L’affaire des otages britanniques n’a pas manqué d’inspirer une jeune journaliste iranienne qui s’est livrée sans l’ombre d’un scrupule à un exercice de plagiat qui convient mieux à ceux qui ont quelques heures de vol. Car il ne suffit pas de copier les idées, encore faut-il les restituer sinon le lecteur est perdu et il n’y a pas de réactivité.

C’est exactement ce qui s’est passé dans un « chat » baptisé : « IRAN : La stratégie de la confrontation » , « chat » animé par Mlle Hamdam Mostafavi qui est qualifiée pour l’occasion de spécialiste de l’Iran par son patron et organisateur du chat, le Courrier international. De notre point de vue, ce qui s’est passé tient plus d’une stratégie de la compilation que d’une vraie analyse cohérente.

Hamdam Mostafavi a piqué des idées sur le site IRAN-RESIST, et désireuse de tout déballer et piller pleinement le site et ses analyses, elle n’a fait que des phrases courtes, oubliant de développer les idées exposées : tout se mélange sans logique dans ses réponses et l’on passe de coq à l’âne.

Dans une même réponse, elle évoque un lien entre la libération des otages britanniques et celle de Jalal Shafari (information uniquement traitée par IRAN-RESIST), mais elle attribue également la libération des otages à une dégradation des relations entre l’Iran et la Russie ! Avec cette façon morcelée de présenter les choses, on ne comprend rien à ce que dit Hamdam Mostafavi ! Que viennent faire les Russes dans un récit d’otages britanniques ?

Il y a en effet un lien géopolitique que Hamdam Mostafavi ne développe pas. Il y a une raison à ceci, le plagiat a été réalisé pour produire des réponses conformes aux propos tenus sur le site IRAN-RESIST qui a beaucoup de visiteurs.

Mais Hamdam Mostafavi utilise l’appât IRAN-RESIST pour attirer des internautes afin de diffuser d’autres idées diamétralement opposées et parfois contradictoires entre elles : ainsi dans sa première réponse, après avoir évoqué une influence Russe ou un échange de prisonniers en Irak, elle conclut que cette libération a eu un effet positif à l’intérieur du pays !

Le problème est que dans sa réponse à la deuxième question, elle reprend une des nos analyses exclusives et déclare que l’affaire n’a eu aucun impact intérieur !

Le texte produit par Hamdam Mostafavi n’est pas en fait un simple plagiat d’IRAN-RESIST mais une compilation de l’ensemble des choses écrites ici et là et lues par cette jeune journaliste.

Il y a absolument tout et son contraire : en donner le détail est un gaspillage du temps. Hamdam Mostafavi a fait une compilation de toutes les idées les plus débattues dans les forums de discussion. Une présence importante des idées développées par IRAN-RESIST est le signe de l’intérêt que nous portent les internautes.

Mostafavi aurait dû citer ses sources afin de réorienter ses lecteurs et non les perturber en leur servant ce gloubiboulga indigeste. Par ailleurs, quand elle essaie de développer, surtout en se basant sur cette compilation, elle aboutit à des conclusions très incohérentes qui risquent d’être démenties rapidement par les évènements à venir.

L’analyse des évènements de cette région est passionnante car la trame est dynamique, et le cœur de l’affaire est un affrontement (USA-Russie) pour le contrôle de la région et les accès à l’Asie Centrale.

Ces derniers jours, appâtés par le gain et le succès médiatique, nous avons eu droit à une floraison d’experts sur l’Iran qui n’ont pas le bagage nécessaire pour commenter les informations. Il est évidemment de leur droit de dire ce qu’ils pensent mais nous préférons qu’ils citent leurs sources.

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