Quelques 20 minutes avant le décollage depuis Ispahan en direction de Téhéran, une altercation s’est déroulée entre les pasdarans et les hôtesses de l’air dans l’avion. Les passagers assistaient à la scène avec la crainte que cela ne dégénère. Leur crainte était fondée car soudain ils ont entendu les cris de l’une des hôtesses traitant un milicien de vaurien : « tous pareils les pasdaran, tous des salauds ! » Après enquête du témoin qui a rapporté le récit du vol, il s’est avéré qu’un des pasdarans avait tenté un attouchement sur l’une des hôtesses et ceci avait causé la colère du personnel féminin à bord.

Alors que l’ensemble des passagers tentait de se faire discret, les injures échangées entre les pasdarans et les hôtesses continuaient et à quelques reprises pendant le vol, les gardiens de la révolution ont même tenté de frapper les hôtesses, mais les passagers se sont interposés en dépit de leurs craintes.

Après l’atterrissage à l’aéroport Mehrabad de Téhéran et alors que les passagers débarquaient, des gardiens de la révolution, appelés en renfort par leurs camarades, sont montés à bord et se sont attaqués au personnel aérien, hommes et femmes confondus, les frappant avec une violence sans borne.

A l’issue de cette attaque d’une rare sauvagerie, le personnel a été blessé et du sang coulait de quasiment toutes les têtes. Les pasdarans ont alors procédé à l’arrestation de trois hôtesses tandis qu’une ambulance de l’aéroport arrivait pour prodiguer des soins au reste du personnel.

On est sans nouvelles des trois hôtesses arrêtées, mais au vu des comportements passés des gardiens de la révolution et au vu du mépris que ces gens au nom de leur religion ont pour les femmes, on est en droit d’avoir les pires craintes pour elles : elles auront quelque peine à conserver leur emploi et finalement elles auront droit aux attouchements tant craints et même plus. C’est aussi ça une république islamique !

Il est nécessaire de rappeler ce que faisaient les gardiens de la révolution aux opposantes emprisonnées dans les prisons de Khomeiny. Ces Gardiens de l’islam au pouvoir avaient pour mission de violer la prisonnière vierge pour souiller son corps car un corps qui a failli à la sacro-sainte chasteté est privé de paradis et ira brûler en Enfer. Alors, une heure avant la mise à mort, la condamnée était « mariée à un gardien de la révolution » qui lui faisait goûter les « joies de la jouissance masculine », selon l’expression consacrée par les Pasdaran. Le mariage en islam ne peut être prononcé sans que « le mari » ne paye une dot à son épouse.

Le matin, quelques heures après les mises à mort, le milicien se rendait au domicile de la famille de la victime et annonçait aux parents tremblant pour la santé de leur fille : « Je suis venu vous remettre le dot de votre fille qui brûle en enfer car elle a connu dans ma couche les joies de la jouissance d’un homme, moi ». Une histoire sordide que de nombreux iraniens ont eu à vivre, tous ceux qui avaient un être cher arrêté par hasard ou intentionnellement.

WWW.IRAN-RESIST.ORG