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Iran : Sale temps pour les Pasdaran
22.03.2007

Les chefs des Pasdarans s’évanouissent les uns après les autres, parfois défection, parfois retournement, parfois élimination interne...



Selon le correspondant de l’United Press à Téhéran, la république islamique dénonce les services de renseignement occidentaux comme étant sources d’ennuis et responsables des troubles au sein des forces de sécurité iraniennes. Le régime des mollahs prétend que plusieurs « officiers » supérieurs de cette milice (composée d’ex-voyous) auraient été enlevés. Selon un haut responsable ayant requis l’anonymat, le nombre de ces disparus s’élèverait à trois : Ali Reza Asghari, Mohammad Shirazi (l’ex-second d’Asghari) et Mohammad Soltani.

Selon un journaliste du Sunday Times, il ne s’agirait pas d’un événement accidentel mais bien d’une manoeuvre ayant pour but de déstabiliser l’état-major des gardiens de la révolution. Toujours selon ce même reportage, un responsable américain en poste à Bagdad aurait confirmé qu’un plan de cette nature existerait.

Quant au Sunday Times, toujours prompt à pleurer sur le sort des régimes islamiques, il annonce sans pouvoir en apporter un début de preuve, que le régime des mollahs serait sous la menace des services américains qui auraient ciblé d’autres officiers de haut rang dans d’autres corps d’armée pour les kidnapper.

Précisions sur Asghari | Le plus célèbre disparu barbu de l’Iran, Asghari, est un homme étonnant. Le personnage est connu sous plusieurs noms : Ali-Reza Asghari ou Ali-Reza Asgari, ou encore Ahmad-Reza Asghari ou Ahmad-Reza Asgari mais aussi Mohsen Ranjbaran.

Ce curieux personnage, que Menasheh Amir a présenté comme étant un être pur, incompatible avec les mauvais agissements des Pasdaran, est parmi les 8 responsables reconnus de l’Attentat d’AMIA. Son passage à l’Ouest pourrait être en rapport avec la réactivation du dossier par la Justice argentine et la publication d’un mandat d’arrêt pour crime contre l’humanité en son nom. Au lieu d’être arrêté et emprisonné, Asghari ou Asgari ou Ranjbaran a choisi d’aller plus vite que les mandats et de se livrer pour monnayer ses secrets.

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