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Iran : Le Conseil de Sécurité cherche un « consensus avec les mollahs »
18.03.2007

Alors que le Conseil de Sécurité de l’ONU ainsi que l’Allemagne ont défini un projet de résolution qui prévoit de nouvelles sanctions, Mahmoud Ahmadinejad a déclaré que l’Iran ne reviendrait pas en arrière. Il demande cependant à se présenter à New York devant le Conseil de Sécurité pour « expliquer et défendre la politique nucléaire » de la république Islamique d’Iran.



Le plus étonnant est que le Conseil de Sécurité ait accepté cette demande alors que jeudi Ahmadinejad avait déclaré le Conseil de Sécurité n’avait aucune légitimité pour imposer ses vues à l’Iran. Ahmadinejad sera présent mercredi prochain à New York lors des nouvelles discussions de ce conseil illégitime. Ceci ressemble à s’y méprendre à une négociation multilatérale entre le régime des mollahs et les 5 grands.

En guise de moyen de pression pour effrayer le régime des mollahs, les cinq membres du Conseil que sont les Etats-Unis, la Grande-Bretagne, la France, la Russie et la Chine se sont mis d’accord avec l’Allemagne sur de nouvelles sanctions à l’encontre de l’Iran. Le texte appelle à ne pas garantir de nouveaux prêts ou d’aides financières à la république islamique, sauf dans le cadre des crédits humanitaires ou de développement.

Malgré cette menace, les mollahs savent que les américains peuvent faire preuve de souplesse en cas d’entente. Le cas Nord-Coréen en témoigne.

Si les 5 grands dont les Etats-Unis -très affaiblis par l’affaire Irakienne- lui accordent les Garanties Régionales de Sécurité et la normalisation des relations entre l’Iran et les Etats-Unis, les mollahs auront gagné et le peuple iranien aura été encore trahi par un président américain.

Cependant, le bras de fer n’est pas entre les Etats-Unis et l’Iran, mais entre les Etats-Unis et la Russie qui ne peut plus fausser le jeu clandestinement pour empêcher l’entente tant désirée par les mollahs avec les Etats-Unis. Ce dernier épisode grandguignolesque de la diplomatie tripartite Iran-Russie-USA risque de ne rien apporter de concret.

Si les mollahs se retrouvent coincés et incapables de choisir entre la Russie ou les Etats-Unis, nous verrons surgir l’argument du droit à l’enrichissement, celui de l’illégitimité du Conseil de Sécurité ou une autre ineptie du même genre. Le compte-rendu des déclarations et propos échangés sera intéressant à étudier.

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| Mots Clefs | Pays : Alliance IRAN-RUSSIE |

| Mots Clefs | Enjeux : Sanctions (du Conseil de Sécurité) |