En effet, le bureau de presse de Romano Prodi a fait savoir que Larijani n’avait pas apporté de nouvelles propositions contrairement à ce qu’il avait annoncé. Suite à ce démenti, le bureau de presse de Romano Prodi s’est également empressé d’affirmer que les discussions avaient bel et bien porté sur le dossier nucléaire. En réalité, il n’en est rien et selon nos informations, le sujet qui a fait déplacer Larijani à Rome n’avait rien de nucléaire. D’autant plus qu’il n’y avait presque rien à discuter en l’absence d’une nouvelle proposition, les mollahs ayant par avance repoussé toute possibilité de suspension des activités.

En réalité, Larijani s’est déplacé à Rome pour encourager Prodi à renoncer au gel des avoirs des mollahs dans ce pays dans les banques italiennes, l’UE ayant entériné la décision de la Résolution 1737 une semaine plutôt.

On ignore si Prodi a accepté ou pas la requête des mollahs, mais une telle possibilité n’est pas à être écartée car l’Italie est l’un des 4 plus importants partenaires commerciaux des mollahs. Les futures déclarations de Prodi nous en diront plus.

Notons que selon Larijani, Prodi a fait des propositions contraires à la résolution 1737. Il se pourrait donc que Larijani, connu pour son indélicatesse, ait encore parlé trop vite et vendu la mèche, obligeant Prodi à faire marche arrière.

La situation est extrême en Iran, d’un côté le régime utilise la crise nucléaire pour obtenir des compensations régionales et de l’autre, l’économie plonge et il faut éviter d’écoper de nouvelles sanctions. Dans ces conditions, les mollahs sont pressés et vont trop vite, créant des situations impossible à gérer pour leurs partenaires.

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