemps dans un processus de normalisation de leurs relations et utilisent la crise nucléaire pour « justifier une entente (afin d’éviter un guerre) ». Cette annonce de ce responsable israélien est inquiétante car elle pourrait être l’avant-goût d’une absolution des mollahs si ces derniers arrivaient à un accord avec les Etats-Unis.

En l’occurence on s’achemine vers une telle solution. Robert Gates, premier chef du Pentagone à venir en Israël depuis 2000, à l’issue d’entetiens avec le 1er ministre israélien Ehud Olmert et la ministre des Affaires étrangères Tzipi Livni, a déclaré : « Si on estime que le programme (nucléaire iranien) n’a pas atteint un stade irréversible, cela nous donne davantage de temps pour tenter de faire aboutir le processus diplomatique ». Yitzhak Ravid et ses émules préparent des israéliens à accepter l’inacceptable.

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