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Iran : Morts suspectes de Pasdaran
28.02.2007

Le PEJAK, un groupe armé kurde d’Iran connu pour ses actions terroristes, a revendiqué dimanche l’attaque contre un hélicoptère des Pasdaran.



Selon un communiqué transmis à un correspondant de l’AFP dans le nord de l’Irak, signé du PEJAK, cette attaque a eu lieu samedi quand les Pasdaran effectuaient des opérations de ratissage à Koutoul, près de la ville de Mahabad, dans le Kurdistan iranien.

Selon ce communiqué, durant plusieurs heures, de violents affrontements ont eu lieu entre les Pasdaran et les militants du PEJAK. Les membres de ce groupe sont proches du PKK et ont des bases en Irak. Le PKK est organisation de guérilla marxiste-léniniste créée en 1978 à Ankara. En 1989, le PKK a créé une « cellule » islamiste intégriste, l’Unité des Religieux Nationaux, et s’est rapproché des mollahs afin de bénéficier de leur soutien financier et logistique. Il a ainsi eu droit à des stages de formations de la Brigade Qods, la branche internationale des Pasdaran.

Le PKK a pendant longtemps été financé et équipé par le régime des mollahs, mais depuis 1 ans, les mollahs ont changé de politique à leur égard. Afin de s’approcher de la Turquie, ils ont sacrifié le PKK et se sont dits prêts à organiser des actions militaires conjointes à l’encontre des bases du PKK. Le PEJAK pourrait agir pour le compte du PKK.

Le PEJAK affirme en outre que « le chef du troisième corps des Pasdaran, Saïd Qahari et plus de vingt miliciens ont été tués pendant l’attaque ». De son côté, le régime des mollahs affirme avoir tué 17 « mercenaires » opposés à la République islamique d’Iran et attribue les morts du commandant des forces terrestres des Pasdaran et de 8 de ses hommes à « un accident dû au mauvais temps ».

Vraisemblablement il s’agirait d’un attentat pour mettre en garde les mollahs, attentat qui pourrait être attribué aux Américains et même aux Russes, mécontents de la possibilité d’une entente entre les mollahs et les Américains.

En tous les cas, il est certain qu’un grand nombre de miliciens et un de leurs commandants sont morts dans des circonstances troubles et que les mollahs préfèrent ne pas ébruiter l’affaire ou l’exploiter (suivant l’exemple de l’attentat contre le bus des Pasdaran).

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| Mots Clefs | Resistance : Elimination de Pasdaran ou de Mollahs |