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Iran : La crise nucléraire fait du sur place
31.03.2007

Dans une lettre confidentielle diffusée ce vendredi sur un site Internet interne à l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), le régime des mollahs affirme que c’est la crainte d’une attaque des États-Unis et d’Israël qui l’a conduit à cacher des informations à l’AIEA pendant 18 ans !



Cependant en tant que membre de l’AIEA et signataire (involontaire) du TNP, le régime des mollahs, comme il le revendique, avait le droit de posséder des centrales pour produire de l’électricité. Rien n’explique ces cachotteries sinon l’existence d’un programme nucléaire (militaire) incompatible avec les réglements du TNP.

Selon l’AIEA, la solution serait une mesure de transparence : l’installation de caméras vidéo qui devraient permettre aux experts de l’AIEA d’observer depuis Vienne ce qui se passe dans la centrale de Natanz. En principe, ceci devrait satisfaire tout le monde et apporter la preuve que l’Iran n’a pas de programme nucléaire dangereux.

Il est nécessaire de rappeler que nous pensons que ce programme a existé mais s’est soldé par un échec scientifique, c’est pourquoi selon notre théorie, auhjourd’hui les mollahs refusent toute inspection de ces fameuses installations.

En l’absence d’inspections , la menace demeure intacte et le régime des mollahs peut continuer à exiger des contreparties régionales. Les inspections révéleraient des coquilles vides et un programme militaire en déroute. Même si on peut tricher avec les images et pirater les caméras, les mollahs refusent aussi bien les inspections que les caméras. Et l’AIEA sous la direction avisée d’El Baradei se perd en procédures.

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